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Le terrain de Metz-Frescaty

Construction par les Allemands :

Le terrain d'aviation de Metz-Frescaty a été installé par les Allemands, à partir d'avril 1912. Il a fait l'objet de nombreux bombardements français des avions Voisin implantés sur le terrain du plateau de Malzéville.

Arrivée du GB n° 1 et création du 1er RB :

Après la signature de l'armistice et la reprise de la Moselle et de l'Alsace par la France, l'aviation française installe sur place le groupe de bombardement n° 1, le 17 novembre 1919. Ce groupe était auparavant stationné à Landau (Allemagne). Le 1er janvier 1920, le GB n° 1 devient le 1er régiment de bombardement. Il est alors composé de trois groupes constitués chacun de trois escadrilles. A savoir : 1er groupe (traditions des BR 117, BR 120, R XI 239), 2ème groupe (traditions des BR 29, BR 123, R XI 240), 3ème groupe (traditions des BR 127, BR 129, BR 108).

Le 11ème régiment d'aviation de bombardement :

Très vite, la numérotation des régiments d'aviation et des escadrilles, qui les contituent, est jugée trop complexe et est modifiée, le 1er août 1920. A cette date, le 1er régiment de bombardement devient le 11ème régiment d'aviation de bombardement à deux groupes à quatre escadrilles. A savoir : 1er groupe (traditions des BR 29, BR 123, BR 129, R XI 240) et 2ème groupe (traditions des BR 127, nouvelle escadrille ayant comme insigne l'écu de la ville de Metz, dont elle est la filleule), BR 108, R XI 239). Le centre d'aviation militaire de Frescaty dispose d'un terrain de 1000 m x 1250 m sur lequel des avions commerciaux peuvent atterrir. En octobre 1922, le terrain devient exclusivement militaire et dispose d'un espace de 1200 m x 1000 m.

Renforcement des moyens aériens :

Le régiment est renforcé par l'arrivée du 3ème Groupe du 12ème RAB (traditions de BR 128, BR 66, (BR 44), BR 246), venant de Neustadt, le 1er novembre 1927. Le terrain de Frescaty compte alors huit escadrilles de bombardement et trois de chasse ou de protection. Ce nombre important d'unités aériennes conduit à l'extension du terrain d'aviation en avant du château de Frescaty. En avril 1930, le terrain passe en 1ère catégorie et dispose d'une zone d'atterrissage de 1300 m x 1000 m.

 

Eloignement des unités aériennes de la frontière allemande :

La 1ère division aérienne s'installe boulevard Clémenceau à Metz, elle devient la 1ère région aérienne en 1933 et sera transférée à Dijon, le 1er octobre 1936. En 1933, le 11ème régiment d'aviation de bombardement devient la 11ème escadre aérienne. En octobre 1933, le terrain d'aviation devient un aérodrome d'état, statut qu'il conservera jusque juillet 1937. Le 1er janvier 1937, la 11ème escadre de bombardement est transférée sur Toulouse. Les deux groupes de bombardement I/11 et II/11 s'équipent en Bloch MB 210 en octobre 1938. Elle s'installe à Istres, le 1er septembre 1939.

Les années 1937 à 1940 :

Pendant les années 1937 à 1940, la base est soutenue par le bataillon de l'air 138. Elle accueillait le deux escadrilles du GAR 506, à partir du 15 janvier 1937. Le GAR 506 est devenu le GAO 506, le 2 septembre 1938. En juin 1939, le terrain devient aérodrome militaire d'état et dispose d'une surface utilse de 1500 m x 1000 m.

Le GB I/22 arrive d'Orléans sur Bloch 131 et Potez 63/11 pour stationner sur Metz-Frescaty du 23 février au 12 juin 1940. L'autre groupe de la 2ème escadre de bombardement, le GB II/22 s'installe à Frescaty du 21 septembre 1939 au 23 février 1940. Le 10 mai et le 14 juin 1940, la base de Frescaty est bombardée sans provoquer de dégâts importants, mis à part sur les hangars.

La seconde guerre mondiale :

Après l'Armistice de juin 1940, la Luftwaffe va utiliser le terrain comme école pour les pilotes de Stuka, puis comme base de chasseurs FW 190. Bombardée par l'USAAF, la base subit des dégâts considérables, en particulier le 25 avril 1944. Libéré en novembre 1944, le terrain est équipé d'une piste en plaques métalliques PSP. Il est alors utilisé comme base aux bombardiers américains et divers avions de transport. En juillet 1946, une note émise par la direction du Génie précise que la piste en plaques PSP fait 1500 x 40 m et est prolonguée, au Nord, par un seuil de piste bétonné (pour la prise au sol des avions lourdement chargés) de 150 m x 75 m et au Sud, par une zone stabilisée de 130 m x 75 m. La plupart des bâtiments ont été détruits, mis à part quatre hangars qui ont été sommairement remis en service.

 

 

 

Le 1er régiment de bombardement

> 1ère organisation du 1er régiment de bombardement :

Les insignes métalliques des escadrilles du 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty de la période allant du 1er janvier au 1er février 1920 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Je ne dispose pas des insignes des escadrilles 208 et 211 pour la période concernée - Insignes issus de la collection de Philippe Bartlett à l'exception des insignes représentants les escadrilles 206 et 209 qui appartiennent respectivement aux collections d'Edouard Martin et de Stephane Neirynck.

Le 1er régiment de bombardement
de Metz-Frescaty

Création du 1er régiment de bombardement :

Le 1er janvier 1920, le 1er régiment de bombardement est officiellement créé, comme tous les régiments d'aviation. Il a été formé avec les groupes de bombardement issus des GB 5, 6 et 9. Ces escadrilles perdent leurs dénominations issues de la Grande Guerre et deviennent les 201ème à 211ème escadrilles du dit-régiment. Toutes ces escadrilles volent sur Breguet 14 B2, à l'exception des R 239 et R 240 qui volent sur Caudron R XI. Les numéros laissés libres sont réservés à de nouvelles escadrilles qui viendraient renforcer les groupes de bombardement.

Numérotation des escadrilles :

Rappel : les escadrilles identifiées dans la série des 100 sont des escadrilles de chasse, celles dans la série des 200 sont des escadrilles de bombardement.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1920 :

La désignation officielle des unités est alors régiment de chasse, de bombardement ou d'observation.

Métropole :

- 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty,
- 2ème régiment de bombardement de Nancy-Malzéville,
- 3ème régiment de bombardement de Neustadt (Allemagne).

- 1er régiment d'observation de Tours-Parcay-Meslay
- 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
- 3ème régiment d'observation de Beauvais-Tillé
- 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny,
- 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron,
- 6ème régiment d'observation de Toul.

Afrique du Nord et Pologne :

- régiment d'Algérie-Tunisie
- régiment du Maroc
- Armée Haller

Ecoles :

- Ecole de perfectionnement des spécialistes de l'aviation de Bordeaux,
- Ecole de tir aérien et de bombardement de Cazaux,
- Ecole d'aviation d'Istres.

> 1ère organisation du 1er régiment de bombardement :

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er février 1920.

Neuf escadrilles, numérotées de 201 à 211, réparties en 3 groupes de bombardement. Toutes ces unités sont équipées de Breguet 14B2, à l'exception des escadrilles R XI 239 et R XI 240 qui sont dotées de Caudron R 11.

1er groupe de bombardement (issu du GB 5)
Arrivée le 18 novembre 1919 ---> 201ème escadrille ---> trad de la BR 117
Arrivée le 29 septembre 1919 ---> 202ème escadrille ---> trad de la BR 120
Arrivée le 24 décembre 1919 ---> 204ème escadrille ---> trad de la R XI 239
-----
2ème groupe de bombardement (issu du GB 9)
Arrivée le 21 novembre 1919 ---> 205ème escadrille ---> trad de la BR 29
Arrivée le 20 novembre 1919 ---> 206ème escadrille ---> trad de la BR 123
Arrivée le 22 novembre 1919 ---> 208ème escadrille ---> trad de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement (issu des GB 6 et 9)
Arrivée le 18 novembre 1919 ---> 209ème escadrille ---> trad de la BR 127
Arrivée le 16 novembre 1919 ---> 210ème escadrille ---> trad de la BR 129
Arrivée le (mi) novembre 1919 ---> 211ème escadrille ---> trad de la BR 108

Organisation des unités d'aviation militaire :

* Circulaire relative à l'application aux troupes de l'aéronautique du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, concernant l'organisation provisoire des unités administratives dans les corps de troupe, à partir du 1er janvier 1920.

1. A partir du 1er janvier 1920, dans les formations de l'aéronautique appelées à être constituées en régiments et stationnées sur le territoire de la métropole, les unités administratives seront formées provisoirement, de la façon suivante:

Dans l'aviation : une seule unité administrative par groupe d'escadrilles (groupe d'observation ou de reconnaissance, groupe de chasse, groupe de bombardement); Dans 1'aérostation, une seule unité administrative par bataillon d'aérostation. Dans la D.C.A, une seule unité administrative par groupe de 75 automobiles ; dans les groupes mixtes, unité administrative réunissant les deux compagnies de projecteurs, et une unité administrative mixte.

2. Toutes les dispositions du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, en ce qui concerne la désignation des commandants des unités administratives provisoires, leur rôle et leur responsabilité, ainsi que les dates et conditions du passage de l'organisation actuelle à l'organisation nouvelle sont applicables aux troupes de l'aéronautique.

Le 1er janvier 1920, une organisation provisoire entre en vigueur en attendant le vote par le parlement de la loi d'organisation de l'aéronautique militaire. Les unités de chasse sont réparties au sein de trois régiments d'aviation, avec chacun trois groupes à trois escadrilles.

 

 

Le 1er régiment de bombardement

> 2ème organisation du 1er régiment de bombardement :

Les insignes métalliques des escadrilles du 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty de la période allant du 1er février au 1er juin 1920 - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Je ne dispose pas des insignes des escadrilles 208 et 211 pour la période concernée - Insignes issus de la collection de Philippe Bartlett à l'exception des insignes représentants les escadrilles 206, 207 et 209 qui appartiennent respectivement aux collections d'Edouard Martin, d'Henri Peillon et de Stephane Neirynck.

Le 1er régiment de bombardement
de Metz-Frescaty

> 2ème organisation du 1er régiment de bombardement :

Valable pour la période allant du 1er février 1920 au 1er juin 1920.

Onze escadrilles, numérotées de 201 à 211, réparties en 3 groupes de bombardement.
Toutes ces unités sont équipées de Breguet 14B2, à l'exception des escadrilles R XI 239 et R XI 240 qui sont dotées de Caudron R 11.

1er groupe de bombardement
---> 201ème escadrille ---> traditions de la BR 117
---> 202ème escadrille ---> traditions de la BR 120
---> 203ème escadrille ---> traditions de la SAL 16
---> 204ème escadrille ---> traditions de la R XI 239
-----
2ème groupe de bombardement
---> 205ème escadrille ---> traditions de la BR 29
---> 206ème escadrille ---> traditions de la BR 123
---> 207ème escadrille ---> filleule de la ville de Metz
---> 208ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement
---> 209ème escadrille ---> traditions de la BR 127
---> 210ème escadrille ---> traditions de la BR 129
---> 211ème escadrille ---> traditions de la BR 108

Recomplétement des effectifs de la classe 1920 :

Après la publication des arrêtés des 11 et 20 février 1920 concernant les services armé et auxiliaire, l’incorporation du contingent de la classe 1920 affecté à l'aéronautique a été réglée de façon à recompléter, à leurs effectifs de temps de paix, les unités de la Division Aérienne, du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, les 1er, 2ème, 4ème et 5ème régiments d’aviation d’observation, les régiments d’aviation d’Algérie-Tunisie et du Maroc.

Les effectifs des unités de l’aéronautique d'observation de l'armée française du Rhin et du 3ème régiment d’aviation de bombardement détaché à Neustadt (Allemagne) seront recomplétés par des hommes fournis par les :

  • 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
  • 5ème régiment d’observation de Lyon-Bron,
    pour l'aéronautique d'observation de l’armée française du Rhin.
  • le 1er régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty
    pour le 3e régiment d'aviation de bombardement.

Le 1er régiment d'aviation de bombardement à Metz-Frescaty a incorporé, au titre du 3ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le contingent destiné au 3ème régiment de bombardement. Les hommes ont été, après une instruction sommaire, versés au 3ème régiment d'aviation de bombardement.

La création des 3ème et 6ème régiments d’aviation d’observation est ajournée. Application de la circulaire n° 51.891 du 5 mars 1920 qui abroge la DM 4.112 40/12 du 24 décembre 1919.

 

 

 

Le 1er régiment de bombardement

> 3ème organisation du 1er régiment
de bombardement

 

 

Le 1er régiment de bombardement
de Metz-Frescaty

> 3ème organisation du 1er régiment de bombardement :

Valable pour la période allant du 1er juin 1920 au 1er août 1920.
Huit escadrilles, numérotées de 204 à 211, réparties en 3 groupes de bombardement.
Toutes ces unités sont équipées de Breguet 14B2, à l'exception des escadrilles R XI 239 et R XI 240 qui sont dotées de Caudron R 11.

1er groupe de bombardement
---> 204ème escadrille ---> traditions de la R XI 239
-----
2ème groupe de bombardement
---> 205ème escadrille ---> traditions de la BR 29
---> 206ème escadrille ---> traditions de la BR 123
---> 207ème escadrille ---> traditions de la BR 44
---> 208ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement
---> 209ème escadrille ---> traditions de la BR 127
---> 210ème escadrille ---> traditions de la BR 129
---> 211ème escadrille ---> traditions de la BR 108

Visite du général Berthelot, gouverneur militaire de Metz :

Le 14 juillet 1920, le général de division Henri Berthelot, gouverneur militaire de Metz, se fait présenter le 1er régiment d'aviation de bombardement de Frescaty.

Dénominations semblables et complexes :

Comme on peut le constater, trois régiments portant le même numéro, comme par exemple, le 1er de chasse, le 1er de bombardement et le 1er d'observation, idem pour les 2ème et 3ème régiments d'aviation. Pour ajouter à la confusion, la numérotation des escadrilles au sein des régiments est complexe, les escadrilles de chasse étant numérotées dans la série des 100 et celles de bombardement dans la série des 200. Très vite, plus personne ne s'y retrouve.

Le commandement de l'aéronautique militaire va réagir et modifier la dénomination des régiments et de leurs escadrilles, le 1er août 1920. Nous le verrons dans le chapitre suivant.

 

Le 11ème régiment d'aviation
de bombardement de jour

> 1ère organisation du 11ème RABJ :

Les escadrilles composant le 1er régiment d'aviation de bombardement (de jour) commandée par le Cdt Vuillemin - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

> Nota : La présence du fanion de la BR 111 (le cygne) pose un problème, recherches en cours.

Le 11ème régiment d'aviation de bombardement
de jour de Metz-Frescaty

> 1ère organisation du 11ème RABJ :

Valable pour la période allant du 1er août 1920 au 1er juin 1924.
Huit escadrilles, numérotées de 5 à 12, réparties en 2 groupes de bombardement.

1er groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
2ème groupe de bombardement
9ème escadrille ---> traditions de la BR 127
10ème escadrille ---> filleule de la ville de Metz
11ème escadrille ---> traditions de la BR 108
12ème escadrille ---> traditions de la R XI 239

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement de la période allant du 1er août 1920 au 1er octobre 1932 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - La 10ème escadrille a adopté un insigne en rapport direct avec la ville de Metz, ville où était stationnée cette unité - Il sera plus tard repris par la 2ème escadrille du GCN 1/13 - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 5, 9 et 10 - Planche Albin Denis.

Changements de désignations :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments et de leurs unités organiques, jugée trop complexe, évolue. Au 1er régiment de bombardement, ses huit escadrilles sont re-numérotées de 5 à 12. La dénomination des régiments passe de "Régiment de bombardement " à "Régiment d'aviation de bombardement ". Ces changements sont définis par la circulaire ministérielle n° 56.927, en date du 17 juillet 1920.

Dix Breguet 14B2 ou Caudron R XI par escadrille :

Toutes les escadrilles du régiment reçoivent une dotation de dix avions. A ces huit escadrilles, soit 80 avions, viennent s'ajouter une trentaine d'avions au service des sections d'entrainement et ceux des différents états-majors de groupes et du régiment. De même, les numéros d'escadrilles sont simplifiés et passent de 1 à 10 et remplacent les séries 100 et 200 trop complexes.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er août 1920 :

Métropole :

- 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty,
- 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne),
- 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Malzéville,
- 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil.

- 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours et Pau,
- 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic et Avord,
- 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence (Allemagne),
- 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny,
- 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron.

Afrique du Nord et Levant :

- 36ème régiment d'aviation d'observation d'Algérie,
- 37ème régiment d'aviation d'obsertation du Maroc,
- Unités aériennes du Levant.

Meeting de Buc :

Le 10 octobre 1920, à l'occasion du meeting d'aviation de Buc, sept Breguet 14B2 d'une escadrille du 11eme RAB, commandée par le Ltt Moraglia, réalisent un simulacre de bombardement du fort de Buc devant plus de 200.000 spectateurs. Vient ensuite l'attaque des bombardiers par d'illustres pilotes de chasse dont les Cne Pinsard, Ltt Nungesser, Ltt Robin et Slt Thoret.

Les équipages engagés étaient les suivants : Ltt Morraglia / Slt Mioche - Ltt Pinard / Adj Rolland - Adc Michelant / Sol Magniez - Adc Hugon / Cal Ricard - Adj Lehrt / Cal Lallemand - Sgt Prache / Cal Veckman - Sgt Lecoeur / Cal Honbon.

Incendie lors d'une soudure :

Le 3 décembre 1920, des mécaniciens étaient occupés à souder le réservoir d'un Breguet 14B2. Soudain la bonbonne contenant le mélange d'hydrogène et d'oxygène fit explosion et mit le feu aux entoilages du bombardier, qui fut immédiatement sorti du hangar. Les personnels réussirent à maitriser le feu grâce à l'emploi de plusieurs grenades anti-incendies qui, en explosant à proximité, souffaient les flammes.

Série de cours à l'école de perfectionnement de Bordeaux :

Le 18 avril 1921 s'est ouvert à l’école de perfectionnement de Bordeaux, une nouvelle série de cours.

1) Les cours d'instruction technique du personnel navigant. Deux officiers et et deux hommes de troupe de carrière sont détachés à Bordeaux.

2) Les cours d'instruction technique du personnel non navigant. Les stagiaires ont été choisi d’abord parmi les engagés sous contrat de trois ans, les rengagés ou engagés à long terme, possédant les connaissances techniques leur permettant de suivre les cours. L’effectif a été complété par des appelés, issue de la 2ème partie de la classe 1920, qui présentaient des garanties en vue de leur utilisation ultérieure comme moniteurs dans leur unité. Le 11ème RAB a envoyé huit stagiaires.

