Biographies des hommes
Le 26 mai 1925, le Lcl Jean Pierre Estirac prend le commandement du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz - Il succède au Lcl Emile Maginel - Il a été nommé Colonel, le 25 mars 1930 - Le Chef de bataillon Lucien Maurice a été nommé Lieutenant-Colonel, le 25 juin 1926 - Photo visible dans l'album du régiment paru en août 1926 - Collection Roland Brach que je remercie pour son aide.
Lcl Jean Pierre Estirac. Né le 31 décembre 1875 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Fils de Jean Estirac (serrurier-mécanicien) et de Rose Blanqué. Domiciliés à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Profession avant engagement Etudiant. Classe 1895. Recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) sous le matricule n° 460. Passe les épreuves du concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1894 et 1895. Engagé volontaire, pour trois, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 31 octobre 1895. Elève de 1ère classe, le 12 avril 1897. Classé 357ème sur 537 au concours de sortie de St-Cyr. Nommé Sous-lieutenant et affecté au 15ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1897. Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1899. Nommé Porte-drapeau du 15ème régiment d'infanterie, le 21 janvier 1902. A suivi les cours de l'école de tir de la Valbonne du 13 avril au 16 mai 1908. A suivi les cours de l'école des travaux de campagne au 2ème régiment du Génie du 24 février au 26 avril 1907. Nommé Capitaine et affecté à la 15ème compagnie du 162ème régiment d'infanterie, le 25 décembre 1911. Passé à l'aérostation militaire en janvier 1912. Affecté au 36ème régiment d'infanterie et resté détaché à l'aérostation, le 23 février 1912. Brevet de pilote civil n° 926 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Deperdussin du type militaire à moteur Gnôme de 100 HP à l'école Deperdussin de Reims (Marne), le 5 juillet 1912. A effectué un vol, à bord du dirigeable Zodiac II de 1550 m3, en compagnie de P.M. Lefebvre (pilote), Cne Aubry, Ltt Brocard, Ltt Moulin, le 9 août 1912. Ils ont décollé du parc de Saint-Cloud et ont atterri à Saint-Mard Dammartin (Seine-et-Marne) soit 50 km en 4h25. Affecté au 2ème groupe d'aéronautique, le 1er octobre 1912. A fait son épreuve des 200 km sur le parcours Mailly et Vouziers et retour, à une hauteur de 1500 mètres. Brevet de pilote militaire n° 172 obtenu à l'école militaire Deperdussin de Reims-Bétheny, le 5 octobre 1912. Affecté au centre d'aviation de Reims (Marne). Affecté au 50ème régiment d'infanterie et maintenu dans l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1912. Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 28 mars 1913. Commandant de l'escadrille V 21 (future C 219), équipée d'avion Voisin L, pendant les grandes manœuvres du Sud-Ouest du 11 au 17 septembre 1913. Cette unité était stationnée au camp de Châlons-sur-Marne. Commandant de l'escadrille CM 39 du 21 août au 6 novembre 1914. La CM 39, équipée de Caudron G 2, a été créée à partir de la division Caudron de l'école de pilotage de Reims. Le Soldat Raymond Delmotte était son mécanicien en 1er. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 décembre 1914. Affecté au 2ème bureau du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique militaire. Nommé secrétaire rapporteur du comité consultatif de l'aéronautique militaire, auprès du secrétaire d'état de l'aéronautique militaire, le 9 octobre 1915. Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 4 octobre 1916. Marié avec Mlle Lucienne Pelletier à la mairie de Dijon (Côte-d'Or), le 24 mars 1919. Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 20 mai 1920. Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920. Affecté comme directeur d'établissement à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3, le 24 février 1921. Nommé Lieutenant-colonel, le 24 juin 1922. Désigné pour suivre le stage de franchissement des grades de lieutenant-colonel et de colonel du 11 juin au 4 août 1923. Du 11 au 30 juin 1923, cours théoriques communs à Versailles, du 5 au 13 juillet, période d'application au camp de Valdahon et du 16 juillet au 4 août 1923, cours d'arme à Versailles. Affecté à la direction générale du ravitaillement en matériel d'aviation, le 21 septembre 1923. Nommé Commandant du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, adjoint au chef du service général du ravitaillement en matériel d'aviation - Affecté comme commandant en second du 35ème régiment d'aviation de Lyon, le 7 novembre 1924. Commandant du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville, le 23 mai 1925 au 23 janvier 1928. Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 18 août 1927. Directeur du magasin général d'aviation n° 4, le 23 janvier 1928. Nommé Colonel, le 25 mars 1930. Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 8 avril 1930. Affecté provisoirement à la direction du matériel aérien militaire du 27 avril au 1er août 1934. Commandant de la base aérienne 104 du 1er août au 30 novembre 1934. Admis en congé du personnel navigant, le 25 septembre 1934. Admis à la retraite et affecté, dans la réserve, à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2, le 30 novembre 1934. Nommé Général de Brigade aérienne, le 19 avril 1935. Sources : Registre des naissances (acte n° 2) de la commune de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées Orientales - CCC de l'escadrille CM 39 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue L'Aéro - Dernière mise à jour : 7 juin 2021.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Pierre Estirac, en date du 3 décembre 1914 : "21 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire en paix et en guerre."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Lcl Jean Pierre Estirac au 38ème régiment d'aviation, en date du 18 août 1927 : "31 ans de services, 5 campagnes. Chevalier du 3 décembre 1914."
Sgt Georges Joseph Charles Bazaine - Né le 6 décembre 1895 à Sept-Fontaines à Fagnon (Ardennes) - Fils de Charles Bazaine (jardinier) et de Marie Orphise Colas - Domiciliés place de Namur à Floing (Ardennes) en 1915 - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 31, rue Proudhon à Paris 12ème (75) - Classe 1915 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine (75) sous le matricule n° 2262 - Mobilisé au 170ème régiment d'infanterie, à compter du 20 décembre 1914 - Affecté au 407ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 1er septembre 1915 - Nommé Caporal, le 13 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 9 novembre 1915 - Blessé par une balle au thorax à Givenchy, le 21 février 1916 - Croix de Guerre et citation n° 178 à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 2 mars 1916 - Blessé par éclat d'obus à l'aisselle droite, le 16 juin 1916 - Cette blessure provoque une gêne des mouvemensts du bras - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 31 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 1er septembre 1916 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, du 1er septembre au 2 décembre 1916 - Breveté mitrailleur à Cazaux, le 30 septembre 1916 - Mitrailleur du GDE du 2 décembre 1916 au 30 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 213 / BR 213 du 30 janvier 1917 au 10 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille F 63 du 1er au 16 mars 1917 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion, le 29 mai 1917 - Citation n° 431 de l'ordre de la RGAé, en date du 12 novembre 1917 - Détaché à l'école d'aviation militaire de Dijon (tests de sélection et cours théorique) comme élève pilote, le 12 mars 1918 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Istres - Victime d'un accident d'avion en école, provoquant une entaille profonde de l'arcade sourcilliaire gauche, le 17 mai 1918 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 1er juin 1918 - Brevet de pilote militaire n° 14.549 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 juillet 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres - Victime d'un accident d'avion en école provoquant une entaille profonde de l'arcade sourcilliaire gauche, le 9 avril 1919 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 5 mai 1919 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 septembre 1919 - Nommé Adjudant, le 9 octobre 1919 - Affecté au 141ème régiment d'infanterie, le 2 janvier 1920 - Reste détaché à l'école d'aviation militaire d'Istres - Affecté à la 15ème sections d'ouvriers d'aviation, le 1er avril 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 30 juin 1920 - Médaille militaire, le 4 septembre 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 29 septembre 1921 - A participé au Meeting internationnal de Bruxelles du 23 au 25 juin 1922 - Sept pilotes français y participèrent : Cne Fernand Bonneton (9 victoires homologuées) - Ltt Pellet - Ltt Degennes - Ltt Seigneurie - Adj Rousseau - Adj Bazaine - Sgt Adam - Tous pilotent un Nieuport-Delage NiD 29 à moteur Hispani-Suiza de 300 Hp - Bonneton, à cette époque, était commandant du 3ème groupe du 38ème régiment d'aviation mixte, se tuera pendant les démonstrations aériennes, le 24 juin - Réengagé pour deux ans, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 29 septembre 1922 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) par changement de dénomination du régiment - Réengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation mixte, à compter du 29 septembre 1924 - Nommé Adjudant-chef, le 1er janvier 1926 - Blessé d'une contusion au nez et par des lésions au genou et bras gauche lors d'un accident d'avion à Mourmelon, le 24 juillet 1926 - Réengagé pour deux ans, au titre du 38ème régiment d'aviation de chasse, à compter du 29 septembre 1926 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1928 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport-Delage NiD-29, pendant les manoeuvres du camp de Mailly (Marne), le 30 juillet 1929 - Son avion est entré en collision avec un autre appareil, alors qu'ils volaient à 500 mètres d'altitude, au-dessus du territoire du village de Saint-Ouen-Domprot (Marne) - Le NiD 29 du Slt Bazaine, gravement endommagé, est tombé en vrille - Le Slt Bazaine évacua son avion en parachute mais fut rejoint par son avion en perdition - L'hélice le décapita en presque totalité - Le cadavre de l'officier et les débris de son avion s'écrasèrent près de St-Ouen - L'autre avion, privé de son hélice, mais non gravement touché, put atterrir sans dommages, près d'une route voisine. L'autre pilote n'a pas été blessé - Le corps du Slt Bazaine a été déposé et veillé à l'hôpital militaire du camp de Mailly - Il a été déposé dans un fourgon plombé à destination de Thionville, lieu de stationnement de son unité et de son domicile, le 3 août 1929 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 9 novembre 1929 - Photo transmise par Mme Viviane Boquant-Bazaine, sa petite-fille que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 11) de la commune de Fagnon (Ardennes) - Pam - CCC de l'escadrille R 213 / BR 213 - Liste des brevets militaires - JORF - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023.
* Citation n° 178 à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 2 mars 1916 : "Sous-officier d'une bravoure exemplaire. Est resté toute la journée du 21 février 1916 dans la tranchée complétement bouleversée par le bombardement. Blessé grièvement, n'a cessé d'encourager ses hommes."
* Citation n° 431 de l'ordre de la RGAé, en date du 12 novembre 1917 : "A participé comme mitrailleur avion à toutes les grandes opérations depuis avril 1917. A soutenu de nombreux combats au cours desquels son avion a été plusieurs fois atteint. Le 29 mai 1917, a contraint son adversaire à piquer, désemparé dans les lignes. Cité antérieurement à l'ordre du corps d'armée."
* Citation n° 8 à l'ordre de la 6ème région du Slt Georges Joseph Charles Bazaine du 38ème régiment d'aviation, en date du 6 août 1929 : "Modèle de l'officier parfait. Pendant 14 ans et 7 mois de services, n'a connu que son devoir et a été constamment un exemple pour tous. Une fois blessé dans l'infanterie, trois fois dans l'aviation, titulaire de 2 citations, médaillé militaire, 1.480 heures de vol, joignant à une foi militaire ardente, la plus noble conception des devoirs de l'offîcier, est mort pour la France en service aérien commandé, à la tête de la patrouille dont il était à la tête. Laissera dans l'esprit de tous ceux qui l'ont connu le souvenir impérissable d'un grand coeur et d'une belle figure de l'officier de l'aviation française."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Georges Joseph Charles Bazaine, pilote du 38ème régiment d'aviation, en date du 9 novembre 1929 : "Modèle de l'officier parfait. Pendant 14 ans et 7 mois de services, n'a connu que son devoir et a été constamment un exemple pour tous. Une fois blessé dans l'infanterie, trois fois dans l'aviation, titulaire de deux citations, médaillé militaire, 1.480 heures de vol, joignant à une fois militaire ardente, la plus noble conception des devoirs de l'officier, est mort pour la France, en service aérien commandé, à la tête de la patrouille dont il était le chef. Laissera dans l'esprit de tous ceux qui l'ont connu le souvenir impérissable d'un grand coeur et d'une belle figure d'officier de l'aviation française." Cité à l'ordre de la 6ème région, par application de l'article 227 de l'instruction sur le service courant.
Adc Maurice Delépine - Né le 13 septembre 1891 à Saint-Denis-Hors (Indre-et-Loire) - Fils de Sylvain Charles Delépine et de Anne Girault - Domiciliés à Dierre (Indre-et-Loire) en 1911 - Profession Clerc de notaire à Blois (Loir-et-Cher) - Classe 1911 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1343 - Classé soutien indispensable de famille, le 2 septembre 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 66ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 4 août 1914 - Nommé Adjudant, le 16 septembre 1914 - Blessé à la joue gauche avec fracture au bord alvéolaire du maxillaire supérieur gauche à Souchez, le 31 mai 1915 - Citation n° 137 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie, en date du 2 novembre 1915 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 22 juillet 1916 - Blessé au niveau de l'os hyoïde à Bouchavesnes, le 5 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital temporaire n° 7 puis sur l'annexe de Louvencourt-Amiens, le 11 octobre 1916 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 18 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7609 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 juillet 1917 - Citation n° 29 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du 30 juillet 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 août 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 14 novembre 1917 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant-chef, le 25 avril 1918 - Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 mai 1918 - Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 juillet 1918 - Blessé à Charmentray, le 16 juillet 1918 - Citation n° 639 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 - Citation n° 640 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 - Deux victoires homologuées obtenues à l'escadrille SPA 62 - Croix de Guerre avec 4 palmes de bronze et une étoile d'argent - Croix de guerre blege avec palme - Médaille Militaire et Croix de Guerre, le 28 décembre 1918 - Marié avec Mlle Germaine David, le 28 avril 1919 - Rengagé pour deux ans pour le compte de l'escadrille SPA 62, à compter du 24 mai 1919 - Médaille de la Distingued Conduct (DCM britannique), en date du 27 octobre 1919 - Médaille interalliée - Médaille commémorative - En occupation des pays rhénans du 24 octobre au 1er décembre 1919 - Pilote du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier 1920 au 22 novembre 1922 - Rengagé pour deux ans pour le compte du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 24 mai 1921 - Marié avec Mlle Germaine Eugènie Marie David à la mairie de Blois (Loir-et-Cher), le 28 avril 1919 - Les Ltts Pellet, de Gennes, Seigneurie, Adc Delépine, Adj Rousseau, Sgt Adam de la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, équipés de Nieuport 29, participent au meeting de Bruxelles du 24 au 25 juin 1922 - A l'occasion de la coupe "Military" du meeting du Bourget qui opposait les meilleures escadrilles militaires françaises, il a remporté le 1er prix de l'escadrille Nieuport 29 du 1er régiment d'aviation d'une valeur de 1.000 fr décerné - En raison des conditions météorologiques défavorables, les courses, réservées aux militaires, eurent lieu sur un circuit de 40 km (au lieu de 200 km), le 13 novembre 1922 - Les pilotes vainqueurs étaient l'Adc Délépine (1er RAC de Thionville sur Nieuport 29 à moteur Hispano-Suiza 300 HP), l'Adj Foiny (31ème RA de Tours sur Breguet 14A2), le Ltt Magne (35ème RA de Lyon sur Breguet 14A2), le Ltt Batelier (34ème RA du Bourget sur SEA à Moteur Lorraine-Dietrich 375 HP), l'Adj Perrotey (2ème RAC de Strasbourg sur SPAD 20 à moteur Hispano-Suiza 300 HP) - Les résultats de la 9ème escadrille du 1er RAC sont les suivants : 1er. Adc Delépine en 26 mn 18 s et 2/3 - 2ème. Sgt Berniard en 26 mn 18 s et 4/5 - 3ème. Ltt Dupond 27 mn 51 s et 4/5 - 4ème. Ltt Terrasson en 27 mn 52 s et 5 - 5ème. Adj Bourgoin en 27 mn 53 s et 4/5 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 novembre 1922 - Nota : elle a été décernée à titre posthume et antidatée par le général commandant le 6ème corps d'armée - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 29, suite à une panne moteur survenue en pleine brume, dans les environs d'Epernay (Marne), le 22 novembre 1922 - La levée du corps a été faite à la chapelle militaire de Châlons-sur-Marne (Marne) - Sources : Acte de naissance de la commune de Saint-Denis-Hors (Indre-et-Loire) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - CCC de l'escadrille SPA 62 - LO - JORF - Revue L'Auto - Journal L'Excelsior - L'année aéronautique 1922 - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 7 janvier 2023.
* Citation n° 137 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie, en date du 2 novembre 1915 : "Sous-officier énergique et brave, grièvement blessé tandis qu'il portait secours à plusieurs hommes de sa section."
* Citation n° 29 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du 30 juillet 1917 : "A fait preuve de bravoure et d'abnégation, le 5 octobre 1916. Blessé pendant qu'il dirigeait des travaux, n'a quitté la tranchée pour n'être évacué que sur l'instance de ses chefs."
* Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 mai 1918 : "Pilote très courageux et dévoué ayant toujours accompli avec zèle les missions qui lui étaient confiées. A participé à plus de vingt protections de missions à longues distances, au cours desquelles il a eu à soutenir plusieurs combats."
* Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 juillet 1918 : "Pilote d'une ténacité et d'un courage incomparable. Assure depuis 6 mois la protection des missions avec un courage et une conscience digne de tous éloges. Le 8 juillet après un combat des plus durs a réussi à dégager le biplace de reconnaissance attaqué par une forte patrouille ennemie et a abattu un de ses adversaires."
* Citation n° 639 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 : "Excellent pilote de monoplace, le 10 août chargé d'assurer la protection d'un biplace photographique à 12 km dans les lignes ennemies et à 1400 m d'altitude à soutenu un combat très sévère contre une très forte patrouille ennemie, et a réussi à abattre un second appareil ennemi."
* Citation n° 640 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 : "Sous-officier d'élite; modèle de bravoure et de dévouement. par son exemple personnel et malgré les lourdes pertes subies récemment par l'escadrille, a entrainé, à défaut d'officier pilote tous les pilotes de l'unité se réservant les missions les plus délicates depuis le 16 août, a effectué personnellement sans entrainement préalable de remarquables missions photographiques en monoplace rapportant ainsi au commandement les renseignements les plus précieux."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre l'armée de l'Adc Maurice Delépine, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 28 décembre 1918 : "Sous-officier d'élite ayant une haute conception de son devoir. En toutes circonstances a montré le plus bel exemple à tous le personnel de l'escadrille en réclamant pour lui les missions les plus périlleuses. S'est spécialisé dans l'exécution des missions photographiques en monoplace où il a rendu les services les plus signalés, notamment le (censuré) où il a exécuté une mission à plus de cent kilomètres dans les lignes ennemies par un temps des plus défavorables, rapportant au commandement les renseignements de la plus haute importance. Trois citations à l'ordre de l'armée, deux victoires officielles, trois blessures de guerre, vingt missions photographiques isolées."
* Médaille de la Distingued Conduct (DCM britannique), en date du 27 octobre 1919 : "Sous-officier pilote d'un dévouement et d'une bravoure dignes déloges. Grièvement blessé deux fois dans l'infanterie, passé dans l'aviation avant d'être guéri, s'est révélé comme un chasseur de premier ordre. Pendant la fin des opérations d'août 1918, à défaut d'être officier pilote, à par son exemple personnel entrainé tous les pilotes de l'escadrille se réservant personnellement les missions les plus délicates. A abattu deux avions ennemis. Trois blessures. Six citations."
Photo du Cne Léon Challe
Cne Léon Marie Michel Arthur Challe : Né le 20 juillet 1898 au 4, rue Linguet à Reims (Marne). Fils de Georges Emile Paul Challe (Capitaine à l'état-major de la 12ème division d'infanterie) et de Dieudonnée Adèle Henriette Marie Froment. Parents domiciliés au 51, rue Megevand à Besançon en 1916. Profession avant guerre Etudiant - Classe 1918 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 1005. Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 11ème bataillon de chasseurs à pied, le 16 août 1916. Détaché comme élève aspirant à St-Maixent, le 14 novembre 1916. Nommé Caporal, le 1er mars 1917. Nommé Sergent, le 1er avril 1917. Nommé Aspirant, le 1er mai 1917. Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 juillet 1918. Grièvement blessé à la région pariétale droite par balle, au cours d'un assaut à Andechy, le 12 août 1918. C'est le casque Adrian qui lui a sauvé la vie. Hospitalisé du 12 août au 25 octobre 1918. Citation n° 634 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 15 septembre 1918. Citation n° 63 à l'ordre de la division, en date du 19 septembre 1918. Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1918. Médaille interalliée de la victoire - Médaille commémorative de la Grande Guerre. Nommé Lieutenant d'active, à titre définitif, le 19 juillet 1920. Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, suite au concours de 1919, à compter du 31 octobre 1920. Engagement volontaire pour huit ans avant l'entrée à l'école de St-Cyr, en date du 10 janvier 1921. Le temps de service actif déjà accompli sera compté dans la durée de cet engagement. Choisi l'aéronautique militaire à sa sortie de St-Cyr. Placé en position "Hors cadre aéronautique" et affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 21 septembre 1921. Brevet de pilote militaire n° 19.649 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 septembre 1922. Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.448. Commandant de la 6ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 7 septembre 1923. Suite à dissolution du 1er RAC, affectation au 38ème RAM de Thionville, le 1er janvier 1924. En compagnie du Cne Baradaz, traverse la France en tous sens et parcourent 2000 km en huit jours (20 heures de vol), à bord d'un hydravion FBA 17, en avril 1924. Détenteur de la coupe Lamblin entre Paris, Lyon, Istres, Lyon et Paris, aux commandes d'un Nieuport 29, le 28 juillet 1924. Voyage Thionville-Fez sur Breguet XIV A2 du 30 septembre au 13 octobre 1924. Officier du Nicham Iftikhar, le 14 octobre 1924. Réalise trois parcours pour la Military Zénith, soit 2800 km sur Nieuport 29, les 16 mai, 6 juin et 13 juin 1925. Raid Paris - Constantinople - Bucarest sans escale, à bord d'un Breguet 19 bidon à moteur Farman en 18 heures du 24 au 25 août 1925. Retour Paris-Bucarest, le 26 août 1925. Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 22 décembre 1925. Raid Paris-Téhéran, avec le mécanicien Jousse, à bord du Breguet 19 à moteur Farman et retour par Belgrade - Istanbul - Bagdad du 5 novembre au 21 janvier 1926. Record du monde de distance en ligne droite et sans escale entre Paris et Bender-Abbas, soit 5174 km, en compagnie du Cne René Weiser, à bord d'un Breguet 19 à moteur Farman de 500 HP du 31 août au 1er septembre 1926. Du 5 au 17 septembre 1926, retour Bender-Abbas - Téhéran - Paris. Gagnant de la Coupe Renault 1926 sur un SPAD 66 avec 215 km/h. Désigné pour suivre les cours de lieutenant à l'instruction à l'école d'application de l'aéronautique, le 14 octobre 1926. Nommé Capitaine, le 25 mars 1927. Gagnant de la coupe Michelin International sur SPAD, le 22 juin 1927. Voyage Paris - Lisbonne- Séville - Paris, à bord d'un hydravion Schreck du 1er au 24 juillet 1927 - Auteur de la 1ère liaison Paris - Saigon en 9 jours, à bord d'un Potez 25 du 11 au 20 octobre 1927. Le Cne Challe et le mécanicien Rapin ont parcouru les 12.000 km, avec décollage à Villacoublay, et escales à Rome, Athènes, Alep, Bassora, Bandar-Abbas, Karachi, Allahabad, Calcutta, Bangkok et atterrissage à Saigon. Vol retour du 29 octobre au 12 décembre 1927. En congé de trois mois avec solde du 1er janvier au 30 mars 1928. A obtenu un congé sans solde de 5 ans, à compter du 1er avril 1928. Raid Paris - Vienne - Bucarest - Vienne - Vincennes du 27 au 30 juin 1928. Participe au rallye de Reims, avec un Breguet 19, le 16 août 1928. Voyage Paris - Dublin - Paris en hydravion du 6 au 9 septembre 1928. Vol en circuit fermé de 28 heures du 27 au 28 février 1929. Marié avec Mlle Marie Valentine Antoinette Roux à la mairie du7ème arrondissement de Paris (75), le 21 mars 1929. Gagnant du rallye de Vincennes, aux commandes d'un Nieuport, le 19 mai 1929. Gagnant du rallye de Reims du 13 au 15 mai 1929. Parcours de la Coupe Michelin sur SPAD, le 27 juin 1929. Rallye de la Baule en hydravion sur Schreck 450 cv. Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 août 1929. Auteur du raid Versailles - Istres - Séville - Traversée de l'Atlantique Sud - Maracajá au Brésil, en compagnie du général Tydeo Larre Borges, sur Breguet 19 super bidon de 450 cv. Du 15 novembre au 17 décembre 1929. Ce vol a duré 39 heures. Raid entre Paris - Téhéran - Kazin - Shiraz - Téhéran sur Potez 25 du 14 au 18 octobre 1930. Raid entre Téhéran - le Caire - Rabat - Paris sur Potez 25 du 29 janvier au 22 février 1931. Raid Paris - Dakar - Fort Lamy (Tchad) - Coquilhatville (Congo belge) sur Farman 190 à moteur 230 cv du 22 avril au 5 mai 1931. Retour Coquilhatville - Port-Etienne - Paris du 12 au 23 mai 1931. Réalise deux parcours pour la Coupe Michelin sur Dewoitine du 29 au 30 juin 1931. A l'occasion du tour d'Europe, réalise le parcours entre Oslo - Stockolm - Tallin - Riga - Kovno - Varsovie -Bucarest - Belgrade - Sofia - Istambul - Athènes - Rome - Zurich - Romilly sur Potez 50 à moteur 600 cv du 5 juillet au 7 août 1931. Affecté, pendant son congé sans solde, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932. A pu bénéficier d'un nouveau congé sans solde de 5 ans du 1er avril 1933 au 31 mars 1938. Raid Orly - Burgos - Espinho - Lisbonne - Cintra - Biarritz - Paris sur Caudron Phalène du 12 au 18 août 1933. Rallye du Caire, se classe 1er des monomoteurs sur le trajet Paris - Tanger - Benghazi - Le Caire - Dakhla - Baharia - Alexandrie - Fez - Paris du 9 décembre 1933 au 2 janvier 1934. Echoue en équipage avec Brill dans le raid Paris - Saigon - Paris en octobre, novembre 1936. Les deux autres équipages engagés ont eu aussi échoués. Affecté, pendant son congé sans solde, à la base aérienne de Chartres, le 6 janvier 1937. Gagnant du Rallye national des expositions des arts décoratifs sur avion Goéland sur l'itinéraire Paris - Rome - Berlin - Bruxelles - Paris du 30 au 31 janvier 1937. Nommé Capitaine dans le corps des officiers de réserve "cadre navigant", le 25 mars 1937. Participe au Rallye du Hoggar entre Paris - Nice - Tunis - Oujda - In Salah - Tamarasset - Tunis - Naples - Paris sur Percival Vega Gull du 6 au 25 janvier 1938. Marié avec Mlle Marie Louise Bonsirven à la mairie de Toulouse, le 4 juin 1938. Rappelé à l'activité, le 25 septembre 1938. Renvoyé dans ses foyers, le 4 octobre 1938. Fonde la société l'Aérographie en 1939 qui a inspiré les procédés de restitution de l'IGN. A fournit au 2ème bureau des photos de la ligne Siegfried qu'il prenait avec son avion personnel. Nommé Commandant de réserve, du cadre navigant, le 25 juin 1939. Domicilié au 25, rue Décamps à Paris 16ème (75), à compter du 16 août 1939. Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 7 septembre 1939. Affecté au centre d'instruction de chasse du bataillon de l'air n° 122, le 7 septembre 1939. Affecté à l'état-major du groupement n° 22, le 3 décembre 1939. En 1947, il fonde la société Aérotechnique (Aerotech) à Alger, en compagnie d'Henri Lustin (ingénieur conseil) et de Louis Durafour (industriel) pour transporter les personnels pétroliers. Ils commencent leur activité avec des Aispeed Consul, puis dès l'année suivante, avec des Douglas DC-3 et Beechcraft 18. Elle sera dissoute, le 1er avril 1962. Nommé Lieutenant-colonel de réserve en décembre 1947. Nommé au Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, le 8 janvier 1950. Divorce avec Mme née Bonsirven par la cour d'appel de Paris, le 24 novembre 1954. Marié avec Mlle Josette Viviane Rosa Falcher à Alger (Algérie), le 14 mai 1955. Décédé à Six-Fours-les-Plages (Var), le 31 mai 1984. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1502) de la ville de Reims (Marne) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Doubs. Liste des brevets militaires - JORF - Site Internet Généanet - Dernière mise à jour : 18 juin 2021.
@ Citation n° 634 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 15 septembre 1918 : "A entrainé ses hommes à l'assaut d'une corne de bois fortement occupée et sous un feu intense de mitrailleuses. En a délogé l'ennemi sous un bombardement violent malgré les explosions d'abondants dépôts d'obus toxiques et d'obus de gros calibre."
@ Citation n° 63 à l'ordre de la division, en date du 19 septembre 1918 : "Jeune officier d'une bravoure incontestable. Blessé grièvement à la tête, le 12 août 1918, en essayant de repérer une mitrailleuse ennemie."
@ Le Lcl Léon Marie Michel Arthur Challe est nommé au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 8 janvier 1950 : "32 ans 4 mois de services, 5 ans 11 mois de campagnes, 1 blessure de guerre, 2 citations, 13 ans de bonifications pour services aériens commandés, 19 ans 4 mois de majorations diverses. Officier de la Légion d'Honneur du 10 août 1929".