Accident mortel :

Le 21 avril 1921, le Brig Maurice Magouet, de la classe 1920, récemment sorti de l'école d'Istres où il avait obtenu le brevet de pilote militaire n° 18.665, le 23 décembre 1920, a décollé pour son premier vol, depuis son arrivée au régiment, aux commandes du Breguet 14 B2 n° 1522. Il était accompagné du soldat Raphaël Mortier, le mécanicien qui lui avait été affecté pour cette mission. Alors que leur avion évoluait à 100 mètres au-dessus d'Augny, l'observateur du terrain d'aviation de Frescaty vit l'avion partir en perte de vitesse au cours d'un virage, suite à une panne moteur et s'écraser. Des secours furent immédiatement envoyés sur place mais ne trouvèrent que des morts dans les débris informes du Breguet.

Le Cdt Vuillemin récompensé :

Le 4 mai 1921, le chef d'escadron Vuillemin, commandant le 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty est récompensé par le 1er prix de l'académie des sports pour le motif suivant : "Pour son raid Alger - Tombouctou - Dakar, le commandant Vuillemin a tracé le première piste aérienne au-dessus du désert saharien, réalisant un explot atllétique remarquable, donnant l'un des plus beaux exemples d'intrépidité résolue. Le commandant Vuillemin a bien servi le renom de son pays et il a accompli un acte entraînant pour l'humanité un de ces progrès que souhaitait la fondateur du prix."

Mort du Sgt Robert Lamiralle :

Le 7 juillet 1921, un Breguet 14B2, monté par l'équipage Adj Léon Houdart (pilote moniteur de la section d'entrainement) / Sgt Robert Lamiralle (pilote), tous deux pilotes du 11ème RAB, a été victime d'une panne moteur, alors qu'il volait à 50 mètres d'altitude, au décollage d'une mission de longue durée. Trop bas pour choisir une zone d'atterrisage propice, l'avion s'est écrasé près de la ferme d'Alger. Les secours retirèrent des débris les deux aviateurs grièvement blessés. L'Adj Houdart a été blessé au visage par les haubans et souffrait de lésions internes. Le Sgt Lamiralle, qui a heurté le support de la tourelle de mitrailleuse lors de l'impact au sol, avait le cuir chevelu enlevé et une grave fracture du crâne. Ils ont été évacués sur l'hôpital militaire de Plantières. Les deux blessés ont été décorés sur leur lit d'hôpital, l'Adj Houdart a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur et le Sgt Lamiralle a été décoré de la Médaille Militaire. Malheureusement, l'état du Sgt Lamiralle empira et il est finalement décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de santé où il avait été soigné, le 12 juillet.

Inspection du maréchal Fayolle :

Le 13 septembre 1921, dans le cadre de l'inspection du maréchal Fayolle, le terrain de Metz-Frescaty a reçu les avions venus des régiments d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, Strasbourg-Neuhof et Neustadt. L'ensemble du dispositif, soit plusieurs centaines d'avions, s'est d'abord dirigé sur Thionville avant de revenir simuler le bombardement et l'attaque du terrain de Frescaty, qui était protégé par les escadrilles de chasse. L'ensemble de l'exercice a duré de 6h15 à 11h30. Seul un avion venant de Neustadt a été détruit au sol. Au décollage, il s'est retourné et a pris feu. Heureusement, les deux membres d'équipage ont réussi à évacuer avec d'être pris par les flammes.

Deux morts par le feu :

Le 25 septembre 1921, une escadrille de bombardement était chargée de simuler une attaque sur le ville de Metz. Un des avions, qui décollait, s'est retourné et a immédiatement pris feu. Les deux occupants, le MdL Gaspard Cantat (pilote) et le Sol Paul Lemoine (mitrailleur) ont été brulés vifs. Leurs corps ont été transportés sur l'hôpital de Plantières. Ils étaient originaire de Saône-et-Loire pour l'un et de la Marne, pour l'autre.

Implantation des installations de la 11ème régiment d'aviation de bombardement en 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte mise en ligne par Gallica le site internet de la Grande Bibliothèque de France.

 

 

 

Collision en vol :

Le 29 mars 1922, dans la soirée, deux bombardiers du 11ème RAB qui évoluaient en basse altitude à proximité du terrain, sont entrés en collision et ont fait une chute de 150 mètres. Les deux appareils se sont écrasés, mais heureusement sans prendre feu. Les deux pilotes et un mécanicien ont été évacués sur l'hôpital des Plantières plus ou moins grièvement blessés, mais leurs jours ne sont pas en danger. Seul, le Sol Jager, le second mécanicien, qui avait été éjecté de son avion au moment de la collision, a été tué en s'écrasant au sol. Le pilote, qui faitait équipage avec le soldat Jager, était le Cal Lucien Dizambourg.

Posé dans un pré :

Le 20 mai 1922, un biplace du 11ème RAB, en panne moteur, a été contraint d'atterrir dans les près de Courcelles-Chaussy. L'atterrissage, pour une fois, s'est bien passé et l'avion s'est immobilisé sans capotage, ni retournement. Après une reparation qui a pris plusieurs heures, l'avion a pu regager Frescaty.

Un soldat du régiment se noie :

Le 28 mai 1922, sept militaires du 11ème RAB prenaient un bain dans la Seille, à 200 mètres au Sud du bois de la "Grange-aux-Armes" et à 1500 mètres en aval du village de Marly. Après une vingtaine de minutés, l'un d'eux, le soldat Joseph Poidevin coula à pic, sans crier, ni se débattre. Deux de ses camarades plongèrent de suite mais ne purent le retrouver, l'eau de la rivère étant trop trouble. Le corps sans vie fut retrouvé après de trop longues minutes de recherches. Joseph Henri Poidevin avait 21 ans et était originaire du Nord.

Fête du régiment :

Le 18 juin 1922, la fête du 11ème régiment d'aviation a donné lieu à un bombardement simulé du "Casino" et du hangar à Zeppelin par un groupe de 4 escadrilles avec combat au-dessus de l'objectif avec l'escadrille de protection. Ensuite, se sont déroulés quatre concours de précision d'atterrissage, de tir, de travail en équipe pour les mécaniciens d'escadrilles et du parc d'aviation. En voici les résultats :

. Concours de mitrailleurs : 1er Sgt Blanchet, 2ème Cal Laisne.
. Concours d'atterrissage : 1er Adc Peignat, 2ème Adj Lautredou.
. Concours de mécaniciens d'escadrille : 1er ex aequo l'équipe du Sgt Millet et équipe du Cal Mangin.
. Concours de mécaniciens de parc : 1er équipe du Sol Roussel, 2ème équipe du Sol Hirsch.

La coupe du régiment est remportée pour un an par la 7ème escadrille (traditions de la BR 129).

Un Breguet 14 B2 détruit par le feu :

Le 5 juillet 1922, un Breguet 14 B2 appartenant à la 10ème escadrille (traditions de la BR 44 avec l'insigne au blason aux couleurs de la ville de Metz) du 11ème RAB est entrée en collision, en atterrissant, avec un hangar en construction. Après l'impact, le bombardier se retourna et prit feu. Heureusement pour eux, le fort vent violent qui régnait alors sur le terrain, poussa les flammes dans le secteur opposé aux aviateurs, qui eurent le temps d'évacuer et qui ne furent pas blessés. L'avion a été détruit par le feu.

Chute mortelle du Caudron R XI :

Le 6 juillet 1922, un Caudron R XI, monté par l'équipage composé du Sgt Marcel Vautard (pilote), et du Cal Georges Hanen (mitrailleur) et du Sol Rabourdin (mécanicien), décolle pour un vol de longue durée. Après avoir atteint l'altitude de 200 mètres, un des moteurs donna des signes de faiblesse. Quelques instant plus tard, l'avion visiblement avec un moteur en panne et pris dans un fort vent, piqua soudainement sur le côté, partit en vrille avant de s'écraser dans un champ. Les trois occupants ont été tués sur le coup. Malheureusement, comme souvent à l'époque, les débris de l'appareil prirent feu. Le cultivateur, arrivé le premier sur le lieu de l'accident, a réussi à extraire des débris le corps du soldat Rabourdin, qui avait été tué par une fracture de la colonne vertébrale et des deux jambes. Mais il n'a rien pu faire pour ses deux camarades, le feu ayant pris trop d'importance. Leurs corps ont été carbonisés. Les restes mortels de l'équipage ont été transportés à la morgue de l'hôpital militaire de Plantières. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames. Les Caudron R XI sont en instance de réforme à cette période. Le Cal Georges Hanen repose dans le cimetière municipal de Longwy-Haut.

Visite d'un dirigeable de la Marine :

Le 7 juillet 1922, le dirigeable VZ 10 de la Marine, qui avait quitté St-Cyr à 15h20 atterrissait, à 19h15, sur le terrain de Frescaty, après avoir survolé la ville de Metz. A son bord, sept passagers dont le contre-amiral Lanxade, chef du service de l'aéronautique maritime. Le VZ 10 a été mis à l'abri dans le hangar à Zeppelin.

Atterrissage sur le dos :

Le 8 juillet 1922, en manoeuvres dans le Panatinat, un Breguet 14B2, monté par le Ltt Puyperoux (pilote) et le Sol Duflot (mécanicien), a capoté à l'atterrissage à Deux-Ponts et s'est complétement retourné, bloquant l'équipage dans la carlingue. Heureusement pour eux, les soldats du 35ème régiment de tirailleurs, qui manoeuvraient dans la zone, sont immédiatement intervenus et ont dégagé nos infortunés aviateurs, qui s'en tirent sans blessures graves.

Un raid de 1020 km :

Le 19 juillet 1922, le Cdt Vuillemin, commandant du 11ème RAB, en équipage avec le Sgt Evrard, relie le Mont-Saint-Michel, Le Bourget, Calais, Valenciennes, Châlons, Metz, soit 1.020 kms.

Un Caudron R XI en panne moteur :

Le 22 juillet 1922, Un Caudron R XI appartenant à la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) du 11ème RAB a été contraint d'atterrir d'urgence près de Dieuze, suite à la panne d'un de ses moteurs. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler lontemps sur un seul moteur. La consigne était alors de se poser au plus vite possible en contrant un départ en vrille du côté du moteur en panne. Il faisait route sur Saverne et était piloté par l'Adj Frédéric Gault, un pilote très expérimenté, titulaire de 4 victoires homologuées, toutes remportées sur Caudron R XI, au sein de la R XI 240. En atterrissant, le gros bimoteur se venu heurter le talus de la voie de chemin de fer. Les deux hélices ont été détruites et l'avion, hors d'usage, sera réformé. Le pilote et les deux mécaniciens qui l'accompagnaient n'ont eu que des égratignures.

Un capotage de plus :

Le 17 août 1922, le pilote d'un Breguet 14B2 du 11ème RAB a été contraint d'atterrir en campagne, près de Bouzonville (Moselle), suite à une panne moteur. Comme très souvent lors des atterrissages sur des terrains non préparés, l'avion a terminé sa course en capotage et a été endommagé. Après l'envoi d'une équipe de mécaniciens, il a été démonté et est rentré sur remorque au régiment.

Un mort et un blessé grave :

Le 24 août 1922, à 8h30, un Breguet 14B2, monté par l'équipage composé du Sgt Georges Lasmolles (pilote) et du Sol Simon (mécanicien / mitrailleur) a décollé de Frescaty pour un vol d'entrainement. A peine avoir décollé, le bombardier piqua du nez et s'écrasa au sol. A l'impact, le réservoir d'essence a éclaté et a mis le feu à l'appareil. Le Sol Simon avait été tué à l'impact et son corps fut carbonisé. Le Sgt Lasmolles fut retiré in-extrémis des débris de son avion, avant que le brasier ne gagne l'ensemble de la zone. Grièvement blessé et brûlé, il a été évacué sur l'hôpital militaire de Plantières, où il est décédé le lendemain.

Un hangar part en fumée :

Le 25 août 1922, un incendie, qui n'a pu être circonscrit avec les moyens sur place, a embrasé un des hangars d'aviation qui a été détruit. Les mécaniciens qui travaillent dans la zone ont réussi à déplacer la plupart des avions à l'extérieur. Seul un avion a été détruit et un autre endommagé.

Travaux sur les hangars d'aviation :

Le 29 août 1922, des travaux d'aménagement, étant à effectuer sur les hangars métalliques, qui ont été assemblés près du fort St-Privat sur le terrain d'aviation occupé par le 11ème RAB, sont mis à adjudication par le Génie de Metz. Ces travaux, définis par un cahier des charges, sont supervisés par son directeur, après adjudication des différents lots, le 9 septembre 1922. Ils sont divisés en deux parties. Le premier pour les travaux de terrassements, de maçonnerie, du ciment et du pavage et le second pour les travaux de peinture et de vitrerie.

Composition de la 1ère division aérienne :

La 1ère division aérienne (EM à Metz) comprend :

  • Une brigade de chasse :
    • 1er RAC Thionville-Basse-Yutz sur Nieuport 29 à moteur Hispano 300 HP,
    • 2ème RAC Strasbourg-Neuhof sur SPAD XX à moteur Hispano 300 HP,
    Une brigade de bombardement :
    • 11ème RAB de Metz-Frescaty sur Breguet 14 B2 à moteur Renault 300 HP.
    • 12ème RAB de Neustadt sur Breguet 14 B2 à moteur Renault 300 HP.

Une mission de 3000 km :

Le 6 septembre 1922, le Cdt Vuillemin, commandant du 11ème RAB, en équipage avec le Sgt Evrard, effectue l'itinéraire de la coupe Michelin, soit 3000 kms.

Collision avec le sol en plein brouillard :

Le 29 septembre 1922, un épais brouillard a fortement gêné les aviateurs. Un des équipages, pour tenter une perçée, descendit dans les près aux alentours de Cuvry, sans succès. Poursuivant son périple vers Frescaty, il tenta une nouvelle perçée, non loin de la ferme Saint-Thiébaut mais cette fois jusqu'au contact avec le sol. Le choc fut à la fois soudain et violent. A l'impact, le train d'atterrissage fut arraché et l'avion en partie détruit. Cette fois, il n'y a pas eu à déplorer d'incendie et les deux membres d'équipage ont réussi à quitter seuls leur Breguet 14 B2.

Un bombardier endommagé lors d'un atterrissage de nuit :

Le 16 octobre 1922, un bombardier de 5 tonnes avait quitté Frescaty pour rejoindre Nancy, dans le but de procéder à des essais de lancement de fusées. Sa mission terminée avec succès, l'équipage prit le chemin du retour et passa au-dessus de Verdun vers 20 heures. Trompé par le brouillard qui couvrait la zone, le pilote se dirigea vers Bar-le-Duc. Conscient de son erreur et probablement arrivé en limite de carburant entre Maison-Rouge et Baleycourt, l'équipage décida d'atterrir en campagne, en lançant au préalable une fusée éclairante au sol, pour répérer une zone propice à un poser de nuit. Malheureusement, le parachute de la fusée s'accrocha dans un arbre et la fusée s'éteignit juste au moment de l'atterrissage, plongeant soudain l'endroit dans l'obscurité. L'endroit choisi, pourtant composé de champs labourés, ne se prêta pas à l'arrivée du gros bombardier. L'impact fut vraiment violent, le réservoir d'essence fut arraché, mais ne prit pas feu et l'avion gravement endommagé. Un des membres d'équipage eut la mâchoire fracturée et un autre l'arcade sourcilière fendue. La mécanique, envoyée sur place, assurera le démontage et le rapatriement de l'avion sur Frescaty.

Un posé dans les prés :

Le 30 octobre 1922, un Breguet 14 B2 du régiment est tombé en panne d'alimentation d'essence. Son pilote a été contraint d'atterrir vite fait dans les prés aux environs de Maizières-lès-Metz. Lors de son approche, il a évité de justesse le toit de la maison de M. Florentin Scharff.

22.900 kms entre mai et octobre 1922 :

Entre mai et octobre 1922, les avions du 11ème RAB de Metz-Frescaty ont parcouru 22.900 kms.

Atterrissage à Dogneville sous la neige :

Le 14 mars 1923, le Sgt Laurent, au cours d'un vol d'entrainement, a été surpris en vol par une tempête de neige, dans les environs d'Epinal. Il a réussi à atterrir dans de bonnes conditions sur le terrain d'aviation de Dogneville et a ranger son appareil dans les anciens hangars, érigés avant guerre.

Atterrissages en campagne :

Le 6 avril 1923, un équipage du 11ème RAB, partit pour une mission à longue portée, a été contraint d'atterrir en campagne près de Benney (Meurthe-et-Moselle). Le Breguet 14B2 a subi de graves dommages mais fort heureusement les deux aviateurs sont indemnes.

Le 12 avril 1923, un autre avion du 11ème RAB, piloté par le Cal Cordier, a été contraint d'atterrir près de Moutiers (Meurthe-et-Moselle). Cette fois, l'avion et son pilote n'ont pas eu à souffrir de cette escale imprévue et ont pu repartir après réparation.

Fête du régiment :

La fête du 11ème régiment d'aviation de bombardement a eu lieu sur le terrain de Frescaty devant plus de 100.000 spectateurs, les 10 et 11 juin 1923. Un service funèbre, à la mémoire des aviateurs morts pendant la guerre, qui a été célébré la veille. Le lendemain, plusieurs centaines d'avions survolèrent le terrain d'aviation, se livrant à des démonstration d'attaques au sol et de combats aériens de jour comme de nuit. Une vrai réussite.

Un Breguet 14B2 détruit par le feu :

Le 11 juin 1923, un Breguet 14B2 du 11eme RAB effectait un vol d'entrainement lorqu'un feu se déclara à bord alors qu'il survolait le village de Marly. Immédiatement, le pilote a posé son appareil et les deux membres d'équipage ont pu évacuer avant qu'il ne s'embrase complétement. Ils n'ont pas été blessés.

Travaux dans les hangars d'aviation :

Le 24 août 1923, des travaux de mise en peinture des parties métalliques et blanchissage des murs intérieurs et plafonds de 12 hangars à avions du terrain de Frescaty, sont mis à adjudication par le Génie de Metz. Ces travaux, définis par un cahier des charges, sont supervisés par son directeur.

Sabotage sur l'avion du Cdt Vuillemin :

Le 2 août 1923, un capitaine du 11ème RAB constata qu'un des avions habituellement utilisé par le Cdt Vuillemin, commandant du régiment, avait été saboté. L'officier supérieur devait disputer sur cet avion la coupe Michelin. Les tendeurs en caoutchouc, gros comme un pouce, avaient été à demi sectionnés, ce qui devait provoquer le capotage de l'appareil et très probablement la blessure ou la mort du pilote. Les deux tendeurs présentaient une nette coupure, qui ne pouvait être dûe à de l'usure. L'enquête menée par la brigade mobile de Strasbourg n'a rien donnée, le coupable n'a pas été découvert malgré deux pistes qui se sont révélées des impasses.

Un Breguet 14B2 détruit :

Le 17 août 1923, un Breguet 14B2, qui a décollé de Frescaty, est victime de ratés moteur à la hauteur de Novéant-sur-Moselle. Son pilote choisit d'atterrir près de Pagny, dans les prairies bordant la rivière. L'atterrissage fut violent et l'avion gravement endommagé. Les deux membres d'équipage, un adjudant pilote et un caporal mécanicien / mitrailleur furent blessés. Ils furent transportés sur l'hôpital de Plantières et un camion, chargé de mécaniciens, vint charger le moteur et les débris de l'avion.

Conduite sans permis qui finit sous une locomotive :

Le 21 août 1923, le camion, qui ramenait les débris du Breguet 14B2 détruit près de Pagny, ne s'arrête pas à un passage à niveau et défonce la barrière. Au même moment, un train de marchandises arrive sur le passage à niveau et heurte le véhicule, qui passe sous la locomotive et la fait dérailler. La route a été bloquée jusqu'à deux heures du matin et la circulation des trains complétement bloquée le temps de remettre la locomotive sur les rails. Le chauffeur du 11ème RAB n'a pas été blessé et a eu le temps de sauter de la cabine avant le choc. Malheureusement pour lui, l'enquête qui a suivi, a montré qu'il n'avait pas le permis de conduire. Je n'ose pas imaginer la punition militaire qui a suivi.

Nouvelle tranche de travaux :

Le 29 novembre 1923, une nouvelle tranche de travaux est adjugée par la chefferie du Génie de Metz. Il s'agit cette fois de la remise en état et du nivellement d'une partie du terrain d'aviation de Frescaty pour les années 1923 et 1924.

Le Cdt Vuillemin en Tunisie :

Le Cdt Vuillemin, commandant du 11ème RAB, est parti avec l'escadrille de la commission d'études de navigation aérienne pour Tunis. Les trois Breguet 14, composant l'escadrille, sont partis de Biskra et sont arrivés à à Sétif puis ont suivi les limites de l'extrême sud tunisien, algérien et marocain, puis sont remontés vers le Nord.

Vol au parc d'aviation :

Dans la nuit du 26 au 27 janvier 1924, un vol important a été commis au parc d'aviation de Frescaty. L'objet du délit était stocké dans la soute aux carburants, située près du hangar n° 1 où se trouvait l'homme de garde, le Sol René Lahaye, affecté à la 5ème escadrille (traditions de la BR 29). Neuf bidons d'essence de 50 litres, soir 450 litres et une chaudière servant à chauffer l'eau destinée aux radiateurs des avions. Le tout pour une valeur de 1.500 francs. Le Ltt Quérat, commandant la 5ème escadrille du 11ème RAC déposa plainte à la gendarmerie. Si le soldat de garde n'avait rien vu, ni entendu, il n'en était pas de même pour le caporal Grandidier, de la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240). Il raconta qu'il avait croisé une camionnette Ford, occupée par deux hommes, qui roulait tous feux éteints près de l'octroi de Saint-Privat, le terminus du tram Général Franiatte. Il a cru reconnaitre les bidons d'essence. Le soldat Dorme aperçut le même véhicule arrêté devant un café, près de la gare d'Augny. Il y a vu deux civils et deux soldats dont l'un portait les écussons du 11ème RAC.

Vol de cuivre au camp d'aviation :

Le 4 mars 1924, deux luxembourgeois, Jean-Baptiste Back et Jean Decker, ont été pris en flagrant délit de vol de fils de cuivre sur le terrain d'aviation du régiment. Ils sont passés directement par la case prison après leur présentation au parquet.

Nouvelle tranche de travaux :

Le 24 mars 1924, une nouvelle tranche de travaux est adjugée par la chefferie du Génie de Metz. Il s'agit cette fois de l'alimentation en eau et l'amorce de l'évacuation des eaux usées dans les 12 hangars sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty.

Nouvelle tranche de travaux :

Le 2 avril 1924, des travaux sont adjugés par la chefferie du Génie de Metz. Il s'agit cette fois de la remise en état et du nivellement d'une partie du terrain d'aviation de Frescaty pendant l'année 1924.

La Military Zenith :

Le 27 mai 1924, le colonel Vuillemin a décollé pour Villacoublay pour participer à la Military Zénith. Il fera ensuite escales sur le terrain de Tours, Châteauroux, Lyon, Dijon, Strasbourg, Frescaty et Villacoublay. Il a parcouru son premier circuit de 1405 km à la moyenne de 158 km/h à l'heure, malgré 7 atterrissages. Il repartit pour le second circuit et couvrit l'ensemble des 2810 km en 17h50. Le colonel ne réussit pas sa tentative car l'actuel détenteur du record, l'Adj Bonnet, pilote du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-basse-Yutz, a réalisé les deux circuits à 162 km/h de moyenne en 17h17 de vol.

 

Le 11ème régiment d'aviation
de bombardement de jour

> 2ème organisation du 11ème RABJ :

Valable pour la période allant du 1er juin 1924 au 1er juin 1925.
Huit escadrilles, numérotées de 1 à 8, réparties en 2 groupes de bombardement.
Elles sont toutes équipées de Breguet 14 B2.

1er groupe de bombardement
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
2ème escadrille ---> filleule de la ville de Metz
3ème escadrille ---> traditions de la BR 108
21ème escadrille ---> traditions de la R XI 239
-----
2ème groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement de la période allant du 1er juin 1924 au 1er juin 1925 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - La 2ème escadrille avait adopté un insigne en rapport direct avec la ville de Metz, ville où était stationnée cette unité - Il sera plus tard repris par la 2ème escadrille du GCN 1/13 - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1, 2 et 5 - Planche Albin Denis.

 

 

La Military Zenith pour le Col Vuillemin :

Probablement désireux de laver son échec du 27 mai, le Col Vuillemin a refait une tentative pour remporter la Military Zénith, le 4 juin 1924. Cette fois, il a réalisé deux fois le circuit Villacoublay, Tours, Châteauroux, Lyon, Dijon, Strasbourg, Metz, Villacoublay, soit 2810 km en 16h52 à une moyenne de 166 km/h. Il est le nouveau détenteur de la Military Zénith.

Dépannage d'un NiD 29 du 2ème RAC :

Le 10 juin 1924, un chasseur du 2ème RAC de Neuhof, piloté par le Sgt Carlier, a été contraint d'atterrir à la suite d'une panne de moteur, près du hameau d'Hellocourt (Moselle). L'atterrissage s'est bien déroulé et l'avion est intact. Une équipe de mécaniciens du 11ème RAB de Frescaty a été envoyée pour dépanner l'avion.

Fête d'aviation de Frescaty :

Le 22 juin 1924, la fête du régiment a donné lieu à un grand meeting avec l'évolution simultanée de nombreux avions et atterrissages en peloton, des démonstrations de descente en vol plané, des exercices de combat à la mitrailleuse, un carrousel aérien exécuté par une escadrille de chasse du 38ème RAM de Basse-Yuz, des démonstrations d'acrobatie et pour finir le départ simultané de quatre escadrilles de bombardement avec attaque en vol par une escadrille de chasse, bombardement d'un village et atterrissage en formation de départ des escadrilles de bombardement.

Nouveaux travaux :

Le 26 juin 1924, des travaux sont adjugés par la chefferie du Génie de Metz. Il s'agit de la construction de routes, d'aires et d'égouts sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty.

Trois équipages en mission :

Le 28 juin 1924, trois équipages, dirigés par le Cne Delaître et les Ltts de Soto et Lucciani, quittent le terrain de Frescaty à 4h30 pour accomplir un vol de 2000 km avec des escales de ravitaillement sur les terrains d'aviation de Lyon-Bron et de Villacoublay. Le Ltt Lucciani était de retour au régiment à 13h30, soit en 9 heures de vol et le Cne Delaître à 16h30.

Grave accident de la route :

Dans la soirée du 14 juillet 1924, une automobile, dans laquelle avaient pris place trois soldats du 11ème régiment d'aviation, en garnison à Metz-Frescaty, s'est retournée en pleine vitesse entre Bayonville et Arnaville. Deux des occupants ont été légèrement blessés, après avoir été éjectés dans un champ bordant la route. Hélas, le conducteur, le Sol Mathieu, originaire de Saint-Mihiel, a été tué sur le coup. Son corps a été transporté à l'hôpital de Plantières.

Des travaux :

Le 20 octobre 1924, des travaux sont adjugés par la chefferie du Génie de Metz. Il s'agit de la construction de bâtiments pour chaufferies sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty.

Deux blessés :

Le 25 novembre 1924, grave accident d'avion sur le terrain de Frescaty. Les soldats Pinger et Thomas ont été blessés et évacués sur l'hôpital de Plantières où leurs blessures n'inspirent aucune inquiétude. Deux avions ont été entièrement détruits.

Le fanion de la 2ème escadrille :

En novembre 1924, le fanion offert par les Messines à la 2ème escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement, qui représente le régiment dans les opérations du Maroc, est maintenant terminé. Il est présenté à la devanture du magasin de M. Sacksteder en Bonne-Ruelle. De soie blanche frangée d'or, le fanion porte le chiffre du régiment et de l'escadrille, et, près de la hampe, les armes de l'escadrille : l'écu de Metz à la couronne murale, timbré d'une cocote rouge et au coin droit duquel est accroché un bonnet de Lorraine.

Raid du Lcl Vuillemin et du Cdt Dagnaux :

Le 18 janvier 1925, les deux quadrimoteurs Blériot 115, baptisés "Jean Casale" et "Roland Garros", partent à destination du lac Tchad. L'un a été équipé d'une instalaltion TSF complète et l'autre réservé à la photographie aérienne. Il s'agit d'un raid de 15.000 km qui part du terrain d'aviation du Buc et qui a pour but de développer le transport avec des avions gros-porteurs. Les équipages engagés sont illustres, à savoir Lcl Vuillemin (chef de bord) / Cne Dagnaux (pilote) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC) / Sgt Knecht (mécanicien) et Col de Göys (chef de bord) / Ltt Pelletier-Doisy (pilote) / Bézin (mécanicien). Ils arrivent à Colomb-Béchar (Algérie), le 28 janvier. Malheureusement, le Blériot 115 "Jean Casale" s'écrase au décollage à Niamey (Niger), le 10 février 1925. Vuillemin, Dagnaux, Knecht sont blessés et Vandelle tué. Ils avaient parcouru 4137 km. Le Col de Göys voulant poursuivre la mission, malgré la perte d'un avion, la mort d'un membre déquipage et les trois autres blessés, c'est Laurent Eynac, sous-secrétaire d'état de l'aéronautique, qui ordonna le retour sur Dakar et l'arrêt de la mission. Le Blériot 115 "Jean Casale" était réservé à la TSF, son absence aurait été très préjudiciable pour la suite de la mission.

 

 

Le 11ème régiment d'aviation
de bombardement de jour

> 3ème organisation du 11ème RABJ :

Valable pour la période allant du 1er juin 1925 au 1er juillet 1927.
Six escadrilles, numérotées de 1 à 8, réparties en 2 groupes de bombardement.
Elles sont toutes équipées de Breguet 14 B2.

1er groupe de bombardement
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
3ème escadrille ---> traditions de la BR 108
21ème escadrille ---> traditions de la R XI 239
-----
2ème groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement de la période allant du 1er juin 1925 au 1er juillet 1927 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1 et 5 - Planche Albin Denis.

 

 

Atterrissage à Uxegney :

Le 10 juin 1925, un Breguet 14 B2, piloté par le Ltt Delaître, se rendait à Châlons, a été contraint d'atterrir près d'Uxegney (Vosges), en raison de la rupture d'une bielle du moteur Renault.

Nouveaux travaux :

Le 16 juillet 1925, des travaux sont adjugés par la chefferie du Génie de Metz. Il s'agit d'abord de la construction de canalisations d'eau, d'égouts et de routes sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty, puis de la réfection du coté ouest de la couverture du hangar à dirigeable.

Morts de deux sous-officiers tué au Maroc :

Le 24 septembre 1925, deux sous-officiers du 11ème régiment d'aviation, détachés au Maroc, ont trouvé la mort au combat. Un avion, monté par l'équipage composé du Sgt Edmond Savornin (pilote) et du Sgt Maurice Leupe, a été contraint d'atterrir en territoire ennemi, au Souk-el-Tleta des Beni-Oulid (Maroc). Bientôt cernés par l'ennemi, les deux aviateurs livrèrent une lutte inégale et succombèrent sous les balles après avoir mis hors de combat plusieurs adversaires. Les deux aviateurs ont été cités

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Edmond Savornin, en date du 13 mai 1927 : "Pilote d'une valeur exceptionnelle. Sujet d'élite dont le nom restera la gloire de l'escadrille. Toujours volontaire pour les missions les plus délicates et les plus périlleuses, n'a cessé de faire preuve des plus belles qualités militaires: courage indomptable, dévouement sans borne, esprit de sacrifice poussé au plus haut point. Le 24 septembre 1925, au cours d'un bombardement, se trouvant contraint d'atterrir au Souk-el-Tleta des Beni-Oulid (Maroc), plutôt que de se rendre avec son mitrailleur aux ennemis armés qui cherchaient à s'emparer d'eux, a préféré engager une lutte inégale et désespérée. Après avoir mis hors de combat bon nombre de dissidents, a succombé sous les balles ennemies. Mort en héros. A été cité."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Maurice Bernard Leupe, en date du 13 mai 1927 : "Mitrailleur d'une grande valeur sujet d'élite, dont le nom restera la gloire de 1'escadrille. Possédant les plus belles qualités militaires, n'a cessé de faire preuve au cours de toutes les missions qui lui ont été confiées d'un cran admirable, d'un d évouement sans borne et d'un esprit de sacrifice poussé au plus haut degré. Le 24 septembre 1925, au cours d'un bombardement, son avion se trouvant contraint d'atterrir au Souk-el-Tleta des Beni-Oulid (Maroc), plutôt que de se rendre aveç son pilote aux ennemis armés qui cherchaient à s'emparer d'eux, a préféré engager une lutte inégale et désespérée. Après avoir mis hors de combat bon nombre de dissidents, a succombé sous les balles. Mort en héros. A été cité."

Un autre sous-officier tué au Maroc :

Le 18 novembre 1925, le Sgt Jacques Paul, un pilote détaché du 11ème régiment d'aviation au Maroc, a été tué au cours d'une mission de bombardement sur le versant Sud du Tichoukt. Au cours d'une passe de bombardement, son avion a été abattu par les tirs ennemis.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation, à titre posthume, du Sgt Jacques Paul, en date du 13 mai 1927 : "Jeune pilote, qui s'est immédiatement révélé d'une bravoure et d'un entrain sans égal. S'est distingué aux affaires du Djebel-Ayard (Maroc), les 11, 12 et 13 septembre 1925. A trouvé une mort glorieuse, le 18 novembre 1925, au cours d'un bombardement sur le versant Sud du Ttehoukt, son avion ayant été abatttu par le feu de l'ennemi. A été cité."

Accident mortel :

Un accident mortel a eu lieu à l'atterrissage sur le terrain de Metz-Frescaty, le 16 février 1926. L'équipage concerné était le Sgt-Major Raymond Dodeman (pilote moniteur) et le Sgt Emmanueli (élève pilote) de la 1ère escadrille du 1er groupe de bombardement. Les deux aviateurs ont été tués. Ils effectuaient un vol d'entrainement au-dessus du terrain d'aviation de Frescaty. Au moment d'atterrir, l'aile droite de leur avion a percuté le clocheton du casino de Frescaty. Sous la violence du choc, l'aile s'est détachée et a provoqué la chute de l'appareil qui s'est écrasé à quelques mètres du batiment, où il a pris feu après l'impact. Les témoins sur place ont retirés les infortunés aviateurs avant que les flammes n'embrasent les débris. Malheureusement, Emmanueli, qui avait une fracture du crâne, expira pendant son transfert vers l'infirmerie et Bodeman, qui avait la poitrine défoncée et les deux bras cassés, mourrut quelques instants après. Les corps furent évacués sur la morgue de l'hôpital Plantières. Le Sgt-Major Dodeman appartenait à l'escadrille du Cne Joseph Michel Chareyre et le Sgt Emmanueli à celle du Cne Perrot, tous du 1er groupe du 11ème RAB. Probablement les 21ème et 3ème escadrilles.

Un déserteur change d'avis :

Le Sol Victor Schunck, né à Montigny, engagé volontaire au 11ème RAB, a profité d'une permission de 24 heures pour se rendre à Strasbourg. Ayant dépassé la limite de sa permission, il eut peur de rentrer et se rendit à Mannheim (Bade) sur les conseils de son camarade nommé Schmitt. Il y travailla quelques temps avant d'avoir des remords. Il s'est présenté librement à la gendarmerie de Metz qui l'a renvoyé à son régiment.

Morts du Cne Joseph Chareyre et du Sgt Boullot :

Le Cne Joseph Michel Anatole Chareyre (commandant d'escadrille du 11ème RAB) et du Sgt Boullot (mécanicien) sont victimes d'une panne de moteur juste après le décollage du terrain de Mourmelon-le-Grand, le 14 septembre 1926. Ce matin là, les avions de chasse de nuit du 11ème RAB, en manoeuvres au camp de Châlons, regagnaient le terrain d'aviation de Frescaty où ils sont basés. A 2 km du terrain, après avoir décollé, le moteur de leur avion est tombé en panne provoquant leur chute. A l'impact, le Breguet 19 a prit feu. Les deux membres d'équipage ont péri dans les flammes. Leurs corps carbonisés ont été évacués sur l'hôpital militaire du camp, puis sur celui de Châlons et finalement sur la caserne Montigny de Metz, qui servit de chapelle ardente. Le Cne Chareyre, originaire de Tarascon, laisse une veuve et deux fillettes Josette et Marie-Thérèse.

Accident d'un nouvel appareil :

Le 8 mars 1927, l'Adc André Azéma du 11ème RAB, rentrait d'un vol de nuit, qu'il effectuait en compagnie d'un sergent mécanicien. En approche du terrain de Frescaty, le pilote a été surpris par un violent coup de vent. L'avion d'un nouveau type, probablement un Breguet 19, a piqué du nez et a accroché les arbres qui s'élèvent au-dessus du fort de Saint-Privat. Leur appareil se retourna mais sans s'enflammer comme souvent. L'Adc Azéma fut légèrement blessé et put regagner son domicile et son mécancien, plus grièvement blessé, fut transporté d'urgence à l'hôpital militaire de Plantières.

Collision en vol :

Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. Quatre morts sont à déplorer, un lieutenant, un adjudant et deux caporaux pilotes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur).

Intégration du groupe La Morlais :

En 1927, le 11ème régiment d'aviation de bombardement est renforcé par un groupe de l'escadre La Morlais.

Accident mortel du Cne Hiolle :

Le 27 mai 1927, l'Adj Marchesseau (pilote), en équipage avec le Cne Hiolle (observateur) décolle pour concourir dans la coupe Michelin. A Chartres, où ils faisaient leur 2ème atterrissage, un incendie s'est déclaré à bord, alors qu'ils étaient à 1000 mètres d'altitude. Les deux aviateurs ont abandonné leur avion en flammes et ont sauté en parachute. Pour l'Adj Marchesseau, tout se passa bien, il atterrit sur le plancher des vaches normalement, pour le Cne Hiolle, ce ne fut la même chose. Son parachute s'est mis en torche en s'ouvrant et il s'écrasa au sol, où il se rompit la colonne verticale. La mort fut instantée.