Photo du Sgt Richard Metzinger
Sgt Richard Metzinger - Né le 27 juillet 1900 à Bouxwiller (Bas-Rhin) - Classe 1920 - Engagé volontaire pour trois ans, à la date du 10 août 1920 - Brevet de pilote militaire n° 19.501 obtenu à la section d'entrainement du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 18 mars 1922 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 16.313 - Pilote de la 7ème escadrille (traditions de la SPA 73) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Nommé Sergent, le 20 novembre 1922 - Tué lors d'un exercice aérien, en compagnie de troupes au sol, quand le moteur de son NiD 29 s'arrête brusquement, le 24 novembre 1922 - A la tombée de la nuit, son avion s'écrase dans un ravin, entre les casernes Marceau et le fort de Souville, près de Verdun - Les 2ème et 3ème bataillons du 22ème régiment de tirailleurs manoeuvraient dans les environs immédiats - Dès que les hommes ont pris conscience que l'avion s'était écrasé, un capitaine a pris plusieurs de ses hommes pour battre les environs - La nuit venue, l'avion n'avait toujours pas été retrouvé - Le Colonel Folin, chef de corps du 22ème régiment de tirailleurs, envoya sur place plusieurs patrouilles dirigées par des officiers et munies de moyens d'éclairage - A 4 heures du matin, toujours pas de trace de l'avion et de son pilote, le 22ème envoya sur place un bataillon entier - Le Cdt Michel et le Cne Guabel suivaient le talus où passe la voie de 060 m reliant les casernes Marceau au fort de Souville - A cet instant, ils aperçurent les débris de l'avion, basculé dans un ravin d'une profondeur de 15 mètres - Les ailes et le fuselage étaient déchiquetés et le moteur projeté - Il n'y avait plus rien à faire pour le pilote qui avait été tué sur le coup - Sa tête, écrasée, empêchait toute identification, son sang avait maculé l'aile inférieure et s'était largement répandu au sol - Aidés de leurs hommes, les officiers dégagèrent péniblement le corps de l'infortuné pilote qui fut évacué dans un fourgon, avant de la transporter dans un hôpital de Verdun - Le pilote était domicilié à Strasbourg (Bas-Rhin) - La levée du corps a été faite à la chapelle de l'hôpital militaire de Verdun (Meuse) - Le corps a été déposé au dépôt mortuaire de la caserne Saint-Paul de Verdun - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 48) de la commune de Bouxwiller (Bas-Rhin) - Liste des brevets militaires - JORF - Journal "Le Gaulois" - Journal "Le Temps" - Journal "L'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 7 janvier 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Richard Metzinger, en date du 14 février 1923 : "Excellent sous-officier sous tous les rapports, modèle de dévouement et de conscience, pilote très brave et très allant. Alsacien, engagé le premier comme pilote. A été tué, le 24 novembre 1922, en service commandé aérien en convoyant un appareil." A été cité par application de l'article 277 du service courant. Sans croix de Guerre.
Photo du Cal Jean Marck
Cal Jean Marck - Né le 22 novembre 1901 à Habsheim (Haut-Rhin) - Fils de Georges Marck et de Marie Backert - Classe 1921 - Domiciliés à Habsheim (Haut-Rhin) - Classe 1921 - Recrutement de Mulhouse sous le matricule n° 1447 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 34ème régiment d'aviation, le 16 mars 1921 - Affecté au détachement de la 1ère section d'ouvriers d'aviation comme élève pilote, le 7 juin 1921 - Passe au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation à Istres, le 27 septembre 1921 - Nommé Caporal, le 13 juillet 1922 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse à Thionville, le 8 août 1922 - Affecté à la 6ème escadrille (traditions de la SPA 94) du 1er RAC du Thionville, le 29 septembre 1922 - Tué au cours d'un accident d'avion près de Bouxières-Sous-Froidmont, le 16 février 1923 - Il avait décollé pour un vol d'entrainement au-dessus du terrain d'aviation - Après avoir évolué pendant un certain temps au-dessus du champ d'aviation, il s'éloigna vers le Sud et se perdit dans la brume - Son avion vint percuter une colline, non loin du dit-village - L'avion a été pulvérisé et le moteur enfoncé de 60 cm en terre - Le pilote a été tué sur le coup - Jean Marck repose dans le cimetière de Habsheim (Haut-Rhin) - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Haut-Rhin - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 7 janvier 2023.
Photo du Lcl Marie Maginel
Lcl Marie Auguste Emile Maginel. Né le 14 août 1880 au 29, rue du Faubourg St-Georges à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Fils de Joseph Emile Maginel (employé de commerce) et de Marie Rosalie Céleste Lemoine. Domiciliés au 17, grande rue à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Profession avant engagement Etudiant. Classé 435ème sur 550 au concours d'entrée de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1899. Classe 1900. Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1430. Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 23 octobre 1899. Promotion "In Salah". Nommé Caporal, le 2 avril 1901. Nommé Sous-lieutenant et affecté au 19ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er octobre 1901. Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903. Affecté au 29ème régiment d'infanterie, le 25 mars 1909. Affecté au 27ème régiment d'infanterie, le 28 septembre 1910. Stagiaire à l'état-major du 16ème corps d'armée, le 13 octobre 1911. Nommé Capitaine et affecté au 4ème régiment de tirailleurs indigènes, le 23 décembre 1911. Stagiaire à l'état-major du 16ème corps d'armée, le 9 janvier 1914. Affecté à l'état-major de la 2ème armée comme observateur en avion, le 2 août 1914. Observateur de l'escadrille HF 1 du 4 août au 4 septembre 1914 - Nommé adjoint au chef du service aéronautique de la 2ème armée en novembre 1914. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1914. Nommé adjoint au chef du service aéronautique de la 10ème armée, le 30 mars 1915. Nommé adjoint au chef du service aéronautique de la 7ème armée, le 29 août 1915. Brevet de pilote militaire n° 3745 obtenu au service aéronautique de la 7ème armée, le 22 juin 1916. Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 2281 - Détaché comme commandant d'un secteur aéronautique de l'armée de Fismes, le 25 février 1917. Commandant du secteur aéronautique du 6ème corps d'armée, le 28 février 1917. Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 27 septembre 1917. Désigné comme officier chargé de l'aéronautique à l'état-major de Verberie, le 20 février 1918. Affecté à l'état-major du service aéronautique du groupe d'armées Est, le 23 mars 1918. Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 28 juin 1918. Affecté à l'état-major du service aéronautique du groupe d'armées de Paris du 7 juillet 15 septembre 1918. Marié avec Mlle Marthe Elise Argelliez à la mairie de Montpellier (Hérault), le 12 août 1918. Désigné pour le CIEM de Melun, le 7 octobre 1918. Stagiaire au service des fabrications de l'aviation, le 23 mai 1919. Commandant du groupement aéronautique n° 2, le 16 septembre 1919. Commandant du 2ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920. Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920. Commandant du 32ème régiment d'aviation, le 1er août 1920. Affecté au 33ème régiment d'aviation d'observation du 20 au 25 mai 1921. Désigné pour suivre le stage de franchissement de grade du 10 juin au 5 août 1923. Commandant, par intérim, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 22 octobre 1923 - Ne rejoint sa nouvelle affectation, le 30 novembre 1923. Suite à dissolution du 1er RAC, passe au 38ème RAM, le 1er janvier 1924. Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1923. Commandant le 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 1er janvier 1924 au 26 mai 1925. Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 juillet 1924. Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 26 mai 1925. Embarqué à Marseille, le 27 mai 1925. Débarqué, le 31 mai 1925. Désigné pour prendre provisoirement le commandement du 37ème régiment d'aviation et l'aéronautique du Maroc du 14 au 26 août 1925. Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 10 juillet 1926. Commandant en second du 37ème régiment d'aviation et de l'aéronautique du Maroc, le 24 mars 1927. Nommé Colonel, le 25 mars 1927. Commandant du 37ème régiment d'aviation, le 23 juillet 1927. En congé de trois mois à Montpellier, entre deux séjours, du 24 septembre 1927 au 9 janvier 1928. Reprend le commandement du 37ème régiment d'aviation et les fonctions de directeur du parc d'aviation n° 37, le 9 janvier 1928. Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 25 octobre 1928. Part en mission et cesse le commandement du 37ème RA du 26 novembre 1928 au 6 janvier 1929. Reprend son commandement, le 6 janvier 1929. En congé de trois mois, entre deux séjours, du 24 septembre 1929 au 7 janvier 1930. Reprend le commandement du 37ème RA, le 7 janvier 1930. En stage du 25 juillet au 19 août 1930. Désigné pour suivre les cours du centre des Hautes études militaires à Paris (75), le 29 juin 1930. Embarqué à Casablanca, le 16 septembre 1930. Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 9 novembre 1930. Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 23 juillet 1931. Nommé Général de Brigade aérienne, le 12 mai 1932. Affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes et détaché au centre d'études tactiques de l'aéronautique, le 10 septembre 1932. Affecté au centre d'études de l'aéronautique et de l'inspection des écoles comme officier général adjoint, le 13 février 1933. Placé en congé définitif du personnel navigant, le 15 octobre 1936 - Replacé dans la section du personnel navigant, le 3 septembre 1939 - Commandant de la 5ème subdivision aérienne de Tous du 3 septembre 1939 au 10 juin 1940 - Placé en congé définitif du personnel navigant, le 10 juin 1940 - Placé dans la section de réserve, le 14 août 1940 . Domicilié Villa "Beau Site" au 4, montée Carabacel à Nice (Alpes-Maritimes). Grade de Grand-officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1958. Domicilié au 186, avenue Victor Hugo à Paris 16ème (75). Hospitalisé à l'hôpital du Val de Grâce en août 1958. Décédé au 277bis rue St-Jacques à Paris 5ème (75), le 6 septembre 1958. Sources : Registre des naissances (acte n° 1119) de la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Liste des brevets militaires - LO - Etat des services - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 6 juin 2021.
* Citation à l'ordre de la 2ème armée, en date du 30 août 1914 : "N'a cessé d'exécuter des reconnaissances depuis le 20 août 1914, et malgré le feu dirigé sur lui par l'infanterie et l'artillerie ennemie, a pu rapporter les renseignements les plus précieux pour les opérations."
* Citation n° 22 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 11 septembre 1914 : "Comme observateur, a effectué une reconnaissance en avion dans des conditions particulièrement périlleuses, en raison de l'état de l'atmosphère et de la nécessité de voler à faible hauteur au-dessus des troupes ennemies, faisant preuve ainsi de rares qualités d'énergie et de sang-froid."
* Citation à l'ordre de la 2ème armée, en date du 14 octobre 1914 : "Belle conduite comme observateur en aéroplane. Depuis le commencement de la campagne, violemment canonné au cours d'une reconnaissance, l'appareil ayant été atteint par des éclats d'obus, les circonstances atmosphériques étant tout à fait défavorables, a poursuivi jusqu'au bout l'exécution de sa mission."
*Citation n° 252 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 3 juin 1917 : "Officier énergique et remarquable, chef de secteur aéronautique, a assuré avec une grande compétence le commandement des unités sous ses ordres pendant les opérations de l'Aisne. S'est particulièrement distingué le 4 mai 1917, au cours d'une reconnaissance de destruction et le 5 mai au cours d'une mission de commandement."
*Citation n° 166 à l'ordre général, en date du 17 octobre 1925 : "Affecté sur sa demande comme commandant en second du 37ème régiment d'aviation, dès le début du mois de juin 1925, a parfaitement secondé le commandant de l'aéronautique du Maroc dans toute l'étendue de sa tâche, commandement direct des groupes d'escadrilles réunis pour une opération importante, préparation des opérations conduites de l'exécution des missions… Montrant toujours la justesse de ses vues, une grande expérience et une remarquable bravoure. A effectué personnellement des missions de reconnaissances et de bombardements à très basse altitude et sur des objectifs éloignés, faisant preuve, en toutes circonstances, d'un mépris du danger et d'une conscience dignes des plus grands éloges."
*Citation 468 à l'ordre de l'armée, en date du 6 décembre 1926 : "A la tête d'un important groupement d'aviation pendant toute la campagne de 1926, a parfaitement dirigé des bombardements massifs et répétés sur la tâche dissidente du Tichouckt en février 1926 pour les opérations aériennes de son groupement exécutées en liaison avec les troupes chargées de la conquête de ce massif en juin 1926, et toutes les opérations de son groupement exécutées en liaison avec le groupement de Fez sur le front Nord, notamment pour l'avance sur le Haut-Ouergha, la réduction des Béni-Zéroual et l'élargissement du territoire soumis autour d'Ouezzan de mai à août 1926. A déployé en toutes circonstances une grande activité pour contrôler le travail de ses unités, exécutant personnellement de nombreuses expéditions de bombardement ou de reconnaissances.
Photo du Cal Paul Rommelaère
Cal Paul Fleury Julien Rommelaère - Né à Holque (Nord), le 11 mars 1904 - Classe 1924 - Recrutement de Dunkerque (Nord) sous le matricule n° 195 - Engagé volontaire, le 11 janvier 1924 - Brevet de pilote militaire n° 20.090 obtenu à l'école Morane, le 20 décembre 1923 - Tué au cours d'un exercice de chasse, le 16 février 1925 - Pendant le vol, un incendie s'est déclaré - Il a largué son réservoir comme la procèdure en vigueur et a probablement voulu atterrir le plus rapidement possible - Son avion a été vu en piqué qu'il n'a pas reprendre - Son Nieuport 29 s'est écrasé sur le territoire de la commune de Koenigsmacker (Moselle) en s'enfoncant profondément dans le sol - Le pilote a été tué sur le coup - Son corps fut évacué sur l'hôpital militaire de Thionville - Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 3 juillet 1925 - Le Cal Rommelaère repose dans le cimetière communal de Holque (Nord) - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "Le Temps" - Journal "L'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 7 janvier 2023.
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume du Cal Paul Fleury Julien Rommelaère, matricule 5592, pilote au 38ème régiment d'aviation, en date du 3 juillet 1925 : "Pilote de monoplace très adroit, ayant toujours fait preuve d'un allant remarquable et d'une conscience exceptionnelle dans toutes les missions qui lui ont été confiées. Son appareil ayant pris feu au cours d'un exercice de combat, a manœuvré avec le plus grand sang-froid pour éteindre l'incendie, sans pouvoir éviter la chute au cours de laquelle il a trouvé la mort. A été cité".
Photo du Ltt Pierre Dupin de Juncarot
Ltt Pierre Marie Jean Dupin de Juncarot - Né place de la Tannerie à Mont-de-Marsan (Landes), le 4 juillet 1899 - Fils du Ltt Marie Michel Victor Ernest Dupin de Juncarot (lieutenant du 34ème régiment d'infanterie) et de Valérie Berthe Cécile Marguerite Marie Josephe de Laforcade - Classe 1919 - Recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) sous le matricule n° 1242 - Affecté au 20ème régiment d'infanterie, le 17 avril 1918 - Affecté au 11ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1918 - Affecté au 20ème régiment d'infanterie, le 29 janvier 1919 - Nommé Caporal, le 1er mars 1919 - Nommé Sergent, le 10 août 1919 - Placé en sursis d'incorporation et rendu à la vie civile, le 26 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 9ème régiment d'infanterie, le 31 décembre 1919 - A réussi le concours d'admission à l'école de St-Cyr en 1919 - Elève de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, à compter du 29 octobre 1920 - Engagé volontaire pour huit ans, le 23 octobre 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1921 - Affecté au 101ème régiment d'infanterie, le 4 novembre 1921 mais maintenu comme détaché à l'école militaire spéciale de St-Cyr comme élève officier - Admis avec son grade dans le cadre de l'armée active, le 9 septembre 1922 - Après sa réussite à l'examen de sortie de l'école de Saint-Cyr, affecté au groupe d'Avord du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 20 septembre 1922 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1923 - A suivi le cours des élèves observateurs au centre d'instruction de l'aviation à Avord, à compter du 9 octobre 1922 - Brevet de pilote militaire n° 19.940 obtenu à l'école d'Istres, le 26 juin 1923 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 16.781 - A terminé ses stages d'application de l'aéronautique au centre d'études de Versailles, le 31 juillet 1924 - Affecté comme pilote au groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 5 août 1924 - Le 3 avril 1925, le Ltt Pierre Marie Jean Dupin de Juncarot et le Sgt Aimé Stouque trouvent la mort lors d'un exercice aérien, lors de l'attaque en patrouille d'un biplace - Les deux Nieuport 29, qu'ils pilotaient, sont entrés en collision dans la région de Thionville - Les deux avions ont perdu chacun une aile et n'étaient plus contrôlables - Celui de l'officier s'est écrasé dans une sablière et celui du sous-officier sur la voie ferrée reliant Thionville à Sierck - Le 6 avril 1925, les corps du Ltt Pierre Dupin de Juncarot et du Sgt Aimé Stouque (pilotes de chasse) ont été amenés à la gare de Thionville - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 21 septembre 1925 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 130) de la ville de Mont-de-Marsan (Landes) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Landes - JORF - Journal "L'express de l'Est" - Dernière mise à jour : 7 janvier 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume du Ltt Pierre Marie Jean Dupin de Juncarot, pilote au 38ème régiment d'aviation, en date du 21 septembre 1925 : "Brillant officier et pilote de chasse d'un remarquable allant. Après avoir servi dans l'infanterie pendant la guerre, est passé dans l'aviation ou il a rendu les plus précieux services; d'abord comme observateur, notamment au cours des manœuvres du 20ème corps d'armée, en 1924, puis comme pilote et chef d'escadrille au groupe de combat du 38ème régiment. A toujours accompli avec une conscience absolue et un entrain exceptionnel les missions qui lui ont été confiées, en donnant à tous le plus bel exemple de dévouement et en volant par tous les temps. Est tombé en service aérien, à la tête d'une patrouille, le 3 avril 1925, au cours d'un exercice de combat. A été cité."
Photo du Sgt Aimé Stouque
Sgt Aimé Charles Gustave Stouque - Né le 15 juin 1898 rue de Marchu à Vézelois (Territoire de Belfort) - Fils de Joseph Stouque (Sgt-Major au 152ème régiment d'infanterie) et de Marie Huraux - Domiciliés en 1918 rue de l'Arsenal à Vannes (Morbihan) - Profession avant guerre Coiffeur - Domicilié avant mobilisation à St-Nazaire (Loire-Atlantique) - Classe 1918 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 824 - Mobilisé au titre du 19ème régiment d'infanterie, à compter du 16 avril 1917 - Affecté au 62ème régiment d'infanterie, le 19 février 1918 - Affecté au 137ème régiment d'infanterie, le 7 juin 1918 - Croix de guerre et citation n° 423 à l'ordre du 137ème régiment d'infanterie en octobre 1918 - Affecté au 159ème régiment d'infanterie, le 20 juillet 1919 - Nommé Sergent, le 1er septembre 1919 - Affecté au 26ème régiment d'infanterie, le 18 décembre 1919 - Démobilisé, le 29 mai 1920 - Passage dans la réserve, le 15 juin 1920 - Domicilié au 1er rue Albert 1er à Vannes (Morbihan), à compter du 29 mai 1920 - Domicilié au 21, boulevard de la Gare au Mans (Sarthe), à compter du 21 août 1920 - Engagé volontaire pour deux ans, au titre du 65ème régiment d'infanterie, à compter du 18 octobre 1920 - Affecté à l'école de Rambouillet comme instructeur, le 5 décembre 1920 - Affecté au 35ème régiment de tirailleurs, caserné à Deux-Ponts, le 7 septembre 1921 - En occupation des pays Rhénans du 7 septembre 1921 au 19 janvier 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 35ème régiment de tirailleurs algériens, à compter du 18 octobre 1922 - Rengagé pour deux ans, au titre du 2ème groupe d'ouvriers d'aviation à Istres, comme personnel navigant, à compter du 18 octobre 1923 - Brevet de pilote militaire n° 20.279 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 17 avril 1924 - Affecté au groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 3 mai 1924 - Nommé Sergent-major, le 1er avril 1925 - Le 3 avril 1925, le Ltt Pierre Marie Jean Dupin de Juncarot et le Sgt Aimé Stouque trouvent la mort lors d'un exercice aérien, lors de l'attaque en patrouille d'un biplace - Les deux NiD 29, qu'ils pilotaient, sont entrés en collision dans la région de Thionville - Les deux avions ont perdu chacun une aile et n'étaient plus contrôlables - Celui de l'officier s'est écrasé dans une sablière et celui du sous-officier sur la voie ferrée reliant Thionville à Sierck, sur le territoire de la commune de Manom (Moselle) - Le 6 avril 1925, les corps du Ltt Pierre Dupin de Juncarot et du Sgt Aimé Stouque (pilotes de chasse) ont été amenés à la gare de Thionville - Les funérailles d'Aimé Stouque ont eu lieu en la cathédrale de Vannes (Morbihan), le 15 avril 1925 - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 21 septembre 1925 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5) de la commune de Vezelois (Territoire de Belfort) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Ouest-Eclair" - Journal "L'express de l'Est" - Dernière mise à jour : 6 juillet 2021 .
* Croix de guerre et citation n° 423 à l'ordre du 137ème régiment d'infanterie, en octobre 1918 : "Jeune soldat courageux et dévoué, s'est particulièrement distingué par sa belle attitude au feu aux combats de Champagne de septembre au 4 octobre 1918."
* Médaille Militaire et citation n° 47 à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume du Sgt Aimé Stouque, matricule 5597, pilote au 38ème régiment d'aviation, en date du 21 septembre 1925 : "Sous-officier de premier ordre et excellent pilote de chasse. Après s'être distingué pendant la guerre dans l'infanterie, où il avait obtenu une élogieuse citation, est entré dans l'aéronautique et n'a cessé d'y donner le plus bel exemple d'allant. A fait preuve des meilleures qualités au cours des différentes missions auxquelles il a pris part avec son escadrille. A trouvé la mort pendant un exercice, le 3 avril 1925, alors qu'il prenait part en patrouille à l'attaque d'un appareil biplace. A été cité."
Photo du Sgt Louis Clément
Sgt Louis Clément - Elève pilote boursier - Brevet de pilote militaire n° 20.569 obtenu à l'école d'aviation Blériot, le 24 mars 1925 - Un pilote boursier signait un engagement minimal de 3 ans dès qu'il obtenait son brevet de pilote militaire - Pilote de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 95) du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Grièvement blessé à la jambe gauche par un coup d'hélice, le 30 juillet 1925 - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 13 juillet 2021.
Photo du Cal Jean Demouilla
Cal Jean Demouilla - Né le 26 juillet 1904 à Saint-Laurent-des-Bois (Loir-et-Cher) - Elève pilote boursier - Brevet de pilote militaire n° 20.200 obtenu à l'école d'aviation Blériot, le 6 avril 1924 - Pilote du groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Le 6 septembre 1925, plus de 10.000 spectateurs sont venus assister à la fête aérienne du 38ème RAM - Au cours d'un simulacre de combat aérien à 200 mètres d'altitude, deux Nieuport 29 se sont percutés - Le premier, piloté par le Cne Alphonse Bignolas, a pu atterrir à 2 km du terrain, près de Kunzig et le second, piloté par le Cal Jean Demouilla, qui n'était plus maitrisable, s'est écrasé non loin du public, à proximité du cabaret le "Petit chat noir" - Le caporal a été évacué sur l'hôpital militaire et survivra à ses blessures - Décédé à Angers (Maine-et-Loire), le 25 novembre 1987 - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 13 juillet 2021.
Photo du Ltt Jean Bazelaire de Saulcy
Ltt Jean Paul de Bazelaire de Saulcy - Né le 15 novembre 1900 à Montauban (Tarn-et-Garonne). Fils de Paul de Bazelaire de Saulcy (Lieutenant au 10ème régiment de Dragons) et de Marie Adrienne Laure Gabrielle de Forcade. Ils ont eu neufs enfants. Domiciliés à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) en 1920. Bénéficie d'un sursis en 1920 - Sursis renouvelé en 1921. Classe 1920. Recrutement de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) sous le matricule n° 339. Engagé volontaire, pour huit ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 22 octobre 1921. Elève de l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 25 octobre 1921. Elève de la promotion du Souvenir (1921-1923). Classé 282ème sur 312 aux examens de sortie de St-Cyr. Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 23 septembre 1923. Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1923. Stagiaire du cours d'application 1923-1925. Stage au centre d'instruction de l'aviation à Istres (Bouches-du-Rhône). Brevet de pilote militaire n° 20.382 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 septembre 1924. Stage au centre d'études de l'aéronautique à Versailles de six mois, à compter du 15 octobre 1924. Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1925. Affecté au 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 10 octobre 1925. Affecté comme pilote à une escadrille de chasse du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz. Tué au cours d'un accident d'avion, le 31 mars 1926. En vol entre Illange et Bertrange, son avion a été observé piquant vers le sol et le pilote tombant de son avion. Le parachute ne sera pas ouvert et de Bazelaire est tué sur le coup en s'écrasant au sol. Peut-être a t'il été touché par son avion après avoir évacué. Son Nieuport 29 s'est écrasé sur le territoire de la commune d'Imeldange (Moselle). Son corps a été évacué sur l'hôpital de Thionville. Un article postérieur donne à penser qu'il s'agissait un problème de sangle de maintien du pilote. Un monument commémoratif sera érigé par sa famille à l'endroit de l'écrasement de son appareil, à la lisière de la forêt de Bertrange. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 9 juin 1926. Sources : Registre des naissances (acte n° 452) de la ville de Montauban (Tarn-et-Garonne) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne - Liste des brevets militaires - Site Internet "Grand Mémorial" - Site internet Généanet - JORF - Revue Les Ailes - Journal "Le Journal" - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 24 juin 2021.
@ Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Ltt Jean Paul de Bazelaire de Saulcy, matricule RT 339, en date du 9 juin 1926 : "Jeune et brillant officier, pilote de chasse d'un allant remarquable, caractère ardent, aimant passionnément son arme, a toujours accompli, avec un entrain exceptionnel et une belle audace, les missions qui lui ont été confiées depuis son arrivée au régiment. Est tombé glorieusement, le 31 mars 1926, au cours d'un exercice aérien. A été cité."
Photo du Col Jules Bruncher
Lcl Jules Marie Ernest Bruncher. Né le 29 mars 1877 à Vouxey (Vosges) - Fils d'Aimé Constant Bruncher (cultivateur) et de Maria Emérentienne Justine Bruncher. Classe 1897. Recrutement de Neufchâteau (Vosges) sous le matricule n° 264. Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 8ème bataillon d'artillerie à pied, le 14 novembre 1898. Nommé Brigadier, le 25 juin 1899. A renoncé au bénéfice de la dispense qui lui avait été accordée comme ayant un frère sous les drapeaux et a demandé à effectuer ses trois ans de services militaires comme les autres appelés de sa classe, le 26 juin 1899. Nommé Maréchal des Logis, le 25 décembre 1899. Engagé pour deux ans, à compter du 1er novembre 1901. Rengagé pour trois ans, à compter du 1er novembre 1903. Admis à prendre part aux épreuves orales du concours d'admission à l'école militaire de l'artillerie et du génie en 1903. Classé 42ème sur 80 au concours d'entrée. Passé élève officier, le 1er avril 1903. A satisfait aux examens de sortie de l'école militaire d'artillerie et du génie. Nommé Sous-lieutenant, pour occuper l'emploi de lieutenant en 2ème et affecté au 13ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1904. Nommé Lieutenant, le 1er avril 1906. Affecté au 3ème régiment d'artillerie, le 5 septembre 1906. Marié avec Mlle Marie Thérèse Françoise Houot à Charmes, le 19 septembre 1907. Domiciliés avenue de la Gare à Charmes (Vosges). A effectué une ascension, à bord du ballon Zéphirin de 900 m3, en compagnie de MM. Vernanchet, Thévenin du parc d'aérostation au 9, avenue de Paris à Rueil à Episy-sur-Moret en 5 heures de vol, le 5 juin 1910. Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er mai 1911. Brevet de pilote civil n° 630 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur un avion Deperdussin à l'école d'aviation civile Deperdussin de Châlons, en date du 25 septembre 1911. Brevet de pilote militaire n° 82 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims-Bétheny, le 16 février 1912. A participé aux grandes manœuvres de Touraine du 9 au 18 septembre 1912, au sein de l'escadrille 4 équipée de Deperdussin 70 HP commandée par le Cne Carlin, stationnée au centre d'aviation de St-Cyr. Les autres pilotes étaient le Ltt Rochette, Ltt Gourlez, Ltt Benoist, Ltt Magnien, Ltt Brocard. Nota : l'escadrille D 4 a été officiellement créée à partir de l'escadrille 4, le 4 décembre 1912. Placé en position "Hors cadre, au titre de l'aéronautique militaire", le 24 septembre 1912. Affecté à la section d'aviation du Maroc Oriental - En opérations au Maroc Occidental du 23 novembre 1912 au 14 décembre 1913. Blessé avec contusions multiples au genou droit, dos de la main gauche et entorse tibio-tarsienne gauche grave, sans fracture au cours d'un accident d'avion, le 13 février 1913. Souffre alors d'une excitation nerveuse due au choc traumatique. Suite à cet accident, il a été inscrit d'office au tableau de concours pour le tableau pour la Légion d'Honneur (contingent spécial), le 19 avril 1913. Suite à la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire, a perçu le Duperdussin n° 55 baptisé "Nouvelle-Calédonie" financé par La Nouvelle Calédonie pour le compte de la section d'aviation du Maroc en 1913. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1913. Nommé Capitaine, le 23 septembre 1913. Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Officier de l'Ouissam Alaouite - Affecté au centre d'aviation de Versailles (Yvelines), le 1er janvier 1914. Nommé Adjoint au parc aéronautique n° 1, le 2 août 1914. Commandant du Parc aéronautique n° 1, le 28 novembre 1914. Citation n° 110 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1915. Inspecteur du matériel d'aviation, le 12 juillet 1916. Commandant du dépôt du personnel technique de l'aviation (DPTA), le 14 septembre 1917. Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 23 novembre 1917. Nommé Chef d'escadron, à titre définitif, le 24 septembre 1918. Décoré de la Croix de Guerre belge. Commandant du GPAé de Romilly, le 14 janvier 1919. Commandant des dépôts de matériels d'aéronautique, le 1er février 1919. Maintenu en position "Hors cadre, aéronautique", le 20 mai 1920. Directeur de l'ESA n° 2 (entrepôt spécial d'aviation), le 10 juin 1920. Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923. Désigné pour suivre le cycle d'instruction des lieutenants-colonels et des colonels du 2 juin au 26 juillet 1924. Cours commun au centre d'études de l'aéronautique, quartier de Croy à Versailles du 2 au 20 juin 1924, cours commun au camp du Valdahon du 23 juin au 12 juillet et cours d'arme à Versailles du 15 au 26 juillet 1924. Nommé Lieutenant-colonel, le 24 septembre 1924. Commandant en second du 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 9 février 1925. Commandant du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz du 23 janvier 1928 au 24 décembre 1932. Nommé Colonel, le 25 mars 1929. Désigné pour suivre le cycle d'information des officiers généraux et colonel en 1932. A savoir un stage au centre d'études de l'aéronautique du 4 au 18 novembre 1932, un stage au centre d'études de cavalerie du 19 au 30 novembre 1932 et un cycle d'information du 5 au 24 décembre 1932. Nommé Général de Brigade, le 25 décembre 1932. Commandant de la 1ère brigade d'aéronautique, le 13 décembre 1932. Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 novembre 1937. S'installe à Fouras (Charente-Maritime). Rappelé à l'activité en 1939, affecté au ministère de l'Air. Démobilisé à l'été 1940, il regagne Fouras. Dès l'été 1940, il forme un groupe de renseignement avec Edmond Grasset et le Cdt Eugène Lisiack. En 1942, devient membre du groupe "Honneur & Patrie" qui est en cours de constitution à la Rochelle. A servi au sein du mouvement Armée secrète (AS) & organisation civile et militaire (OCM) "Honneur et Patrie" de la Charente-Maritime du 1er mai 1942 au 30 novembre 1943. Désigne comme responsable départemental pour la Charente-Maritime, à la fin 1942. En septembre 1943, suite à la trahison d'un membre arrêté en Gironde, il est contraint à la fuite pour échapper aux Allemands. Les hommes sont dispersés et la Gestapo anéantit le groupe "Honneur et Patrie", à partir du 15 septembre 1943. Il se réfugie à Cognac puis gagne Paris. Chef du 1er bureau de l'état-major région A du 1er décembre 1943 au 20 juin 1944. Chef départemental de l'armée secrète (AS). Alias "Félix" dans la résistance Il poursuit le combat comme chef militaire FFI de la région Nord en utilisant l'identité de M. Jussiaume, un instituteur en retraite. Il est arrêté avec son épouse, Marie-Thérèse, née Houot par le Gestapo, le 11 juin 1944. Sont internés à la prison de Fresne. Déportés, sa femme et lui, par le dernier convoi du 15 août 1944, au départ de la gare de Pantin. Il arrivé à Buckenwald, le 20 août 1944 et sa femme au camp de Ravensbrück, le 21 août 1944. Ne pouvant supporter les conditions de vie inhumaine, sa femme s'éteint le 6 octobre et le général le 18 novembre 1944. Médaille de la Résistance avec rosette, à titre posthume, décernée le 24 avril 1946. Sources : Registre d'état-civil (acte de naissance n° 2) de la commune de Vouxey (Vosges) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Vosges - Liste des brevets militaires - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site internet "Mémoire des Hommes" - Base de données "Titres, homologations et services pour faits de résistance" du site internet "Mémoire des Hommes" - Site Internet "Musée de la Résistance" - Site Internet "Le Maitron Dictionnaire biographique des fusillés, guillotinés, exécutés, massacrés de 1940 à 1944" - Dossier "OCM Groupe Honneur et Patrie" de la base de données "Forces Françaises de l'Intérieur" du site "Mémoire des Hommes" - Site internet "Mémorial Gen Web" - JORF - Revue L'Aérophile - Revue L'Aéro - Dernière mise à jour : 8 juin 2021.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jules Marie Ernest Bruncher, hors cadre, en date du 10 juillet 1913 : "15 ans de services, grièvement blessé en service commandé."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur de Général de brigade de la 2ème section (réserve) Jules Marie Ernest Bruncher, en date du 23 novembre 1947 : " 41 ans de services, 6 campagnes, 2 blessures, une citation, 9 ans de bonifications pour services aériens. Officier de la Légion d'Honneur du 13 juillet 1923 ".