Le 11ème régiment d'aviation
de bombardement de jour

> 4ème organisation du 11ème RABJ :

Valable pour la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1927.
Huit escadrilles, numérotées de 1 à 8, réparties en 2 groupes de bombardement.
Elles sont toutes équipées de Breguet 14 B2 qui sont progressivement remplacés par des Breguet 19 B2 à partir de la mi-1926.

1er groupe de bombardement
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
2ème escadrille ---> filleule de la ville de Metz
3ème escadrille ---> traditions de la BR 108
21ème escadrille ---> traditions de la R XI 239
-----
2ème groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement de la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1927 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1, 2 et 5 - Planche Albin Denis.

 

 

Carte postale d'époque présentant les huit escadrilles du 11ème RAB entre le 1er juillet au 1er novembre 1927 - Il s'agit de la 4ème organisation du 11ème RAB - Document André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmis par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vols aux stocks de guerre :

Le 30 septembre 1927, le sergent, chef de poste de garde du camp d'aviation, découvrit au cours d'une ronde une auto, tous feux éteints, qui stationnait près des magasins abritant les stocks de guerre. S'approchant, il aperçut plusieurs pneus tout neufs posés au sol. Pressentant une tentative de vol, le gradé alerta les hommes du poste, qui procèdèrent à l'arrestation du conducteur, un garagiste nommé Victor Waklen domicilié rue Pétain à Montigny, qui revenait avec un autre lot de pneus. Le Sgt Degorre, qui se trouvait en compagnie du voleur a été également interpellé. Il s'était fait porter exempt de service pour maladie. Après interrogatoire des suspects, plusieurs complices ont été interpellés pour recel. Ils ont été jugé par le tribunal correctionnel de Metz, le 23 novembre 1927.

 

 

 

Le11ème régiment d'aviation
de bombardement de jour

> 5ème organisation du 11ème RABJ :

Valable pour la période allant du 1er novembre 1927 au 1er janvier 1932.
Onze escadrilles, numérotées de 1 à 21, réparties en 3 groupes de bombardement.
Toutes les escadrilles sont équipées de Breguet 19 B2. Les 4ème et 8ème escadrilles sont équipées du Blériot 127 M à partir de 1929. Le 5ème est équipée d'Amiot 122.

1er groupe de bombardement
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
2ème escadrille ---> Traditions de la BR 44
3ème escadrille ---> traditions de la LET 465
4ème escadrille ---> traditions de la BR 108
-----
2ème groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement
9ème escadrille ---> traditions de la BR 128
10ème escadrille ---> traditions de la BR 66
21ème escadrille ---> traditions de la R XI 239

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement de la période allant du 1er novembre 1927 au 1er janvier 1932 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1, 2 et 3 - Planche Albin Denis.

Atterrissage en campagne :

Le 18 octobre 1927, un avion appartenant à la 6ème escadrille ( traditions de la BR 123) du 11ème RAB a été contraint d'atterrir à la sortie du village de Rezonville (Moselle) - L'équipage est sauf et l'appareil n'a pas été endommagé. Le lendemain, une équipe de mécaniciens du régiment est venu le réparer et il a pu regagner le terrain de Frescaty, par la voie des airs.

Accident de la route :

Le 13 janvier 1928, Emile Lallement, employé comme magasinier, sortait du parc d'aviation de Frescaty. Il a été renversé par un camion militaire, conduit par un sous-officier de l'aéronautique militaire. Il a été relevé avec des blessures à la tête et sur le corps, a été ramené à son domicile. Le médecin appelé sur place a diagnostiqué une fracture de la colonne vertébrale. Deux jours plus tard, M. Lallement décédait après avoir disculpé le conducteur du camion. La victime, qui était originaire de Bénestroff, était domiciliée au Fort-Moselle depuis l'armistice. Le conducteur a été mis hors de cause.

Atterrissage en campagne :

Le 23 janvier 1928, un avion du 11ème RAB a été contraint d'atterrir, suite à une panne de raditaeur, dans les environs de Ham-sous-Varsberg. L'équipage a réussi à atterrir sans dommage pour l'avion, ni causer de dégats à la zone d'atterrissage. Pendant la nuit qui a suivi, l'avion a été gardé par les membres du corps des sapeurs-pompiers du village. Ils avaient été mis à disposition par le maire. Des mécaniciens du 11ème RAB ont été dépéchés sur place pour dépanner le biplan.

Atterrissage de nuit avec des fusées éclairantes :

Le 26 février 1928, en pleine nuit, un Breguet 19B2 du 11ème RAB a été contraint d'atterrir près du village de Puxe (Meurthe-et-Moselle). Avant de se poser, ils avaient lançé des fusées éclairantes pour repérer une zone propice. L'équipage était composé des deux frères Duchange, l'un lieutenant pilote, l'autre adjudant mitrailleur. L'avion n'a pas été endommagé.

Accident mortel à l'atterrissage :

Le 3 mai 1928, au petit matin, le Breguet 19 B2 n° 1680 du 11ème RAB a décollé de Metz à destination du Bourget. Son équipage était composé du Sgt-Major René Villette (pilote) et du Sgt Kidscheid (observateur). Arrivant en approche de Paris, les deux aviateurs rencontrèrent une zone de brouillard qui s'était levée et recouvrait la vallée de la Marne. Le brouillard s'épaississant de plus en plus, le pilote choisit d'atterrir. Il parvient au lieu dit "Les Bordes", entre Bussy-Saint-Martin et Collégien. A cet endroit, le terrain forme une vaste cuvette difficile à aborder. Les témoins sur place virent l'avion approcher dans le but d'atterrir et alors qu'il n'était plus qu'à une dizaine de mètres, cabrer brusquement pour éviter les fils à haute tension. Le Breguet n'yant plus la vitesse nécessaire partir en perte de vitesse, glissa sur l'aile avant de s'écraser dans un champ d'avoine. Les deux aviateurs ont été tués sur le coup, le pilote avait les jambes cassées et l'observateur le crâne fracturé. Deux officiers, les Cne Cazals et Dupeyroux du 34ème régiment d'aviation du Bourget, furent envoyés sur place pour procéder à une enquête, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de Meaux. Les corps ont été transportés à Buss, d'où ils furent conduits au Bourget.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation, à titre posthume du Sgt René Marie Honeste Villette, en date du 5 novembre 1928 : "Engagé volontaire le 27 juillet 1921, a servi pendant sept ans avec une conscience, un dévouement et une bravoure dignes de tous éloges. A montré, au Maroc, en toutes circonstances, le plus complet mépris du danger. Revenu en France, le 16 mars 1927, a continué à faire preuve des mêmes qualités. Tué en service aérien commandé, le 3 mai 1928, à Bussy-Saint-Martin (Seine-et-Marne)." A été cité par application de l'arti-
cle 277 du service courant.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation, à titre posthume du Sgt Roger Kidscheid, en date du 5 novembre 1928 : "Sergent mitrailleur. Engagé volontaire le 7 juillet 1923, a servi pendant cinq ans avec une conscience, un dévouement et une bravoure dignes de tous éloges. A toujours été volontaire au Maroc pour les missions les plus périlleuses, donnant par son courage et son plus complet mépris du danger le plus noble exemple. Revenu en France, le 1er mars 1927, a continué à servir avec le même dévouement, faisant toujours preuve des mêmes qualités. Tué en service aérien commandé, le 3 mai 1928, à Bussy-Saint-Martin (Seine-et-Marne)." A été cité par application de l'article 277 du service courant.

Le meeting de Vincennes :

Le 1er juillet 1928, le classement du Grand Prix de l'Aéro-club de France est le suivant :

> Escadrilles de chasse (5 avions) : 1er prix pour le 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof.
> Escadrilles de chasse (3 avions) : 1er prix pour le 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, 2ème prix pour le 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron.
> Escadrilles de bombardement (avions gros porteurs) : 1er prix pour l'escadrille d'Orly.
> Escadrilles de bombardement et de renseignements : 1er prix pour le 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, 2ème prix pour le 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, 3ème prix pour le 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty.

Construction d'un réseau de voie de 0,60 m :

Le 20 juillet 1928, des travaux sont adjugés par la chefferie du Génie de Metz. Il s'agit d'abord de la construction d'un réseau de chemin de fer à voie de 0,60 m sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty.

La fête du régiment :

Le 22 juillet 1928, le régiment d'aviation de Frescaty a organisé un grand meeting, à l'époque, on disait fête aérienne. Ce type d'événement n'avait pas eu lieu depuis 4 ans. Elle était donnée au profit de la caisse de secours de la Société des amis du 11ème RAB. Cette mutuelle, reconnue d'utilité publique, avait pour but de venir en aide aux familles dans le deuil ou dans la maladie. Des exercices de haute voltige individuels et collectifs, des évolutions d'escadrilles, le lancement de parachutistes ont eu lieu devant le nombreux public qui avait fait le déplacement. La journée s'est terminée par une sortie de masse des avions du 11ème RAB. Un village a été attaqué par plus de 80 avions de bombardement, tandis que les escadrilles de chasse du 38ème RAM de Thionville et la DCA ont fait leur possible pour faire échouer cet assaut.

Mort du Sgt-Major Laborde :

Malheureusement, cette grande fête aérienne a été endeuillée par la mort du Sgt-Major Marcel Laborde, appartenant au 38ème RAM de Thionville, qui exécutait des loopings et dont le LGL 32 s'est écrasé au sol. Le pilote a été tué sur le coup, éjecté à 10 mètres de son avion. Il s'était marié avec Mlle Sager, il y a juste un mois. En marge de cet accident aérien, le meeting a donné lieu à un accident d'autobus sur le route d'Augny. Ayant raté un virage très serré, le véhicule s'est encastré dans un arbre qu'il brisa. Une dizaine de passagers sont blessés, dont cinq furent hospitalisé à l'hôpital Notre-Dame de Bonsecours pour y être pansés. Un seul a été gardé en observation, ayant reçu une contusion importante à la tête. Le chauffeur du bus, Constant Lagarde, a été jugé et condamné responsable de l'accident et a été contraint d'indemniser trois victimes, le 17 décembre 1928.

Les épreuves du challenge du 11ème RAB ont été remportées par la 3ème escadrille (traditions de la LET 465), commandée par le Cne Jacoulet. Le 38ème RAM était représenté par deux patrouilles de trois LGL 32, la première composée du Ltt Michel, Sgt Goussin, Sgt Labreuve; ces trois aviateurs avaient remporté le premier prix d'acrobatie d'ensemble aux meetings de Reims et de Vincennes, la seconde par le Cne Leclerc, le Sgt-Major Laborde et Sgt Lechat.

Capotage dans un champ :

Le 23 juillet 1928, un bombardier du 11ème RAB a été contraint d'atterrir dans un champ d'avoine situé sur la côte de Vaux. L'appareil a capoté en atterrissant et a été détruit. Fort heureusement, les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés et ont réussi à se dégager par eux-mêmes. Le champ a été sérieusement endommagé, par trop par l'avion, mais surtout par les curieux accourus dès l'annonce de l'accident.

Atterrissage en campagne d'un avion du 2ème RAC :

Le 1er août 1928, un chasseur du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof a été contraint d'atterrir dans un champ appartenant à M. Bourguignon, sur le territoire de la commune de Bazoncourt. Comme souvent sur un terrain non préparé, l'avion n'a pas apprécié, a capoté et a terminé sa course sur le dos. Le Sgt Golbéry a réussi à quitter seul son cockpit, avant même l'arrivée des témoins venus lui porter assistance. Après un coup de téléphone, deux gendarmes sont arrivés pour garder l'avion. Une équipe de mécaniciens, envoyée par le 11ème RAB de Metz-Frescaty a procédé au démontage de l'avion et à son rapatriement sur Neuhof.

Tué par un camarade :

Le 5 septembre 1928, un accident dramatique est venu endeuiller le régiment. Le Sgt Weil qui manipulait un revolver, plaisanta avec son arme, disant au Cal Caron qu'il était capable de tirer sur lui. Comme Caron, qui pensait à une plaisanterie, a dit "chiche", Weil pressa sur la détente et le coup partit. Aussitôt, le Cal Caron s'effondra, touché par la balle qui lui a perforé le foie. Immédiatement transporté à l'hôpital militaire de Plantières, il succomba des suites de ses blessures, le lendemain matin. Le Sgt Weil a été jugé devant un tribunal militaire pour homicide.

Avion détruit lors d'un atterrissage en campagne :

Le 31 octobre 1928, l'équipage d'un bombardier biplace du 11ème RAB, qui se rendait à Lyon-Bron, a été trompé par le brouillard et a été contraint d'atterrir sur une prairie en bord de la Loire, sur le territoire de la commune de Chambilly, près de Marcigny. Pendant l'atterrissage, l'avion a accroché un arbre qui se trouvait au milieu d'une haie et a capoté. Les deux aviateurs n'ont été que très légèrement blessés mais leur avion comlétement détruit.

Perte de vitesse à l'atterrissage :

Le 31 octobre 1928, le Ltt Jordan, pilote de réserve, qui accomplissait une période de 25 jours, a été victime d'une perte de vitesse pendant la phase d'atterrissage sur le terrain d'aviation de Frescaty. L'avion n'est pas tombé de haut mais en raison de sa vitesse, les dégâts ont été importants. Le pilote a été retiré des débris avec des blessures multiples à la face, une jambe contusionnée et l'autre fracturée. Il a été évacué sur l'hôpital militaire dans un état grave.

Un mort au décollage de Toul :

Le 22 mars 1929, le Sgt René Tourenc, né en 1907 à La Peyrade (34) et titulaire du brevet de pilote militaire n° 21.075 obtenu à l'école Blériot, le 10 septembre 1926, est désigné pour faire partie d'un groupe de trois avions qui prendront part aux manoeuvres de tir du 403ème régiment de DCA à Sauvoy (Meuse). Il décolle le premier, aux commandes d'un Breguet B2, en équipage aevc le Sgt Boutreaux (mitrailleur) du terrain de Toul. Les deux autres équipages, composé des Sgt Moigeon (pilote) / Bouchatel (mitrailleur) et Sgt Vinille (pilote) / Cal Terrier (mitrailleur du 21ème régiment d'aviation de Nancy), assistent à la manoeuvre qui n'est pas facile en raison du terrain qui est détrempé en raison du dégel. Après avoir laissé une grande partie du terrain derrière lui, le Breguet parvient enfin à s'élever mais victime d'une baisse de régime, ne peut passer au-dessus des arbres qui bordent le champ d'aviation. Après une brusque manoeuvre d'évitement, l'aile droite percuta un poteau et les fils télégraphiques qui bordent la route de Toul à Pont-à-Mousson. Poursuivant sa course, le Sgt Tournic largua son bidon. N'ayant plus la vitesse nécessaire, le Breguet gravement endommagé par la collision, partit en perte de vitesse et s'écrasa, à une centaine de mètres de la route, dans un champ fraichement labouré. Dès l'impact, l'avion prit feu. Leurs camarades, arrivés très vite sur place, trouvèrent le Sgt Boutreaux, le visage ensanglanté. Il avait pu sauter de son poste d'équipage mais n'avait pu dégager son camarade à temps, qui avait été carbonisé. Un automobiliste, M. Rousselle, voyageur de commerce de la maison Alnot de Toul, prit en charge le blessé et le transporta à l'hôpital St-Charles de Toul. Il fut ensuite transféré sur l'hôpital Gama. L'examen post-mortem du corps du pilote a révélé qu'il avait été tué par la pénétration du manche à balai dans son abdomen. Le Sgt Boutreaux n'aurait rien pu faire pour lui.

 

 

 

 

Livraison des premiers Blériot BL 127 M :

Après une première commande de 42 exemplaires, les premiers Blériot BL 127 M sont livrés au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty à partir d'avril 1929. Très vite, les équipages vont se plaindre de cet avion lent, qu'ils trouvaient sous-motorisé, pas très maniable et surtout fatiguant à piloter. Une seconde commande de 20 exemplaires fut notifiée en janvier 1930.

Ecrasé par un tramway :

Le 7 avril 1929, plusieurs soldats du 11ème RAB, qui regagnaient le camp d'aviation de Frescaty, étaient montés dans le tramway. L'un d'eux, voulant descendre avant l'arrêt, sauta mais glissa en se réceptionnant au sol. Le receveur Cueillette a immédiatement actionné le frein d'urgence, mais le tramway ne pouvait s'arrêter aussi vite. Une des jambes du soldat a été écrasée par le train de roulement. Après avoir été évacué sur le corps de garde par ses camarades, il a été transporté de toutes urgences sur l'hôpital militaire de Plantières où il a succombé des suites de ses blessures, le lendemain soir. Il venait de signer un nouvel engagement et rentrait de permission.

Atterrissage près de Burthécourt :

Le 15 avril 1929, un avion du 11ème RAB effectuait un vol de reconnaissance entre Frescaty, Nancy, Dieuze, Sarrebruck et Frescaty, a été contraint d'atterrir d'urgence dans les près à proximité du village de Burthécourt. L'atterrissage s'est fait sans encombre, sans dégât sur l'avion, ce qui était rare pour ce type de manoeuvre. Pourtant, victime d'une fuite de carburateur, le pilote a piqué d'une altitude de 1000 mètres d'altitude pour se poser au plus vite. Beaucoup de curieux, venus des villages aux alentours, sont venus malgré une pluie battante pour admirer cet avion. Une équipe de mécaniciens, venus de Frescaty, a remis l'avion en état qui a pu regager son terrain, le lendemain.

Accident au décollage :

Le 6 mai 1929, un Breguet 19 B2, monté par le Sgt Diemer (pilote) / Cal Fougeret (mitrailleur), décollait du terrain de Frescaty. A seulement quelques mètres d'altitude, l'appareil piqua du nez et capota. Les secours arrivés très vite sur place, évacuèrent les deux aviateurs qui avaient été blessés, le caporal étant le plus gravement blessé à la tête. Malheureusement, malgré une intervention chirurgicale, le Cal Fougeret décéda des suites de ses blessures. Le Sgt Diemer s'est remis de ses blessures.

Deux motards du 11ème RAB écrasent une personne âgée :

Le 10 mai 1929, Mme Séraphine Dubrot, âgée de 75 ans, a été percutée par motocyclette montée par deux aviateurs du 11ème RAB lors de la traversée du village de Novéant. Sous la violence du choc, la moto, qui arrivait à plus de 50 km/h, a été déséquilibrée et les deux hommes projetés sur un tas de sable. La victime a été évacuée avec un cuisse brisée, des doigts de la main droite brisés et du sang qui coulait de la bouche et du nez, ce qui laissaient à penser l'existence de graves lésions internes. Après contrôle par la gendarmerie, le Cal François Boulanger et le Sol Louis Baer étaient dépourvus du permis de conduire. Ils s'étaient mis en civil pour se rendre à Pont-à-Mousson sur la moto 5 HP appartenant au Cal Boulanger. Après avoir confisqué leurs permissions régulières dont ils étaient porteurs, les gendarmes les ont renvoyés sur Frescaty pour se mettre à la disposition de leur unité.

Deux accidents au camp de Châlons :

Le 10 mai 1929, un Breguet 19 B2 apaprtenant au 11ème RAB, monté par l'équipage composé du Cal Pierrard (pilote) / Sgt Bigeault (mitrailleur), survolait le camp de Châlons, entre Louvercy et le Quartier national. Dans des circonstances indéterminée, l'avion partit subitement en vrille et s'écrasa. A l'impact, les réservoirs de carburant, qui contenaient 300 litres d'essence, se sont embrasés et n'ont laissé aucune chance aux deux aviateurs qui ont été carbonisés. Leurs corps ont été évacué sur la morgue de l'hôpital du camp de Châlons. Pierrard était originaire de Faulquemont.

Le 23 juillet 1929, un Breguet 19 B2, piloté par le Sol Paillat du 11ème RAB, rentrait après un vol de contrôle. Seul à bord, il venait de se poser sur le terrain d'aviation du camp de Châlons. Au même moment, un autre Breguet 14B2 de la 9ème escadrille (BR 128), monté par l'équipage composé du Cal Georges Brossard (pilote) et Sgt Drapier (mitrailleur) se présenta pour atterrir mais ne vit pas l'autre appareil. La collision fut très violente et les deux avions détruits. Les trois aviateurs ont été évacués sur l'hôpital militaire du camp de Châlons dans un état très grave.

Blessé par une hélice :

Le 17 septembre 1929, le Cal Lucien Metzger, mécanicien de la 10ème escadrille (traditions de la BR 66) du 11ème RAB, a été sérieusement blessé par un coup d'hélice alors qu'il brassait l'hélice d'un moteur Renaul de 480 ch. Il a été évacué en toutes urgence sur l'hôpital militaire de Plantières en espérant qu'il puisse conserver sa jambe.

Atterrissage qui se termine sur le ventre :

Le 16 décembre 1929, un Breguet 19 B2 du 11ème RAB, occupé par le Sol Ledur (pilote) et le Cal Gros (observateur), évoluait au-dessus du terrain de Metz-Frescaty. A un moment du vol, le pilote a cru voir des flammes sortir du moteur, choisit d'atterrir au plus vite près de la ferme de Tournebride. Arrivant un peu trop vite et trop dur sur un terrain peu adapté à un atterrissage, l'avion perdit son train et alla se vautrer dans un champ. Par chance, les deux aviateurs ont été évacués avec des blessures sans gravité.

Livraison des premiers Amiot 122 Bp 3 :

En 1930 (date à préciser), les premiers Amiot 122 Bp 3 sont livrés au 11ème RAB de Metz-Frescaty. Ils resteront en service dans ce régiment jusqu'en 1935. Il s'agit de triplace de bombardement dont 80 exemplaires ont été utilisés par l'aéronautique militaire française. Il est motorisé par un Lorraine 18 Kd de 18 cylindres en W de 650 ch permettant une vitesse maximale de 200 km/k. Il montait à 5000 mètres en 30 mn et son plafond maximal était de 6200 mètres. Il était armé de 5 mitrailleuses de 7,7 mm et 800 kg de bombes.

Deux capotages à la 7ème escadrille :

Le 10 février 1930, au retour d'un vol de groupe, les Breguet 19B2 de la 7ème escadrille (traditions de la BR 129) ont atterri sur le terrain de Frescaty. Deux des avions ont capoté, suite à une belle rafale de vent qui a fait des ravages. Le premier équipage, composé de l'Adj Jean Speyer (pilote) / Sol Georges Petitjean (mitrailleur) a eu le plus à souffrir, le mitrailleur étant légèrement blessé à la tête et a dû être hospitalisé. Le second équipage, composé du Sgt Louis Gardet (pilote) / Sol Houdeillet (mitrailleur), s'en tira sans blessure.

Grave accident de motocyclettes :

Le 13 février 1930, vers 14 heures, rue Franiatte, un side-car monté par deux sergents du 11ème RAB qui regagnaient leur unité, est entré en collision avec un moto pilotée par un autre soldat du régiment d'aviation. Le motocycliste fut relevé avec la jambe gauche grièvement blessée et les deux sidecaristes blessés, l'un d'une fracture à la jambe et l'autre avec de nombreuses écchymoses. Ils furent tous transportés à l'hôpital militaire de Plantières.

Un mort lors d'une collision au sol :

Le 14 février 1930 avait lieu la présentation au drapeau des jeunes soldats du 11ème RAB. Les avions avaient été rangés en carré ouvert, face aux hangars de la section d'entrainement. Après la cérémonie, les moteurs sont mis en route, chaque appareil devant regagner son escadrille en roulant. Le Sgt Rouillé de la 9ème escadrille (BR 128) prit le départ un des premiers, avec deux hommes en bout d'ailes pour le guider, il devait passer devant les autres rangés sur sa gauche. Mais à cet instant, un autre Breguet 19B2, piloté par le Sgt Gobert de la 9ème escadrille (BR 128) se mit en marche et n'ayant pas viré suffisamment à sa gauche, vint couper la route à l'autre avion. Le Sgt Rouillé aperçut l'autre avion trop tardivement et ne put couper son moteur, l'hélice vient entailler le 3/4 arrière vers l'habitacle, provoquant l'effrondrement du fuselage et touchant le pilote à la tête et sur le côté droit de son corps. La mort a été instantanée.

Tué par une hélice :

Le 15 février 1930, un autre accident mortel est venu endeuiller le régiment déjà frappé la veille. Un Breguet 19 B2 de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) du 11ème RAB, roulait vers son hangar, après avoir atterri sur le terrain de Frescaty. Le pilote dirigeait son bombardier comme d'habitude vers l'emplacement prévu, c'est à cet instant, qu'un autre pilote, le Sgt Gabet, s'approcha trop du champ de l'hélice. Il fut frappé à la colonne vertébrale et fut tué sur le coup.

A deux mètres d'une ligne haute tension :

Le 3 avril 1930, un biplace de bombardement du 11ème RAB avait décollé de Frescaty vers 15h45. Au cours de sa mission, l'équipage, composé d'un adjudant pilote et d'un caporal mitrailleur, a été contraint atterrir en campagne entre la ferme de Colombey et le clos d'équarissage. Leur Breguet 19 B2, en panne moteur, est passé à deux mètres d'une ligne à haute tension. L'appareil est resté sur place et l'équipage est reparti à pied pour le régiment, ce que n'est quand même pas courant.

Accident du commandant du 11ème RAB :

Le 29 mai 1930, le Lcl des Prez de la Morlais, commandant du 11ème RAB, décolle, aux commande d'un Breguet 19B2, pour se rendre au meeting de Vincennes. Une roue du terrain d'atterrissage éclate et provoque le capotage de l'avion et un départ d'incendie. Après avoir déclenché le système d'extinction, l'équipage réussit à quitter l'appareil sans blessure. Ils changèrent d'avion et purent remplir leur mission

Visite du Bey de Tunis :

Le 18 juillet 1930, Ahmed Bey de Tunis et sa suite sont venus visiter le camp d'aviation de Metz-Frescaty. Le Général Lacapelle présenta au souverain tunisien les différents avions en service, le Blériot 127 M, le Breguet 19 B2, le Potez 25 A2, le Lioré et Olivier LeO 20 Bn 3. Deux escadrilles de Blériot bimoteurs ont décollé et font une démonstation, accompagnés de plusieurs escadrilles d'avions de chasse.

Deux morts dans un accident aérien :

Le 12 août 1930, un Blériot BL 127 M, de l'équipage composé du Sgt Legros (pilote) / Ltt Néron de Saint-Julien (observateur), s'est écrasé dans le parc de la propriété privée appartenant du comte de Pange, sur le territoire de la commune de Pange. L'avion a été complétement détruit à l'impact et ses débris ont pris feu. Les témoins arrivés sur place, guidés par l'épaisse colonne de fumée, n'ont rien pu faire pour les aviateurs qui avaient été tués sur le coup.

Le Sol Anzot foudroyé :

Le 14 août 1930, le 11ème RAB a envoyé une équipe de 16 soldats pour démonter le bombardier tombé la veille près de Pange. Ils procédaient à l'enlévement des deux moteurs de l'avion dont le premier avait déjà été hissé par le camion grue. Les hommes s'apprétaient à descendre le moteur sur un autre camion. Malheureusement, le poids du moteur fit basculer le tout, le haut de la grue toucha une ligne haute tension qui passait dans le parc. Neuf hommes tombèrent inanimés. Le Sol Marcel Anzot, mécanicien originaire de Lunéville, fut foudroyé, six hommes et un adjudant subirent une forte commotion et une autre soldat fut mortellement brûlé. Trois ambulances transportèrent d'urgence tous les blessés à l'hôpital militaire de Plantières.

Blocage d'hélice :

Le 20 août 1930, le Sgt Petitmangin, convoyant un avion neuf, est victime d'un blocage de l'hélice. Il a réussi à poser son avion, hors du terrain, aux abords de la zone de terrassements des travaux de la voie ferrée de Lérouville. Le pilote n'a pas été blessé et l'avion est sauf.

Accident à la 21ème escadrille :

Le 21 août 1930, l'avion, piloté par Cal Segnola, pilote de la 21ème escadrille (traditions de la R XI 239) du 11ème RAB, a capoté. L'appareil a été entièrement détruit mais son pilote est sorti indemne de cet accident.

Accident à Venise :

Le 14 septembre 1930, des aviateurs du 11ème RAB, aux commandes de cinq Blériot BL 127 M, ont participé au meeting d'aviation de Bucarest. Lors de l'escale de Venise, lors du voyage de retour, ils ont atterri sur un terrain insuffissament préparé. Les roues d'un des Blériot BL 127 se sont enlisées et le gros avion est parti en cheval de bois et a brisé ses deux hélices et son train d'atterrissage. Ne pouvant être réparé sur place et probablement devant être réformé, l'avion est rentré en train. Les autres avions sont rentrés normalement.

Accident au décollage :

Le 24 septembre 1930, un bombardier biplace du 11ème RAB, en manoeuvres au camp de Châlons, s'est écrasé juste après le décollage. Le pilote, qui n'est pas nommé, est sauf, mais le mécanicien qui l'accompagnait, le Sgc Aubert, a été sérieusement blessé et évacué sur l'hôpital militaire du camp.

Trois morts dans l'accident d'un Blériot 127 M :

Le 24 septembre 1930, un bombardier Blériot 127 M, qui participait à des manoeuvres sur le camp de Mourmelon, rentrait d'un vol d'essai au camp de Tahure. A un kilomètre au Nord du village de Souain, l'appareil s'écrasa en prenant feu à l'impact. Trois membres d'équipage ont été tués et carbonisés dans les débris de leur appareil. Il s'agit de l'Adj Charrue (pilote), Sgt André Verneuil (mécanicien) et Sgt Jacques Caillaud (mitrailleur ou radio originaire de Limoges). Le quatrième occupant, le Sgt Henry, a eu le temps de sauter en parachute et a pu atterrir au sol sain et sauf. Les corps ont été transportés à la mairie de Souain, où le général Mangin, commandant la 2ème division d'infanterie, est venu se recueillir. Leurs obséques ont eu lieu en l'église de Mourmelon.

Accident mortel à Mourmelon :

Le 20 décembre 1930, au cours d'un vol entre Metz, Nancy, Châlons et Metz, l'avion de l'équipage composé du Sgt Fichon (pilote) et du Sgt Maigret (mitrailleur) s'est écrasé dans les environs de Mourmelon (Marne). L'appareil, qui venait de décoller du terrain d'aviation de Mourmelon, s'est écrasé peu après le décollage, dans des circonstances non connues. Après l'impact avec le sol, leur avion a pris feu et les deux aviateurs ont été carbonisés. Le Sgt Maigret était originaire de Saint-Mihiel.

Meurtre du Sgt René Deniel :

Le 26 décembre 1930, le Sgt René Deniel, âgé de 20 ans, alors permissionnaire, est assassiné par le fiancé de son ancienne amie au Vallon-de-l'Harmonie à Toulon. Son assassin, le Cal Théodore Battesti du 8ème régiment de tirailleurs sénégalais et son amie Jeanne Millot, ont été jugés devant la cour d'assises de Draguignan, le 23 juillet 1931.

Collision avec le pylône de la soute à essence :

Le 5 février 1931, un bimoteur Blériot BL 127 a heurté un pylône de la soute à essence. L'Adc Jacquet de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) ramenait son avion au hangar après avoir atterri. Il allait virer pour contourner les autres avions parqués devant le hangar quand la rupture d'une pièce dans la ligne de commande de direction l'en empêchant. Pour éviter d'entrer en collision avec les autres avions, il mit plein puissance à l'un des moteurs en laissant l'autre au ralenti, ce qui provoqua le pivotement de l'avion. Cette manoeuvre permit d'éviter les avions mais de l'autre coté se trouvait le pylône de la soute à essence, placé devant le hangar à Zeppelin. L'aile gauche fut sectionnée à environ trois mètres de son extrémité et le pylone fortmeent endommagé. Fort heureusement, cet accident ne fit que des dégâts matériels.

Conduite sans permis :

Le 15 mars 1931, une auto a renversé M. Saïd Bourmang qui traversait la route nationale au lieu dit "La Source". Heureusement, la voiture roulait à vitesse modérée, la victime a été happée par le garde-boue droit et trainée sur 3 ou 4 mètres. Elle présentait deux blessures à la tête et une coupure au tibia qui ne nécessitait pas d'hospitalisation, un médecin s'en est chargé. Par contre, le conducteur, le Sgt Albert Baer, affecté au 11ème RAB, qui roulait sans permis, a fait l'objet d'un procès verbal.

Manoeuvres avec l'escadre de la Méditerranée :

Le 27 avril 1931, soixante-dix Breguet 19 B2 et deux escadrilles de protection équipées de Blériot BL 127, tous du 11ème RAB, prennent part aux manoeuvres de liaison avec l'escadre de la Méditerranée. Elles ont décollé à destination d'Istres. Le 21ème RAB de Nancy-Malzéville met en oeuvre 34 avions qui seront déployés sur le terrain de Marignane.

Accident mortel à Vatimont :

Le 2 juin 1931, un Blériot BL 127 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB s'est écrasé à 25 km au Sud-Est de Metz, entre Herny et Vatimont. Les quatre aviateurs, qui composaient l'équipage, ont été tués. Il s'agissait de l'Adc René Joseph Veiber (pilote), du Cal Rémy et des soldats André Renard et Jean Georgel. L'Adc Weber avait conduit à Strasbourg trois mécaniciens du 11ème RAB qui devaient dépanner un avion sur le terrain du Neuhof. Sur ordre du colonel commandant le 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, l'Adj Veiber ramena trois aviateurs du 2ème RAC qui bénéficiaient d'une permission. Volant bas, entre 100 et 150 mètres d'altitude, l'avion a été vu en train de disparaitre derrière un côteau de 500 mètres de hauteur, près de Vatimont avant d'exploser au sol. Accourus sur place, les témoins ont retrouvé les corps des victimes. Le corps du pilote avait été sectionné en deux, la partie inférieure de son corps était encore sur le siège pilote, tandis que la tête et le tronc ont été retrouvés, à trentaine mètres de là. Un des soldats avait évacué en parachute, mais trop bas et s'était tué en percutant le sol, les deux autres victimes ont été retrouvées dans les débris. Le compte-tours était bloqué à 1400 tours/mn, ce qui indiquait un fonctionnement normal de l'avion. Une ambulance du régiment a transporté les corps des victimes jusqu'à l'hôpital militaire de Plantières. L'enquête s'orientait sur le passage de l'avion dans un trou d'air, qui sont courants à cet endroit, la brusque chute du lourd avion de 5 tonnes n'a pu être reprise par le pilote, vu la faible altitude de croisière ou une vitesse trop lente, en basse altitude, qui a provoqué une perte de vitesse.

Visite du Ministre de l'Air :

Le 8 juin 1931, M. J.L Dumesnil, ministre de l'Air, est venu visiter le 11ème RAB de Metz-Frescaty. Venant de Strasbourg, il a atterri à 7h30 et a été reçu par le général Lecapelle, commandant la 6ème région militaire et M. Armand, le chef de cabinet du préfet de la Moselle. Le ministre s'est fait présenter les sous-officiers du régiment. Ensuite, il s'est fait donner des explication sur l'accident d'avion de Vatiment qui a couté la vie à quatre aviateurs, la semaine dernière. Il est reparti à destination du Bourget à 10h30.

Meeting d'aviation sur le terrain de Frescaty :

Le 21 juin 1931, grand meeting d'aviation sur le terrain du 11ème RAB de Metz-Frescaty.

Un Amiot 122 Bp 3 s'écrase au cours d'une passe :

Le 24 juillet 1931, une formation d'avions, appartenant à la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB, exécutaient des exercices de bombardement de nuit. Les bombardiers étaient des avions Amiot 122 Bp 3 triplaces. Ils évoluaient au-dessus du village de Mars-la-Tour à une altitude moyenne de 1500 mètres. Au cours d'une passe de bombardement simulée, l'avion piloté par le Sgt Casteran percuta le sol, à seulement 150 mètres de la ferme de Grizières, dans une parc brodé d'arbres. En entendant le bruit de l'écrasement de l'avion près de chez eux, les fermiers sont accourus au plus vite pour secourir les éventuels survivants. Malheureusement, il n'y avait plus rien à faire par le Sgt René Casteran (pilote) et le Sgt André Clément Spengler (pilote) qui avaient été éjectés à l'impact et avaient été tués sur le coup. L'adj Adolphe Becker, le 3ème occupant, avait évacué l'avion en parachute et s'en était sorti sans mal. La levée des corps a été faite en la chapelle de l'hôpital militaire de Plantières à Metz. Leurs éloges funébres ont été lues par le LcL Zarapoff, commandant en second du 11ème RAB et le Cne Erping, commandant de l'escadrille des deux défunts.

Capotage de nuit :

Le 17 août 1931, un avion du 11ème RAB a capoté au cours d'un atterrissage de nuit sur le terrain de Metz-Frescaty. Le pilote s'en est sorti indemne et l'observateur a été légèrement blessé.

Vente aux domaines :

Le 18 mars 1932, trois avions Hanriot 32, ayant appartenu au 11ème RAB de Metz-Frescaty, sont vendus au parc d'aviation pour le compte des domaines.

Fête d'aviation du régiment :

Le 26 juin 1932, la fête annuelle du 11ème RAB a eu lieu sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty.

Création des bases aériennes :

En juillet 1932, les régiments d'aviation sont remplacés par les bases aériennes.