Photo du Cne Marcel Robert
Cne Marcel Alexandre Marie Robert - Né le 14 août 1897 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Antoine Robert (inspecteur général des ponts) et de Louise Caroline Valentine Tournaire - Domiciliés au 4, rue de Cicé à Paris 6ème - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1643 - A obtenu un sursis d'incorporation en 1915 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 8ème régiment de chasseurs à cheval, en date du 13 janvier 1915 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 4 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 1er septembre 1915 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er septembre 1915 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Formation théoroque à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 20 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5820 obtenu à l'école militaire de pilotage de Tours, le 5 avril 1917 - Stage de perfectionnement (avions rapides) à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, le 7 mai 1917 - Brevet de pilote civil FAI n° 5899 délivré sur sa demande par l'Aéro-Club de France, le 18 mai 1917 - Passé au 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron, le 24 mai 1917 - Dirigé sur l'Italie, le 5 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 561 au 10 juin 1917 au 11 mars 1918 - A pris part aux combats lors de l'offensive italienne d'août 1917 - A obtenu une victoire homologuée contre un hydravion autrichien au large de Miramar (Italie), le 25 octobre 1917 - Cette victoire est partagée avec le Sgt Marcou et le Slt Darbos - L’hydravion ennemi est le Brandenburg (UFAG) K.221 appartenant à la Seeflugstation Triest - Son équipage a été tué, il était composé du ZwF Masch Ottinger (pilote) et de l'EF Gerszetics (observateur) - Valeur militaire et Croix de Guerre italienne - Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 septembre 1917 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 30 septembre 1917 - A pris part aux combats contre l'offensive allemande d'octobre et novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er janvier 1918 - Pilote du GDE du 15 mars au 16 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" du 16 avril au 22 août 1918 - Croix de guerre et citation n° 1295 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 5 juin 1918 - A obtenu une deuxième victoire homologuée contre un biplace, le 31 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 164 du 1er septembre 1918 au 16 février 1919 - Une victoire non homologuée contre un Fokker D VII dans les environs de Massiges, le 26 septembre 1918 - A obtenu une 3ème victoire homologuée contre un biplace abattu au dessus du bois de Vandy, le 23 octobre 1918 - Citation n° 1443 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 novembre 1918 - Croix de Guerre avec 3 palmes et une étoile de bronze - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 15 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 92, le 15mars au 1er avril 1919 - Détaché à l'aéronautique du Maroc, le 1er avril 1919 - Pilote de l'escadrille BR 105 au Maroc du 17 avril au 27 décembre 1919 - Blessé d'une contusions à l'épaule et à la jambe gauche au cours d'une chute de cheval, le 6 août 1919 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Démobilisé, le 26 septembre 1919 - Maintenu et classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er janvier 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 4 février 1920 au 20 janvier 1930 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Domicilié au 39, avenue de Paris à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 29 novembre 1920 - Détaché au Bourget-Dugny du 19 janvier au 23 février 1921 - Détaché à Bordeaux du 28 février au 15 décembre 1921 - En mission du 14 au 30 avril 1922 - Congé sans solde de trois mois, à compter du 12 avril 1922 - Suit des cours linguistiques en Italie, à compter du 1er octobre 1922 - Détaché au centre d'instruction des spécialité de l'aviation à Bordeaux du 14 au 30 avril 1923 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1925 - Nommé, par intérim, adjoint au commandant du 3ème groupe du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Titularisé observateur en avion, le 13 avril 1924 - Formation à l'école de Versailles du 16 novembre 1926 au 18 février 1928 - Témoignage de félicitations n° 2897 accordée par le Ministre de la Guerre, en date du 2 juillet 1927 - Nommé Adjoint au commandant du 3ème groupe du 2ème RAC, le 18 février 1928 - Passé à la 9ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er mars 1928 - Affecté à la CHR (Compagnie Hors Rang), le 11 février 1929 - Nommé adjoint tactique au colonel commandant le régiment, le 11 février 1929 - Détaché à l'état-major de la 1ère division aérienne, le 20 août 1929 - Affecté à l'état-major de la 1ère division aérienne du 9 décembre 1929 au 9 septembre 1931 - Nommé Commandant du groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 5 octobre 1931 au 1er octobre 1933 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1933 - Commandant du GC I/6 du 1er octobre 1933 au 1er décembre 1936 - Affecté au GC I/42 (changement de dénomination de l'escadre de chasse - Nommé Commandant, le 25 mai 1935 - Affecté au groupe de chasse I/4 / 4ème escadre de chasse sur la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Affecté à l'état-major du 2ème corps aérien du 26 décembre 1936 au 15 octobre 1938 - Commandant par intérim de la 8ème escadre aérienne, le 15 octobre 1938 - Commandant de la 8ème escadre de chasse jusqu'au 3 septembre 1939 - Nommé Lieutenant-colonel, le 21 janvier 1939 - Commandant du groupement de chasse de l'armée de Alpes, le 3 septembre 1939 - Affecté au groupement de chasse 22, le 1er avril 1940 - Affecté au groupement de chasse 23, le 18 mai 1940 - Adjoint du général Romatet en Afrique du Nord, le 19 juin 1940 - Commandant du groupement de chasse d'Oranie, le 11 juillet 1940 - Commandant adjoint de la base de stockage d’Istres, 11 août 1940 Commandant du GC II/8 du 11 septembre 1940 au 15 décembre 1941 - Chef d'état-major du groupement Sud, le 15 décembre 1941 - Nommé Colonel, le 15 septembre 1942 - Directeur du service des œuvres sociales de l’Air à Aix-en-Provence du 1er mars 1943 au 29 février 1944 - Inspecteur de la Défense passive, 15 juillet 1944 - Affecté au CRAP 204 à Paris, le 1er novembre 1945 - Croix de Guerre 1939-1945 - Grade de Commandeur de la Légion d’Honneur, en date du 31 Décembre 1949 - Affecté à la base aérienne 1/134, le 1er janvier 1950 - Placé en congé du personnel navigant - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, en date du 14 février 1951 - Décédé, le 8 novembre 1997 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 561 - CCC de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" - CCC de l'escadrille SPA 164 - JORF - Dernière mise à jour : 15 juin 2024.
* Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 septembre 1917 : "Chef de détachement chargé de la protection des avions de réglage des batteries françaises, a constamment fait preuve d'entrain et de bravoure, en particulier du 15 au 30 août 1917, en exécutant de nombreux vols de protection très efficaces, malgré le feu ennemi au cours des réglages à longue portée effectuées à 20 kms dans les lignes autrichiennes."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Marcel Robert, pilote à l'escadrille N 561, en date du 1er janvier 1918 : "Le 25 octobre, a attaqué au large de la côte de Trieste et abattu un hydravion ennemi, dont les ailes se sont brisées pendant la chute et qui s'est écrasé en mer."
* Croix de guerre et citation n° 1295 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Marcel Robert du 3ème régiment de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 124, en date du 5 juin 1918 : "Jeune officier animé de la plus belle ardeur et possédant les qualités d'un vrai pilote de chasse. Arrivé depuis peu à l'escadrille SPA 124, s'est de suite distingué à la tête de ses patrouilles en remplissant, avec conscience, les missions qui lui étaient confiées. Pendant la bataille de (...), a attaqué à moins de 50 mètres du sol des colonnes ennemies, revenant avec son avion atteint. Le 31 mai 1918 a remporté sa 2ème victoire en abattant un biplace ennemi."
* Citation n° 1443 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Marcel Alexandre Marie du 8ème régiment de chasseurs pilote à l'escadrille SPA 164, en date du 11 novembre 1918 : "Le 29 octobre 1918 a abattu en flammes un biplace ennemi et est revenu avec son appareil criblé de balles."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Alexandre Marie au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Dans une escadrillle de chasse depuis 1917, n'a cessé de donner l'exemple du plus grand courage et des plus hautes vertus militaires tant au cours de reconnaissances à basses altitudes qu'au cours de nombreux combats. A remporté trois victoires officielles. Quatre citations."
* Témoignage de félicitations n° 2897 accordée par le Ministre de la Guerre, en date du 2 juillet 1927 : "A manifesté beaucoup de zèle et d'application et a obtenu de brillants résultats dans les divers stages dont l'ensemble a constitué le cours des lieutenants d'instruction 1927-1928."
Photo du Sgt Georges Chanson
Sgt Georges Germain Edouard Chanson - Né le 14 septembre 1907 à Lunel (Hérault) - Fils de François Ernest Chanson (vannier) et de Anais Mathilde Frizol - Domiciliés Boulevard Louis Blanc à Lunel (Hérault) - Profession avant engagement Mécanicien ajusteur - Classe 1927 - Elève pilote Boursier - Brevet de pilote militaire n° 21.314 obtenu à l'école d'aviation Caudron, le 26 janvier 1927 - Les élèves boursiers, dès qu'ils obtenaient leur brevet de pilote militaire, signaient un engagement militaire de trois ans - Classe 1927. Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 1292 - Engagé volontaire, par devancement d'appel, au titre du 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 15 février 1927 - Fait partie du personnel navigant à partir du 18 février 1927 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 8 juin 1927 - Pilote de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 95) du régiment - Nommé Caporal, le 15 juin 1927 - Nommé Sergent, le 16 décembre 1927 - Le 7 février 1928, il effectue un vol d'entrainement au-dessus de la rive gauche de la Moselle, non loin de Koeking et de Cattenom - Au cours des évolutions, son avion s'est écrasé au sol - Chanson a bien évacué son avion en perdition et a actionné la poignée d'ouverture de son parachute, mais celui-ci n'a pas fonctionné ou a été ouvert bien trop bas pour lui sauver la vie - Il devait être rendu à la vie civile dans huit jours - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 juillet 1928 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 147) de l'année 1907 de la commune de Lunel (Hérault) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - JORF - Liste des brevets militaires - Journal "L'Excelsior" - Revue "L'Aéronautique" - Dernière mise à jour : 11 janvier 2023.
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Georges Germain Edouard Chanson, en date du 24 juillet 1928 : "Jeune sous-officier pilote d'un moral très élevé et d'un allant à toute épreuve. S'est fait remarquer par la régularité de ses efforts, exprimant le désir de se classer par les meilleurs. Tué en service commandé, le 6 février 1928, au cours d'un vol." A été cité par application de l'article 277 du service courant."
Photo du Sol Marcel Lefebvre
Sol Marcel Arthur Eugène Lefebvre - Né le 11 novembre 1908 au 15, boulevard de Maisons à Poissy (Yvelines) - Fils d'Alexandre Arthur Auguste Lefebvre (employé des chemins de fer) et de Catherine Marie Gilard (couturière) - Classe 1928 - Elève pilote boursier de l'école d'aviation Fourcaud - Brevet de pilote militaire n° 21.531 obtenu à l'école d'aviation Fourcaud, le 9 août 1927 - L'élève pilote boursier signe un engagement volontaire de trois ans dès qu'il est titulaire du brevet de pilote militaire - Pilote de chasse du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz du 1er au 27 mars 1928 - Le 27 mars 1928, deux Nieuport 29 sont entrés en collision, à plus de 1000 mètres d'altitude, au cours d'un exercice de combat, au-dessus de la région de Basse-Yutz, Koenigsmacker et Haute-Yutz - Après un renversement, l'avion piloté par le Sol Marcel Lefebvre a percuté celui du Sgt Jean Hervé, du groupe de chasse - Les deux aviateurs ont immédiatement abandonné leurs avions et ont sauté en parachute - Celui du Sgt Hervé s'ouvrit normalement - Le pilote fut blessé par une contusion du genou et d'une plaie au visage, provoquée par la projection des débris de son chasseur sur un rayon de 500 mètres - Lefebvre n'eut pas cette chance, son parachute ne s'est pas ouvert - Il avait cessé de vivre quand les secours retrouvèrent son corps, tombé dans un sol meuble - Extérieurement, son corps portait une petite blessure au cuir chevelu et une fracture de l'avant-bras - Il fut évacué sur la morgue de l'hôpital militaire de Thionville - L'examen post-mortem montra qu'il avait été tué par un choc très violent à la tête qui lui avait provoqué une fracture du crâne - Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 28 juin 1929 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 132) de la ville de Poissy (Yvelines) - JORF - Journal "L'Est Républicain" - JOurnal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 11 janvier 2023.
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sol Marcel Arthur Eugène Lefebvre, en date du 28 juin 1929 : "Jeune pilote de chasse, plein d'allant et de cran. A peine sorti de l'école d'Istres, où il s'était fait remarquer par ses qualités morales et la plus brillante aptitude au pilotage, a montré, par son ardeur à s'entrainer, sa ferme volonté de se classer parmi les meilleurs. A trouvé la mort, le 27 mars 1928, à 19 ans, dans une service aérien commandé."
Photo du Sgt Jean Hervé
Sgt Jean Hervé - Elève pilote boursier - Brevet de pilote militaire n° 21.017 obtenu à l'Aéroclub d'Auvergne, le 8 août 1926 - L'élève pilote boursier signait un engagement volontaire de trois ans dès qu'il était titulaire du brevet de pilote militaire - Pilote de chasse du 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz - Le 27 mars 1928, deux Nieuport 29 sont entrés en collision, à plus de 1000 mètres d'altitude, au cours d'un exercice de combat, au-dessus de la région de Basse-Yutz, Koenigsmacker et Haute-Yutz - Après un renversement, l'avion piloté par le Sol Marcel Lefebvre a percuté celui du Sgt Jean Hervé, du groupe de chasse - Les deux aviateurs ont immédiatement abandonné leurs avions et ont sauté en parachute - Celui du Sgt Hervé s'ouvrit normalement - Le pilote fut blessé par une contusion du genou et d'une plaie au visage, provoquée par la projection des débris de son chasseur sur un rayon de 500 mètres - Lefebvre n'eut pas cette chance, il avait cessé de vivre quand les secours retrouvèrent son corps - Extérieurement, son corps portait une petite blessure au cuir chevelu et une fracture de l'avant bras - Il fut évacué sur la morgue de l'hôpital militaire de Thionville - L'examen post-mortem montra qu'il avait été tué par un choc très violent à la tête qui lui avait provoqué une fracture du crâne - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "L'Est Républicain" - JOurnal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 11 janvier 2023.
Photo du Cne Jean Leclerc
Cne Jean Leclerc - Brevet de pilote militaire n° 17.923 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 26 février 1919 - Le 26 mai 1927, les Cne Jean Leclerc et Ltt des Plantières, aux commandes de NiD 29, ont fait escale sur le terrain d'aviation de Guipavas, près de Brestv - Après ravitaillement en carburant et huile, ils ont poursuivi leur navigation vers Rochefort, Lyon, Istres, Perpignan et retour - Le 22 juillet 1928, au cours du meeting organisé par le 11ème régiment d'aviation de Metz-Frescaty, et devant 40.000 spectateurs, deux patrouilles de chasse du 38ème RAM, composées chacune de trois avions, atterrissent et ouvrent officiellement les évolutions aériennes à 14h45 - La première patrouille du 38ème RAM a effectuer une démonstration était composée du Ltt Michel, Sgt Goussin et Sgt Labreuve - Ces aviateurs avaient gagné le premier prix d'acrobatie d'ensemble des meetings de Reims et de Vincennes - Vient ensuite Arrachart, sur Gourdou LGL 32 du 38ème RAM, qui effectue des passages en basse altitude, à basse vitesse mais doit interrompre son exhibition suite à des ratés moteur - La seconde patrouille de trois Nieuport 29 du 38ème RAM, composée du Cne Leclerc, du Sgt-Major Laborde et du Sgt Lechat, effectuait une série d'acrobaties - Au cours d'une série de descentes en vrille, le Nieuport 29, piloté par le Sgt-major Louis Marcel Laborde, percute le sol - Le corps du pilote, tué sur le coup, a été retrouvé à 10 mètres de son appareil - Pour terminer la journée, 80 Breguet 19 du 11ème régiment d'aviation de Metz décollaient et simulaient le bombardement d'un village - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 11 janvier 2023.
Photo du Ltt Jacques Empis
Ltt Jacques Empis - Né le 26 septembre 1904 à Saint-Mandé (Val-de-Marne) - Fils de Henri Hilaire Charles Empis (rédacteur au Ministère de la Marine) et de Claire Gessard - Le 29 juin 1928, une batterie du 106ème régiment d'artillerie s'exerçait au tir contre avions sur le plateau de l'Algérie, à Ploing, non loin de Sedan (Ardennes) - A 1500 mètres d'altitude, l'avion du 38ème RAM était monté par Ltt Coste (réserve) et le Ltt Jacques Empis - Au cours des manœuvres destinées à gêner le tir des pièces de DCA, le feu s'est déclaré à bord - Le pilote, probablement pour tenter d'éteindre l'incendie, a cherché à prendre de la vitesse - Son avion est parti en vrille - Coste, qui était muni d'un parachute, évacua son avion et put atterrir sans dommage dans un bois - Par contre, son passager, le Slt Empis, qui n'en avait pas, est resté dans l'avion et a été tué - Il a été retrouvé carbonisé dans les restes de l'appareil - Grade de chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 9 mars 1929 - Sources : Bulletin de naissance de la commune de St-Mandé (Val-de-Marne) - LO - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
* Grade de chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Slt Jacques Empis observateur, en date du 9 mars 1929 : "Brillant officier, observateur en avion remarquable. Animé d'un bel esprit militaire et d'un noble enthousiasme pour son métier, a rempli toutes les missions qui lui ont été confiées avec une intelligence, un zèle et une perfection dignes des plus grands éloges. Tué accidentellement, le 29 juin 1928, au cours d'une mission aérienne. A été cité."
Photo du Sgt Marcel Sibard
Sgt Marcel Sibard - Né le 13 novembre 1907 à La Roche-sur-Yon (Vendée) - Fils de XXX Sibard et de XXX XXX (commerçants) - Domiciliés rue Clémenceau à La Roche-sur-Yon - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 38ème RAM de Thionville-basse-Yutz - Brevet de pilote militaire n° 21.475 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 25 juillet 1927 - Pilote de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 95) du 38ème RAM - Grièvement blessé au ventre en nettoyant son arme chargée qu'il venait d'acheter, le 15 juillet 1928 - Evacué sur l'hôpital militaire de Lunéville, il est décédé des suites de ses blessures, le même jour - Sources : Registre d'état-civil de la Ville de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Liste des brevets militaires - Journal "Le Messager" - Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
Photo du Sgt-major Marcel Laborde
Sgt-Major Louis Marcel Laborde - Né en 1903 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Auguste Laborde (artiste lyrique) et de Blanche Angéline Fiquet - Pilote de chasse du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz - Marié avec Mlle Marie Ernestine Sager à Basse-Yutz, le 2 juillet 1928 - Tué au cours d'un accident d'avion lors du meeting organisé par le 11ème RAB de Metz-Frescaty, le 22 juillet 1928 - Il repose dans le cimetière de Yutz (Moselle) - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "La Croix de Nord" - Journal "Le Lorrain" - Site Internet "Généanet" - Dernière mise à jour : 12 juillet 2021.
Photo du Sgt René Fournier
Sgt René Fournier - Né le 24 janvier 1904 à Le Buisson-de-Cadoin (Dordogne) - Brevet de pilote militaire n° 21.415 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 8 juin 1927 - Pilote de la 8ème escadrille (traditions de la SPA 73 de la Grande Guerre) du 38ème RAM - Tué au cours d'un accident d'avion à Yutz (Moselle), le 21 août 1928 - Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 15 novembre 1928 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 17 juillet 2021.
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt René Fournier, en date du 15 novembre 1928 : "Gradé irréprochable, breveté depuis quatorze mois seulement, égalant les meilleurs pilotes de chasse. Tué en service commandé, le 21 août 1928, dans un accident, au cours duquel il a lutté désespérément pour redresser son appareil. " A été cité, par application de l'article 277 du service courant.
Photo du Ltt Louis Altenhofen
Ltt Louis Albert Altenhofen - Né le 28 mai 1903 à Rosselange (Moselle) - A étudié au collège de Rombas - Observateur du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutez (Moselle) - Tué des suites d'un accident aérien à Reims (Marne), le 10 mai 1929 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 22 mars 1934 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion à Reims, le 10 mai 1929 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Reims, le 14 mai 1929 - A été inhumé dans le cimetière de Rosselange (Moselle) - Sources : Table décennale de la commune de Rosselange (Moselle) - LO - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
Photo du Cne Louis Coudouret
Cne Louis Fernand Coudouret - Né le 31 mai 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Auguste Coudouret (tapissier) et d'Elisabeth Bomiès (giletière) - Domiciliés au 86, Grande Rue à Lunel (Hérault) - Profession avant guerre Etudiant des Art et Métier - Classe 1916 - Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 1264 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre et affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, à compter du 15 décembre 1914 - Tests de sélection des personnels navigants à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 14 avril 1915 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1020 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1915 - Brevet FAI n° 21.115 décerné par l'Aéroclub de France - Pilote de la RGA du Bourget du 15 juin au 19 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 / N 102 du 19 juillet 1915 au 21 avril 1916 - A participé aux raids de bombardements sur Trêves, Sarrebruck, Dilligen en 1915 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 octobre 1915 - En mission, le 3 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 21 au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 28 avril au 21 juillet 1916 - Une victoire homologuée contre un LVG abattu près d'Hermeville, le 4 mai 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1916 - En subsistance à l'escadrille N 112 du 21 au 25 juillet 1916 - Affecté à l'escadrille N 112 du 25 juillet au 23 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 24 août au 1er février 1917 - Une victoire homologuée contre un avion, le 22 octobre 1916 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, le 22 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 581 du 15 avril 1917 au 10 avril 1918 - Engagé sur l'offensive de Galicie du 23 mars 1917 au 1er avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 février 1917 - Une victoire homologuée, en compagnie de Lachmann, contre un Albatros à moteur 285 HP qui tombe en flammes et s'écrase au sol, le 3 octobre 1917 - Une victoire homologuée contre un Rumpler biplace à moteur 220 HP tombé dans les lignes françaises, le 23 novembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Albatros monoplace tombé dans les premières lignes, le 1er décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 8 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1917 - Croix de Saint Georges de Russie pour officier - Croix de Saint-Georges remise par les soldats à leur chef - Sabre d'Or de Saint-Georges - Croix de Saint-Vladimir de Russie - Rentré en France, le 1er avril 1918 - Pilote du GDE jusqu'au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 18 mai 1918 au 14 avril 1919 - Une victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les environs de Carlepont, le 2 juin 1918 - Hospitalisé du 25 juin au 14 juillet 1918 - Convalescence du 19 juillet au 2 août 1918 - Engagé sur la Somme et la Champagne de mai à septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Six victoires aériennes pendant la Grande Guerre - Affecté à la mission militaire au Pérou, le 14 avril 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget (changement de dénomination du régiment), le 1er août 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 6 juillet 1921 - Détaché à l'école de Joinville, le 1er février 1922 - Affecté à la 6ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 2 février 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1922 - Nommé Capitaine et affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1927 - Ayant projeté une tentative de traversée de l'Atlantique, en partant de Séville (Espagne), les autorités espagnoles s'y opposent - Il est contraint de rentrer en France, aux commandes du Bernard 191 GR "France" à moteur Hispano, accompagné de deux aviateurs espagnols (De La Cruz et d'Urban), chargés de contrôler qu'il repasse la frontière, le 7 juillet 1929 - Tombé en panne d'essence, un des passagers ayant manipulé une commande et vidangé les réservoirs, il tente un atterrissage forcé, sur le territoire de la commune de Saint-Ciers-sur-Bonnieure , près d'Angoulème - Malheureusement, les choses ne se passent pas bien - L'avion se crashe et Coudouret est grièvement blessé d'une fracture du crâne, ses deux passagers s'en tirant, légèrement blessés - Le pilote est décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital d'Angoulème, où il avait été évacué - Photo extraite de la revue de la Société d'Etudes Folkloriques du Centre-Ouest de Novembre-décembre 1979 - Sources : Acte de naissance - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 102 / N 102 - CCC escadrille N 57 - CCC escadrille N 112 - CCC escadrille SPA 103 - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Journal "Le Petit Parisien" - Journal "L'Echo d'Alger - Dernière mise à jour : 8 juin 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Pilote d'une audace, d'une ardeur et d'un sang-froid exceptionnels. A l'escadrille VB 102, a fait plusieurs bombardements dans des conditions particulièrement difficiles. Versé dans une escadrille de chasse, s'y est de suite signalé dans différentes rencontres. le 4 mai, au cours de l'une d'elles, a abattu un LVG dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 102, en date du XXX : "Excellent pilote, qui a pris part à plus de 50 combats aériens et qui a montré en toutes circonstances beaucoup de zèle et de courage. Le 22 octobre 1916, a abattu un avion. Deuxième avion officiel."
* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 : "Pilote d'une habileté exceptionnelle et d'une bravoure remarquable. A contribué grandement au succès obtenu par l'escadrille de chasse sur le front russe en forçant maintes fois l'ennemi, au cours de nombreux combats aériens. A abattu, le 3 octobre, son troisième avion officiel."
* Citation à l'ordre de l'armée russe, en date du XXX : "Pilote de chasse adroit et courageux. A, le 23 novembre 1917, abattu un avion ennemi et a fait prisonniers les deux officiers qui le pilotaient, ce qui porte à quatre le nombre de ses victoires aériennes."
* Proposition pour la Légion d'Honneur : "Vient de remporter à la date du 1er décembre 1917, sa troisième victoire aérienne sur le front russe, en abattant un avion ennemi dans ses premières lignes, ce qui porte à cinq le nombre des avions ennemis abattu par lui."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote en mission en Russie, en date du 30 mai 1918 : "Pilote aviateur de chasse, modèle d'adresse et de courage. A abattu cinq avions ennemis, dont trois sur le front russe. Déjà cité."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille SPA 103, en date du 21 juin 1918 : "Pilote de chasse d'une très grande valeur, remarquable de bravoure et d'entrain, le 2 juin 1918, a abattu un monoplace ennemi."