 

 

Le 11ème régiment d'aviation
de bombardement de jour

> 6ème organisation du 11ème RABJ :

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er octobre 1932.
Onze escadrilles, numérotées de 1 à 24, réparties en 3 groupes de bombardement.
Les escadrilles sont équipées de Breguet 19 B2. Les 4ème et 8ème escadrilles sont équipées de Blériot 127. Les 5ème et 9ème escadrilles sont équipées d'Amiot 122 et finalement la 24ème escadrille de Breguet 19 CN2.

1er groupe de bombardement
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
2ème escadrille ---> traditions de la BR 44
3ème escadrille ---> traditions de la LET 465
4ème escadrille ---> traditions de la BR 108
-----
2ème groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement
9ème escadrille ---> traditions de la BR 128
10ème escadrille ---> traditions de la BR 66
24ème escadrille ---> traditions de la RX 239

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement de la période allant du 1er janvier au 1er octobre 1932 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1, 2 et 5 - Planche Albin Denis.

 

 

Naissance de la 11ème escadre aérienne lourde de défense :

Le 1er octobre 1932, le 11ème régiment d'aviation de bombardement laisse place à la 11ème escadre aérienne lourde de défense.

 

 

 

La 11ème escadre aérienne lourde de défense

> 1ère organisation de la 11ème escadre
aérienne lourde de défense :

Valable pour la période allant du 1er octobre 1932 au 1er juillet 1933.
Onze escadrilles, numérotées de 1 à 24, réparties en 3 groupes de bombardement.
Les escadrilles sont équipées de Breguet 19 B2. Les 4ème et 8ème escadrilles sont équipées de Blériot 127. Les 5ème et 9ème escadrilles sont équipées d'Amiot 122 et finalement la 24ème escadrille de Breguet 19 CN2.

1er groupe de bombardement GB I/11
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
2ème escadrille ---> traditions de la BR 44
3ème escadrille ---> traditions de la LET 465
4ème escadrille ---> traditions de la BR 108
-----
2ème groupe de bombardement GB II/11
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement GB III/11
9ème escadrille ---> traditions de la BR 128
10ème escadrille ---> traditions de la BR 66
24ème escadrille ---> traditions de la RX 239

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème escadre aérienne lourde de défense de la période allant du 1er octobre 1932 au 1er juillet 1933 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1 (collection Patrice Gout), 6 (collection Jean-René Bottelin) et 10 (droits réservés) - Planche Albin Denis.

 

 

Concours pour la construction d'un pavillon de police :

Le 15 décembre 1932, un concours a été ouvert pour l'exécution des travaux de construction d'un pavillon de police, de sécutité et de secours sur la base aérienne 138 de Metz-Frescaty. Les travaux comprennent un bâtiment de 31 m x 11 mètres, comprenant un rez-de-chaussée et un premier étage, l'installation des canalisations d'eau, du chauffage central et de l'éclairage électrique.

Instruction des officiers de réserve :

Les 12 et 26 janvier 1933, deux séances d'instruction pour les officiers de réserve de la 6ème région militaire ont été données à l'école de Metz. Les thèmes étaient les suivants : réglement de l'aviation de chasse, les appareils de visée, réglage des armes au stand, tendances de la construction aéronautique, organisation des forces aériennes en temps de paix et de guerre. Les instructeurs sont le LcL Zaparoff (cdt en 2 du régiment) et le Cne Querat.

Nouveau casernement :

La construction d'un nouveau casernement sur l'aérodrome de Frescaty a été adjugée, le 14 janvier 1933.

Statut organique de l'armée de l'Air :

Le 31 mars 1933, le statut organique de l'armée de l'Air a fait l'objet d'un projet de loi qui a été signé par le Président de la République. Ce projet constitue une armée de l'air organisée en régions, dont le personnel sera réparti en corps spécialisés. Il est spécifié que le corps des navigants devra être maintenu en état constant d'entraînement. Cette armée comprendra des formations aériennes stationnées dans la métropole et des formations aériennes stationnées outre-mer. L'armée de l'Air devra prendre part aux opérations combinées avec les armées de Terre et de Mer, participer tout entière aux opérations aériennes et assurer la défense aérienne du territoire. Les formations aériennes seront placées sous la direction des généraux relevant directement du ministre de l'Air et exerçant, à l'intérieur d'une région déterminée, le commandement des troupes et le commandement territorial.

Le classement des officiers a été prévu en quatre corps distincts :
* Corps des officiers de l'air, comprenant le personnel navigant et le personnel sédentaire. Ces officiers exercent le commandement des formations;
* Corps des officiers mécaniciens de l'air, qui secondent le commandement pour la mise en œuvre du matériel technique et l'instruction du personnel;
* Corps des commissaires chargés du contrôle des actes administratifs et de l'ordonnancement des dépenses de l'air:
* Corps des commissaires adjoints chargés de gérer les matières et denrées mises à la disposition du commandement et de seconder celui-ci dans l'administration du personnel, du matériel et des installations.

Décret du 1er avril 1933 :

Un décret du 1er avril 1933 modifie les principes généraux d'emploi et d'organisation des Forces aériennes, qui prennent désormais le titre d'armée de l'Air. En voici les plus importantes.

Article 1 - Titre 1. L'armée de l'Air doit être capable de participer aux opérations aériennes, aux opérations combinées avec les armées de Terre et de Mer et à la défense aérienne du territoire.
L'armée de l'Air est organisée, inspectée, instruite et entraînée dans ce triple but. Les formations destinées spécialement à prendre part aux opérations en liaison - avec l'armée de Terre ou l'armée de Mer sont fixées par décret. A cet égard, les dispositions prises par le décret du 2 Octobre 1928 pour l'armée de Terrre sont maintenues. En ce qui concerne l'armée de Mer, toutes les dispositions du décret du 27 Novembre 1932 sont maintenues.

Titre 2. Organisation générale Article 2. A l'exception de l'aviation embarquée et de l'aéronautique de coopération navale, dont l'organisation est et demeure fixée par le décret du 27 Novembre 1932, les formations, services et établissements stationnés dans les régions aériennes délimitées conformément au tableau annexé au présent décret sont placés sous les ordres d'un officier général de l'armée de l'Air. Cet officier général relève uniquement du ministre de l'Air. Il exerce à la fois le commandement des troupes et le commandement territorial dans les conditions définies aux différents articles suivants.

Article 3. Les établissements, écoles et services relevant directement du ministre de l'Air ne dépendent des généraux commandant les régions aériennes qu'en ce qui concerne les questions d'ordre territorial définies ci-après.

Article 4. Les généraux exerçant le commandement des régions aériennes sont inspectés par le général inspecteur général de l'armée de l'Air. Les formations sous leurs ordres sont inspectées par l'inspecteur général, les inspecteurs spécialises et l'inspecteur technique de l'armée de l'Air, dans les conditions fixées par les documents précisant les attributions de ces hautes autorités.

Article 5. L'autorité du général commandant une région aérienne, en tant que commandant des troupes, s'applique aux questions concernant l'instruction et l'emploi le fonctionnement, l'administration, la discipline, l'hygiène des troupes, les affectations, les mutations et l'avancement du personnel.

Article 6. Les programmes des exercices et manœuvres en liaison sont arrêtés par accord entre les autorités militaires ou maritimes et les autorités aériennes dans des conditions qui seront fixées par des instructions interministérielles. Les exercices et manœuvres qui découlent de ces programmes sont exécutés sous les ordres des autorités militaires ou maritimes intéressées.

Article 7. Les attributions territoriales des généraux exerçant le commandement des régions aériennes s'appliquent à toutes les questions concernant : La discipline générale et aérienne;
Le fonctionnement des services ; La préparation de la mobilisation; La préparation prémilitaire et l'instruction post-militaire aérienne; Le contrôle de l'utilisation des effectifs;
dans les conditions fixées par le décret.

Nouvelle organisation de l'aviation militaire :

Le 1er avril 1933, nouvelle organisation des unités aériennes de l'aviation militaire.

  • 1ère région aérienne (EM à Metz) :
  • 8ème brigade aérienne :
    • 38ème régiment d'aviation mixte (renseignement) à Thionville-Basse-Yutz et Bouy.
    • 33ème escadre aérienne (observation) à Nancy-Essey.
    • 1er et 4ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Metz et Epinal.
  • 11ème brigade aérienne :
    • 11ème escadre aérienne (bombardement) de Metz-Frescaty.
    • 21ème escadre aérienne (bombardement) de Nancy-Essey.
  • 2ème brigade aérienne :
    • 7ème escadre aérienne (chasse) de Dijon-Longvic.
    • 32ème escadre aérienne (observation) de Dijon-Longvic.
    • 52ème escadre aérienne (Reconnaissance) de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 1 de Romilly.
  • Magasin général d'aviation n° 2 de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 3 de Romorantin.
  • Ecole d'aviation militaire d'Avord.
  • 2ème région aérienne (EM à Paris) :
    • 4ème brigade aérienne :
      • 1ère escadre aérienne (chasse) au Bourget-Dugny.
      • 34ème escadre aérienne (observation) au Bourget-Dugny.
      • 54ème escadre aérienne (reconnaissance et observation) au Bourget-Dugny.
      • 2ème et 3ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Compiègne.
    • 12ème brigade aérienne :
      • 12ème escadre aérienne (bombardement) à Reims-Courcy.
      • 22ème escadre aérienne (bombardement) à Chartres-Champhol.
    • Entrepot d'aérostation de Chalais-Meudon.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 3 de Saint-Cyr.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 4 de Saint-Cyr.
    • Ecole d'application de Versailles.
    • Ecole de perfectionnement d'Etampes.
    • Division d'entrainement d'Orly.
    • Compagnie de météorologie de Saint-Cyr.
  • 3ème région aérienne (EM à Tours) :
    • 1ère brigade aérienne :
      • 31ème régiment d'aviation (renseignement) de Tours.
      • 6ème demi-brigade aérienne (renseignement) de Pau.
      • 3ème régiment d'aviation (chasse) de Châteauroux.
    • Camp d'expériences de Cazaux.
    • Ecole des mécaniciens de Rochefort.
    • Ecole des spécialistes de Bordeaux.
  • 4ème région aérienne (EM à Lyon) :
    • 5ème brigade aérienne :
      • 5ème escadre aérienne (chasse) de Lyon-Bron.
      • 35ème escadre aérienne (observation) de Lyon-Bron.
      • 55ème escadre aérienne (reconnaissance) de Lyon-Bron.
      • 3ème régiment d'aérostation de Toulouse.
    • Escadrilles de l'aéronautique maritime autonome (en formation).
    • Ecole pratique d'aviation d'Istres.

Deux cent dix avions rassemblés :

Le 3 avril 1933, deux cent dix avions ont été réunis sur le terrain de Metz-Frescaty. Ce rassemblement comprenait des Blériot 127 M, des Amiot 122 Bp 3, des Potez 25, des Breguet 19 B2 et des LGL 32 de chasse du 38ème RAM venus de Thionville-Basse-Yutz. Il s'agissait de réaliser un film qui présentait la concentration d'une escadre de bombardement avec la protection d'avions de chasse.

Abandon des terrains de Basse-Yutz et Neuhof :

Le 6 avril 1933, le ministère de l'Air annonce l'abandon des terrains d'aviation de Thionville-Basse-Yutz et de Strasbourg-Neuhof, jugés trop proches de la frontière allemande et la construction de bases aérienne à Bordeaux, Toulouse et Orange.

Fête du régiment :

Le 25 juin 1933, la fête du 11ème RAB a eu lieu sur le terrain de Frescaty. On notait la présence des généraux Gérard, commandant la région aérienne et Bouchet, commandant la brigade de bombardement, du colonel de la Morlais, commandant l'escadre aérienne et le Général de Vaulgrenant, gouverneur de Metz. Les évolutions aériennes ont commencé par les évolutions d'une escadrille de triplace Amiot 122 Bp 3, d'abord sous le feu d'une section de DCA, puis d'une patrouille de trois avions de chasse. Quatre équipages de la 11ème escadre participaient au concours de destruction de ballonnets au fusil de chasse pendant que le public pouvait voir en démonstration l'avion de reconnaissance ANF Les Mureaux 115 R2B2, l'avion de transport postal Loire 11, l'avion sanitaire Bloch MB-81, pour le transport d'un blessé couché.

 

La 11ème escadre aérienne lourde de défense

> 2ème organisation de la 11ème escadre
aérienne lourde de défense :

Valable pour la période allant du 1er juillet au 1er octobre 1933.
Douze escadrilles, numérotées de 1 à 24, réparties en 3 groupes de bombardement et un groupe de chasse de nuit.
Les escadrilles du 1er groupe sont équipées de Breguet 19 B2. Les escadrilles du 2ème et 3ème groupes sont équipées d'Amiot 122. Le 4ème groupe, spécialisé dans la chasse de nuit, est équipé de Breguet 19 CN2.

1er groupe de bombardement GB I/11
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
2ème escadrille ---> traditions de la BR 44
3ème escadrille ---> traditions de la LET 465
4ème escadrille ---> traditions de la BR 108
-----
2ème groupe de bombardement GB II/11
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement GB III/11
9ème escadrille ---> traditions de la BR 128
10ème escadrille ---> traditions de la BR 66
-----
Groupe de chasse de nuit GCN
21ème escadrille ---> traditions de la VB 135
24ème escadrille ---> traditions de la R XI 239

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème escadre aérienne lourde de défense de la période allant du 1er juillet au 1er octobre 1933 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1 (collection Patrice Gout), 6 (collection Jean-René Bottelin), 10 (droits réservés) et 21 (Alain Campo) - Planche Albin Denis.

 

 

Grand exercice de chasse de nuit :

Du 1er au 14 août 1933, un important exercice d'aviation de chasse de nuit s'est déroulé au-dessus de la ville de Metz et de la région aux alentours. Les agresseurs, commandé par le Col de Montardy, comprend la 21ème escadre de bombardement de nuit de Nancy et des éléments de la 12ème escadre de bombardement de jour de Reims, de la 22ème escadre de bombardement de nuit de Chartres et du 38ème régiment d'observation de Thionville et Bouy. Les défenseurs, aux ordres du Col Mars, directeur du cours pratique de DCA, comprend une escadrille de chasse de nuit de la 11ème escadre de bombardement de jour de Metz-Frescaty, d'une escadrille de chasse de nuit, formée par des détachements des 21ème, 22ème et 23ème escadrilles, renforcés par plusieurs équipages provenant d'autres unités. Les sections de projecteurs ont été déployés par les 401ème (Chartres) et 402ème (Metz) régiments de défence contre aéronefs et les batteries d'artillerie antiaérienne étant celles du 403ème régiment de DCA de Toul. Les manoeuvres ont été dirigées par le général de Goys de Mézeyrac, membre du conseil supérieur de l'Air, inspecteur de l'aviation de défense métropolitaine, secondé par le général Bouchet, commandant la 11ème brigade de bombardement.

Présentation des prototypes :

Le 16 septembre 1933, les prototypes ont été présentés sur le terrain de Metz-Frescaty. Ils arrivaient de Lille et Reims. Ils furent accueillis par le général de Lamorlais, le commandant de la 11ème escadre de bombardement. Le Cne du Jonchay présenta sept avions militaires, le Potez 37 R2 biplace de reconnaissance piloté par le Cne du Jonchay, le SPCA 80 colonial monomoteur piloté par l'Adj Warner, le Bloch MB-81 sanitaire piloté par le Sgc Goussin, le Morane-Saulnier MS 225 piloté par l'Adc Carlier, le Breguet 27 A2 piloté par le Sgt Béranger, le Guillemin Blériot JG 42 sanitaire piloté par l'Adj Rest, le Nieuport 58 R2 biplace de reconnaissance, piloté par l'Adc Lacombe. Marcel Détroyat présenta les cinq avions civils, le Morane-Saulnier MS 340 d'entrainement et d'école piloté par Marcel Détroyat, le Wilbault-Pinhoët 360 TS monomoteur de transport piloté par M. Ribière, le de Wizcaya PV 102 triplace de tourisme piloté par M. Le Fol, le Mauboussin M 120 piloté par M. Leleu, le Kellner-Bécherau 23 biplace de tourisme, piloté par M. Duverne.

 

 

 

 

La 11ème escadre aérienne lourde de défense

> 3ème organisation de la 11ème escadre
aérienne lourde de défense :

Valable pour la période allant du 1er octobre 1933 au 1er juillet 1935.
Dix escadrilles, numérotées de 1 à 10, réparties en 3 groupes de bombardement et un groupe de chasse de nuit. Les 1ère et 5ème escadrilles sont rééquipées du bombardier Lioré et Olivier LeO 20.

1er groupe de bombardement GB I/11
1ère escadrille ---> traditions de la BR 127
2ème escadrille ---> traditions de la BR 44
3ème escadrille ---> traditions de la LET 465
4ème escadrille ---> traditions de la BR 108
-----
2ème groupe de bombardement GB II/11
5ème escadrille ---> traditions de la BR 29
6ème escadrille ---> traditions de la BR 123
7ème escadrille ---> traditions de la BR 129
8ème escadrille ---> traditions de la R XI 240
-----
3ème groupe de bombardement GB III/11
9ème escadrille ---> traditions de la BR 128
10ème escadrille ---> traditions de la BR 66

Les insignes métalliques des escadrilles du 11ème escadre aérienne lourde de défense de la période allant du 1er octobre 1933 au 1er juillet 1935 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes collection Philippe Bartlett à l'exception des insignes des escadrilles 1 (collection Patrice Gout), 6 (collection Jean-René Bottelin) et 10 (droits réservés) - Planche Albin Denis.

 

 

Trois tués à Tremblecourt :

Le 5 octobre 1933, un Amiot 122 Bp 3 de la 5ème escadrille (BR 29) du 11ème escadre aérienne s'est écrasé dans un champ entre Tremblecourt et Manoncourt. Les trois membres d'équipage, le Ltt Michel Pellisier de Féligonde (pilote), Adj Marcel Bragard (mitrailleur), Cal Maurice Verleyer ont été tués. L'avion, qui volait très bas, à moins de 50 mètres d'altitude, survolait successivement Avrainville, Tremblecourt puis Manoncourt. A cet instant, le moteur a présenté des ratés et le pilote a cherché à atterrir au plus vite. Sans témoin direct, difficile de dire ce qui s'est passé. L'avion s'est écrasé dans les vergers. Les témoins, arrivés sur place, trouvèrent le corps de l'Adj Bragard éjecté à plusieurs mètres. Les deux autres aviateurs étaient dans les débris de leur appareil, ils avaient tous été tués à l'impact.

Collision en vol :

Le 18 novembre 1933, au cours du vol en formation d'un peloton de la 11ème escadre de bombardement, deux avions sont entrées en collision, à mille mètres d'altitude, au-dessus du village d'Ancy-sur-Moselle. Le premier, monté par l'équipage composé du Ltt Le Vacher (pilote) et du Sgt Touzeau (mitrailleur) a eu la partie gauche du stabilisateur déchiquetée par l'hélice du second monté par l'équipage composé du Sgc Gustin (pilote) et de l'Adj Séverin (mitrailleur). Malgré les dégats, l'avion de Le Vacher a pu rentrer et se poser sans mal sur le terrain de Frescaty. L'autre avion, piloté par Gustin, n'avait été que légèrement endommagé.