Photo de l'Adj Albert Meyer
Adj Albert Meyer - Détenteur de la coupe Breguet 1929 et titulaire de plus de 1800 heures de vol - A été grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, le 14 février 1930 - Décédé des suites de ses blessures - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 1er juillet 1930 - Ses obsèques ont été célébrées à Basse-Yutz, le 20 février - Sources : XXX - Dernière mise à jour 9 janvier 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, de l'Adj Albert Meyer du 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, en date du 1er juillet 1930 : "Pilote hors de pair, détenteur de la coupe Bréguet en 1929, a effectué, depuis 1922, 1.800 heures de vol de jour et de nuit sur les types d'avions les plus divers et dans des conditions atmosphériques souvent très difficiles. A toujours fait preuve d'un courage et d'un allant admirables et vraiment digne de l'admiration de ses chefs et de ses camarades. Blessé grièvement dans un accident d'avion, le 14 février 1930, est décédé peu après des suites de ses blessures." A été cité, à titre posthume, à l'ordre du gouvernement militaire de Paris, par application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant.
Photo du Sgt Jean Pinon
Sgt Jean Pinon - Né le 30 novembre 1906 - Elève de l'école professionnelle de Vierzon (Cher) - Engagé comme mécanicien électricien au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 9 mars 1926 - Elève pilote en février 1927 - Breveté pilote militaire n° 21.548 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 13 août 1927 - Pilote affecté au 38ème RAM de Thionville, le 3 novembre 1927 - Pilote de la 12ème escadrille d'observation (traditions de la SAL 22) du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Nommé Sergent en janvier 1928 - Le 9 septembre 1930, à l'occasion des grandes manœuvres de Lorraine, cinq avions d'observation du 38ème RAM décollaient du terrain d'aviation de Morhange, à destination à Lunéville, pour travailler en liaison avec les autres armes - Malheureusement, la brume, l'ennemi mortel de l'aviateur de cette époque, était présente sur la route - Quatre équipages purent passer sans encombre mais le 5ème appartenant à la 11ème escadrille du 38ème RAM s'est écrasé entre Bezaumont et Sainte-Geneviève - A son bord, le Sgt Jean Pinon, pilote, accompagné du Ltt André Schneider, du 23ème régiment de tirailleurs nord-africains, qui effectuait un stage au sein du régiment - En s'écrasant, l'avion a pris feu - Le Ltt Schneider a été tué et le Sgt Pinon, grièvement blessé avec les deux jambes fracturées, a été évacué par l'ambulance de la société anonyme des Hauts-Fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson, sur l'hôpital militaire de Metz-Plantières - Son état de santé étant désespéré, le général Lacapelle, gouverneur de Metz et commandant du 6ème corps d'armée, est venu lui remettre la Médaille Militaire sur son lit d'hôpital - Le Ltt Schneider a été fait chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume - Pinon est finalement décédé, le 11 septembre - Le Ltt Schneider a été inhumé dans le cimetière de la ville de Cherbourg (Manche) et Pinon dans celui de Châteaumeillant (Cher) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 1ère division aérienne, à titre posthume, en date du XX septembre 1930 - Sources : Liste des brevets militaires - L'Est Républicain. Journal Le temps. Dernière mise à jour : 25 juin 2021.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 1ère division aérienne, à titre posthume, du Sgt Jean Pinon, pilote au 38ème régiment d'aviation, décernée par le Général de brigade Guillabert, commandant par intérim de la 1ère division aérienne, en date du XX septembre 1930 : "Très bon sous-officier, excellent pilote de chasse, 320 heures de vol. Volontaire pour effectuer les manœuvres de Lorraine dans une escadrille d'observation, a été blessé, le 9 septembre 1930, au cours d'une mission d'infanterie exécutée dans des conditions atmosphériques très dures. Est mort des suites de ses blessures."
Photo du Ltt André Schneider
Ltt André Désiré Emile Ernest Schneider - Né le 20 janvier 1905 à Cherbourg (Manche) - Fils de Joseph Ernest Schneider (Sergent du 1er régiment d'infanterie coloniale) et de Gabrielle Marie Deschateaux - Affecté au 23ème régiment de tirailleurs nord-africains - Affecté à la 11ème escadrille du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz - Grade de chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 janvier 1930 - Stage d'observateur effectué à l'école d'aviation d'Avord - Prend part aux manœuvres de la 10ème division à Mourmelon, le 18 août 1930 - Demande à être affecté à la 12ème escadrille du 38ème RAM pour participer aux manœuvres de Lorraine, avec son corps d'armée - Arrivé à Morhange, le 7 septembre, demande à travailler avec la 1ère division d'infanterie nord-africaine, et plus spécialement, avec son régiment, le 23ème régiment de tirailleurs nord-africains - Le 8 a effectué une mission de liaison au profit de ce régiment - Le 9 septembre 1930, à l'occasion des grandes manœuvres de Lorraine, cinq avions d'observation du 38ème RAM décollaient du terrain d'aviation de Morhange, à destination à Lunéville, pour travailler en liaison avec les autres armes - Malheureusement, la brume, l'ennemi mortel de l'aviateur de cette époque, était présente sur la route - Quatre équipages purent passer sans encombre mais le 5ème appartenant à la 12ème escadrille du 38ème RAM s'est écrasé entre Bezaumont et Sainte-Geneviève - A son bord, le Sgt Jean Pinon, pilote, accompagné du Ltt André Schneider, du 23ème régiment de tirailleurs nord-africains, qui effectuait un stage au sein du régiment - En s'écrasant, l'avion a pris feu - Le Ltt Schneider a été tué et le Sgt Pinon, grièvement blessé avec les deux jambes fracturées, a été évacué par l'ambulance de la société anonyme des Hauts-Fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson, sur l'hôpital militaire de Metz-Plantières - Son état de santé étant désespéré, le général Lacapelle, gouverneur de Metz et commandant du 6ème corps d'armée, est venu lui remettre la Médaille Militaire sur son lit d'hôpital - Pinon est finalement décédé, le 11 septembre - Le Ltt Schneider a été inhumé dans le cimetière de la ville de Cherbourg (Manche) et Pinon dans celui de Châteaumeillant (Cher) - Sources : Registre d'état-civil de la ville de Cherbourg (Manche) - L'Est Républicain. Journal Le Temps. LO. Journal La Dépêche du Midi. Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
* Citation à l'ordre du corps d'armée du Ltt Schneider du 23ème régiment de tirailleurs Nord-Africains décernée par le Général Brécard, gouverneur militaire de Strasbourg, directeur des manœuvres de Lorraine : "Jeune observateur, plein d'allant, participant sur sa demande aux manœuvres de Lorraine. A trouvé une mort glorieuse, le 9 septembre 1930, victime d'un accident aérien, au cours d'une mission de liaison avec l'infanterie de sa division, effectuée brillamment dans des conditions atmosphériques très dures."
Photo du Col Louis de Durand de Prémorel
Col Louis Marie Joseph de Durand de Prémorel. Né le 3 mars 1882 au 3, rue de Besançon à Arbois (Jura). Fils de Raoul Antoine de Durand de Prémorel (Inspecteur des forêts) et de Marie Rosaline Donatie de Villeneuve-d'Esclapon (propriétaire). Domicilié au 3, rue de Besançon à Arbois (Jura), puis à Saint-Jean (Meurthe-et-Moselle). Ils ont eu quatre enfants : Louis en 1882, Hélène en 1884, Geneviève en 1886 et Marie-Thérèse en 1889. Par jugement du tribunal civil de Briey (Meurthe-et-Moselle), le patronyme de la famille est modifié de "de Durant de Prémorel" en "de Durand de Prémorel" en date du 10 mars 1894. Profession avant engagement Etudiant. Classe 1902. Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 2400. Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 9 octobre 1900. Nommé Brigadier, le 11 octobre 1901. Rengagé pour trois ans, à compter du 9 octobre 1903. Nommé Maréchal des Logis, le 16 novembre 1903. En campagne au Sénégal du 18 mars 1904 au 21 octobre 1905. Nommé Elève-officier, le 14 septembre 1906. A satisfait aux examens de sortie de l'école militaire de l'artillerie et du génie en 1907. Nommé Sous-lieutenant, pour occuper l'emploi de lieutenant en 2ème, à compter du 1er avril 1907. Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er avril 1907. Nommé Lieutenant en 2ème, le 1er avril 1909. Affecté au 5ème régiment d'artillerie coloniale en Cochinchine, le 1er avril 1909. En campagne en Cochinchine du 9 mai 1909 au 5 juillet 1911. Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 10 juin 1911. Désigné pour l'aéronautique militaire, le 23 octobre 1912. Stage à l'école de Reims (Marne), le 11 novembre 1912. Affecté au 1er régiment d'artillerie coloniale, le 15 novembre 1912. Stage au camp de Châlons, le 25 novembre 1912. Stage au camp d'Avord, le 2 décembre 1912. Stage au centre aéronautique de St-Cyr, le 9 décembre 1912. Stage au centre d'aéronautique de Versailles, le 16 décembre 1912. Passé élève pilote du centre d'aviation militaire de Villacoublay, le 20 janvier 1913. Brevet de pilote militaire n° 371 obtenu à l'école d'aviation militaire de Villacoublay, le 13 septembre 1913. Titulaire de l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 2187. Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914. Pilote du centre d'aviation militaire de Casablanca au Maroc Occidental du 23 mars au 9 août 1914. En guerre au Maroc du 27 juin au 9 août 1914. Pilote de l'escadrille BL 10 du 9 septembre 1914 au 25 octobre 1914. En déplacement er août à St- juin Cyr du 15 au 24 octobre 1914. Pilote de l'escadrille BL 30 du 25 octobre 1914 au 12 mars 1915. En mission du 18 au 21 décembre 1914. Pilote en instance détaché à la RGA du Bourget du 12 mars au 12 avril 1915. Pilote de l'escadrille MF 44 du 12 avril au 10 août 1915. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mai 1915. Parti à la RGA pour entrainement sur Caudron G 4 et préparation à la formation d'une nouvelle escadrille (C 61) du 10 au 24 août 1915. Commandant de l'escadrille C 61 du 24 août 1915 au 11 septembre 1916. En déplacement du 7 au 12 septembre 1915. Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 septembre 1915. En déplacement du 26 au 28 octobre 1915. Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 décembre 1915. Affecté au commandement d'un secteur aéronautique à la 2ème armée, comme commandant aéronautique de la zone Ouest de la Meuse à Souilly (Meuse), le 11 septembre 1916. Affecté à l'aéronautique du 37ème corps d'armée (6ème armée), le 1er février 1917. Au GDE du 17 mai au 18 août 1917. Commandant de l'escadrille C 220 / BR 220 du 18 août 1917 au 27 janvier 1918. Stage sur avion Breguet XIVA2 au GDE du 31 octobre au 8 novembre 1917. Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 12 janvier 1918. Hospitalisé à Paris à son retour de Cazaux, le 12 janvier 1918. Affecté à l'inspection générale du matériel aéronautique, le 21 avril 1918. Commandant de l'établissement central de l'aéronautique coloniale, le 21 mars 1919. Affecté à l'inspection technique du matériel aéronautique, le 22 août 1919. Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 5 mai 1920. Marié avec Mlle Ghislaine Mathilde Florence Charlotte Marie Joséphine Hubertine Lefebvre à Etterbeek (Belgique), le 25 octobre 1921. Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 10 janvier 1922. Au Maroc en guerre du 15 mars 1922 au 10 octobre 1924. Nommé Adjoint de la direction à Rabat, en attendant son affectation de commandant du 5ème groupe, le 20 septembre 1922. Commandant du groupe de bombardement du Maroc, le 24 juillet 1922. Commandant des 4ème et 5ème groupes d'aviation du Maroc, le 7 mars 1923. Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923. Affecté à l'état-major du GOR comme commandant du groupe. Désigné pour prendre la direction des cours d'observation et mitrailleurs en avion de réserve de Meknès. Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de trois mois, à compter du 19 mars 1924. Croix de Guerre des TOE. Nommé Commandant de groupe du 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 septembre 1924. Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925. Mis à la disposition du ministre des colonies pour affectation en Indochine, le 23 avril 1926. Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1928. Désigné comme commandant de l'aviation d'Indochine et affecté au 34ème régiment d'aviation, à 1er avril 1929. Embarqué à Marseille à destination de l'Indochine, le 14 juin 1929. Débarqué à Saïgon, le 8 juillet 1929. Nommé Commandant de l'aéronautique de l'Indochine, le 8 juillet 1929. Rapatrié pour fin de séjour à Haiphong à destination de Marseille, le 21 janvier 1932. Débarqué à Marseille, le 5 mars 1932. Affecté au service général du ravitaillement en matériel aéronautique, le 8 avril 1932. Nommé Colonel, le 25 mars 1933. Commandant du 38ème régiment d'aviation, le 25 avril 1933. Suite à la dissolution du 38ème RAM de Thionville, passage à la 38ème demi-brigade aérienne, le 1er janvier 1934. N'a pas rejoint la 38ème demi-brigade aérienne et affecté à l'inspection générale technique du matériel de la sécurité et des installations de l'air, le 20 octobre 1934. Affecté, comme officier de liaison, à la base aérienne 104, le 11 décembre 1935. Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 octobre 1936. Domicilié au 4 boulevard Louis Schmidt à Etterbeek (Belgique), à compter de mars 1956. Décédé à Bruxelles (Belgique), le 9 juillet 1969. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 16) de la commune d'Arbois (Jura) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Moselle - CCC de l'escadrille BL 10 - CCC de l'escadrille BL 30 - CCC de l'escadrille MF 44 - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille F 220 - LO - JORF - Site Internet Généanet - Dernière mise à jour : 20 juin 2021.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mai 1915 : "Rentrant de l'escadrille du Maroc occidental. A effectué depuis le début de septembre, de très nombreuses reconnaissances au-dessus de l'ennemi et s'est fait remarquer par son endurance et son entrain. A, au plus haut degré, le sentiment du devoir et n'hésite par à survoler les lignes à faible altitude pour accomplir les missions dont il est chargé. A eu son appareil criblé de projectiles et gravement endommagé dans une reconnaissance effectuée le 13 mai."
Photo du Cne Alphonse Bignolas
Cne Alphonse Louis Bignolas - Né le 7 janvier 1889 à Vierzon-Ville (Cher) - Fils de Louis Alphonse Bignolas (boucher) et de Marie Desrosiers (fractrice) - Domiciliés au 41, rue de la République à Vierzon (Cher) - Classe 1909 - Recrutement de Bourges (Cher) sous le matricule n° 622 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 8ème régiment de cuirassiers, le 21 février 1909 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1910 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 21 février 1912 - Affecté au 8ème escadron du Train des Equipages militaires à Dijon - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Arrivé à l'unité, le 3 août 1914 - Affecté au 115ème régiment d'infanterie, le 2 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 4 mars 1915 - Blessé par un éclat d'obus au mollet gauche lors de l'attaque de l'épine de Védegrange, le 6 octobre 1915 - Evacué et hospitalisé du 7 octobre au 8 novembre 1915 - Citation n° 98 à l'ordre du régiment, le 5 janvier 1916 - Blessé par une balle à l'avant bras droit à la Main de Massiges, le 7 mars 1916 - Evacué et hospitalisé du 8 mars au 30 septembre 1916 - Citation à l'ordre de la division du 115ème régiment d'infanterie, en date du XX mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mai 1916 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 23 mai 1916 - Sur le secteur d'Apremont en septembre 1916 - De décembre 1916 à janvier 1917, sur le secteur de Chaulnes - Fracture de la cheville gauche par chute à Cholles (Somme), le 27 janvier 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 mars 1917 - Attaque de Monts Marquises de mai à juillet 1917 - Citation à l'ordre de la division, en date du XX mai 1917 - De décembre 1917 à février 1918 engagé dans les combats sur le Mont Cornillet - Il demande à intégrer l’aéronautique militaire - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 3 février 1918 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 15 février 1918 - Brevet de pilote militaire n° 14.471 obtenu à l'école d'aviation de Vineuil, le 8 juillet 1918 - Stage "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de Haute Ecole à l'école militaire d'application de Pau - Stage à l'école militaire d'aviation de Biscarosse - Stage à l'école militaire d'aviation de Voves, jusqu'au 4 octobre 1918 - En stage au CIACB de Perthes, le 10 octobre 1918 - Croix de Guerre avec une palme, deux étoiles d'argent, une étoile de bronze - Commandant de l'escadrille SPA 95, à compter du 24 octobre 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté provisoirement au 117ème régiment d'infanterie, le 1er janvier 1920 - A la création des régiments d'aviation de Chasse, la SPA 95 devient la 108ème escadrille de chasse du 1er régiment de chasse, le 1er janvier 1920 - Commandant de la 108ème escadrille (traditions de la SPA 95) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier 1920 au 1er janvier 1924 - Mis hors cadres aéronautique, le 5 juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d’honneur, en date du 15 juin 1920 - Blessé en service aérien commandes par des brûlures de la face au 1er degré, aux deux jambes au 1er degré, aux deux mains au 2ème et 3ème degrés par suite à un incendie déclaré à bord de l'avion qu'il pilotait, le 22 août 1921 - Maintenu en activité et proposé pour une pension temporaire de 50 % pour perte du 5ème doigt, diminution de la flexion des 2ème, 3ème et 4ème doigts, limitation légère de l'abduction du pouce, vaste cicatrice de brûlure occupant tout le dos de la main droite, à la main gauche limitation de la flexion de l'index, cicatrice de brûlure occupant tout le dos de la main, citatrices aux deux jambes par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 1er avril 1922 - Nommé Capitaine, à titre définitf, le 27 décembre 1922 - Proposé pour une pension temporaire de 50 % pour séquelles de brûlures des deux mains, citatrices aux deux jambes par la commission spéciale de Metz, le 14 décembre 1923 - Commandant de la 8ème escadrille (traditions de la SPA 95) du 38ème régiment d’aviation mixte (Thionville-Basse-Yutz) puis commandant de groupe de chasse du 1er janvier 1924 au 30 juin 1925 - Titularisé observateur en avion, le 7 août 1925 - Affecté au 36ème groupe d'aviation de Pau-Long-Pont, sur convenances personnelles, du 22 février 1926 au 30 juin 1930 - Rayé des cadres du 38ème régiment d'aviation mixte, le 12 mars 1926 - Proposé pour une pension permanente de 50 % pour géne fonctionnelle de la main suite à brûlures étendue, amputation de l'auriculaire droit avec 1/3 du métacarpien par la commission spéciale de Metz, le 19 mars 1926 - Marié avec Mlle Héléna Punto Leitao à Pau, le 26 février 1927 - Ils ont eu 4 enfants : Maria Christina, Maria Manoela, Manoel José, Marie Andrée - Commandant de l'école régimentaire du 36ème groupe d'Aviation à Pau - Citation au bulletin officiel pour services particuliers rendus à l'instruction préliminaire technique à l'Aéro-club du Béarn en 1929 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1929 - En 1931, il est chef du parc d'avuatiuon du 36ème groupe d'aviation de Pau - Pilote du 37ème régiment d'aviation du 1er juillet 1930 au 30 juin 1934 - Proposé pour une pension permanente de 60 % pour séquelles de brûlures des deux mains, citatrices aux deux jambes par la commission de réforme de Toulouse, le 2 décembre 1930 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1931 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 9 juin 1931 - Embarqué sur le paquebot Meknès à Bordeaux (Gironde), le 9 juin 1931 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 4 mai 1935 - Embarqué à Casablanca, le 4 mai 1935 - Débarqué, le 7 mai 1935 - Affecté à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - Affecté à la base aérienne d'Etampes, le 29 octobre 1936 - Affecté au bataillon de l'Air n° 137 à Casablanca, le 26 mars 1937 - Embarqué à Bordeaux, à destination du Maroc, le 20 avril 1937 - Nommé Lieutenant-colonel du cadre navigant, le 15 mars 1938 - Commandant de la base aérienne de Casablanca - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1939 - Rayé des cadres de réserve, pour avoir atteint la limite d'âge de son grade, le 7 janvier 1949 - Domicilié Villa Casal de Santo Antonio, rue Melo e Sousa à Estoril Cascais (Portugal) - Décédé à son domicile du Portugal, le 29 octobre 1974 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 7) de la commune de Vierzon (Cher) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementes du Cher - CCC de l'escadrille SPA 95 - JORF - Dernière mise à jour : 6 mars 2024.
* Citation n° 98 à l'ordre du régiment, en date du 5 janvier 1916 : "Chef de section plein d'entrain et d'enjouement dans les circonstances les plus critiques très belles altitudes aux cours des événements de Champagne où il exerça avec autorité son commandement de sa compagnie."
* Citation à l'ordre de la division du 115ème régiment d'infanterie, en date du XX mars 1916 : "Sous le commandement du Slt Bignolas, secondé par le Sgt Raveuil et le Cal Chauvineau, a résité le 13 février 1916 du matin 2 heures au lever du jour à des attaques violentes et incessantes dans une portion de tranchées récemment conquises qu'elle a conservée malgré des pertes très sensibles et un bombardement de Minenwerfers. Etait après lalutte plein d'entrain et de belle humeur."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mai 1916 : "Chef de section (....) de bravoure d'entrain et de gaité. Grenadier émérite a été blessé, le 1er mars 1916 en dirigeant une fougeuse contre-attaque à la grenade. Est resté à la tête de ses hommes jusqu'à épuisement de ses forces et n'a consenti à se retirer que sur l'ordre de son capitaine. Déjà le 13 février 1916, avait maintenu son gain que les Allemands tentèrent à plusieurs reprises de nous enlever."
* Citation à l'ordre de la division, en date du XX mai 1917 : "Commandant de compagnie très (illisible) 1917 à la tête de sa compagnie et d'une compagnie d'attaque, assuré et organisé le ravitaillement immédiat de la chaine et à parer à une contre-attaque par le détachement d'une section sur le flanc menacé."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Alphonse Louis Bignolas du 36ème groupe d'aviation, en, date du 2 juillet 1929 : "20 ans de services, 5 campagnes, 4 blessures, une citation, 8 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."
* Grade de commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Alphonse Louis Bignolas, en date du 30 décembre 1939 : "28 ans de services, 9 campagnes, 4 blessures, 6 citations, 24 ans de bonifications pour services aériens, 84 annuités. Officier de la Légion d'Honneur du 2 juillet 1929."
Photo de l'Adj Charles Kir
Adj Charles Kir - Né le 7 mars 1903 à Hombourg-Budange (Moselle) - Nommé Caporal - Brevet de pilote militaire n° 19.919 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 13 mai 1923 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.741 - Pilote de la 5ème escadrille (SPA 95) du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - A la date de sa mort, il était le meilleur pilote de chasse du régiment - Domicilié au 34, rue Jean Jaurés à Yutz - Tué au cours d'un accident d'avion, sur le terrain d'aviation du camp d'Escoublanc-La Baule, le 23 mai 1933 - Il laisse une veuve et trois orphelines - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 29 juin 2021.
Photo du Ltt André Mien
Ltt André Mien - Né le 14 septembre 1908 à Chagny (Saône-et-Loire) - Promotion 1929 de l'école militaire spéciale de St-Cyr - Brevet de pilote militaire n° 23.781 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 8 septembre 1932 - Pilote d'une escadrille d'observation du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Potez 25, sur le terrain d'Avord, le 2 juin 1934 - Décédé des suites de ses blessures, le 3 juin 1924 - André Mien repose dans le cimetière de Perrigny-sur-Loire (Saône-et-Loire) - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - Journal "L'Est Républicain" - Journal "La Dépêche du Berry" - Dernière mise à jour : 24 juin 2021.
Photo du Sgt René Abrial
Sgt René Antoine Abrial - Brevet de pilote militaire n° 21.417 obtenu sur le centre école d'Istres, le 13 juin 1927 - Médaille Militaire, en date du 28 décembre 1933 - Nommé Sous-lieutenant, le 25 mars 1940 - En congé du personnel navigant - Sources : JORF - Dernière mise à jour : 6 janvier 2023.
* Médaille militaire de l'Adj René Antoine Abrial du 2ème bataillon de l'air, en date du 28 décembre 1933 : "10 ans de services,, une campagne, une blessure, 12 ans de bonifications pour services aériens."
Photo du Sgt Anatole Fondrevert
Sgt Anatole Marie Léon Fondrevert - Né le 19 décembre 1908 à Anould (Vosges) - Engagé volontaire - Mécanicien de la 7ème escadrille (traditions de la SPA 73 de la Grande Guerre) du 38ème RAM - Le 27 avril 1930, il rentrait à Thionville à moto - Sur la route de Metz, il a percuté une voiture conduite par le Docteur Heisse, un chirurgien - N'ayant pas ralenti, il a percuté la porte avant droite qui a volé en éclat - L'infortuné mécanicien d'escadrille a été tué sur le coup, victime d'une fracture du crâne - Sources : XXX. Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
Photo du Ltt Paul Quiquampois
Ltt Paul Arthur Maurice Quiquampois - Né le 28 novembre 1904 rue du Marais à Goeulzin (Nord) - Fils de Paul Charles Louis Quiquampoix (cultivateur) et de Jeanne Julie Joseph Tabary (cultivatrice) - Marié avec Mlle Henriette Madeleine Hortense Désirée Choquet à la mairie de Goeulzin (Nord), le 29 août 1927 - Le Ltt Quincampois repose dans le cimetière de Douai (Nord) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 42) de la commune de Goeulzin (Nord) - Journal "Le Lorrain" - Journal "L'Est Républicain" - Journal "La Dépêche du Berry" - Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
Photo du Sgt André Deconde
Sgt André Henri Deconde - Né le 4 mars 1908 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) - Brevet de pilote militaire n° 22.029 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 8 septembre 1928 - Pilote du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz - Nommé élève officier - Se tue au cours d'un accident d'avion à Farges-en-Septaine (Charente), pendant sa formation pratique à l'école d'aviation d'Avord, le 29 juillet 1930 - Ses obsèques eurent lieu en l'église Saint-Laurent de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le 1er août - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 29 juin 2021.
Photo du Cal Ernest Lavigne
Cal Ernest Lavigne - Né à Marat-la-Grande (Meuse) - Le 29 décembre 1927, un Breguet XIV A2 monté par l'équipage composé du Sgt Georges Talon (pilote) / Cal Ernest Lavigne (mitrailleur), s'est écrasé sur le terrain de Basse-Yutz, à 12 heures. L'avion, qui venait de décoller, se trouvait à 250 mètres d'altitude, quand une baisse de régime du moteur se produisit. Le pilote tenta de revenir sur le terrain et se prépara à atterrir. A cet instant, l'hélice s'arrêta et l'avion s'inclina de plus en plus vers l'avant, finalement sur la droite, avant de s'écraser en tombant d'une hauteur de 50 mètres. Les secours dégagèrent les deux aviateurs des débris de leur avion. Talon expira pendant son transfert vers l'hôpital militaire de Thionville et Lavigne, grièvement blessé à la tête et aux membres, fut amputé de la jambe droite, qui avait été broyée. Malheureusement, plusieurs fractures du crâne ne laissaient pas envisager un rétablissement. Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital, le même soir à 17 heures - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 29 décembre 1927 - Sources : Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Temps" - JORF - Dernière mise à jour : 24 juin 2021.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'aéronautique du Cal Ernest Lavigne, mitrailleur au 38ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1927 : "Titres exceptionnels : gradé consciencieux et modèle. A été très grièvement blessé, le 29 décembre 1927, au départ d'une mission de reconnaissance."
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Biographies des hommes
Le Cne Fernand Bonneton, commandant du 3ème groupe de chasse du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz - Rentré de Pologne où il était commandant de l'escadrille SPA 162, il rejoint le régiment, le 18 juin 1920 - Il est photographié devant un SPAD VII de l'escadrille SPA 153 - Photo droits réservés.
Cne Fernand Régis François Bonneton - Né le 10 mai 1890 à Lachamp (Drôme) - Fils de François Régis Bonneton (propriétaire / cultivateur) et d'Adèle Lafond (ménagère) - Domiciliés à La Coucourde (Drôme) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1907 / 1910 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 258 - Engagé pour 4 ans au titre du 12ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 27 avril 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 février 1914 - Toujours au 12ème Dragons, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par éclat d'obus à la jambe droite pendant une mission d'observation, le 29 août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade, le 8 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 18 octobre 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du régiment, le 4 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, et affecté au 82ème régiment d'infanterie, le 22 mars 1915 - Citation à l'ordre de la division, le 6 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er mars 1916 - Citation à l'ordre de la division, le 4 avril 1916 - Victime de quatre blessures successives dans la cavalerie et dans l'infanterie - Rendu inapte par la dernière, il fait demande pour passer dans l'aviation - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4489 obtenu à l'école militaire d'aviation de Juvisy, le 15 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Affecté à l'escadrille F 7 de la mission Roumanie du 19 octobre 1916 au 20 mai 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 22 mars 1917 - Citation à l'ordre de d'armée, le 10 août 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 26 juin 1918 au 20 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 69 du 1er avril au 8 avril 1919 - Titulaire de 9 victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Commandant de l'escadrille SPA 162 (mission en Pologne) du 8 avril 1919 au 18 juin 1920 - Affecté au 124ème régiment d'infanterie, en date du 23 novembre 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 25 juin 1920 - A été blessé en Pologne (sa 5ème blessure) - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du 25 mai au 18 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 18 juin 1920 - Commandant du 3ème groupe (4 escadrilles) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz - Décédé des suites d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 29, au cours d'un meeting aérien à Evere, près de Bruxelles, le 22 juin 1922 - Ce jour là, en participant à une épreuve de destruction de ballonnets, son avion est parti en vrille et s'est écrasé au sol - Fernand Bonneton repose dans le caveau de la famille Weiser dans le cimetière des Islettes (Marne) - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 69 - CCC de l'escadrille SPA 162 - Fiche Matricule conservée aux archives départementales de la Drôme - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 6 mars 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 octobre 1914 : "Chef de reconnaissance à longue portée, malgré une blessure reçue dans un engagement avec une patrouille ennemie qu’il a culbutée, a continué sa mission et rapporté les renseignements demandés."