Implantation des installations de la 11ème escadre aérienne lourde de défense en 1934 - Carte mise en ligne par Gallica le site internet de la Grande Bibliothèque de France.

Décès du Cdt Alfred Woelflin :

Le 1er février 1934, le Cdt Alfred Woelflin est décédé des suites d'une longue maladie dans sa 43ème année. Pendant la Grande Guerre, il avait été observateur de l'escadrille SAL 1 puis commandant de l'escadrille SAL 230. Nommé Chef d'état-major de la 2ème division aérienne, le 7 novembre 1931, il avait été affecté comme commandant de groupe à la 11ème escadre de bombardement de Metz-Frescaty, le 15 novembre 1932. Son corps a été exposé en la chapelle de l'hôpital militaire Legouest. Ses obséques ont eu lieu au temple protestant de Nancy, le 3 février. Il a été inhumé dans le cimetière de Préville à Nancy.

Naissance de la 11ème 1/2 brigade d'aviation lourde :

La 11ème escadre aérienne lourde de défense devient la 11ème 1/2 brigade d'aviation lourde en février 1934.

Création officielle de l'armée de l'Air :

Le 2 juillet 1934, création officielle de l'armée de l'Air. Les régiments d'aviation sont dissous et les unités aériennes constituées en groupe de chasse, de bombardement et d'observation. Suivants les nouvelles dispositions adoptées par le ministère de l'Air, les pilotes militaires sont recrutés parmi les jeunes gens qui ont obtenu, à l'âge de 18 ans, une bourse de pilotage de l'état et contractent un engagement de trois ans ou qui sont sortis de l'école du personnel navigant d'Istres et s'engagent pour cinq ans.

Chute mortelle d'un électricien :

Le 6 juillet 1934, au cours des travaux de construction des nouveaux hangars sur le terrain de Frescaty pour le compte de l'entreprise Ossala, un électricien, Claude Rue est tombé d'une échelle de plusieurs métres. Comme ses blessures étaient graves, il a été évacué sur l'hôpital de Bonsecours. Il est malheureusement décédé des suites des ses blessures quelques heures plus tard. Il laisse une veuve et une fillette de 5 ans.

Nouvel accident sur les hangars en construction :

Le 31 août 1934, un nouvel accident a eu lieu sur le chantier de construction des nouveaux hangars du terrain de Frescaty. Monté au sommet de l'un d'eux, un ouvrier charpentier, Arsène Leth, domicilié à Châtel-Saint-Germain, est tombé d'une dizaine de mètres. Il a été évacué sur l'hôpital de Bonsecours avec des fortes douleurs internes.

Inspection du Ministre de l'Air :

Le 12 septembre 1934, le général Denain, ministre de l'Air, est arrivé aux commandes d'un Breguet 27, sur le terrain d'aviation d'Essey-les-Nancy, fief du 21ème RAB. Après l'inspection du régiment, le général a poursuivi sa tournée d'inspection par les régiments de Metz-Frescaty et Thionville-Basse-Yutz, dès le lendemain.

Tentative de bracage du coffre du trésorier de la 21ème EB :

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1934, une attaque a été tentée au quartier Kléber à Essey-les-Nancy, pour s'emparer des 900.000 francs qui se trouvaient dans le coffre-fort du capitaine trésorier. Cette importante somme d'argent était destinée à la paie des personnels qui devait être effectuée le lendemain. La garde au coffre avait été renforcée par la présence supplémentaire du Cal Chaudron. Juste après minuit, deux individus se jetèrent sur le caporal pour le neutraliser, comme celui-ci ne se laissait pas faire, l'un d'eux lui asséna plusieurs coups de matraque. Malgré les coups, Chaudron cria pour alerter, ce qui provoqua le réveil de son camarade, qui se mit également à crier. Surpris d'entendre une autre personne, les agresseurs prirent la poudre d'escampette. Juste à temps pour ne pas être interpellés par les soldats de garde accourus de l'entrée du quartier. La garde releva le caporal sérieusement blessé à la tête, il sera hospitalisé et gardera des séquelles des coups portés à la tête. Après une enquête et un témoignage accablant, la police retrouva le propriétaire de la matraque, le Clc Denis Sainsaulieu récemment libéré du 21ème EB de Nancy-Essey et son complice, le Clc Pierre Laval, lui aussi récemment libéré du 11ème EB de Metz-Frescaty. Après perquisition, la police trouva une grande quantité de bijoux et montres, preuves qu'ils n'en étaient pas à leur coup d'essai. Ils ont également arrêté un complice, nommé Jack Heidsieck qui devait faire son service militaire. Les trois individus appartiennent à des familles qui ont de grosses situations à Reims. Ils ont été condamnés à 5 ans fermes pour Sainsaulieu, 3 ans fermes pour Laval et 3 ans avec sursis pour Heidsieck en avril 1935.

Nouveaux travaux :

Le 11 octobre 1934, des travaux sont adjugés par le bureau du service des Ponts et Chaussées. Il s'agit de la fourniture, de l'assemblage et la mise en place de portes pour le hangar double en béton armé de 50 m x 50 mètres sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty.

Ventes du bureau des Domaines :

Le 14 décembre 1934, le bureau des Domaines de Metz vend au parc d'aviation n° 11 à Frescaty 4500 bougies de moteurs d'avions, un camion Fiat 18 BL, une camionnette Fiat 15 ter, une camionnette sanitaire Berliet VMG.

Dépannage d'un avion retourné :

Le 28 avril 1935, un avion monoplan militaire, piloté par le Sgc Boucher, a décollé du terrain du Bourget à destination de Metz-Frescaty. Il emportait comme passager le Cdt François, détenteur de la coupe Bibesco (Paris-Bucarest). En survolant la région de Verdun, l'équipage a constaté que le moteur faiblissait. Craignant d'être contraint d'atterrir en forêt d'Amblonville, le pilote décida de poser son avion sur le plateau bordant le ruisseau, le "Rupt" sur le territoire de la commune de Ranzières. Malheureusement, l'atterrissage ne se passa pas bien, comme souvent sur un terrain non préparé, et l'avion de nos aviateurs capota, se retourna avec les ailes brisées. Fort heureusement, les deux hommes ne furent pas blessés. Le Cdt François, chargé d'une mission urgente, gagna Metz le soir même, laissant sur place le Sgt Boucher près de son avion, dans l'attente de l'arrivée d'une équipe de relevage. Le parc d'aviation n° 11 de Frescaty détacha le Cdt Leroux et le Ltt Forquet pour faire un rapport sur l'accident, tandis que la brigade de gendarmerie de Lacroix-sur-Meuse assura la garde de l'avion sinistré. Le relevage fut exécuté le lendemain.

Départ pour Francazal :

Le 20 juin 1935, la 15ème demi-brigade aérienne arrive à Toulouse. Le premier contingent est mis en subsistance en attendant son installation définitive dans les casernes édifiées sur l'aérodrome de Francazal. Quand ces travaux seront terminés, le terrain prendra le nom de base aérienne 101. L'installation sur Francazal a été effective, le 1er juillet 1935. Cette formation provisoire, comprend des ateliers et des services administratifs réduits, sera composée de la 11ème escadre d'aviation lourde de défense de Metz-Frescaty.

 

La 11ème escadre de bombardement

> 4ème organisation de la
11ème escadre de bombardement :

Valable pour la période allant du 1er juillet 1935 au 22 octobre 1936.
Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes de bombardement.
Toutes ces unités sont dotées de bombardiers Bloch MB 200.

1er groupe de bombardement GB I/11
1ère escadrille ---> traditions de la BR 44
2ème escadrille ---> traditions de la LET 465
-----
2ème groupe de bombardement GB II/11
3ème escadrille ---> traditions de la BR 29
4ème escadrille ---> traditions de la BR 123

 

 

 

 

 

Meeting d'aviation à Frescaty :

Le 1er juillet 1935, deux groupes de bombardement, auparavant affecté sur Metz-Frescaty font mouvement sur la base aérienne de Toulouse et vont former la 101ème escadre de bombardement. Cette escadre est alors composée du GB I/101 (traditions de la BR 127 et BR 128) et GB II/101 (traditions de la BR 66 et BR 129). Elles sont toutes équipées de bombardiers Bloch 200.

Restent sur place, les GB I/11 (traditions des BR 44 et LET 465) et GB II/11 (traditions des BR 29 et BR 123), toutes équipées de Bloch 200.

Deux accidents d'avions :

Le 23 juillet 1935, un Amiot 122 Bp 3 affecté à la base aérienne 138 de Metz-Frescaty a décollé de Rouilly-sur-Seine à destination de Metz. Il était piloté par le Sgc Gilleron, en équipage avec le Cne Richner, commandant le parc d'aérostation de la base 151 et du Ltt Forquet de la base aérienne 138 de Metz. Arrivé dans les environs de Gorze, une rupture d'embiellage se produisit. Le Sgt Gilleron, estimant qu'il ne pouvait pas rejoindre le terrain hélice calée, a décidé de poser son avion en campagne. Il repéra un pré en bordure d'un bois et se présenta pour atterrir. Juste au toucher des roues, il aperçu un fossé, voulut l'éviter, donna un coup de manche et accrocha un bouquet d'arbre avec l'aile gauche. Le choc fit pivoter l'avion en tête-à-queue avant de s'immobiliser. Les trois occupants ont pu quitter l'avion seuls, n'étant que très légèrement blessés. Par contre, l'Amiot 122 était gravement endommagé. Il a été démonté dans la soirée et ramené sur la base aérienne 138. Le même jour, un autre avion de la BA 138 a été contraint de faire un atterrissage en campagne, près de Beaune. Mais cette fois, l'équipage et l'avion sont indemnes.

Un LéO 20 en flammes :

Le 21 août 1935, dans la soirée, plusieurs avions évoluaient au-dessus du terrain de Frescaty et des alentours. Tout à coup, un Lioré et Olivier LéO 20, qui se préparait à atterrir, piqua vers le sol avant de s'écraser en prenant feu. Il était alors 22h30. Aussitôt, les services de secours se dirigèrent de toute urgence sur les lieux de l'accident, près du village d'Augny, en bordure du camp et en dehors des balises. Des quatre membres d'équipage, trois sont parvenus à sortir des flammes. L'appareil était piloté par le Sgc Plantier. Il resta coincé dans les débris après l'écrasement de son avion. Il eut la vie sauve grâce à l'intervention du Sgt Fritch, bien que blessé, réussit à le sortir de la zone, tout en étant brûlé par les flammes. Le 3ème aviateur, le Sgt Liebig s'en tira avec seulement quelques contusions. Malheureusement, le 4ème occupant, le Slt Jaunâtre est resté coincé dans les débris et est mort carbonisé. Le LeO 20 a été entièrement détruit par le feu. Le Sgc Plantier, âgé de 32 ans et originaire du Gard, a été gravement brûlé dans le dos, au visage et sur plusieurs autres parties du corps. Le Sgt Fritch, âgé de 25 ans et originaire de Bénestroff, a été moins gravement brûlé et son état n'inpirait pas d'inquiétude. Le Sgt Liebig, âgé de 27 ans est originaire des Ardennes.
Le Slt Jaunâtre, originaire de Sedan, était officier de réserve et accomplissait la seconde partie de son service militaire. Il avait été incorporé à la 3ème compagnie aérienne à Saint-Cyr, puis avait poursuivi sa formation au camp d'instruction d'Avord. Sa dépouille mortelle a été transportée à l'hôpital Legouest et veillé dans une chapelle ardente.

Atterrisage forcé :

Le 3 décembre 1935, victime d'ennuis moteur, l'équipage d'un LéO 20 de la base aérienne de Metz-Frescaty a tenté de poser son lourd bombardier dans les environs du village de La Maxe, à une centaine de mètres de la route nationale. Comme le sol était détrempé en raison des pluies récentes et abondantes, le train d'atterrissage s'enfonca dans le sol. L'avion s'immobilisa sans se retourner et les trois membres d'équipage sortirent de leur appareil indemnes. Le lendemain, un équipage démonta le LeO 20 pour le ramener à Frescaty sur des remorques d'aviation.

Spécialisé dans le vol de bicyclettes :

Suite aux nombreux vols de bicyclettes dans les environs et sur renseignement, un gendarme de la brigade de Metz se rendit sur le terrain de Frescaty pour y poursuivre son enquête. Il entendit successivement les soldats Duyts, Rivera, Bladt, Huet, Lemare, Foquet et Lordonnois, tous affectés à la BA n° 138, et qui avaient tous achetés une bicyclette au soldat Rigaut. Les prix variant de 40 à 130 frs. Le soldat Rigaut, un parisien qui effectuait son service militaire à la section photographique de la base. Devant l'insistance des gendarmes, il ne tarda pas à passer aux aveux. La fouille de sa chambre permit de retrouver deux autres bicyclettes, qui venaient d'ajouter aux sept déjà revendues. Le sergent a été présenté au parquet et placé sous mandat de dépôt, le 6 février 1936.

Inspection du ministre de l'Air :

Le 7 mars 1936, Marcel Déat, ministre de l'Air, est venu inspecter le terrain d'aviation de Metz-Frescaty. Leus honneurs militaires lui ont été rendus par un détachement du 2ème régiment du Génie avec fanfare, sur la place de la Préfecture. Il pousuivi sa visite par une inspection du matériel et des hommes et pour finir un déjeuner au cercle des officiers. En cours d'après-midi, il repartit sur Paris à bord d'un avion piloté par le Cdt François.

Atterrissage après la piste :

Le 8 mai 1936, un LeO 20, qui se posait sur le terrain de Frescaty, a dépassé les limites du terrain et termina sa course sur la route d'Augny, non loin de la gare. Après un dernier bond, il vint s'encastrer sur la voie ferrée. Bien que leur avion ait été fortement endommagé, les trois membres d'équipage, un sergent pilote de réserve, un lieutenant chef de bord et un mécanicien sortirent indemnes de leur appareil. Le LeO 20 a subi de gros dégâts avec l'aile droite brisée, les moteurs et le train d'atterrissage hors d'usage. L'équipe de mécaniciens a vite dégagé la route et démonté l'avion qui est rentré sur remorques.

Ventes du bureau des Domaines :

Le 10 juin 1936, le bureau des Domaines a vendu au parc d'aviation n° 38 de Frescaty : une voiture légère Renault PG 2, une voiture légère Renault KG, deux voitures légères Renault NN 1 - trois camions Fiat 18 BL, deux autobus Berliet CBA.

Accident d'un Léo 20 Bn 3 :

Le 17 juin 1936, le Lioré et Olivier LeO 20 Bn 3 n° 111, de l'équipage composé du Sgt Maurice Le Blanc (pilote), Adj Pécheux (chef de bord), Sgt Vidal (pilote), Ggt Perrisiauget (radiotélégraphiste), appartenant à la 5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne, a été accidenté sur le territoire de la commune d'Anthény (Ardennes).

Utilisation des derniers Blériot BL 127 M :

Les Blériot BL 127 M ont été retiré du service actif en décembre 1934. Toutefois, la 11ème escadre de bombardement de Metz-Frescaty conservera plusieurs exemplaires qui seront réservés aux missions d'entrainement et de reconnaissance de jour jusqu'en juillet 1936.

Visite du ministre de l'Air :

Le 23 septembre 1936, M. Cot, ministre de l'Air, est arrivé sur le terrain de Frescaty vers 12h30, après avoir été contraint d'atterrir à Toul en raison du brouillard. Il a été accueilli par le préfet de la Moselle, le Général Giraud, gouverneur de Metz, le Général Mouchard, commandant les forces aériennes. L'après-midi, il visita les installations aériennes et repartir vers Nancy, le lendemain.

Déménagement d'un groupe de bombardement :

Le 22 octobre 1936, le second groupe de bombardement de la 11ème escadre de bombardement de Metz-Frescaty quitte le terrain pour rejoindre la 23ème escadre de bombardement installée sur le terrain d'aviation de Toulouse. Le GB II/11 de Frescaty (traditions des BR 29 et BR 123) devient le GB III/23 de Toulouse.

Il reste sur Frescaty, le GB I/11 (traditions du BR 44 et LET 465) doté de Bloch MB 200.

 

La 11ème escadre de bombardement

> 5ème organisation de la
11ème escadre de bombardement :

Valable pour la période allant du 22 octobre 1936 au 1er janvier 1937 .
Deux escadrilles, numérotées de 1 à 2, réparties en un groupe de bombardement.
Ces deux unités sont dotées de bombardiers Bloch MB 200.

1er groupe de bombardement GB I/11
1ère escadrille ---> traditions de la BR 44
2ème escadrille ---> traditions de la LET 465

 

 

 

 

 

 

Accident d'un ANF Les Mureaux 117 :

Le 13 novembre 1936, l'ANF Les Mureaux 117 R2B2 n° 112 de la 1ère escadrille de la 38ème escadre aérienne, a été accidenté à Béronne (Meuse).

Accident mortel de la circulation :

Le 12 décembre 1936, le Sol Jean-Pierre Kuntzler, âgé de 22 ans, originaire de Strasbourg et affecté à la base aérienne 138 de Metz-Frescaty, quittait le quartier Raymond, rue Franiatte, pour se rendre chez son oncle, boulanger à Metz. A peine avait t'il quitté le quartier, qu'il fut heurté et renversé par une camionnette conduite par M. François Cima, négociant en primeurs à Metz. Evacué très grièvement blessé, le soldat Kuntzler fut transporté à l'infirmerie de quartier où il décéda peu de temps après son admission, des suites d'une fracture du crâne. L'enquête a montré que le conducteur roulait trop vite et qu'il n'était pas attentif, ce qui montrait que sa responsabilité était engagée. Il a été condamné à huit jours de prison avec sursis et a verser 24.000 frs à son père qui s'était porté partie civile.

Capotage au cours du roulage :

Le 17 décembre 1936, un avion de la base aérienne 138 a capoté au cours du roulage précédent le décollage. Les membres de l'équipage sont saufs mais l'avion présente des dégats importants.

Perd un roue à l'atterrissage :

Le 17 décembre 1936, un avion, appartenant au groupe de chasse de nuit, a perdu une roue et fait un atterrissage mouvementé sur le terrain de Frescaty. Par chance, les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés et l'avion n'a été que très légèrement endommagé.

Dernier déménagement :

Le 1er janvier 1937, le GB I/11 (traditions de la BR 44 et LET 465) équipé de bombardiers Bloch MB 200, quitte Frescaty pour rejoindre la 11ème escadre de bombardement à Toulouse. Le GB I/11 de Frescaty devient le GB II/11 de Toulouse.

Accident d'un ANF Les Mureaux 117 :

Le 12 janvier 1937, l'ANF Les Mureaux 117 R2B2 n° 103 de la 1ère escadrille du GAR 506, monté par l'équipage composé du Sgt Joseph Barreau de Lode (pilote et chef de bord) / Sgt Charles Schoenlé (mécanicien) a été accidenté à Han-les-Juvigny (Meuse).