* Croix de Guerre et une citation à l'ordre du régiment, en date du 4 novembre 1914 : "Est resté à l'endroit où venaient de tomber des blessés pour les soigner. N'a rejoint l'escadron que sur l'ordre formel de Ltt Lartenson, est retourné avec les hommes de l'escadron relever les blessés et leur a prodigué les soins les plus intelligents."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 : "Vaillant officier, plein de bravoure et d’entrain. Lors de la contre-attaque de nuit du 27 septembre, commandant un corps de grenadiers, a par son initiative et sa hardiesse, contribué à reprendre à l’ennemi trois lignes de tranchées."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 ou 7 avril 1916 : "Officier d’une bravoure éprouvée ; commandant les grenadiers du bataillon, s’est élancé crânement à la tête de ses hommes dans l’entonnoir d’une mine allemande, et a été blessé dans cette opération brusquée."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille F 7 de Roumanie, en date du 10 août 1917 : "Officier d’une bravoure et d’un courage remarquables, déjà quatre fois blessé et quatre fois cité. Excellent pilote, toujours volontaires pour les missions dangereuses a eu déjà plusieurs combats très durs sur le front de Roumanie. Le 8 août, a abattu dans nos lignes un avion de chasse ennemi, de beaucoup supérieur à son appareil, sauvant ainsi un ballon allié."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 : "Excellent pilote de reconnaissance, qui a accompli de nombreuses missions éloignées. Continue à montrer comme pilote de chasse la même audace et le même courage. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance, en abattant un appareil qui l’attaquait."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 août 1918 : "Officier d'élite. Blessé deux fois dans la cavalerie, est passé sur sa demande dans l'infanterie où il a été blessé de nouveau à deux reprises. Classé inapte au service de cette arme, a demandé à entrer dans l'aviation. Il s'y est signalé tout de suite comme un pilote de chasse de premier ordre admirable d'entrain et d'énergie. A abattu récemment son troisième avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de chasse remarquable, modèle de courage et de sang froid. Le 22 août 1918, parti seul à l’attaque d’un Drachen, l’a abordé à faible distance et l’a incendié. Emporté par son élan, a traversé le ballon en feu, et bien que brûlé à la face, a réussi à revenir à son terrain avec un appareil désemparé et plusieurs mètres de l’enveloppe du Drachen accrochés à son avion."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 : "Pilote de Chasse d’un courage et d’une ardeur rares. Le 15 Août 1918, a abattu un Drachen en flammes et, au retour, mitraille au ras du sol des détachements et incendie une voiture d’un convoi. Le 2 septembre a encore abattu un ballon d’observation ennemi. 5ème et 6ème victoires. 295 heures de vol sur l’ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 : "Pilote de chasse d’une valeur remarquable et d’un courage rare. Le 7 août 1918 attaque à faible attitude un Drachen et l’abat en flammes. Le 2 septembre, parti à l’attaque d’un Drachen, est attaqué seul par quatre avions ennemis et bien qu’ayant son avion gravement atteint, abat l’un d’eux. Septième et huitième appareils, trois cent cinquante heures de vol, Quatre blessures, dix citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Fernand François Bonneton au 82ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 69, en date du 10 décembre 1918 : "Pilote de chasse incomparable, modèle de modestie, de bravoure et de sang froid, vivant exemple des plus belles qualités militaires. Le 22 octobre 1918 a incendié un Drachen. Neuf appareils ennemis abattus. Trois cent vingt heures de vol."
* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Magnifique soldat, deux fois blessé, deux fois cité dans la Cavalerie. Deux fois blessé, deux fois cité dans l’infanterie. Inapte à cette arme et passé dans l’Aviation, y a reçu une nouvelle blessure, 7 citations et abattu 9 appareils ennemis."
Slt Florentin Bonnet - Né le 7 juin 1894 au village des Franchises, commune d'Audes (Allier) - Fils de Pierre Bonnet (journalier) et d'Elisabeth Lanore (ménagère) - Domiciliés à Audes puis au 11, rue Anatole de la Farge à Paris 17ème (75) - Participe à des courses cyclistes régionales - Profession avant engagement Menuisier - Classe 1914 - Recrutement de Moulins (Allier) sous le matricule n° 116 - Engagé volontaire pour trois ans au 32ème régiment d'artillerie, à compter du 26 août 1912 - Nommé Brigadier, le 15 octobre 1913 - Remis soldat de 2ème classe sur sa demande, le 28 avril 1914 - Nommé Brigadier, le 1er octobre 1914 - Blessé à l'épaule droite et à la main pour l'éclatement d'un obus, le 18 janvier 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er février 1916 - Citation à l'ordre du 32ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1917 - Sa batterie ayant été bombardée par des obus toxiques, il a été intoxiqué par les gaz dégagés par les obus, le 19 avril 1917 - Marié avec Aimée Marie Antoinette Marchand à La Chapelaude, le 31 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 novembre 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon (1er groupe d'aviation) du 19 novembre au 3 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.318 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 16 mars 1918 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° 9878 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 18 mars au 20 avril 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 avril au 10 juin 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 au 13 juin 1918 - Pilote du GDE du 13 juin au 8 juillet 1918 - Stage au CIACB du 8 juillet au 1er septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 165 du 1er septembre 1918 au 26 février 1919 - Une victoire homologuée, le 27 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 3 décembre 1918 - Croix de Guerre 14-18 avec palme et étoile de bronze - Médaille commémorative - Médaille Interalliée - Insigne des blessés - Rengagé pour deux ans, au titre du groupe de combat n° 11, rattaché au 1er groupe d'aviation, à compter du 13 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 26 février 1919 au 19 février 1920 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1919 - Détaché à Thionville du 1er novembre au 9 décembre 1919 - Détaché à la SHR du 23 décembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 19 février 1920 - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, le 14 avril 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 13 avril 1922 - Rengagé pour deux ans, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 13 avril 1923 - Remporte la coupe Military Zénith aux commandes d'un Nieuport-Delage 79 à moteur Hispano-Suiza de 300 ch avec radiateurs Lamblin, le 12 juillet 1923 - Il a couvert la distance de 2810 km en 17 heures 17 mn , à la moyenne de 162,48 km/h - Nommé Adjudant-chef, le 1er septembre 1923 - Remporte la coupe Lamblin en réussissant le meilleur temps sur le parcours Paris-Strasbourg-Lyon-Paris, le 12 octobre 1923 - Après plusieurs essais, il renouvèle sa tentative en 5 h 54 mn à la moyenne de 194,96 km/h - Suite à la dissolution du 1er régiment d'aviation de chasse, il est affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), qui le remplace à partir du 1er janvier 1924 - Reprend la course cycliste et gagne le championnat cycliste militaire du 6ème corps d’armée - En congé sans solde pour trois mois, à compter du 14 mai 1924 - En congé sans solde pour deux mois, à compter du 16 août 1924 - Participe à la coupe Beaumont aux commandes d'un Bernard V 2 à moteur Hispano - Remporte le record de vitesse français avec 389 km/h, le 8 novembre 1924 - Détaché pour cinq ans au sous-secrétariat de l'aéronautique en vue de tenter le record du monde de vitesse, le 8 décembre 1924 - Remporte le record du monde de vitesse avec 448,170 km/h, à Istres, le 11 décembre 1924 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 janvier 1925 - Domicilié au 18, rue de la Vieille Porte à Thionville (Moselle) - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 juillet 1925 - A été remise sur le front des troupes par le lieutenant-colonel Estirac, commandant du 38ème régiment d'aviation, le 14 juillet 1925 - En congé sans solde de trois mois du 1er avril au 1er juillet 1926 - En congé sans solde de six mois du 1er juillet au 31 décembre 1926 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 janvier 1927 - En congé sans solde de trois ans, à compter du 3 janvier 1927 - Congé sans solde annulé, autorisé à rejoindre le 38ème RAM et admis à l'hôpital militaire de Thionville (Moselle), le 2 avril 1929 - En congé de convalescence de 20 jours du 22 avril au 11 mai 1929 - A obtenu un congé de 45 jours avec solde, pour se rendre à Istres (Bouches-du-Rhône), à compter du 3 juin 1929 - Détaché au centre d'entrainement de Hourtin pour s'entrainer au pilotage d'hydravions de vitesse pour disputer la coupe Schneider, à compter du 1er juillet 1929 - Le 6 août 1929, pendant un vol d'entrainement en vue de la participation française à la coupe Schneider, aux commandes d'un Nieuport-Delage NiD 62, il termine un looping en basse altitude, reste sur le dos et tombe en perte de vitesse - Il est tué sur le coup - Il est probable que le dossier de son siège se soit cassé et qu'il soit tombé à la renverse dans le fuselage et n'aurait pu redresser son appareil à temps avant l'écrasement au sol - Ses obsèques ont lieu à Thionville-Basse-Yutz, le dimanche 10 août 1929 - Florentin Bonnet repose dans le cimetière d'Athis-Mons (Essonne) - Sources : Extrait de naissance - Pam - Etat des services - Fiche matricule du département de l'Allier - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 165 - CCC de l'escadrille SPA 31 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 26 janvier 2018.
* Citation à l'ordre du 32ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1917 : "Sous-officier énergique, d'un dévouement remarquable. Le 12 avril, s'est fait remarquer par sa belle attitude en continuant à commander sa pièce pendant un bombardement de la batterie et en prenant des mesures rapides pour arrêter l'incendie du dépôt de munitions."
* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Sgt Florentin Bonnet, pilote à l'escadrille SPA 165, en date du 3 décembre 1918 : "Pilote de chasse plein d'adresse et de sang-froid. le 27 octobre 1918, a contribuer à abattre, avec son chef de patrouille, un avion ennemi dans nos lignes. S'est distingué les jours suivants dans l'ardeur qu'il a montré dans plusieurs combats aériens."
Clc René Munier, pilote de la 7ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 62) du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) pose en compagnie de son Gourdou-Lesseure LGL-32 - René a rejoint le régiment d'aviation mixte, le 7 mars 1932 - Photo transmise par François Iung, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Sgt Henri Jules Constant Guillaumet - Né le 29 mai 1902 à Bouy (Marne) - Fils de Paul François Henri Guillaumet et de Marie Anna Croix - Ils ont eu trois enfants, René, André et Henri - En 1904, sa mère est décédé en mettant au monde un 4ème enfant, prénommé Pierre, qui n'a pas survécu - Les enfants sont élevés par leur grand-mère et leur père - Son père est décédé en 1918 - A partir de cette date, c'est le frère ainé René qui tiendra le rôle de chef de famille - Obtient une bourse et intégre l'école de pilotage d'Orly - Effectué son premier vol, le 1er août 1921 - Brevet de pilote militaire n° 19.209 obtenu sur Nieuport Ni 11, à l'école de pilotage d'Orly, le 15 octobre 1921 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.267 - Classe 1922 - Recrutement de Chalons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 92 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre de la 14ème section d'ouvriers d'aviation, le 1er février 1922 - Formation de pilote militaire au centre d'instruction militaire d'Istres - Pilote de la 8ème escadrille (traditions de la SPA 73) du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 31 juillet 1922 au 1er février 1926 - Nommé Caporal, le 31 juillet 1922 - Nommé Sergent, le 20 janvier 1923 - Remporte le concours de tir aérien à Cazaux en 1923 - Rengagé pour un an, à compter du 1er février 1925 - Vainqueur de la Military Zénith, le 15 juin 1925 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 1er février 1926 - Stage aux ateliers de la compagnie Latécoère, le 13 février 1926 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte, le 27 juillet 1926 - Affecté aux lignes du courrier de Toulouse-Barcelone-Alicante puis Casablanca-Dakar de la compagnie Latécoère - En mars 1927, il est en poste sur la ligne africaine Casablanca-Dakar, il participe, avec les aviateurs Marcel Reine, Jean Mermoz et Léon Antoine, aux recherches qui permettent de libérer uruguayens prisonniers des Maures - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre civil, le 18 janvier 1928 - Domicilié à la société Latécoère à Dakar, à compter du 3 février 1928 - Affecté, dans la réserve, au dépôt de Dakar de la colonie de l'Afrique Occidentale Française, 3 février 1928 - Affecté, dans la réserve, à la base aéronautique de l'AOF, le 1er juin 1928 - En juillet 1928, il effectue un voyage de reconnaissance entre Saint-Louis du Sénégal et Douala, puis de Saint-Louis du Sénégal à Brazzaville - Le 9 juin 1929, embarque sur le paquebot "Valdivia" à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour gagner Rio de Janeiro - Le 14 juillet 1929, débute sur le réseau de l'Amérique du Sud et inaugure la ligne régulière Argentine-Chili, par le Cordillère des Andes - Domicilié à la compagnie Latécoère au 240, Reconquista à Buenos-Aires, à compter du 25 juillet 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 88, le 26 novembre 1929 - Marié avec Mlle Noëlle Mermod à Buenos-Aires (Argentine), le 10 février 1930 - Reçoit la médaille de Vermeil de l'Aéro-Club de France en mars 1930 - Le 12 mai 1930, réalise la dernière étape entre Mendoza et Santiago du Chili, la 1ère liaison aérienne entre la France et le Chili - Le 13 juin 1930, il décolle du terrain d'aviation de Colina, pour effectuer sa 92ème travaersée des Andes - Il est aux commandes du Potez 25 (F-AJDZ) - Par un temps exécrable, il ne parvient pas à passer, bloqué par des vents violents et d'importantes chutes de neige - A court d'essence, il pose son avion aux abords de la Laguna Diamante - Hélas, en cours de roulage, la neige, qui s'est accumulée, freine l'avion et provoque une mise en pylone qui se termine sur le dos - Après trois jours passés sur place, il décide de tenter sa chance et part à pied à travers la montagne - Après 5 jours et 4 nuits de marche, il rencontre Juan Gualberto Garcia, un adolescent argentin - Il est sauvé - C'est Antoine de Saint-Exupéry qui vient le rechercher - Il lui déclare alors : "Ce que j'ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait." - Rentre en France pour se former aux futurs vols transatlantiques au sein de la nouvelle compagnie nationale Air France - Brevet de pilote d'hydravion obtenu, le 6 décembre 1930 - Rentre en Amérique du Sud et effectuera 393 fois la traversée de la cordillère - Classé en "Affectation spéciale" au titre de la Compagnie Générale Aéropostale à Paris comme pilote de ligne, en date du 20 octobre 1930 - Participe, avec Mermoz, à sa première traversée de l'Atlantique Sud, à bord du trimoteur Couzinet 70 "Arc-en-Ciel" dans le sens Amérique du Sud - France, le 25 septembre 1934 - Rayé de l'affectation spéciale, le 6 novembre 1934 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 7 novembre 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 7 novembre 1934 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, pour titres exceptionnels, en date du 23 octobre 1935 - Domicilié à la compagnie Air France au 2, rue Marboeuf à Paris 8ème, à compter du 29 octobre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la 18ème compagnie de l'Air, le 26 décembre 1935 - En 1936, il est chef de l'hydrobase de Dakar (Sénégal) - Le 7 décembre 1936, après la disparition du Latécoère 300 "Croix du Sud" de Jean Mermoz, il survole la mer deux jours durant, aux commandes du Farman F 2200 (immatriculé F-AOXE) "Ville de Montevideo", à la recherche de son ami - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Orly, le 1er janvier 1937 - Placé en position "Hors cadre", en affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne, pour une durée de trois mois, à compter du 27 avril 1937 - Chevalier de l'ordre du Ouissam Alaouite, en date du 20 juin 1937 - Reçoit le prix "Gourp Erable", du nom des deux pilotes de lignes Latécoère assassinés par les Maures en 1926, décerné par l'Aéro-Club de France pour avoir accompl 51 traversées de l'Atlantique-Sud en 1937 - Reçoit le trophée Clifford B. Harman de la ligue internationale des aviateurs en 1937 - Le 23 août 1938, il décolle de Biscarrosse, et après des escales techniques à Lisbonne et aux Açores, il atterrit à Port-Washington, après un vol cumilé de 38 heures, le 31 août - Le 6 septembre, en passant au large de St-Pierre-et-Miquelon et après 7400 km, il amerrit à Biscarrosse, le 9 septembre - Il s'agit du second aller et retour sur la traversée de l'Atlantique après Codos et Rossi - En 1938, il est lauréat du prix "Henry Deutsch de la Meurthe" pour célébrer sa première traversée de l'Atlantique - Après la crise des Sudètes, la France annule tous les vols de 1938 - Il faut attendre le printemps 1939 pour voir les vols reprendre - Henri Guillaumet effectue 12 traversées de l'Atlantique - Remporte de ruban bleu du record de la traversée de l'Atlantique Nord par hydravion, le 14 juillet 1939 - Il était aux commandes du Latécoère 521 "Lieutenant de vaisseau Paris" - Rayé de l'affectation spéciale et affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 124, le 9 septembre 1939 - Henri Guillaumet a effectué 84 traversées de l'océan, avec plusieurs types d'avions et d'hydravions, la dernière ayant eu lieu, le 11 novembre 1939 - Après la déclaration de guerre, il demande à réintégrer la chasse, ce qui lui est refusé car il a 37 ans et surtout qu'il a une expérience incontestable des lignes commerciales - Il effectue plusieurs missions de reconnaissance à longue distance sur l'Atlantique Sud pour tenter de localiser le cuirassé Allemand "Admiral Graf Spee" - Le 1er décembre 1939, il est rattaché au réseau d'Afrique - Après l'armistice de juin 1940, il est rattaché aux lignes d'Orient - Les bureaux d'Air France sont déménagé sur Marignane - Il totalise alors 8.300 heures de vol - Le 27 novembre 1940, il décolle de Marignane vers Beyrouyh, aux commandes du Farman F 2234 n° 3 "Le Verrier" (F-AROA) pour transporter Jean Chiappe, le nouveau haut-commissaire de France en Syrie et au Liban - Vers 12h05, son avion est abattu par un chasseur italien alors qu'il survole la Méditerrannée - Son équipage était composé de Marcel Reine (2ème pilote) ,Jean Le Duff (radio), Fernand Franquès et Lucien Moutaubin (mécaniciens), Jean Chiappe (préfet), Cne Nicolas (attaché du cabinet du préfet) - Aucun des membres n'a été retrouvé - Photo transmise par Nadine Cailhol-Séguéla que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 7994) de la commune de Bouy (Marne) - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 10 janvier 2025.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre civil, du pilote aviateur Henri Jules Constant Guillaumet, en date du 18 janvier 1928 : "5 ans et 6 mois de services militaires et de pratique professionnelle. Titres exceptionnels : pilote d'une remarquable conscience professionnelle, affecté à la ligne Casablanca-Dakar. A accompli, en mars 1927, un acte de courage très méritoire dans les circonstances suivantes : apprenant qu'un hydravion piloté par des aviateurs urugayens s'est échoué près de la côte espagnole du Rio-de-Oro, n'hêsite pas à atterrir près de l'épave en pleine zone dissidente et recherche l'équipage dont on était sans nouvelles. Parvient à savoir que celui-ci cet prisonnier et rapporte de sa mission des renseignements précieux qui assurent le salut et la libération des aviateurs urugayens."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, pour titres exceptionnels, du pilote Henri Guillaumet, en date du 23 octobre 1935 : "Pilote d'une classe exceptionnelle. D'abord sur la ligne Casablanca-Dakar, qu-il a été un des premiers à ouvrir et à organiser, puis sur la ligne Buenos-Aires-Santiago du Chili, qu'il a parcourue plus de quatre cents fois, a fait preuve d'une tenacité, d'une virtuosité, d'un courage qui le placent parmi les premiers aviateurs qui honorent le pays. Formant d'abord équipage avec Mermoz, comme deuxième pilote sur l'Arc-en-Ciel, compte aujourd'hui quinze traversées de l'Atlantique-Sud sur avion et hydravion. Près de 7.000 heures de vol. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 18 janvier 1928."
Sgt Edmond Lassalle - Né le 10 avril 1901 à Peyssies (Haute-Garonne) - Fils de François Antonin Lassalle (cultivateur) et de Marie Antoinette Decoux (tailleuse) - Profession Chauffeur-mécanicien - Classe 1921 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne), sous le matricule n° 760 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre de la 12ème section d'ouvriers d'aviation, le 12 mars 1921 - Arrivé à l'unité, le 17 mars 1921 - Affecté à la 1ère section du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 12 juillet 1921 - Affecté à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, le 12 novembre 1921 - Brevet de pilote militaire n° 19.231 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 18 octobre 1921 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.031 - Nommé Caporal, le 1er janvier 1922 - Pilote de la 9ème escadrille (traditions de la SPA 62) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 24 mars 1922 au 2 juin 1923 - Nommé Sergent, le 6 octobre 1922 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt du 2 juin 1923 au 12 mars 1924 - En occupation des Pays Rhénans du 2 juin 1923 au 12 mars 1924 - Fin d'engagement et renvoyé dans ses foyers, le 12 mars 1924 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 12 mars 1924 - Engagé aux lignes aériennes Latécoère, le 4 avril 1925 - Chargé, avec E Lecrivain, du 1er service régulier sur le ligne Casablanca à Dakar, le 1er juin 1925 - Le 25 août 1925, en équipage avec Marcel Reine, subit le feu des rebelles au Cap Juby - Le 21 novembre 1925, Lassalle et René Riguelle, sur leur initiative, délivrent Léopold Gourp, grièvement blessé; qui est aux mains des rebelles - Gourp est décédé des suites de ses blessures, le 5 décembre - Lassale reçoit la médaille de Vermeil de l'aéro-Club de France pour son action, le 10 mars 1926 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 mars 1927 - Victime d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Thiès au Sénégal, le (6 ou 14) octobre 1927 - Le Breguet 14, qu'il pilote, prend feu à l'atterrissage - Décédé des suites de ses blessures à Saint-Louis (Sénégal), le même jour - Le mécanicien qui l'accompagnait, Alphonse Moreau, est décédé des suites de ses blessures, le lendemain - Ses obséques ont eu lieu en l'église Saint-Simon de Toulouse, le 16 mai 1928 - Photo transmise par Nadine Cailhol-Séguéla, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4) de la commune de Peussies (Haute-Garonne) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne - Dernière mise à jour : 11 janvier 2025
Photo du Sgt René Marchesseau
Sgt René Louis Marie Marchesseau. Né le 12 mars 1897 au 18, rue de la Madeleine à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime). Fils de Louis Marchesseau (Tôlier) et de Catherine Léonie Giraud. Domiciliés à Surgères (Charente-Maritime). Profession avant guerre Tourneur sur métaux. Classe 1917. Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 322. Ajourné pour "faiblesse" en 1915. Classé dans la 2ème partie de la liste pour développement musculaire insuffisant. Mobilisé au titre du 24ème régiment d'artillerie, le 22 août 1916. Classé en service "Armé" par la commission de réforme de La Rochelle, le 7 octobre 1916. Blessé par une fracture du pied droit à Chanlieu (Oise), le 18 février 1917. Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde, le 2 mai 1917. Volontaire pour intégrer le 500ème régiment d'artillerie d'assaut (chars), le 2 mai 1917. Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 août 1917. Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon. Formation élémentaire de pilote militaire à l'école de Châteauroux, à compter du 9 septembre 1917. Brevet de pilote militaire n° 10.339 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, en date du 5 décembre 1917. Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 3 décembre 1917. Nommé Caporal, le 5 décembre 1917. Stage de spécialisation de Haute école à l'école d'aviation militaire de Pau du 12 janvier au 3 février 1918. Pilote du GDE du 3 février au 17 mai 1918. Lâché sur SPAD VII et XIII, le 9 mars 1918. Pilote de l'escadrille SPA 85 du 19 mai 1918 au 25 mai 1919. Nommé Maréchal des Logis, le 29 octobre 1918. Pilote de l'escadrille SPA 31 à compter du 25 mai 1919. Rengagé pour deux ans, à compter du 26 septembre 1919. Blessé d'une fracture du crâne suite à un accident d'avion à Diekirk (Luxembourg), le 3 décembre 1919. Affecté au groupe de chasse n° 3 du 1er groupement de chasse, le 13 décembre 1919. Affecté au 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er mars 1920. Rayé du personnel navigant, le 5 juillet 1920. Renvoyé dans ses foyers, le 26 septembre 1921. Domicilié à Surgères (Charente-Maritime). Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation à Tours. Rengagé pour deux ans au titre du 11ème régiment d'aviation, à compter du 5 décembre 1921. Réadmis dans le personnel navigant, le 1er février 1922. Rengagé pour un an au titre du 11ème régiment d'aviation, à compter du 5 décembre 1923. Citation n° 27 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 31 mars 1924. Rengagé pour un an au titre du 11ème régiment d'aviation, à compter du 5 décembre 1924. Nommé Sergent-Major, le 7 avril 1925. Volontaire pour une affectation au 37ème régiment d'aviation à Rabat, à compter du 9 mai 1925. Embarqué pour le Maroc, le 10 mai 1925. Débarqué le 14 mai 1925. Affecté à la 6ème escadrille (traditions de l'escadrille VR 558 de la Grande Guerre), le 16 mai 1925. Affecté à la 7ème escadrille (traditions de l'escadrille SPAbi 55 de la Grande Guerre), le 19 mai 1925. Nommé Adjudant, le 1er juillet 1925. Marié avec Mlle Clémence Victorine Joséphine Baudouin à la mairie de Nantes (Loire-Atlantique), le 8 juillet 1925. Blessé par un coup d'hélice d'avion sur la face extérieure de la cuisse gauche, le 25 juillet 1925.Evacué sur l'hôpital Auvert de Fez, le 25 juillet 1925. Evacué sur l'hôpital de Casablanca du 3 au 21 août 1925. Evacué par un bateau hôpital sur la métropole, le 21 août 1925. Arrivé à l'hôpital de Toulon, le 8 septembre 1925. Citation n° 166 à l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 25 octobre 1925. Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 13 novembre 1925. Croix de guerre des TOE avec palmes et deux étoiles. Médaille coloniale avec agrafe "Maroc 1925", en date du 6 janvier 1926. Officier de l'Etoile noire du Bénin. Chevalier du Ouissam Alaouite. Maintenu "Service Armé" avec pension temporaire de 10 % pour cicatrice étendue et adhérente de 21 cm de la face externe de la cuisse gauche par coup d'hélice par la commission de réforme de Metz, le 17 septembre 1926. Rengagé pour un an, au titre du 34ème régiment d'aviation du Bourget, à compter du 5 décembre 1927. Nommé Adjudant-chef pilote, le 19 janvier 1928. Maintenu en activité avec pension de temporaire de 20 % pour reliquats de plaie profonde de la cuisse gauche par coup d'hélice longue de 28 cm par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 27 août 1928. Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 1er juillet 1930. Maintenu en activité avec pension de temporaire de 30 % pour reliquats de plaie profonde de la cuisse gauche par coup d'hélice longue de 28 cm par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 2 mars 1931. Admis à la retraite proportionnelle, le 4 mars 1931. Domicilié au 34, rue Gracieuse à Berck (Pas-de-Calais). A accompli une période volontaire sur la base aérienne n° 4 du 2 au 7 octobre 1933. Domicilié à l'Oasis à Le Poulignen (Loire-Atlantique), à compter du 11 septembre 1934. A accompli une période de 9 jours au centre régional d'observation de Nantes en 1935. Affecté au centre d'aviation 31, le 25 mars 1935. Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 9, le 1er juillet 1936. Affecté, dans la réserve, à la base aérienne des Chartres, le 20 octobre 1936. Affecté, dans la réserve, à la 1ère section du bataillon de l'air n° 122, le 11 mai 1938. Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 juin 1938. Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Reims, le 18 novembre 1938. Affecté à la base aérienne 118 de Rennes, le 2 octobre 1939. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 165) de la ville de Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Charente-Maritime - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 22 juin 2021.
* Citation à l'ordre du commandant de la 1ère escadre de combat : "Très bon sous-officier pilote allant et consciencieux. A toujours fait preuve au cours de la campagne du meilleur esprit militaire et du plus beau mépris du danger."
* Citation n° 27 à l'ordre du 6ème corps d'armée décernée par le général gouverneur de Metz et le commandant le 6ème corps d'armée du Sgt René Marie Marchesseau, en date du 31 mars 1924 : "Passé sur sa demande dans la chasse de nuit, après un sérieux passé dans le bombardement de jour, s'est révélé pilote intrépide et gradé énergique. Lors des récents exercices de nuit (DCA combinée avec l'aviation) ne s'est pas montré inférieur à sa réputation d'entraineur d'hommes tant par la jovialité de son caractère."
* Citation n° 166 à l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 25 octobre 1925 : "Pilote hors de pair. S'est signalé par son allant exceptionnel, en particulier a effectué sept bombardements dans une même journée. Grièvement blessé au départ pour une mission de bombardement."
* Médaille Militaire du Sgt René Louis Marchesseau au 37ème régiment d'aviation (Maroc), en date du 22 décembre 1925 : "8 ans de services, 3 campagnes, 1 blessure."
* Citation n° 68 à l'ordre du 6ème corps d'armée décernée par le général militaire de Metz de l'Adj René Marchesseau : "S'est particulièrement distingué au cours des manœuvres de chasse de 1926."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adc René Marchesseau au 34ème régiment d'aviation, en date du 1er juillet 1930 : "13 ans de services, 5 campagnes, 2 blessures, 1 citation, 12 ans de bonifications pour services aériens."
Photo du Cdt Jean Houdemon
Cdt Jean Paul Marie Houdemon - Né le 11 mars 1885 rue Neuve à La Flèche (Sarthe). Fils de Georges Houdemon (propriétaire) et de Claire Lucile Marguerite Beaupère (propriétaire). Passe le concours de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr en 1903. Classé 231ème sur 330 au concours d'entrée. Classe 1905 - Recrutement de La Flèche (Sarthe) sous le matricule n° 876. Engagé volontaire, pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 24 octobre 1903. Commence sa formation à l'école, le 28 octobre 1903. Promotion "Henri de La Tour d'Auvergne". Nommé Brigadier, le 6 août 1904. Nommé Maréchal des Logis, le 6 février 1905. Choisit la Cavalerie. A l'école de cavalerie de Saumur, se lie avec Georges Smith Patton, un stagiaire américain bien connu qui va s'illustrer lors de la 2ème guerre mondiale. Ensemble, ils étudient les campagnes de Napoléon 1er. Classé 6ème sur 324 aux examens de sortie de St-Cyr Nommé Sous-lieutenant et affecté au 3ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1905. Affecté au 12ème régiment de Dragons, le 6 août 1906. Nommé Lieutenant, le 1er août 1907. Marié avec Mlle Marie Louise Thérèse Lehugeur à la mairie du 5ème arrondissement de Paris, le 16 décembre 1908. Ils ont eu trois filles Jacqueline en 1912, Colette en 1913 et Catherine en 1915. Instructeur d'exercices militaires à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 27 juillet 1914. Détaché à l'état-major de la 63ème division d'infanterie de réserve, le 5 août 1914. Participe aux combats des 7, 12 et 20 septembre 1914. Blessé par lésions des nerfs médian et cubital du bras gauche par une balle à Port-Fontenoy, près de Soissons, le 20 septembre 1914. Evacué sur l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Grade de chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 20 novembre 1914. Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 décembre 1914. Affecté au 2ème régiment de cuirassiers, le 17 décembre 1914. Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914. Affecté à l'état-major de la 10ème armée, le 19 août 1915. Détaché au commandement de l'aéronautique de la 10ème armée, le 13 avril 1916. Stage d'observateur en avion à l'escadrille F 16. Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique du 2ème corps d'armée coloniale, le 15 juillet 1916. Brevet de pilote militaire n° 3991 obtenu à l'aéronautique de la 10ème armée, le 21 juillet 1916. Nommé adjoint du commandant de l'aéronautique du secteur du Hamel. Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1916. Commandant de l'escadrille F 201 du 23 décembre 1916 au 24 février 1917. Commandant de l'aéronautique du 18ème corps d'armée, le 3 janvier 1917. Commandant de l'aéronautique du 3ème corps d'armée, le 17 février 1917. Commandant de l'aéronautique de la 10ème armée, le 23 juillet 1917. Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 12 août 1917. Blessé par une balle explosive à la hanche au cours d'une reconnaissance sur les lignes allemandes, aux commandes d'un SPAD VII, le 28 juillet 1918. Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 29 juillet 1918. Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1918. Nommé Chef d'escadron, à titre définitif et affecté au 12ème régiment de cuirassiers, le 25 mars 1919. Affecté au 5ème groupe d'aviation. Affecté au groupement de chasse n° 1 de Thionville appartenant à la division aérienne. Commandant du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 3 janvier 1920 au 1er décembre 1923. En occupation des pays rhénans (Allemagne) du 11 avril 1920 au 28 juin 1921. Proposé pour le maintien en activité de services et pour pension temporaire de 60 % pour gêne fonctionnelle très prononcée du membre inférieur gauche, avec claudication très marquée suite à fracture par balle de l'os iliaque et de la tête fémorale gauche, réduction de 7 cm de membre inférieur gauche, raideur de la hanche, du genou et de l'articulation au niveau de la cuisse et troubles légers de la sensibilité dans le tendon du médian et du cubital, suite à une blessure par balle au bras gauche, par la commission spéciale de réforme de Metz (Moselle), le 7 octobre 1921. Décision confirmée par la même commission, le 2 novembre 1923. Stagiaire au cours de tactique générale et d'état-major à l'école supérieure de guerre, le 1er décembre 1923. Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1924. Pension permanente de 60 % par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 21 octobre 1925. Professeur adjoint au cours de tactique générale et d'état-major à l'école supérieure de guerre, le 23 juin 1926. Pension de 1440 francs concédée par le Ministre des pensions, le 9 septembre 1926. Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 13 août 1927. Nommé Professeur du cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 4 octobre 1927. Nommé Colonel, le 25 juin 1928. Nommé officier de l'instruction publique, le 14 juillet 1928. Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, en date du 22 mai 1929. Commandant du 34ème régiment d'aviation du Bourget, le 31 décembre 1929. Lettre de félicitations du Ministre de l'Air, en date du 7 février 1931. Affecté à l'état-major particulier du ministère de l'Air, le 8 septembre 1931. Nommé Général de Brigade aérienne, le 7 octobre 1931 et affecté comme adjoint au général chef d'EMG. Détaché au centre des Hautes Etudes Militaires, le 8 décembre 1932. Commandant de la 4ème brigade aérienne, le 23 mai 1933. Commandant de l'école de l'Air et d'application de l'armée de l'Air à la caserne des Petites Ecuries à Versailles (Yvelines), le 6 septembre 1934. Commandant du groupement aérien n° 1 et de la 1ère division aérienne, le 1er août 1936. Commandant, par intérim, de la 4ème région aérienne, le 15 octobre 1936. Nommé Général de division aérienne, le 5 mars 1937. Nommé Général de Corps aérien, le 5 mars 1937. Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1937. Nommé membre du conseil supérieur de l'Air, le 1er janvier 1938. Nommé Général d'armée aérienne, le 1er janvier 1938. Nommé Inspecteur général des forces aériennes des théâtres d'opérations terrestres et des réserves de l'Air, le 22 février 1938. Nommé Inspecteur général de l'aviation de renseignements et des réserves de l'Air, le 15 octobre 1938. Maintenu Membre du conseil supérieur de l'air pour l'année 1939, le 11 janvier 1939. Commandant le théâtre d'opérations aériennes en Méditerranée et la 3ème armée aérienne, le 2 septembre 1939. Commandant de la zone d'opérations aériennes Sud, le 11 novembre 1939. Lettre de félicitation du Ministre, le 19 mars 1940. Inspecteur général des forces aériennes d'outre-mer et des théâtres d'opérations extérieures, le 1er mai 1940. Maintenu Membre du conseil supérieur de l'air pour l'année 1940, le 22 février 1940. Commandant la zone d'opérations aériennes des Alpes, le 16 mai 1940. Commandant de la 4ème région aérienne à Aix-en-Provence, le 1er juillet 1940. Commandant de la 1ère région aérienne, le 1er août 1940. Placé en congé définitif du personnel navigant, le 20 septembre 1940. Se retire à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). En août 1944, il ouvre et mène comme interprète des pourparlers avec la 88ème division américaine pour placer l'hôpital en zone neutre. Fait prisonnier par les Allemands, le 12 septembre 1944. Envoyé en captivité d'abord en Bavière, puis à Trèves, Coblence, Plansee au Tyrol de septembre 1944 au 8 mai 1945. Il est libéré par la 3ème armée américaine et regagne Paris, à bord de l'avion personnel du Général Patton, son ami de l'école de cavalerie de Saumur. Placé dans la 2ème section du cadre de l'EMGAA, le 20 septembre 1945. Il totalise alors 3500 heures de vol. Grade de Grand Croix de la Légion d'Honneur, en date du 25 janvier 1949. Gouverneur de l'Hôtel des Invalides du 2 novembre 1951 au 20 octobre 1960. Décédé en fonction (nommé à vie) Domicilié au 4, boulevard des Invalides à Paris 7ème (75). Décédé à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce, au 277bis rue St-Jacques dans le 5ème arrondissement de Paris, le 20 octobre 1960. Ses obsèques ont été célébrées en l'église St-Louis-des-Invalides, le 25 octobre 1960. Le général d'armée aérienne Jean Houdemon a été inhumé dans le caveau des gouverneurs à l'hôtel des Invalides, le même jour. Sources : Registre des naissances (acte n° 39) de la commune de La Flèche (Sarthe) - Etat des services - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservées aux archives départementales de la Sarthe - CCC de l'escadrille F 201 - LO - Avis de décès - JORF - Bailey/Cony - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour 7 juin 2021.
* Grade de chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Houdemon, à l'état-major de la 63ème division de réserve, en date du 20 novembre 1914 : "A fait preuve de belles qualités militaires et d'une grande bravoure au cours de la campagne. Blessé grièvement le 20 septembre au poste de commandement du générale commandant la division."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Paul Marie Houdemon, en date du 2 décembre 1914 : "A montré dans les fonctions d'officier d'état-major une intelligence, une activité digne de tous éloges. Est intervenu dans les combats des 7, 13, 20 septembre 1914 avec autant de sang-froid que de décision pour maintenir sous le feu des unités très éprouvées. A été grièvement blessé en accomplissant, sous une action violente d'artillerie et de mousqueterie ses fonctions d'officier d'état-major."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Houdemon, adjoint à une commandant de secteur, en date du 25 octobre 1916 : "Chargé du service des renseignements d'aviation à la direction de l'aéronautique, puis dans une zone d'attaque pendant la bataille de (censuré) a vérifié et complété journellement les comptes-rendus des observateurs en effectuant lui-même, seul à bord et à très faible altitude, des reconnaissances du plus haut intérêt. Officier d'une très grande valeur, blessé au début de la campagne, est devenu pilote sans interrompre son service sur le front."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadron Jean Paul Marie Houdemon au 2ème régiment de cuirassiers, commandant l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 29 juillet 1918 : "Officier supérieur d'élite ayant fait preuve, en toutes circonstances, des plus belles qualités militaires. Au cours de récentes opérations, a suivi toutes les phases de notre progression à la tête de ses escadrilles, assurant par lui-même le service des renseignements et exaltant le moral des siens par son exemple; a obtenu de brillants résultats. Au retour d'une reconnaissance, a été grièvement blessé pendant un combat inégal contre quatre avions ennemis. Une blessure antérieure. Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Quatre citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Chef d'escadrons Jean Paul Marie Houdemon, commandant l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 29 juillet 1918 : "Remarquable commandant d'aéronautique d'armée. Est un exemple quotidien pour son personnel auquel il communique son énergie. A obtenu au cours des opérations du (censuré) et devant une aviation ennemie très puissante un succès très net. A assuré lui-même une mission de reconnaissance essentielle, que l'aéronautique du corps d'armée n'avait pu remplir et au cours de laquelle le commandant venait d'être tué."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur au LcL Jean Paul Marie Houdemon à l'école supérieure de guerre, en date du 13 août 1927 : "23 ans de services, 5 campagnes, 2 blessures, 4 citations. Officier du 29 juillet 1918."
* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du général de division Jean Paul Marie Houdemon, commandant de la 4ème région aérienne, en date du 30 juin 1937 : "33 ans de services, 78 annuités, 6 campagnes, 4 citations à l'ordre de l'armée, 2 blessures de guerre, 23 ans de bonifications pour services aériens, un témoignage de bonifications pour services aériens, un témoignage de satisfaction du Ministre. Commandeur de la Légion d'Honneur du 13 août 1927."
* Grade de Grand Croix de la Légion d'Honneur du Général d'armée aérienne Jean Paul Marie Houdemon, en date du 25 janvier 1949 : "Officier général en congé ayant fait preuve d'une activité remarquable sous l'occupation. S'est particulièrement distingué en septembre 1944 à Pont-à-Mousson, lors de l'avance alliée. Sous prétexte de négocier un armistice pour sauver de la destruction un hôpital qu'il avait organisé, a traversé deux fois la Moselle sous le feu avec un mépris absolu du danger. A réussi à entrer en contact avec l'état-major de la 80ème division américaine, auquel il a remis le plan des diverses fortifications allemandes qui aussitôt exploité, a permis au commandement américain de contourner les défenses ennemies, de traverser le fleuve et de poursuivre l'avance avec le minimum de destruction. Suspecté de sentiments et activités pro-alliée, a été arrêté par les autorités allemandes, le 12 septembre 1944 et déporté en Bavière où il resta interné jusqu'au 8 mai 1945." Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de Vermeil.
Photo du Cne René Weiser
Cne René Pierre Guillaume Weiser. Né le 5 juillet 1893 au 8, rue Lebouteux dans le 17ème arrondissement de Paris. Fils de Jean Pierre Weiser (valet de chambre) et d'Anne Marguerite Simon. Originaire du village de Singling en Moselle, son père a quitté le pays messin pour rejoindre la France en 1882. En 1900, la famille Weiser achète une maison à la Vignette, à Sainte-Ménéhould (Marne). René commence ses études à l'école communale du village puis à Saint-Joseph à Reims (Marne). Profession avant engagement Etudiant. Classe 1913. Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 871. Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 6ème régiment de cuirassiers, caserné à Sainte-Ménéhould (Marne), le 25 mars 1913. Nommé Brigadier, le 28 novembre 1913. Nommé Maréchal des Logis, le 1er juillet 1914. Citation n° 4 à l’ordre du 2ème corps de cavalerie, en date du 12 septembre 1914. Désigné pour suivre un stage de 3 mois à l’école d’application de cavalerie de Saumur, le 1er mai 1916. Nommé Aspirant, le 1er août 1916. Stage au centre d’instruction des Automitrailleuses et Auto-Canons à Versailles. Affecté provisoirement au 15ème Groupe des AM et AC du 27ème régiment de Dragons, le 4 décembre 1916. Citation n° 27 à l'ordre de la brigade, en date du 6 août 1917. Nommé Sous-lieutenant à titre définitif et affecté au 27ème régiment de Dragons, le 30 septembre 1917. Blessé par des éclats d'obus à la joue et au torse, quand son automitrailleuse a été touchée par un obus devant Fismes, le 27 mai 1918. Citation n° 310 à l’ordre de la 5ème armée, en date du 14 juin 1918. Citation n° 429 à l'ordre du 2ème corps de cavalerie, en date du 26 mai 1918. Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 12 août 1918. Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 mars 1919. Fait partie de l’armée d’occupation en Allemagne. Affecté aux services administratifs du Levant, le 10 septembre 1919. Arrive en Cilicie le 4 Novembre 1919. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en, date du 16 juin 1920. Est affecté au 1 er RMMC du 5ème régiment de Chasseurs d’Afrique et détaché aux services administratifs du Levant, le 19 juin 1920. A Adana, il est chargé du service industriel, du service automobile et de l’éclairage de la ville. Lettre de félicitations du Général Dupieux, commandant la 1ère division du Levant. Commandant du 6 ème groupe d'Automitrailleuses et d'Auto-Canons, le 7 décembre 1920. Blessé par un éclat d'obus et a le tympan perforé à Mendjib en mai 1921. Son unité reçoit une citation. Citation n° 85 de la 3ème section du 6ème groupe de mitrailleuses à l’ordre de l’armée du Levant, en date du 22 août 1921. Rapatrié du Levant, le 25 juin 1921. Passé au centre d'instruction d'automitrailleuses de cavalerie de Saumur, le 26 juillet 1921. Passé à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 6 octobre 1921. Passé sur sa demande à l'aéronautique militaire, le 10 juillet 1922. Il avait fait plusieurs demandes dans le passé qui avaient toujours été repoussées par le commandement. Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 10 juillet 1922. Affecté à Thionville-Basse-Yutz comme adjoint au commandant du parc d'aviation n° 1, le 10 juillet 1922. Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 6 novembre 1922. Brevet de pilote militaire n° 18.820 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 janvier 1923. Affecté, comme pilote, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville, le 6 avril 1923. Passé au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville, suite à la dissolution du 1er RAC. Commandant d'une escadrille de chasse (SPA 73 à vérifier) du 38ème RAM - Participe à la Military Zénith soit 2810 km en 14 étapes. En 1925, prend cinq fois le départ, mais à chaque fois doit abandonner. En 1925, il réalise trois vols à longue distance, d'abord le 10 Avril 1925, entre Thionville, Tours, Bordeaux, Pau, Toulouse, Nîmes, Dijon, Thionville, soit 2015 Km, puis le 25 Mai 1925, un voyage entre Villacoublay, Metz, Strasbourg, Dijon, Lyon, Châteauroux, Tours, soit 2800 km et finalement le 16 Septembre 1925 entre Thionville, Dijon, Lyon, Istres, Saint-Raphaël, Istres, Perpignan, Toulouse, Pau, Bordeaux, Rochefort, Angers, le Bourget, Saint-Inglevert, Valenciennes, Thionville, soit 2935 kms. Nommé Capitaine, le 25 décembre 1925. Marié avec Mlle Elisabeth Clémence Marguerite Marie Challe, la sœur de son ami Léon Challe, pilote à Thionville, le 18 janvier 1926. En 1926, prend trois fois le départ et se classe 5ème avec la vitesse moyenne de 86,53 km/h. Du 31 août au 1er septembre 1926, gagne la coupe Renault et le record du monde de distance, en compagnie du Ltt Léon Challe par un vol Paris-Bender-Abbas, à bord d'un Breguet 19 à moteur Farman, en 30 heures de vol et 5174 km. Affecté à l'inspection du matériel et des installations technique de l'aéronautique, le 10 juillet 1927. Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 décembre 1927. Second du rallye international de Vincennes, le 30 juin 1928. Il était parti de Constantinople, aux commandes d'un Nieuport 162, avec un moteur Hispano-Suiza de 500 cv. Il a parcouru les 2246 kms à la moyenne de 180 km/h. Assure le convoyage jusqu'à Kaboul d'un Potez 25 à moteur Lorraine de 450 cv offert par la France au roi d'Afghanistan du 10 au 28 août 1928. Affecté au groupe des avions nouveaux (centre d'essais en vol) à Villacoublay, le 23 juillet 1929. Affecté à la 7ème Escadre de Chasse de Dijon comme commandant du 2ème groupe de chasse, le 1er août 1933. Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 mars 1934. Met en place une patrouille de démonstration de 12 avions. Les avions sont des Morane-Saulnier MS 225 à moteur Gnôme K-9 à compresseur. Participe avec sa patrouille au meeting de Rome (Italie), les 3 et 4 octobre 1934. Ils rentrent à Dijon, le 8 octobre. Le 17 octobre 1934, deux escadrilles françaises représentent la France en Yougoslavie lors des obsèques du roi Alexandre 1er assassiné à Marseille. Il s'agit d'une escadrille de MS 225 de Dijon, sous les ordres du Cdt Weiser et une de Breguet 27 de Lyon, sous les ordres du LcL Girier. Commandant du 1er groupe de la 7ème escadre de chasse, le 3 janvier 1935. A partir de 1935, entraine ses patrouilles à voler attachés les uns aux autres en meeting. A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de bord, le 13 mai 1936. La patrouille participe au meeting international de Strasbourg, les 23 et 24 mai 1936, au meeting de Montluçon, le 7 juin 1936, au meeting de Dijon, le 28 juin 1936, au meeting d'Angers, le 5 juillet 1936, à la fête de l'Air au Bourget, le 12 juillet 1936, au défilé à Paris du 14 juillet 1936, au meeting de Vannes, le 10 août 1936, au meeting de Beauvais, le 15 août 1936, au meeting de Vichy, le 16 août 1936, meeting de Sedan, le 20 septembre 1936, au défilé de Strasbourg, le 16 octobre 1936. Commandant par intérim de la 7ème escadre, le 2 octobre 1936. Commandant de la 7ème escadre de chasse de Dijon, le 15 octobre 1936. Part en stage du 20 janvier 1937 au 3 février 1937. La patrouille participe au meeting de Lyon, le 8 et 14 mai 1937, au meeting de Luxeuil, le 23 mai 1937, au meeting du Mans, le 30 mai 1937, au meeting de Clermont-Ferrand, le 6 juin 1937, au meeting de Dijon, le 20 juin 1937, au meeting de Vichy, le 5 juillet 1937, au meeting de St-Cyr, le 8 juillet 1937, aux meetings d'Orly et de Paris, les 11 et 14 juillet 1937, au meeting de Villacoublay, le 18 juillet 1937, au meeting d'Oléron, le 8 août 1937, au meeting de Chambéry, le 29 août 1937, au meeting de Vincennes, le 5 septembre 1937. Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1937. Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1938. Lettre de félicitations du Ministre de l’air, en date du 10 mai 1938. Nommé Attaché de l'air pour les Etats-Unis, le Mexique, Cuba, Le Panama, Haïti, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica et la République dominicaine à l'ambassade de France de Washington. Chargé d'acheter des armements et matériels pour le France. Ce type de poste ne l'enchante guère, il avait déjà repoussé un poste d'attaché de l'Air à Prague. Quitte son commandement de la 7ème escadre, le 1er octobre 1938. Son suivi est pris en compte par le bataillon de l'air 117. Nommé Colonel, le 2 septembre 1939. Relevé de ses fonctions par le nouveau gouvernement et demande a être affecté en Indochine en juillet 1940. Mis à la disposition du commandement de l'Air en Indochine, le 1er septembre 1940. Embarque à San-Francisco, sur le Bougainville, le 29 octobre 1940. Débarque à Haiphong, le 4 décembre 1940. Commandant du Groupe Air-Sud, groupe mis à la disposition des troupes terrestres, et basé à Tan-Son Nhut, en Mars 1941. Le 7 décembre 1941, après Pearl Harbour, Tan-Son-Nhut et le ciel du Sud de L’Indochine sont abandonnés aux Japonais. Commandement du groupe aérien-Nord (G.A.N.I) basé à Tong, le 8 décembre 1941. Son carnet de vol compte 3309 heures de vol, au 1er octobre 1942. Départ du Capitaine Pouyade pour la Chine, le 2 octobre 1942. Weiser est rendu responsable du départ de Pouyade et accusé de mal encadrer ses hommes, il démissionne. Il est assigné à résidence à Bien-Hoa et mis en congé d’office pendant un mois, le 3 octobre 1942. Placé en congé d’activité, le 1er décembre 1942. Mis en demeure de quitter le logement militaire de la base de Bien Hoa, le 15 décembre 1942. Déménagement à Dalat, le 25 décembre 1943. A partir de cette date, sous la couverture d’un travail à la répartition du riz, René Weiser s’occupera principalement de la Résistance (Réseau Giraud-Lan) et résidera, de fait, la plupart du temps seul à Saigon. Coup de force Japonais, le 9 mars 1945. Réussit, au péril de sa vie, à détruire les archives de son groupe de résistance, le 10 mars 1945. Arrêté, sur dénonciation, et interné pendant 58 jours par la redoutable gendarmerie japonaise, la Kempetaï, le 17 mai 1945. A sa sortie, il a perdu entre 20 et 25 kilos. Transféré au camp d’internement militaire de Saigon, le 13 juillet 1945. Capitulation du Japon, le 15 août 1945. Il s'évade, le 23 août 1945. Nommé Directeur d’Air France et de l’aviation civile en Indochine en octobre 1945. S’occupe de réorganiser le réseau aérien indochinois. Retour en France, le 12 août 1946. Nommé directeur de l’aviation civile en AOF en septembre 1946. Grade de Grand officier de la légion d’honneur, en date du 31 décembre 1947. Le 20 mars 1948, il est nommé général de brigade d’active, avec effet rétroactif au 25 Juin 1944. Décoré de la médaille de la Résistance, le 30 décembre 1947. Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1947. Nommé Ingénieur général de la navigation aérienne de 1er échelon, le 1er janvier 1948. Admis dans la 2ème section du cadre de l'état-major général de l'armée de l'Air, le 1er avril 1950. Rentre à Paris en mai 1952. Affecté à l’inspection Générale de l’aviation civile, rue de la Croix Nivert. Il fait partie du conseil d’administration de l’Aéroport de Paris, du conseil du Personnel Navigant professionnel de l’Aviation civile, du conseil de discipline du PN. Prend sa retraite en juillet 1959. Se retire en Argonne, dans la maison de son enfance. Devient Président de la section menehildienne des anciens combattants Président du comité d’Argonne du souvenir français. Vole à l’aéro-club Robert Thierry de Verdun. Décédé à La Vignette, écart de Sainte-Ménéhould (Marne), le 10 novembre 1970. Sources : Acte de naissance n° 2208 de la mairie du 17ème arrondissement de Paris - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - Etat des services - LO - JORF - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Base de données "Titres, homologations et services pour faits de résistance" du site "Mémoire des Hommes" - Site internet consacré à René Weiser - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 5 juin 2021.
* Citation n° 4 à l’ordre du 2ème corps de cavalerie, en date du 12 septembre 1914 : "Faisant partie d’une reconnaissance commandée par le Lieutenant Flipo, a été coupée avec elle de son régiment. A dû rester pendant 8 jours dans les bois au milieu des lignes ennemies. A rendu les plus grands services à son chef ."
* Citation n° 27 à l'ordre de la brigade, en date du 6 août 1917 : "Chef de section de 1er ordre. A fait preuve de belles qualités de sang-froid et d'énergie et contribué à conserver à sa section le moral le plus élevé sous un bombardement violent dans la nuit des 29 au 30 juillet."
* Citation n° 429 à l'ordre du 2ème corps de cavalerie, en date du 26 mai 1918 : "A fait preuve d'un brillant courage au cours des attaques du (censuré) et (censuré) mars et a efficacement contribué à leur succès en accompagnant avec sa section la première vague d'infanterie. N'est rentré que lorsque sa voiture a été mise hors de service par le feu des balles perforantes."
* Citation n° 310 à l’ordre de la 5ème armée du Slt René Weiser du 15ème groupe d'ACAM du 27ème régiment de Dragons, en date du 14 juin 1918 : "Officier extrêmement brave, sollicitant toujours les missions les plus exposées, les remplissant avec un entrain admirable et le plus complet mépris du danger. Placé en extrême pointe, sans aucun soutien, servant lui-même la pièce pour lui assurer un meilleur rendement, a arrêté l’avance allemande jusqu’à ce qu’il ait eu son automitrailleuse démontée et ses deux servants frappés à ses côtés. Blessé lui-même, a combattu jusqu’au soir sur une autre voiture et ne s’est laissé évacuer qu’à bout de forces".
* Citation à l'ordre de la 1ère armée du Slt René Weiser au 27ème régiment de Dragons, en date du 12 août 1918 : "Officier d'automitrailleuses, d'une bravoure exceptionnelle. Le 10 août 1918, s'est porté audacieusement en avant de l'infanterie sur un village occupé par l'ennemi. L'a parcouru avec sa section, mitraillant et poursuivant les défenseurs. S'est établi au-delà, permettant ainsi à notre infanterie de continuer sa progression et d'occuper derrière lui ce point d'appui important."
* Lettre de félicitations du Général Dupieux, commandant la 1ère division du Levant au Ltt Weiser, des services administratifs de Cilicie pour le motif suivant : "Pendant la colonne du Jaurus, du 15 au 22 mai 1920, commandant un convoi automobile qui était chargé du ravitaillement de la colonne, a réussi grâce à son énergie et à ses connaissances techniques a surmonter les difficultés considérables résultant du mauvais état des routes et des inondations des ruisseaux qu'il fallait traverser; a pris lui-même, à plusieurs reprise, le volant des voitures camions embourbés, les a successivement dépannés et a réussi, après plusieurs nuits de travail et malgré l'inexpérience d'une partie de son personnel, a accomplir sa mission et à ramener tout le convoi en bon état à Adana."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt René Pierre Guillaume Weiser au 6ème groupe AMAC du 1er régiment de Spahis en date du 16 juin 1920 : "Officier très brave qui a montré un mordant remarquable au cours de l'offensive de 1918 en poussant avec ses automitrailleuses des pointes extrêmement audacieuse. Blessé, nombreuses citations."
* Citation n° 85 de la 3ème section du 6ème groupe de mitrailleuses à l’ordre de l’armée du Levant, en date du 22 août 1921 : "Excellente unité de combat, du bel effort qui, sous les ordres du Lieutenant Weiser, s’est distinguée en toutes occasions au cours de la colonne de l’Euphrate, notamment les 9, 20 et 21 Mai aux combats de Darzar, Azine et Manbidg, bousculant l’ennemi, lui infligeant des pertes, lui tuant des mulets d’Artillerie et s’emparant de nombreux matériels".
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne René Pierre Weiser à la direction de l'aéronautique, en date du 26 décembre 1927 : "14 ans de services, 7 campagnes, une blessure, 2 citations. Chevalier du 16 juin 1920. Titres exceptionnels : pilote hors de pair qui, après avoir participé pendant quatre ans aux exercices de chasse de nuit, a effectué de longs voyages par tous les temps. A fait preuve de qualités techniques et morales remarquables dans une premier essai, puis dans la réalisation du record de distance en avion, en ligne droite, sans escale (5200 km, Paris-Bender-Abbas)."
* Lettre de félicitations du Ministre de l’air, en date du 10 mai 1938 : "Chargé d’organiser dans le groupe qu’il commandait une escadrille destinée à représenter l’Armée de l’Air dans les manifestations aériennes, s’est consacré à cette tâche avec une foi et un enthousiasme qu’il a su communiquer à tout son personnel. A mené lui-même l’instruction en sachant allier la prudence à l’audace. A obtenu pendant 3 ans, sans accidents, les résultats les plus brillants, soulevant l’admiration par les présentations acrobatiques d’ensemble des patrouilles qu’il conduisait, au cours de nombreux meetings, tant en France qu’à l’étranger. A ainsi fait preuve de magnifiques qualités de pilote, d’animateur et d’instructeur ".
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl René Pierre Guillaume Weiser, commandant la 7ème escadre aérienne, en date du 16 juin 1938 : "25 ans de services, 6 campagnes, 27 ans de bonifications pour service aériens. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 16 décembre 1927."
Photo du Cal Maxime Cattelot
Cal Maxime Cattelot - Né le 11 janvier 1900 rue de la Chaussée à Saint-Rémy-Chaussée (Nord) - Fils de Clotaire Cattelot (scieur de long) et de Louise Juliette Cagniot - Profession Mécanicien - Classe 1920 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 695 - Non recensé en temps utile par la suite d'un cas de force majeure - Maintenu bon pour un service militaire armé par la commission spéciale de réforme d'Avesnes, le 7 avril 1919 - Incorporé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er régiment de chasse, le 18 mars 1920 - Passé élève pilote au régiment, le 23 juin 1920 - Tué au cours d'un accident d'avion, près d'Hauconcourt (Moselle), le 14 décembre 1920 - Le maire du village, qui était sur le lieu, a entendu le pilote crier et demander de l'aide, alors qu'il passait à 30 mètres au-dessus de lui - Son avion s'est écrasé à seulement 300 mètres du village - Le pilote est décédé des suites de ses graves blessures quelques instants après l'impact au sol - Maxime Cattelot repose dans le cimetière communal d'Aulnoye-Aymeries (Nord) -Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1) de la commune de Saint-Rémy-en-Chaussée (Nord) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 4 janvier 2023.
Photo du Sol Louis Alleau
Sol Louis Joseph Marie Alleau - Né à Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique), le 22 mai 1899 - Fils de Louis Anathase Alleau (facteur des postes) et de Marie Aimée Suteau - Profession Commis des PTT - Domicilié à Paris (75) - Classe 1919 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantiques) sous le matricule n° 1073 - Appelé pour effectuer son service militaire , au titre du 91ème régiment d'infanterie, le 22 avril 1918 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Réformé définitivement, proposé pour pension permanente de 100 % pour tuberculose pulmonaire bilatérale à la période cavitaire à droite, à la période de ramollissement à gauche, présence de nombreux bacilles de Koch, expectoration abondante par la commission de réforme de Metz du 4 juin 1920 - Décédé des suites de sa tuberculose à l'hôpital militaire de Plantières (Hôpital militaire Legouest de nos jours), le 1er août 1920 à 8 heures du matin - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 29) de la commune de Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Dernière mise à jour : 4 janvier 2023.
Photo du Ltt Yves Dubroca
Ltt Yves Pierre Dubroca - Né le 8 août 1892 à Contant, commune d'Hourtin (Gironde) - Fils de Pierre Dubroca (livreur) et de Marie Arnaud - Domiciliés au 1, cours Baguenard à Lesparre (Gironde), puis à Virey-sur-Bar (Aube) en 1910 - Profession avant engagement scieur à la mécanique - Classe 1912 - Recrutement de Troyes (Aube) sous le matricule n° 1341 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 34ème régiment d'infanterie, le 20 septembre 1910 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 30 mars 1911 - Nommé Caporal, le 8 mai 1911 - Nommé Sergent, le 8 novembre 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 20 septembre 1913 - Nommé Adjudant, le 28 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 24 juillet 1916 - Passé au 234ème régiment d'infanterie (régiment de réserve du 34ème RI) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 mars 1917 - Rayé du personnel navigant et parti au 234ème régiment d'infanterie, le 21 avril 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 30 octobre 1917 - Repassé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 février 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 14.827 obtenu à l'école d'aviation militaire de Vineuil, le 26 juillet 1918 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage à l'école d'aviation de Biscarrosse - Stage à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 29 octobre 1918 - Pilote du GDE du 29 octobre au 10 décembre 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 5 novembre 1918 - Passé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 décembre 1918 - Dirigé vers l'annexe du GDE de Chartres et affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 22 janvier 1920 - Passé en position "Hors cadre aéronautique" au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 10 juin 1920 - Détaché à l'école des mécaniciens de Bordeaux (Gironde), le 10 juillet 1920 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz, le 22 avril 1921 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 13) de la commune d'Hourtin (Gironde) - PAM (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aube - Liste des brevets militaires - JORF - Revue L'Aéro - Dernière mise à jour : 4 janvier 2023.
Photo du Sgt Jean Grémillet
Biographie du Sgt Jean Marie Grémillet - Né le 14 (février ou août) 1903 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Marie Joseph Paul Grémillet (employé des Postes) et d'Annie Marie Louise Schep - Domicilié à Lunéville - Classe 1923 - Recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° (pas en ligne) - Brevet de pilote militaire n° 19.842 obtenu à l'école Hanriot, le 23 mars 1923 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16812 - Il était alors élève pilote boursier - Pilote de la 5ème escadrille du 38ème RAM (traditions de la SPA 95 de la Grande Guerre) - Tué au cours d'un accident d'avion, dans les environs de Lostroff (Moselle), le 28 septembre 1924 - Jean Grémillet repose dans le cimetière municipal de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 71) de la ville de Lunéville - Liste des brevets militaires - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Héraut" - Journal "Le Petit Parisien" - Registre des décès de la ville de Lunéville - Dernière mise à jour : 5 janvier 2023.
Photo de l'Adj Gaston Vaulet
Adj Gaston René Vaulet - Né le 13 mars 1893 à La Rochelle (Charente-Maritime) - Fils de Marc Vaulet (facteur du télégraphe) et de Marie Louise Ernestine Ragot - Profession avant guerre Télégraphiste - Classe 1913 - Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 1836 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 7ème régiment de Hussards, le 11 avril 1912 - Nommé Brigadier le 11 octobre 1913 - Au front du 1er décembre 1914 au 15 septembre 1916 comme éclaireur du 135ème régiment d'infanterie - Nommé Maréchal des Logis, le 23 août 1915 - Passé dans l'aéronautique militaire sur sa demande, le 16 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5435 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 19 février au 15 mars 1917 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, en instance de départ pour l'aviation serbe - Affecté au front d'Orient du 1er avril 1917 au 30 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1918 - Affecté comme pilote convoyeur à la base française en Italie, le 1er juillet 1918 - Citation n° 51 à l'ordre de la division, en date du 5 août 1918 - Rapatrié en France, le 4 décembre 1918 - Médaille Militaire - Military Cross britannique - Croix de guerre Italienne - Rengagé pour deux ans, à compter du 9 juillet 1919 - Pilote du 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Blessé au genou au cours d'un match de football entre équipes militaires, le 25 et 26 mai 1920 - Radié du personnel navigant, le 16 février 1921 - Maintenu dans le personnel non navigant - Rengagé pour deux ans, à compter du 13 juillet 1921 - Réintégré sur sa demande dans le personnel navigant, le 24 août 1921 - Affecté à la 8ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 95 de la Grande Guerre), le 24 août 1921 - Nommé Adjudant, le 1er février 1922 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain de Thionville-basse-Yutz, le 22 février 1922 - Il faisait équipage avec le Ltt Julien Edouard Ledeuil qui a également perdu la vie - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 septembre 1922 - Gaston Vaulet repose dans le cimetière de la ville de la Rochelle (Charente-Maritime) - Sources : Registre d'état-cil (acte n° 121) de la ville de La Rochelle - Fiche Matricule du département de la Charente-Maritime - Liste des brevets militaires - JORF - Journal Le Lorrain - Journal L'Est Républicain - Journal Le Télégramme des Vosges - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 5 janvier 2023.
* Citation n° 51 à l'ordre de la division de l'Adj Gaston Vaulet, en date du 5 août 1918 : "Bon pilote, très brave. A exécuté de très nombreuses missions de reconnaissances, de photographies et de bombardements au cours desquelles il est entré maintes fois avec son appareil atteint par des balles et des éclats d'obus, notamment les 12 novembre 1917 et 13 janvier 1918."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Gaston Vaulet, pilote du 1er régiment d'aviation, en date du 6 septembre 1922 : "Excellent pilote, a rendu de brillants services pendant la guerre. Tué au cours d'un vol en service commandé, sur le terrain de Thionville, le 22 février 1922. A été cité, sans Croix de guerre."
Photo du Ltt Julien Ledeuil
Ltt Julien Edouard Ledeuil - Né le 10 mars 1890 à la montée du Fort à Saumur (Maine-et-Loire) - Fils de Julien Eugène Ledeuil (menuisier) et de Marie Adelaïde Davin (couturière) - Domiciliés au 19, rue de la Haute-Pierre à Saumur (Maine-et-Loire) - Marié avec Mlle Anastasie Mézos à la mairie de Périgny (Charente-Maritime), le 27 mai 1909 - Classe 1910 - Recrutement de Cholet (Maine-et-Loire), sous le matricule n° 250 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 14ème bataillon d'artillerie à pied, le 27 juillet 1908 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1909 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Nommé Maréchal des logis mécanicien, le 6 août 1910 - Rengagé pour deux ans et affecté au 11ème régiment d'artillerie à pied, le 26 juillet 1911 - Rengagé pour deux ans, à compter du 1er avril 1914 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie lourde, le 24 janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 1er février 1916 - Blessé par une éclat d'obus au pouce de la main droite à Verdun (Meuse), le 10 mai 1916 - Croix de Guerre et citation n° 30 à l'ordre de l'artillerie lourde du 11ème corps d'armée, en date du 27 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 31 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde - Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 17 septembre 1919 - Affecté comme observateur d'artillerie au 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Basse-Yutz (Moselle), le 22 février 1922 - Il faisait équipage avec l'Adj Gaston Vaulet qui a également perdu la vie - Julien Ledeuil repose dans le cimetière municipal de la Rochelle (Charente-Maritime) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 73) de la ville de Saumur (Maine-et-Loire) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Maine-et-Loire - JORF - LO - Journal "Le Lorrain" - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Dossier individuel n° GR5YE141815 conservé au SHD du Château de Vincennes - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 5 janvier 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Julien Edouard Ledeuil du 1er régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Excellent officier qui a fait toute la guerre au front. Blessé deux fois dans l'artillerie, ne s'est pas fait évacuer. Passé dans l'aviation en 1918, il s'y est distingué comme observateur. Une blessure. Deux citations."
Photo du Sgt Amédée Rémond
Sgt Amédée Arthur Rémond - Né le 28 décembre 1899 aux Verches de Doue-la-Fontaine (Maine-et-Loire) - Fils de Jean Eugène Rémond et de Célestine Marie Eugénie Pichot - Profession avant engagement Agriculteur - Classe 1919 - Recrutement de Cholet (Maine-et-Loire) sous le matricule n° 819 - Mobilisé au 29ème régiment d'artillerie, le 17 avril 1918 - Passé à l'aéronautique militaire (1er groupe d'aviation), le 2 août 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 29 avril 1920 - Envoyé en congé en attendant son passage dans la réserve qui aura lieu le 15 avril 1921 - Rappelé à l'activité au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 5 mai 1921 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse, le 6 mai 1921 - Tué au cours d'un accident d'avion lors d'une mission du transport du courrier entre l'Allemagne et la France, le 24 mai 1921 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Maine-et-Loire - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023.
Photo du Ltt Jehan Rondot
Biographie du Ltt Marie Augustin Jean (dit Jehan) Rondot - Né le 12 juillet 1894 à Dijon (Côte-d'Or) - Fils d'Abel Ignace Rondot (militaire de carrière alors capitaine à l'état-major de la 15ème division militaire) et de Marie Joséphine Claire Stéphanie Colon - Domiciliés alors au 19, rue Chancelier de L'Hospital à Dijon puis au 7, rue Chevalier de la Barre à Dijon (Côte-d'Or) - Classe 1913 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous le matricule n° 1751 - Engagement volontaire pour huit ans au titre de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, à compter du 30 octobre 1913 - Admis avec bourse dans la section de cavalerie de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr - La première année à l'école, il est classé 426ème sur 512 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 6 août 1914 - Citation n° 81 à l'ordre du 14ème régiment de Hussard, en date du 23 mai 1915 - Blessé à la cuisse droite par une balle à Ethe (Près de Virton en Belgique), le 22 août 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 4 septembre 1916 - Citation n° 351 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 27 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.292 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 4 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 14 avril 1918 - Pilote du GDE du 14 avril au 6 juin 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 6 juin au 7 novembre 1918 - Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 155 du 7 novembre 1918 au 13 avril 1919 - Affecté à la DMAé n° 2 du 13 au 20 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 20 avril au 26 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation caserné au Bourget, le 1er janvier 1920 - Officier élève à Saumur - Affecté au 2ème régiment de chasseurs, le 15 janvier 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 avril 1920 - Affecté à la 10ème escadrille du 1er RAC de Thionville (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Lettre de félicitations du ministre, en date du 18 décembre 1920 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 17 juin 1921 - Il se tue lors d'une liaison entre Birkendorf (Allemagne) et Thionville (Moselle) quand son avion s'écrase à Gönnersdorf - Sources : Registre des naissances de la commune de Dijon - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Côte-d'Or - CCC de l'escadrille SPA 48 - CCC de l'escadrille SPA 155 - CCC de l'escadrille SPA 102 - LO - JORF - Site Geneanet - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - Dernière mise à jour : 6 juin 2021.
* Citation n° 81 à l'ordre du 14ème régiment de Hussards, en date du 23 mai 1915 : "Jeune officier très entreprenant et recherchant le danger. A en toutes circonstances une jolie attitude au feu. Blessé à Ethe, a rejoint le front à peine guéri et donné à ses hommes dans les tranchées."
* Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan, du 14ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 21 août 1918 : "Officier très énergique ayant beaucoup d'allant et de courage. Le 3 août, a abattu un avion ennemi après un violent combat. Une blessure. Trois citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan Rondot du 14ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 15 novembre 1918 : "Très bon pilote de chasse, officier consciencieux et énergique d'un allant remarquable et d'une belle bravoure. Le 14 octobre 1918, a attaqué seul et descendu en flammes, dans un secteur d'attaque, un Drachen ennemi. Quatre citations."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Augustin Jehan Rondot, pilote à l'escadrille SPA 102, en date du 6 juillet 1919 : "Brillant officier. bel exemple d'entrain, de gaieté et d'allant. Blessé dans la cavalerie, puis détaché dans l'aviation de chasse, a donné de nouvelles preuves de son énergie et de son adresse recherchant constamment le combat et remportant deux victoires officielles. Une blessure. Cinq citations."
* Lettre de félicitations du ministre, en date du 18 décembre 1920 : "Pour l'ardeur et le mépris du danger dont il a fait preuve au cours des expériences récentes de chasse de nuit."
Photo du Cal Charles Lebrun
Cal Charles Moïse Lebrun - Né le 9 avril 1900, rue de l'Epine à Tourcoing (Nord) - Fils de Cyrille Lebrun (fileur) et de Laurence Dessauvages - Profession avant engagement Ajusteur - Classe 1920 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 4374 - Non recensé avec sa classe, cas de force majeure - Maintenu "Service armé" par la commission de réforme de Lille (Nord), le 17 juin 1919 - Domicilié au 56, rue Montaigne à Tourcoing (Nord), à compter du 9 février 1920 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville (Moselle), le 15 mars 1920 - Affecté à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, le 31 octobre 1920 - Brevet de pilote militaire n° 18.714 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 17 janvier 1921 - Nommé Caporal, le 26 janvier 1921 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville, le 4 juin 1921 - Tué au cours d'un accident d'avion au décollage du terrain d'aviation de St-Dizier, le 24 août 1921 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 650) de la ville de Tourcoing (Nord) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord. Liste des brevets militaires - Revue Les Ailes - Journal Le Télégramme des Vosges - Dernière mise à jour : 8 janvir 2023.
Photo du Sol Emile Schoendorff
Sol Emile Schoendorff - Né le 4 avril 1901 à Neunkirchen (Moselle) - Fils de Marc Schoendorff et d'Hélène Cordori - Classe 1921 - Recrutement de Sarreguemines (Moselle) sous le matricule n° 1241 - Appelé pour effectuer son service militaire, comme mécanicien, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville - Tué par un coup d'hélice lors de la mise en route d'un SPAD XIII sur le terrain de Basse-Yutz, le 13 septembre 1921 - Sources : Fiche matricule (incomplète) conservée aux archives départementales de la Moselle - Journal L'Est Républicain - Journal Le Lorrain - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023.
Photo du Cal Raoul Vuillaume
Cal Raoul Léon Joseph Vuillaume - Né le 29 juillet 1900 à Puisieux-en-Retz (Aisne) - Fils de Jean-Pierre Vuillaume (dentiste ambulant) et de Marguerite Etiennette Daniaud (artiste ambulante) - Domiciliés à Essômes (Aisne) en 1920 - Profession Photographe - Domicilié au 4, avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) - Classe 1920 - Recrutement de Château-Thierry (Aisne) sous le matricule n° 864 - Classé comme "Soutien indispensable de famille" - Incorporé au 1er régiment d'aviation de chasse, le 15 mars 1920 - Nommé Caporal, le 7 septembre 1921 - Prépare son brevet de pilote militaire au 1er régiment d'aviation de chasse - S'est tué avant d'avoir obtenu son brevet de pilote militaire - Décédé des suites d'un accident d'avion à l'hôpital mixte de Commercy (Meuse), le 1er octobre 1921 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 17) de la commune de Puiseux-en-Retz (Aisne) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Journal "La Croix Meusienne" - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023.
Photo du Cne François Laurent
Cne François Gabriel André Laurent. Né le 1er mai 1882 à Prémery (Nièvre). Fils de Louis Laurent (directeur du service des enfants assistés de la Seine) et d'Anne Marie Poullet. Domicilié à Montcenis (Saône-et-Loire). Profession avant engagement Etudiant - Classe 1902. Recrutement d'Autun (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1678. Engagé volontaire, pour quatre ans, au titre du 27ème régiment d'infanterie, le 23 octobre 1900 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1901. Nommé Sergent, le 21 septembre 1902. Nommé Sergent-fourrier, le 11 décembre 1903. Rengagé pour un an, à compter du 23 octobre 1904. Rengagé pour deux ans, au titre du 23 octobre 1905. Rengagé pour un an, au titre du 23 octobre 1907. Admis à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent, le 5 avril 1907. Nommé Sous-lieutenant et affecté au 74ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908. Nommé Lieutenant, le 1er avril 1910. Affecté au 3ème régiment de tirailleurs, le 9 février 1912. En opérations en Algérie du 7 mars au 6 avril 1912. En opérations dans les régions sahariennes du 7 avril au 18 août 1912. En opérations en Algérie du 19 août 1912 au 15 février 1913. En opérations de guerre au Maroc occidental du 16 février 1913 au 1er août 1914. En mission "Hors cadre" pour l'encadrement des troupes auxiliaires marocaines, le 8 mars 1914. Citation n° 89 à l'ordre des troupes d'occupation au Maroc Occidental, en date du 27 avril 1914. Blessé par balle à la partie postérieure du mollet, le 5 septembre 1914. Citation n° 1 à l'ordre du régiment de tirailleurs marocains, en date du 9 septembre 1914. Affecté au régiment de marche de tirailleurs marocains, le 1er janvier 1915. Blessé par surdité dûe à l'éclatement d'une bombe à Mesnils-les-Hurons, le 15 mars 1915. Nommé Capitaine, le 5 mai 1915. Affecté au 3ème régiment de tirailleurs marocains, le 29 mai 1915. Grade Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 mai 1915. Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1915. Médaille Coloniale avec agrafe "Maroc". Décoré de l'ordre de l'Ouissan Alaouite. Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 décembre 1915. Remis à la disposition de son arme et affecté au 32ème régiment d'infanterie, le 24 janvier 1916. Elève pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, à compter du 24 janvier 1916. Brevet de pilote militaire n° 2725 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 février 1916. Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 29 avril 1916. Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 19 mai au 25 juin 1916. Commandant du détachement de Caudron R 4 du 12 août au 9 décembre 1916. Le détachement de Caudron R 4 a été rattaché à l'escadrille F 33 du 12 août au 9 septembre 1916. En mission de convoyage d'un Caudron R 4 depuis la RGA du Bourget du 12 au 17 août 1916. Le détachement de Caudron R 4 a été rattaché à l'escadrille C 56 du 9 septembre au 9 décembre 1916. Pilote du GDE du 9 décembre 1916 au 17 janvier 1917. Pilote de la RGAé du 17 janvier au 2 avril 1917. En mission de convoyage du GDE vers l'escadrille N 62 du 17 au 23 janvier 1917. Pilote de la SFA d'Etampes du 2 avril 1917 au 24 avril 1917. Pilote de l'escadrille N 80 du 24 avril au 18 septembre 1917. Commandant de l'escadrille N 85 / SPA 85 du 18 septembre 1917 au 23 septembre 1918. Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 au 27 janvier 1918. Commandant du GC 18, à compter du 23 septembre 1918. En occupation des Pays Rhénans du 24 octobre 1918 au 30 mars 1919. Commandant du 3ème groupe (chasse) du 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920. Commandant du 3ème groupe (chasse) du 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920. Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Breguet XIVA2, sur le terrain d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 15 avril 1922. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 19) de la commune de Prémery (Nièvre) - Pam (2 fiches). Liste des brevets militaires - JORF - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Saône-et-Loire - Etat des services - CCC de l'escadrille F 33 - CCC de l'escadrille C 56 - CCC de l'escadrille N 80. CCC de l'escadrille N 85 / SPA 85. LO - Journal Le Télégramme des Vosges - Journal Le Temps - Dernière mise à jour : 29 juin 2021.
Photo du Sol Modeste Boulonne
Sol Modeste Pierre Boulonne - Né le 7 décembre 1900 au 16, rue d'Aoust à Aniche (Nord) - Fils de Modeste Boulonne (mineur) et d'Angélique Warlouzet (ménagère) - Domiciliés à Lewarde (Nord) en 1920 - Profession avant service militaire Ouvrier mineur - Classe 1920 - Recrutement de Valenciennes-Douai (Nord) sous le matricule n° 1934 - Non recensé en temps utile par suite d'un cas de force majeure, le 4 janvier 1919 - N'est astreint qu'aux seules obligations de sa classe d'âge - Classé service armé, sauf par infirmerie et la cavalerie (pieds plats) par la commission de réforme de Douai (Nord), le 17 juin 1919 - Affecté comme mécanicien au 1er régiment d'aviation de chasse, le 8 octobre 1920 - Nommé Soldat de 1ère classe - Citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation de chasse, le 9 avril 1921 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Breguet XIV A2, en équipage avec le Cne François Gabriel André Laurent, le 15 avril 1922 - Le Cne Laurent a également perdu la vie dans cet accident - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 septembre 1922 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 185) de la commune d'Aniche (Nord) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - Journal Le Télégramme des Vosges. Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sol Modeste Pierre Boulonne, mécanicien du 1er régiment d'aviation, en date du 6 septembre 1922 : "Mécanicien d'un dévouement exemplaire et d'une parfaire conscience professionnelle. Blessé mortellement, le 15 avril 1922, au cours d'un vol en service aérien commandé, sur le terrain de Thionville. A fait l'admiration de tous par son attitude en face de la mort. A été cité, sans croix de guerre."
Sgt André Lelong
Sgt André Lelong - Brevet de pilote militaire n° 19.460 obtenu, le 3 mars 1922 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.328 - Pilote du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz - Le 16 mars 1923, sur le terrain de Basse-Yutz, le Nieuport-Delage NiD 29, piloté par le Sgt André Lelong, part en vrille d'une hauteur de 300 mètres d'altitude qui n'est pas reprise par le pilote et s'écrase sur le terrain d'aviation - Les secours le retirèrent des débris avec des blessures légères à la mâchoire et aux jambes - Il a été évacué sur l'hôpital militaire de Thionville - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023.
Photo du Cal Maurice Pélissier
Cal Maurice Pélissier - Né le 27 août 1902 à Metz (Moselle) - Fils de Joseph Pélissier (ouvrier de fabrique) et de Théophilie Schäfer. Pendant la guerre, envoyé par les Allemands sur la frontière russe en représailles - Classe 1922 - Recrutement de Metz sous le matricule n° (pas en ligne) - Engagé volontaire pour trois ans - Affecté à la 1ère section d'ouviers d'aviation du 1er groupe d'aviation, le 23 juin 1921 - Breveté pilote militaire n° 19.284 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 17 novembre 1921 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.089 - Nommé Caporal, le 1er janvier 1922 - Affecté comme pilote au 1er régiment d'aviation de chasse, le 5 mai 1922 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, le 7 juin 1923 - En atterrissant sur le terrain de basse-Yutz, le NiD 29, qu'il pilotait, a capoté - Il a été évacué en état grave sur l'hôpital militaire de Thionville - Décédé des suites d'une fracture du crâne dans le même établissement, le même jour - Maurice Pélissier repose dans le cimetière militaire de Metz - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1052) de la ville de Metz (Moselle) - Dernière mise à jour : 20 juin 2021.
Photo du Sgt Jean Berniard
Sgt Jean Edouard Berniard. Né le 3 mai 1901 à Tauriac (Gironde). Fils de Jean Berniard (tonnelier) et de Marie Dumeynieux. Profession avant service militaire Tonnelier. Brevet de pilote militaire n° 18.736 obtenu à l'école d'aviation Nungesser, en date du 13 février 1921. Classe 1921. Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 137. Comme pilote boursier, engagé volontaire pour trois ans. Incorporé au titre du 12ème régiment d'aviation, le 5 avril 1921. En occupation des pays rhénans du 9 avril au 20 mai 1921. Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 20 mai 1921. Nommé Caporal, le 6 septembre 1921. Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er avril 1923. Victime d'un accident d'avion à Thionville, le 13 septembre 1923. Décédé des suites de brulures étendues sur les quatre membres, du cou et à la tête à l'hôpital militaire de Thionville, le 15 septembre 1923. Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 septembre 1923. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 8) de la commune de Tauriac (Gironde). Liste des brevets militaires. Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde. JORF. Journal Le Lorrain. Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Edouard Berniard au 1er régiment d'aviation, en date du 14 septembre 1923 : "Titres exceptionnels : Remarquable pilote de chasse, instructeur aérien de premier ordre. A été très grièvement brûlé après l'incendie de son appareil en plein vol. A montré la plus grande énergie en atterrissant malgré les flammes."
Photo du Sgt Robert Balthazard
Sgt Robert Marius Balthazard. Né le 17 mars 1901 à Béthéniville (Marne). Fils de Charles Hyppolite Albert Balthazard (fileur) et de Jeanne Adélaïde Foissier (tisseuse). Domiciliés au 32, faubourg St-Jacques à Châlons-sur-Marne, puis au 28, boulevard Saint-Antoine à Châlons-sur-Marne (Marne). Profession avant engagement Menuisier. Classe 1921 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 1657. Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 1er groupe d'ouvriers d'aviation (10ème section), le 19 janvier 1921. Affecté, comme élève pilote, à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, le 11 décembre 1921. Nommé Caporal, le 27 mars 1922. Brevet de pilote militaire n° 19.518 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 26 avril 1922. Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.336. Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 26 août 1922. Pilote du 2ème groupe de chasse du 1er RAC. Le 2ème groupe de chasse du 1er RAC comprenait les 4ème escadrille (traditions de la SPA 31), 5ème escadrille (traditions de la SPA 48) et 6ème escadrille (traditions de la SPA 94). Nommé Sergent, le 20 janvier 1923. Le 2ème groupe est affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1924. Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Châlons-sur-Marne (Marne), le 26 janvier 1924. Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Mourmelon-le-Grand (Marne), le 28 janvier 1924. Médaille militaire et citation à l'ordre du 34ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 17 juillet 1924. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5) de la commune de Béthéniville (Marne). Liste des brevets militaire. Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne. JORF. Dernière mise à jour : 12 juillet 2021.
* Citation n° 161 à l'ordre du GMP, du Sgt Robert Marius Balthazard, en date du 21 février 1924 : "Excellent pilote de chasse. A trouvé la mort, en service commandé, dans un accident d'aviation, au cours du déplacement de son groupe, de Thionville au Bourget, le 28 janvier 1924."
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 34ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Robert Marius Balthazard, en date du 15 mai 1924 : "Excellent pilote de chasse. A trouvé la mort, en service commandé, dans un accident d'aviation, au cours du déplacement de son groupe, de Thionville au Bourget, le 28 janvier 1924. A été cité."
Photo du Sol Achille Callens
Sol Achille Callens - Né à Marquette-lez-Lille (Nord), le 18 juin 1903 - Touché à la cuisse par l'hélice qu'il brassait, le 7 février 1924 - A d'abord été évacué avec une cuisse fracturée sur l'hôpital militaire de Thionville, puis, en raison de la gravité de ses blessures, sur l'hôpital militaire de Metz-Plantières - Sur place, les médecins procéderont à l'amputation de sa jambe - Décédé à Lille (Nord), le 20 septembre 1972 - Sources : Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 juin 2021.
Photo du Cal Albert Mulotte
Cal Albert Henri Mulotte - Né le 23 avril 1903 à Château-Salins (Moselle) - Fils de Louis Mulotte et de Mme Bardet - Brevet de pilote militaire n° 19.802 obtenu à l'école d'aviation Nungesser, le 29 janvier 1929 - Il était alors élève pilote boursier - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.891 - Tué des suites d'un accident d'avion, sur le territoire de la Commune de Kuntzing, le 14 mars 1924 - Albert Mulotte repose dans le cimetière municipal de Château-Salins (Moselle) - Sources : Table décennale des naissances de la ville de Château-Salins (Moselle) - Liste des brevets militaires - Journal L'Est Républicain - Dernière mise à jour : 6 juillet 2021 .
Photo du Sgt André Hollinger
Sgt André Georges Hollinger - Né le 10 juin 1903 au 38, rue Saint-Michel à Epinal (Vosges) - Fils d'Antoine Hollinger (typographe) et de Amélie Gabrion - Classe 1923 - Recrutement d'Epinal (Vosges) sous le matricule n° 3040 - Brevet de pilote militaire n° 19.913 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 mai 1923 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° B 16.731 - Pilote du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz - Tué au cours d'une mission de convoyage d'un Nieuport 29 entre Metz-Frescaty et Thionville, le 23 juin 1924 - André Hollinger repose dans le cimetière d'Epinal - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 288) de la ville d'Epinal (Vosges) - Dernière mise à jour : 17 juin 2021.
Photo du Sgt Paul Renaud
Sgt Paul Renaud - Brevet de pilote militaire n° 19.906 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 5 mai 1923 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.906 - Le 6 août 1924, un Breguet XIVA2 du régiment, monté par l'équipage, composé du Sgt Paul Renaud (pilote) / Ltt Vernond (obs), partait en mission - Quelques instants après le décollage et arrivé à l'altitude de 600 mètres au-dessus des usines d'Uckange, le feu prit à bord - Immédiatement, le pilote, n'écoutant que son courage et ne voulant pas brûler dans les flammes, parvint à faire demi-tour et à atterrir à Basse-Yutz avant que son avion ne soit entièrement la proie des flammes - Sitôt l'avion stoppé, ils bondirent comme un seul homme pour se mettre à l'abri qu'une explosion toujours possible - Quelques instants après, le Breguet n'était plus que cendres, il ne restait au sol que le moteur Renault pour identifier les restes d'un avion - Les deux hommes d'équipage n'ont pas été blessés - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Républicain Lorrain" - Dernière mise à jour : 14 juillet 2021.
Photo du Ltt Roger Auduge
Ltt Roger Maurice Auduge - Né le 15 décembre 1895 à La Châtaigneraie (Vendée) - Classe 1915 - Affecté au 6ème régiment d'infanterie - A réussi le concours d'entrée de l'école spéciale militaire en 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 juin 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 21 août 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 8 octobre 1921 - Pilote affecté au 38ème RAM de Thionville - Pilote de la 8ème escadrille du 37ème régiment d'aviation - Effectuait un tour d'opérations au Maroc - Tué au cours d'une collision aérienne, à 200 mètres d'altitude, à Meknès (Maroc), le 11 novembre 1924 - Leur biplace est écrasé et a pris feu à l'impact - Il faisait équipage avec le Sgt Douarre (mitrailleur) qui a également perdu la vie - Les deux membres de l'autre équipage, composé d'un pilote et d'un observateur ont été blessés - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 35) de la commune de La Châtaigneraie (Vendée) - Base de données "Autres théâtres d'opérations" du site "Mémoire des Hommes." - JORF - Journal "L'Auvergnat de Paris" - Journal "L'express de l'Est" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023..
Photo du Sgt Jean Douarre
Sgt Jean Marin Louis Douarre - Né le 27 mars 1902 à Arlanc (Puy-de-Dôme) - Fils de Jean Claude Douarre (négociant) et de Philomène Joséphine Bofocher - Classe 1922 - Recrutement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° (pas en ligne) - Mitrailleur affecté au 38ème RAM de Thionville - Mitrailleur de la 8ème escadrille du 37ème régiment d'aviation - Effectuait un tour d'opérations au Maroc - Tué au cours d'une collision aérienne, à 200 mètres d'altitude, à Meknès (Maroc), le 11 novembre 1924 - Il faisait équipage avec le Ltt Roger Audige (pilote) qui a également trouvé la mort - Leur biplace est écrasé et a pris feu à l'impact - Les deux membres de l'autre équipage, composé d'un pilote et d'un observateur ont été blessés - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 15) de la commune d'Arlanc (Puy-de-Dome) - Base de données "Autres théâtres d'opérations" du site "Mémoire des Hommes" - Journal "L'Auvergnat de Paris" - Journal "L'express de l'Est" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023.
Photo du Sgt Denis Hodapp
Sgt Denis Hodapp - Brevet de pilote militaire n° 19.059 obtenu au centre école d'Istres, le 16 juin 1921 - Brevet de pilote FAI n° 18.364 décerné sur sa demande par l'Aéro-club de France - Pilote affecté au 38ème RAM de Thionville - Pilote de la 7ème escadrille du 37ème régiment d'aviation - Effectuait un tour d'opérations au Maroc - Blessé au cours d'une collision aérienne, à 200 mètres d'altitude, à Meknès (Maroc), le 11 novembre 1924 - L'équipage de l'autre avion, composé du Ltt Roger Audige (pilote) et du Sgt Jean Douarre, a trouvé la mort - Leur biplace est écrasé et a pris feu à l'impact - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "L'Est Républicain" - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 8 janvier 2023.
Photo du Ltt Roger Martin
Ltt Roger Louis Désiré Martin - Né le 11 août 1898 au 20, impasse Gouberville à Cherbourg (Manche) - Fils de Del Alphonse Martin (adjudant d'artillerie de Marine et de Mathilde Marie Noël - Domiciliés au 3, rue Crétet à Paris 3ème (75) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1918 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 742 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 11ème régiment d'artillerie de campagne, le 26 novembre 1915 - Affecté au 103ème régiment d'artillerie lourde à Vernon, le 1er avril 1917 - Nommé Brigadier, le 27 avril 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1917 - Nommé Aspirant, le 27 décembre 1917 - Affecté au 62ème régiment d'artillerie de campagne, le 20 mars 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 septembre 1918 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille SAL 106 de septembre 1918 à février 1919 (dissolution de l'escadrille) - Citation à l'ordre de la 43ème division d'infanterie, en date du 24 octobre 1918 - Croix de Guerre avec une étoile d'argent - Médaille Italienne - Démobilisé, le 17 décembre 1919 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment d'aviation d'observation (RAO), en qualité de Maréchal des Logis observateur d'artillerie, le 2 juin 1920 - Le 1er RAO devient le 31ème RAO, le 1er août 1920 - Rengagé pour six mois, le 2 juin 1921 - Rengagé pour un an, à compter du 2 décembre 1921 - Réintégré dans le cadre latéral, avec le grade de sous-lieutenant à titre temporaire, le 22 mai 1922 - Classé en position de "Hors cadre aéronautique" et maintenu au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 9 juin 1922 - Nommé Lieutenant, dans le cadre latéral, le 15 septembre 1920 - Elève officier à l'école de cavalerie de Saumur - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 26 septembre 1922 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1922 - Détaché au centre d'études de l'aéronautique à Versailles du 20 février au 26 mai 1923 - Nommé Lieutenant dans l'aéronautique, à titre définitif, le 22 août 1923 - Affecté au 38ème régiment d'aviation, le 9 février 1924 - En congé sans solde de trois ans, à compter du 6 juin 1924 - Autorisé à faire cesser son contrat sans solde, le 25 décembre 1924 - Décédé des suites d'une maladie à Thionville (Moselle), le 18 mars 1925 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 571) de la ville de Cherbourg (Manche) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 11 juin 2021.
* Citation à l'ordre de la 43ème division d'infanterie du Slt Roger Louis Désiré Martin, observateur à l'escadrille SAL 106, en date du 24 octobre 1918 : "Jeune observateur très consciencieux et brave. Après avoir fourni l'été dernier un très bon travail d'artillerie, a pris une part active à la bataille du 26 septembre au cours de laquelle il a exécuté plusieurs liaisons d'infanterie. Le 27 septembre, attaqué par une patrouille de chasse ennemie, a dû livrer un dur combat avant de remplir sa mission. A eu son avion traversé par de nombreuses balles."
Photo du Sgt Georges Burté
Sgt Georges Cyrille Burté - Brevet de pilote militaire n° 20.302 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 30 mai 1924 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, à Laneuveville-en-Saulnois (Moselle), le 28 juillet 1925 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juillet 1925 - Sources : Listes des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 13 juillet 2021.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Cyrille Burté, pilote au 38ème régiment d'aviation, en date du 30 juillet 1925 : "Excellent sous-officier et pilote de chasse très allant, accomplissant avec une conscience absolue toutes les missions qui lui sont confiées. A été très grièvement blessé en avion, le 28 juillet 1925, au cours d'une manœuvre."
Photo du Sgt Frédéric Burth
Sgt Frédéric Burth - Brevet de pilote militaire n° 16.690 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 25 octobre 1918 - Pilote du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, quand son avion s'est écrasé près de la gare de Willerwald (Moselle), le 30 juillet 1925 - Il est devenu aveugle - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 13 juillet 2021.
Photo du Cal Léon Hell
Cal Léon Joseph Hell - Brevet de pilote militaire n° 20.615 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 15 mai 1925 - Le 26 octobre 1925, il effectuait un vol d'entrainement qui l'avait amené jusqu'à Saint-Weiler, au grand-duché du Luxembourg - A cet instant, une épaisse fumée s'est échappée du moteur de son avion, très vite suivies de flammes - N'écoutant que son courage, le pilote a piqué à mort vers le sol, atterrit au plus vite dans un champ, a réussi à évacuer son avion avant qu'il ne devienne un brasier - Il n'a pas été blessé -Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 14 juillet 2021.
Photo du Cal Louis Fulachier
Cal Louis Fulachier - Brevet de pilote militaire n° 20.642 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 juin 1925 - Le 27 novembre 1925, un Nieuport 59, piloté par le Cal Louis Fulachier, s'est posé en panne d'essence, à 800 mètres du village d'Imeldange - Comme très souvent, sur un terrain non préparé et trop meuble, l'avion capote - Cette fois, le pilote s'en tire avec de légères contusions - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 14 juillet 2021.
Photo du Sgt Martial Nivon
Sgt Martial Clément Nivon - Né le 6 août 1902 à Pact (Isère) - Fils de Marc Edouard Nivon (cultivateur) et de Clémence Augustine Buisson (ménagère) - Elève boursier de l'école d'aviation Nungesser - Classe 1922 - Brevet de pilote militaire n° 19.160 obtenu à l'Ecole Nungesser, le 26 septembre 1921 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de St-Dizier, le 14 mai 1926 - Ses funérailles ont eu lieu à Pact (Isère), le 21 mai 1926 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 8) de la commune de Pact (Isère) - Liste des brevets militaires - Journal Le temps - Journal Le Petit Dauphinois - Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
Photo du Sgt Jean Didier
Sgt Jean Didier - Né à Audun-le-Roman (Meurthe-et-Moselle) en 1906 - Brevet de pilote militaire n° 20.407 obtenu à l'école d'aviation d'Aulnat, le 11 octobre 1924 - Il était alors élève pilote boursier - Pilote réserviste au 38ème RAM - Le 15 février 1927, effectuant un stage de réserve de 15 jours au 38ème RAM, il entreprend une série d'évolutions au-dessus d'Audun-le-Roman, où habitent ses parents - L'après-midi, il revient avec les mêmes intentions - Après plusieurs figures de voltiges faites à une trop faible altitude, son avion se cabre, tombe en perte de vitesse et s'écrase en plein champ, à 300 mètres des dernières habitations et à 200 mètres du domicile de ses parents - Sa mère et les témoins de l'accident sont intervenus immédiatement, malheureusement, il n'y avait plus rien à faire pour l'imprudent et infortuné pilote - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 9 janvier 2023.
Photo du Sgt-Major Georges Adam
Sgt-Major Georges Louis Adam - Né le 21 octobre 1902 à Fresnes-en-Woëvre (Meuse) - Fils de Louis Charles Alexandre Adam (greffier de la justice de paix du canton de Fresnes-en-Woëvre) et de Marie Caroline Françoise Angèle Bonssière - Elève pilote boursier de l'école d'aviation Hanriot - Classe 1922 - Brevet de pilote militaire n° 18.676 obtenu à l'école d'aviation Hanriot, le 15 janvier 1921 - Un élève pilote boursier signait un contrat d'engagement de trois ans - Pilote de chasse de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 95) du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz - Le 19 octobre 1924, pendant le meeting d'aviation du 38ème RAM, il est victime d'un problème de moteur - Moteur stoppé, il réussit à diriger son Nieuport 29 vers une zone sans spectateur pour atterrir au plus vite - En vol plané, il frôle les casernements et s'écrase en perte de vitesse - Son chasseur est détruit et lui n'est que légèrement blessé au visage et par quelques contusions - En octobre 1925, il remporte le concours "Chasse" du plus beau vol individuel organisé par le régiment - Le 20 juillet 1927, à 23 heures, au cours des manœuvres de nuit, avec le 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le ND 29, qu'il pilotait, s'est écrasé près d'Amanvillers - Le pilote, très grièvement blessé, a été retrouvé à 300 mètres de son appareil au petit matin - Transporté à l'hôpital militaire de Metz, il est décédé des suites de ses blessures, le 23 - Il est probable qu'il est évacué son avion beaucoup trop tard et trop bas, son parachute n'a pas eu le temps de s'ouvrir complètement - Il était un des meilleurs pilotes de chasse du régiment et était présent depuis le 1er RAC - Après un service funèbre dans la chapelle de l'hôpital militaire de Plantières, son corps a été transféré sur Besançon puis a été inhumé dans le cimetière de Geneuille (Doubs) - Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 5 janvier 1928 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Fresnes-en-Woëvre (Meuse) - JORF - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Journal du Midi" - Dernière mise à jour : 11 janvier 2023.
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 38ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt-Major Georges Louis Adam, en date du 5 janvier 1928 : "Pilote d'élite. Sous-officier irréprochable, caractère énergique, a toujours accompli avec un entrain exceptionnel les missions délicates qu'il sollicitait avec une belle audace. Volontaire pour exécuter des expériences de chasse de nuit, a trouvé une mort glorieuse, le 20 juillet 1927, à Amanvillers (Moselle), au cours d'une de ces missions." A été cité par application de l'article 277 du service courant.
Photo du Sgt Georges Talon
Sgt Georges Henri Frédéric Talon. Né le 22 juin 1905 au 12, avenue de Paris à Bourg-les-Valence (Drôme) - Fils de Jean Joseph Auguste Talon (négociant) et de Frances Marie Eléonore Camille Frédérique Rouvière (ménagère). Brevet de pilote militaire n° 20.545 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 19 décembre 1924. Pilote d'une escadrille d'observation du 38ème RAM de Thionville - Le 29 décembre 1927, un Breguet XIV A2 monté par l'équipage composé du Sgt Georges Talon (pilote) / Cal Ernest Lavigne (mitrailleur), s'est écrasé sur le terrain de Basse-Yutz, à 12 heures. L'avion, qui venait de décoller, se trouvait à 250 mètres d'altitude, quand une baisse de régime du moteur se produisit. Le pilote tenta de revenir sur le terrain et se prépara à atterrir. A cet instant, l'hélice s'arrêta et l'avion s'inclina de plus en plus vers l'avant, finalement sur la droite, avant de s'écraser en tombant d'une hauteur de 50 mètres. Les secours dégagèrent les deux aviateurs des débris de leur avion. Talon expira pendant son transfert vers l'hôpital militaire de Thionville et Lavigne, grièvement blessé à la tête et aux membres, fut amputé de la jambe droite, qui avait été broyée. Malheureusement, plusieurs fractures du crâne ne laissaient pas envisager un rétablissement. Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital, le même soir à 17 heures - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 52) de la commune de Bourg-les-Valence (Drôme). Liste des brevets militaires. Journal Le Temps - Journal Le Petit Dauphinois. Dernière mise à jour : 6 juillet 2021.
Photo du Ltt Jean Gillain
Ltt Jean Gillain. Né le 16 mai 1901 à Mont-St-Martin (Meurthe-et-Moselle). Fils de François Octave Emile Gillain et de Marie Dieudonné. Profession avant service militaire Dessinateur. Classe 1921 - Recrutement de Thionville-Nancy sous le matricule n° 2230. Incorporé au titre du 12ème régiment du Génie, le 5 avril 1921. Passé à l'aéronautique militaire (33ème régiment d'aviation), le 3 septembre 1921. Nommé Caporal, le 16 mars 1922. Passé élève officier de réserve (EOR) au centre d'Avord, le 3 avril 1922. Détaché au 32ème régiment d'aviation d'observation. En occupation des pays Rhénans du 22 juin 1922 au 16 avril 1923. Nommé Sous-lieutenant de réserve dans l'arme du Génie, détaché aéronautique, le 10 octobre 1922. Affecté au 30ème bataillon du Génie et détaché au 32ème régiment d'aviation, le 10 octobre 1922. Affecté à la 2ème escadrille du 32ème RAO. Titularisé observateur en avion, le 10 octobre 1922. Renvoyé dans ses foyers, le 30 avril 1923. Domicilié à Mont-St-Martin (Meurthe-et-Moselle), à compter du 30 avril 1923. Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation, le 28 janvier 1924. A effectué une période d'entrainement comme observateur au 38ème régiment d'aviation du 16 au 31 mai 1924. A effectué une période d'entrainement volontaire comme observateur au 38ème régiment d'aviation du 1er au 15 septembre 1925. A effectué une période d'entrainement volontaire comme observateur au 38ème régiment d'aviation du 15 au 30 juillet 1926. Domicilié au 22, boulevard Chauzy à Sedan (Ardennes), à compter du 22 février 1927. A effectué une période d'entrainement obligatoire comme observateur au 38ème régiment d'aviation du 1er au 25 août 1927. A effectué une période d'entrainement volontaire comme observateur au 38ème régiment d'aviation du 1er au 15 août 1925. Profession agent commercial. Tué au cours de la période de réserve, au cours d'un accident d'avion à Nancy, le 29 juillet 1929 . Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Moselle. Acte de décès n° 2077 de la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Dernière mise à jour : 30 juin 2021.
Photo de l'Adj Albert Bordin
Adj Albert Oscar Raymond Bordin - Né le 1er septembre 1901 à Marennes (Charente-Maritime) - D'abord mitrailleur - Brevet de pilote militaire n° 20.041 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 24 septembre 1923 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.909 - Pilote d'une escadrille d'observation du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1930 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron 59, à Thionville, le 16 février 1932 - Il faisait équipage avec le Sgt Louis Sénéchal qui a également perdu la vie dans l'accident - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "Le Lorrain" - Journal "l'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 29 juin 2021.
* Médaille Militaire et citation de l'Adj Albert Oscar Raymond Bordin au 38ème régiment d'aviation, en date du XX XXX 1932 : "Modèle du sous-officier parfait. Pendant ses années de service n'a connu que son devoir et a été constamment un exemple pour tous. Malgré les charges que lui imposait une famille nombreuse, a tenu à conserver sa place de moniteur à la section d'entrainement, tâche ingrate et périlleuse entre toutes. A trouvé la mort le 16 février, alors qu'il entrainait un camarade au pilotage sans visibilité extérieure. Laissera dans l'esprit de ses chefs et de tous ceux qui l'ont connu, le souvenir d'une haute conscience et de l'entière abnégation pour la cause de l'aviation française".
Photo du LcL Jean Philippe Chatel
Lcl Jean-Philippe Joseph Chatel. Né le 12 novembre 1880 à Cousances-aux-Forges (Meuse). Fils d'Auguste François Joseph Chatel (Maître de forges et ancien lieutenant de vaisseau) et de Jeanne Geneviève Marie André. Domiciliés à Laneuville-à-Bayard en 1900 - Profession Etudiant à Paris (75). Aurais pu bénéficier d'un report pour étude, qu'il n'a pas sollicité. A passé le concours pour intégrer l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1901. Classé 92ème sur 441 au concours d'entrée. Classe 1900. Recrutement de Neufchâteau (Vosges) sous le matricule n° 639. Engagé volontaire au titre de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 30 octobre 1901. Elève de 1ère classe, le 3 novembre 1902. Affecté au 5ème régiment de chasseurs, le 26 septembre 1903. Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1903. Affecté au 13ème régiment de chasseurs du 13 août 1904 au 7 juin 1915. Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905. Blessé au cours d'une chute de cheval, le 30 janvier 1908. Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en septembre 1914. Nommé Capitaine, à titre définitif, le 22 février 1915. Nommé Adjoint au colonel, commandant le 13ème régiment de chasseurs, le 22 février 1915. Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 7 juin 1915. Observateur en subsistance à l'escadrille C 9 / SOP 9 du 23 au 29 octobre 1916. Observateur de l'escadrille SOP 9 du 2 juillet 1917 au 9 janvier 1918. Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 7 juillet 1917. Citation à l'ordre du corps d'armée, en novembre 1917. Passé comme élève pilote, le 9 janvier 1918. Affecté à l'état-major de l'aéronautique du groupe d'armées de réserve Fayolles (GAR), le 27 mars 1918. Affecté au service aéronautique de la 10ème armée, le 10 avril 1918. Brevet de pilote militaire n° 13.251 obtenu au GDE, le 9 mai 1918. Lâché sur Breguet 14, le 16 juin 1918. Pilote de l'escadrille BR 227 du 22 juillet au 1er août 1918. Commandant de l'escadrille BR 104 du 1er août 1918 au 1er mai 1919. A eu l'observateur qui faisait équipage avec lui, le Ltt Oppelt mortellement blessé par une balle tirée par l'infanterie, lors d'une mission de commandement en basse altitude, le 2 septembre 1918. A réussi à ramener son Breguet XIVB2 gravement endommagé dans les lignes. Probablement blessé lors de l'atterrissage en catastrophe. Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 octobre 1918. Hospitalisé et rentré de convalescence, le 5 novembre 1918. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918. Affecté à l'aéronautique de l'Afrique du Nord, le 1er mai 1919. Affecté au régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie du 28 octobre 1919 au 30 juin 1920. En opérations en Algérie du 28 octobre 1919 au 14 octobre 1931. Placé en position "Hors cadre, aéronautique", le 20 mai 1920. Affecté au 36ème régiment d'aviation du 1er juillet 1920 au 30 juin 1922. Désigné pour suivre le stage de franchissement de grade de Capitaine à Commandant du 30 mars au 27 mai 1922. Nommé Chef d'escadron, le 23 septembre 1922. Marié avec Mlle Esmée Marie Gance-Valles à Alger (Algérie), le 2 juin 1925. Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1928. Commandant du 1er groupe d'aviation d'Afrique du 4 janvier 1923 au 30 juin 1931. Nommé Lieutenant-colonel, le 24 juin 1929. Commandant, par intérim, du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville du 8 septembre 1931 au 24 décembre 1931. Commandant du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville du 24 décembre 1931 au 6 février 1933. Désigné pour suivre les cours d'officier supérieur au centre d'études aéronautique de Paris du 6 février au 1er mars 1933. Commandant de la base aérienne de Lyon-Bron, le 28 avril 1933. Nommé Colonel, le 25 juin 1933. Commandant la demi-brigade et l'escadre aérienne d'Algérie (5ème région aérienne), le 1er janvier 1935. Nommé Colonel de réserve et départ à la retraite, le 27 janvier 1940. Décédé à Alger (Algérie), le 30 octobre 1965. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 28) de la commune de Cousances-aux-Forges (Meuse) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Vosges - CCC de l'escadrille C 9 / SOP 9 - CCC de l'escadrille BR 227 - CCC de l'escadrille BR 104 - JORF - Dernière mise à jour : 9 juin 2021.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Philippe Joseph Chatel du 13ème régiment de chasseurs à cheval, à l'escadrille BR 104, en date du 12 octobre 1918 : "Chef d'escadrille allant et courageux. Le 2 septembre, exécutant une mission de commandement à très faible altitude, a eu son observateur blessé mortellement par les balles de terre, son appareil gravement endommagé et a réussi, grâce à son sang-froid et à son énergie, à ramener son appareil dans nos lignes".
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Jean Philippe Joseph Chatel au 1er groupe d'aviation, en date du 28 décembre 1928 : "26 ans de services, 11 campagnes, 3 citations. Chevalier du 28 décembre 1918."
Photo du Cdt Adrien Jury
Cdt Adrien Henri Antonin Fernand Jury. Né le 19 avril 1890 au 6, quartier du Haut de Laise à Saint-Amant-Tallende (Puy-de-Dôme). Fils de Pierre Jury (instituteur puis inspecteur de l'assistance publique) et de Marie Jeanne Joséphine Elisabeth Guiraudies (institutrice). Domiciliés au 16, rue St-Louis à Beauvais (Oise) en 1910. Profession avant engagement Etudiant. Passe la concours d'entrée à l'école Polytechnique de l'année 1908. Classé 123ème sur 200. Classe 1907 (engagement) / 1910 (normale) - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 123. Engagé volontaire, pour quatre ans, au titre de l'école Polytechnique, le 8 octobre 1908. Affecté au 17ème régiment d'artillerie, pour effectuer une année de service militaire, le 10 octobre 1908. Nommé 2ème canonnier conducteur, le 11 octobre 1908. Nommé Brigadier, le 11 février 1909. Entré en études à l'école Polytechnique, le 11 octobre 1909. Nommé Aspirant, le 10 mai 1910. Passé en 2ème année, classé 88ème orti 92ème sur 175 élèves. Nommé Sous-lieutenant d'artillerie, le 1er octobre 1910. Passé à l'école d'application de l'artillerie et du Génie, le 1er octobre 1910. Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1911. Nommé Lieutenant à titre définitif et affecté au 17ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912. A accompli un stage d'instruction d'observateur des tirs de l'artillerie, à bord des avions, pendant les écoles de feu au camp de Sissonne du 12 au 29 avril 1913. A accompli un stage comme observateur d'artillerie, à bord des avions, pendant les écoles de feu de la 1ère brigade d'artillerie, au camp de Sissonne du 30 juin au 19 juillet 1913. Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 20 septembre 1914. Citation n° 67 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie, en date du 21 octobre 1915. Citation n° 219 à l'ordre de l'armée, en date du 20 mai 1917. Nommé instructeur des officiers de cavalerie à l'école militaire de l'artillerie de Fontainebleau, le 18 juin 1917. Affecté au 101ème régiment d'artillerie lourde, le 3 mai 1918. Blessé par brûlures par gaz ypérite avec intoxication générale, le 26 juillet 1918. Affecté au 407ème régiment d'artillerie lourde, le 21 juillet 1918. Citation collective n° 343 à l'ordre de la 10ème armée de l'état-major du 1er groupe et des 2ème et 3ème batteries du 407ème régiment d'artillerie lourde, en date du 10 octobre 1918. Affecté en Afrique du Nord, le 27 février 1919. Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 15 avril 1919. Débarqué à Alger (Algérie), le 18 avril 1919. Embarqué à Oran, le 27 mai 1919. Débarqué à Kénitra, le 30 mai 1919. Affecté au 9ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 5 juin 1919. Nommé Capitaine, à titre définitif, le 5 juin 1919. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920. Placé en position "Hors cadre" et affecté au service météorologique militaire du Maroc, le 8 septembre 1920. Embarqué à Casablanca, le 20 octobre 1920. Débarqué à Bordeaux (Gironde), le 24 octobre 1920. En stage au service météorologique militaire de Paris, pour une durée de trois mois. Embarqué à Bordeaux, le 10 février 1921. Débarqué à Casablanca et nommé Chef du service météorologique du Maroc, le 14 février 1921. Parti en avion pour suivre un stage à l'office national météorologique, le 25 février 1922. Rembarqué à Marseille, le 25 avril 1922. Autorisé à effectuer un stage d'un mois à l'office national météorologique à Paris, le 2 juillet 1923. Embarqué à Oran, le 27 juin 1923. Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans, à compter du 21 février 1924. Désigné pour suivre le stage d'application 1924-1926 prévus pour les sous-lieutenants des grandes écoles, entrant dans l'aéronautique militaire en 1924. Se présente au centre d'aéronautique de Versailles, le 15 octobre 1924. Pour ce stage, est détaché du service météorologique militaire à l'école pratique d'aviation d'Istres, pour une durée supérieure à six mois. Détaché à l'école pratique d'aviation d'Istres pour suivre le cours de perfectionnement de navigation aérienne, à compter du 1er mars 1926. Nommé Chef de bataillon d'aéronautique et affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville du 25 juin 1926 au 15 mai 1935. Commandant en second du 38ème RAM de Thionville du 24 décembre 1932 au 15 mai 1935. Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930. Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1933. Commandant du centre d'essais du matériel d'armement du camp d'instruction de Cazaux, le 15 mai 1935. Commandant du camp d'instruction de l'armée de l'Air, le 2 septembre 1936. Nommé Colonel, le 15 décembre 1936. Détaché au Centre des Hautes Etudes Aériennes géré par la bataillon de l'Air 117, le 26 octobre 1937. Commandant la 9ème brigade aérienne de Tours, le 1er septembre 1938. Mis en retraire et nommé au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 20 avril 1941. Nommé, sur sa demande, Colonel honoraire du personnel navigant, le 13 septembre 1950. Décédé à Nice (Alpes-Maritimes), le 8 octobre 1960. Sources : Registre d'état-civil (acte n° 8) de la commune de Saint-Amand-Tallende (Puy-de-Dôme) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - LO - JORF- Site internet de la bibliothèque Centrale de l'école Polytechnique - Dernière mise à jour : 8 juin 2021.
* Citation n° 67 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie, en date du 21 octobre 1915 : "A, dans les mois d'août et septembre, et plus précisément dans les journées des 5 et 6 octobre, a infligé de fortes pertes à l'ennemi grâce à la précision de ses tirs préparés et observés par lui des positions les plus avancées."
* Citation n° 219 à l'ordre de l'armée, en date du 20 mai 1917 : "A donné le plus bel exemple de courage et d'inlassable ténacité au cours des combats des 3 et 4 mai où ses batterie, malgré les plus lourdes pertes, tant en hommes qu'en matériel, a réussi à force d'activité à accomplir à tout moment les missions qui lui étaient confiées. Déjà titulaire d'une citation à l'ordre de la division et d'une citation à l'ordre du régiment".
* Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée de l'état-major du 1er groupe et des 2ème et 3ème batteries du 407ème régiment d'artillerie lourde, en date du 10 octobre 1918 : "Avec le commandement du commandant Harispe, des capitaines Jury et Martin, placés dans une position très avancée sur la ligne même de résistance de l'infanterie, ont continué à assurer pendant 12 jours une mission d'interdiction de première importance sur les communications de l'ennemi. Malgré des bombardements incessants d'obus toxiques et explosifs, qui ont finalement réduit leurs effectifs à trois officiers, un aspirant et huit hommes, ont tenu jusqu'à la dernière extrémité, les officiers servant eux-mêmes les pièces."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Adrien Henri Antonin Fernand Jury au 38ème régiment d'aviation, en date du 26 juin 1930 : " 21 ans de services, 9 campagnes, 1 blessure, 3 citations, 6 ans de bonifications pour service aériens. Chevalier du 16 juin 1920."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Adrien Henri Antonin Jury, en congé du personnel navigant, en date du 20 avril 1941 : "32 ans de services, 9 campagnes, 1 blessure, 5 citations, 23 ans de bonifications pour services aériens, 86 annuités. Officier de la Légion d'Honneur du 26 juin 1930."
Photo du Sgt Louis Sénéchal
Sgt Louis François Joseph Sénéchal - Né le 7 janvier 1905 à Brest (Finistère) - Brevet de pilote militaire n° 22.461 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 juillet 1929 - Pilote d'une escadrille d'observation du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Caudron 59, à Thionville, le 16 février 1932 - Il faisait équipage avec l'Adj Albert Bordin qui a également perdu la vie dans l'accident - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "Le Lorrain" - Journal "l'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 17 juin 2021.
* Médaille Militaire et citation du Sgc Louis François Joseph Sénéchal au 38ème régiment d'aviation, en date du XX XXX 1932 : "Sous-officier d'élite, pilote adroit et réfléchi, aimant son métier par-dessus tout. A trouvé la mort, le 16 février 1932, au cours d'un exercice de pilotage sans visibilité extérieure. Restera pour tous un modèle de courage, devoir et conscience."
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