Accident des deux ANF Les Mureaux 113 :

Le 2 mars 1937, l'ANF Les Mureaux 113 CN 2 n° 28 (codé X.018) de la 3ème escadrille de la 38ème EA, monté par l'équipage composé de l'Adj Joseph Reyter (pilote) / Sgc Gauche (mitrailleur) a été accidenté à Saint-Martin-Chennetron (Seine-et-Oise).

Le 2 mars 1937, l'ANF Les Mureaux 113 CN 2 n° 40 de la 3ème escadrille de la 38ème EA, monté par l'équipage composé du Sgc Jean Mailfert (pilote) / Sgt Straubert (mitrailleur) a été accidenté à Chilly (Seine-et-Oise).

Le groupe de chasse de nuit quitte Frescaty :

Le 1er avril 1937, le groupe de Mureaux 113 CN 2 de chasse de nuit (41ème EM), stationné sur la base aérienne de Metz-Frescaty, commandée par le Cdt Dordelly, quitte Metz pour s'installer sur le terrain d'Etampes-Villesauvage. Sa 4ème escadrille, héritière des traditions de la R XI 239 mais avec l'insigne reprenant le blason de la ville de Metz, est la filleule de la ville de Metz. Cette unité volait auparavant sur Breguet 19 CN2, qui ont été remplacés par des Mureaux 113, à compter du 1er janvier 1936. Le groupe de chasse II/41 (traditions des VB 135 et R XI 239) est devenu le GC III/1 affecté à la 1ère escadre de chasse stationnée sur le terrain d'Etampes. Les six escadrilles ont été ré-équipées de Dewoitine 510. A cette date, les anciennes unités du 11ème RAB et 11ème EB ont toutes migrées sur des terrains d'aviation moins exposés. La suite concerne l'armée de l'Air et sera déplacée lors de l'ouverture des pages concernant cette période.

Mort du Ltt Le Vacher à Etampes :

Le Ltt Michel Le Vacher, pilote du groupe de chasse de nuit (41ème EM), a trouvé la mort trois mois plus tard. Alors que son Mureaux 113 évoluait à 800 mètres d'altitude, l'avion est tombé. Le mitrailleur, le Sgt Blanc sauta en parachute et s'en tira avec des contusions. Malheureusement, le Ltt Le Vacher ne put évacuer son avion, tenta peut-être de le poser, avec de s'écraser et s'enflammer au sol. Le pilote, sans doute tué à l'impact, a été carbonisé. Agé de 29 ans, il était père d'un enfant de deux ans.

Collision au-dessus du terrain :

Le 13 mai 1937, deux avions, respectivement piloté par le Cne de Lesquen, en équipage avec un sous-officier et le Cdt de Verdilhac, se sont percutés en plein vol. Celui du capitaine a déchiré, avec son hélice, le plan de l'autre avion. Malgré de gros dégats, l'avion endommagé a pu atterrir sans dommage. L'autre se posa lui aussi avec une hélice à changer.

Accident d'un ANF Les Mureaux 113 :

Le 12 septembre 1937, l'ANF Les Mureaux 113 CN 2 n° 80 (codé X.018) de la 3ème escadrille de la 38ème EA, monté par l'équipage composé du Ltt Jean Varachaud (pilote) / Cne Dupuis (observateur) a été accidenté à Argentan (Orne). Les deux aviateurs n'ont pas été blessés.

Visite du général Bouscat :

Le 7 octobre 1937, le Général Bouscat, qui vient de prendre le commandement de la 1ère région aérienne, a inspecté la base aérienne de Metz-Frescaty. Il était accompagné par le Général Pellet, commandant d'air régional n° 20. Les troupes de la base aérienne 138 et de la 51ème demi-brigade d'aérostation furent présentées aux autorités par le Col de Boisson, qui visitèrent ensuite les installations de la base. Le Général Bouscat est repartir pour Dijon à l'issue de son inspection.

Trois avions aux manoeuvres d'outre-mer :

Le 4 novembre 1937, trois Mureaux 115 du GAO 506 stationnés sur la base aérienne de Metz décollèrent pour tenter un raid entre Metz-Tunis-Dakar et participer aux manoeuvres aériennes d'outre-mer. Deux sont rentrés sans problème, le 20 novembre. Le 3ème est resté en panne en Corse et l'équipage attend l'arrivée d'un moteur.

Capotage à l'atterrissage :

Le 29 juin 1938, le Mureaux 113 CN 2 n° 27 (codé T 163) du GAO 506 effectuait un vol d'entrainement de nuit. Suite à des problèmes moteur, le pilote choisit d'atterrir en campagne. En prenant contact avec le plancher des vaches, le Mureaux 115 capota et fut gravement endommagé. Le Sgc Lenoir (pilote) et le Sgt Delmotte (obs / mitrailleur) ont été grièvement blessés et ont été évacués sur l'hôpital militaire Legouest à Metz.

Emprunt sans autorisation :

Le 14 février 1939, un automobile, dans laquelle se trouvait six soldats de la base aérienne de Frescaty et un agent militaire, a percuté un arbre. Six des occupants ont été blessés et deux, grièvement atteints, ont été hospitalisés. Le Sgt Simonin, qui conduisait la voiture, est indemne. Toutefois, celui-ci avait "emprunté" le véhicule au garage de la base aérienne et bien entendu sans autorisation. Il a été aussitôt placé aux arrêts de rigueur par l'autorité militaire.

Sources :

Journal "L'Est Républicain - Journal "Le Lorrain" - Journal "Le Nouvelliste d'Alsace" - Revue "L'Aérophile".

 

Photos du terrain d'aviation
et de ses installations

Hangar à Zeppelin du terrain d'aviation de Metz-Frescaty pendant la 1ère guerre mondiale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le hangar à Zeppelin du terrain d'aviation de Metz-Frescaty photographié avant 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Le hangar à Zeppelin du terrain d'aviation de Metz-Frescaty dans les années 20 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo archives départementales de la Moselle.

Le hangar à Zeppelin du terrain d'aviation de Metz-Frescaty dans les années 20 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo archives départementales de la Moselle.

Les Français, en s'installant sur le terrain de Metz-Frescaty, ont hérité des installations laissés par les Allemands, dont l'immense hangar pour Zeppelin d'une hauteur de 40 mètres qui a fait l'objet de nombreux bombardements pendant la Grande Guerre - Plusieurs fois touché par des obus d'artillerie lâchés comme des projectiles, il n'a été que légèrement égratigné et à chaque fois, vite réparé. Il a été détruit par les bombardements américains du 25 avril 1944 - En 1945, il ne reste aucun batiment debout, à l'exception de 4 hangars qui ont été remis sommairement en service - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Soixante dix Breguet 19 B2 des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement s'élancent à l'occasion de la fête du régiment du 22 juillet 1928 - C'était le temps béni des grandes disponibilités - Les onze escadrilles du régiment comptaient 110 bombardiers Breguet 19 B2, sans compter les avions d'état-major et ceux de la section d'entrainement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Hébral transmise par Jeanne Oudin-Hébral, sa fille, que je remercie pour son aide - Son père Charles a fait son service militaire comme pilote de la 2ème escadrille (traditions BR 44 avec nouvel insigne écu de Metz) du 11ème RAB entre 1928 et 1929.

Bâtiment dit "le Casino" du terrain de Metz-Frescaty dans l'immédiat après guerre - Il était implanté sur le coté du grand hangar à Zeppelin - Le clocheton supérieur était occupé par une vigie pendant les heures de vol - Le bâtiment servait du bureau de piste - A cette époque, il n'existait pas de tour de contrôle - Cet édifice a été construit par les Allemands pendant la période 1897 à 1918 - Photo droits réservés.

Hangar à Zeppelin du terrain de Metz-Frescaty dans les années 30 - A cette époque, il n'abrite plus d'avion comme dans les années 20 mais des véhicules - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

L'immence hangar à Zeppelin, haut de 40 mètres, du terrain de Metz-Frescaty dans les années 30 - A cette époque, il n'abrite plus d'avion comme dans les années 20 mais des véhicules - Photo droits réservés.

L'intérieur du hangar à Zeppelin du terrain de Metz-Frescaty dans les années 30 - Pendant la période concernée, il sert désormais de zone de stockage des camions du régiment - Quarante-trois sur ce seul cliché - Photo droits réservés.

Cantine des appelés du contingent du 11ème régiment d'aviation à Montigny-lès-Metz - Cliquez surl'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Bombardement américain sur la base aérienne de Metz-Frescaty, le 22 mai 1944 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo USAF.

Photos du terrain d'aviation
et de ses installations

Photo aérienne verticale du terrain d'aviation de Metz-Frescaty - Le hangar à Zeppelin est en haut à droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Vue générale du terrain d'aviation de Metz-Frescaty occupé d'abord par le 1er régiment de bombardement, puis par changement dans la dénomination des régiment, par le 11ème régiment d'aviation de bombardement, à partir du 1er août 1920 - Photo datant des années 1920 à 1924 - Photo droits réservés.

Hangar à Zeppelin et bâtiment de piste dit "le Casino" du terrain d'aviation militaire de Metz-Frescaty dans les années 1920 à 1924 - Il a permis d'abriter du grand nombre de Breguet 14B2 et Caudron R XI du régiment - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo de la piste coté hangars d'aviation du terrain de Metz-Frescaty datée du 13 septembre 1921 - Une vingtaine de Breguet 14B2 sont visibles - Il s'agit vraisemblablement de quatre escadrilles distinctes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Départ des Breguet 14B2 et Caudron R XI du 11ème RAB pour la région de Thionville, le 13 septembre 1921 - Dans le cadre de l'inspection du maréchal Fayolle, le terrain de Metz-Frescaty a reçu les avions venus des régiments d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, Strasbourg-Neuhof et Neustadt. L'ensemble du dispositif, soit plusieurs centaines d'avions, s'est d'abord dirigé sur Thionville avant de revenir simuler le bombardement et l'attaque du terrain de Frescaty, qui était protégé par les escadrilles de chasse. L'ensemble de l'exercice a duré de 6h15 à 11h30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide

L'autre partie de la piste, celle-ci face au hangar à Zeppelin et au "Casino" sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty, stationnement du 11ème régiment d'aviation de bombardement - On aperçoit six Caudron R XI de la 8ème escadrille (Traditions de la R XI 240) puis trente Breguet 14B2 - Les avions ont été présentés au maréchal Fayolle, inspecteur de l'aéronautique militaire, lors de son inspection à Frescaty, le 13 septembre 1921 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Hangars d'aviation du 11ème RAB de Metz-Frescaty en 1920-1921 - Remarquez le système d'ouverture, c'est l'ensemble de la paroi qui pivote et fait office pour porte de hangar - Au fond, à gauche, la hangar à Zeppelin - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Hangars du terrain d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Le hangar à Zeppelin est visible dans le fond - Photo droits réservés.

Photo verticale du terrain d'aviation militaire de Metz-Frescaty en 1927 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo du terrain d'aviation de Metz-Frescaty, où étaient stationnées les escadrilles du 11ème RAB en 1927 - Au fond, le hangar à Zeppelin du terrain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo oblique du terrain de Metz-Frescaty, où étaient stationnées les nombreuses escadrilles du 11ème RAB, le 27 octobre 1927 - Au centre, à gauche, le hangar à Zeppelin du terrain - Altitude de prise de vue 400 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue F 50 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Autre photo montrant les hangars du terrain de Metz-Frescaty, il s'agit de la prolongation de la photo immédiatement au dessus - Toute cette zone sera détruite en 1944 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

 

 

Si vous possèdez des photos des installations du 11ème RAB de Metz-Frescaty, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

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Les Hommes

Cne Joseph Vuillemin - Né le 14 mars 1883 à Bordeaux (Gironde) - Classe 1903 - Recrutement de Bordeaux sous le matricule n° 2818 - Service militaire dans l'artillerie en novembre 1904 - Suit les cours de l'école militaire de l'artillerie et du Génie à Versailles en 1909 - Nommé Sous-Lieutenant en 1910 - Stage d'observateur au camp de Châlons en 1913 - Passe à l'aéronautique militaire, le 5 juin 1913 - Stage d'instruction théorique à Versailles - Brevet de l'Aéroclub de France n° 287 obtenu à l'école Caudron du Crotoy - Brevet de pilote militaire n° 402 en date du 28 novembre 1913 - Moniteur de la division Caudron de l'école de pilotage de Reims à compter de mars 1914 au 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille CM (Caudron Monoplace) du 2 août 1914 au 16 février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 8 septembre 1914 - L'escadrille CM devient l'escadrille C 39, le 16 février 1915 - Commandant de l'escadrille CM / C 39 du 13 janvier au 16 février 1915 - Assure les essais du Caudron G 4 à la RGA du Bourget - Pilote et commandant de l'escadrille C 11 du 26 juin 1915 au 16 octobre 1917 - Perçoit le Caudron G 4 n° 1106 au RGA du Bourget du 7 au 12 juillet 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 avril 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 octobre 1916 - Commandant du GB 5, à compter du 16 octobre 1917 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 12 - Nommé Chef d'Escadron en février 1918 - 11 citations à l'ordre de l'armée - 5 citation à l'ordre de l'aéronautique - 7 victoires homologuées - 1400 heures de vol - Commandant du 11ème régiment d’aviation de bombardement - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 1er mai 1920 - Commandant de l'aviation en Algérie en 1925 - Nommé Colonel en 1928 - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1931 - Commandant de l'aéronautique au Maroc en 1932 - Dirige la Croisière Noire aérienne en Afrique occidentale française et Afrique équatoriale française en novembre et décembre 1933 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 8 mars 1933 - Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le 13 janvier 1934 - Commande le 1er corps aérienne entre 1935 et 1936 - Membre du Conseil Supérieur de l'Air du 1er juillet 1937 au 5 décembre 1940 - Promu Général de division aérienne, le 14 octobre 1937 - Nommé chef d'état-major général de l'Armée de l'air le 18 février 1938 - Inspecteur général de la défense aérienne du territoire - Promu au grade de général d’armée aérienne, le 24 juin 1939 - Chef d'état-major général de l'armée de l'Air du 22 février 1938 au 24 juin 1940 - Commandant en chef des forces aériennes françaises du 2 septembre 1939 au 24 juin 1940 - Nommé inspecteur général de l'armée de l'air, chargé de la coordination des opérations aériennes de défense du 24 juin au 5 novembre 1940 - Placé sur sa demande en congé de personnel navigant, le 5 novembre 1940 - Grand Croix de la Légion d'honneur - Médaille militaire, le 17 juillet 1940 - Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec une palme - Placé dans la section de réserve, le 14 mars 1945 - Décédé d'une crise cardiaque à Lyon, le 23 juillet 1963 - Joseph Vuillemin repose dans le cimetière de la Chartreuse à Bordeaux - En cartouche, détail de la fourragère à l'ordre de la Croix de Guerre 14-18, mettant en valeur les insignes en miniature de l'escadrille 11 qu'à commandé Vuillemin - Nous sommes en présence d'une fourragère portée à titre individuel - Le détenteur conserve sa fourragère même après son départ de l'unité - Ce type de fourragère est identifié par le numéro de l'unité ou du régiment, ici "C 11" - Photo : La guerre aérienne illustrée.

Portrait du Sol Durand affecté à une escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty dans les années 20 - Son unité a été décorée de la Croix de Guerre pendant la Grande Guerre - Il porte la fourragère aux couleurs de cette décoration - Photo transmise par Pascal Verdin, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide.

Portrait d'un soldat du contigent affecté au 11ème RAB de Metz-Frescaty dans les années 20 - Photo droits réservés.

Portrait d'un soldat affecté à une escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty dans les années 20 - Son unité a été décorée de la Croix de Guerre pendant la Grande Guerre - Il porte la fourragère aux couleurs de cette décoration - Photo droits réservés.

Le 20 décembre 1930, au cours d'un vol entre Metz, Nancy, Châlons et Metz, l'avion de l'équipage composé du Sgt Fichon (pilote) et du Sgt Maigret (mitrailleur) s'est écrasé dans les environs de Mourmelon (Marne). L'appareil, qui venait de décoller du terrain d'aviation de Mourmelon, s'est écrasé peu après le décollage, dans des circonstances non connues. Après l'impact avec le sol, leur avion a pris feu et les deux aviateurs ont été carbonisés. Le Sgt Maigret était originaire de Saint-Mihiel - Photo droits réservés.

Sol Marcel Louis Persin - Né le 11 mars 1902 à Marle (Aisne) - Fils de Louis Eugène Persin et de Julia Claire Leroux - Profession avant guerre manouvrier (ouvrier agricole) - Classe 1922 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 814 - Incorporé pour faire son service militaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 10 mai 1922 - Affecté à la 10ème escadrille (traditions de la ville de Metz) - Cette escadrille détenait les traditions de la BR 44 de la Grande Guerre mais avait adopté un insigne différent reprenant le blason de la ville de Metz - Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 dont l'escadrille BR 44 était détentrice - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 30 mai 1923 - Domicilié à Marle (Aisne), à compter du 30 mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne) en mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 1er juin 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 65, le 15 avril 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 121, en date du 15 avril 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 24, en date du 15 janvier 1938 - Profession Cantonnier auxiliaire en 1938 - A effectué une période de réserve au centre de mobilisation d'infanterie n° 24 du 25 septembre au 6 octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté à la 11ème section / 7ème compagnie du 147ème régiment d'infanterie, le 25 août 1939 - Maintenu "Service armé" avec sciatique varicocèle volumineuses et double hernie inguinale par la commission de réforme de Verdun (Meuse), le 15 décembre 1939 - Décédé à Marle (Aisne), le 16 mars 1980 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Photo transmise par Max Persin, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Dernière mise à jour : 25 avril 2023.

Cal Charles Alexandre Beaurain - Né le 24 octobre 1900 à Cambrai (Nord) - Fils d'Alexandre Eugène Beaurain et d'Elise Dupuis - Classe 1920 - Recrutement de Cambrai (Nord) sous le matricule n° 972 - Appelé en service armé en juin 1919 - Affecté à la 211ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 108 de la Grande Guerre) au 1er régiment de bombardement de 1919 à 1921 - Ce régiment a été renommé 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 1er août 1920 - La 211ème escadrille est devenue 11ème escadrille lors du changement de dénomination du régiment - Affecté à la commission interalliée de Duren comme mécanicien navigant en 1920 - Nommé Caporal - Démobilisé à Metz-Frescaty en mars 1921 - Marié avec Mlle Fernande Milot à Cambrai (Nord), le 14 novembre 1927 - Décédé le 3 septembre 1979 à Montpellier (Hérault) - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Familiales - Registre d'état-civil de la ville de Cambrai (Nord) - Fiche matricule détruite en mai 1940 - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 15 juin 2023.

 

Photo du Cne Joseph Chareyre

Cne Joseph Michel Anatole Chareyre - Né le 26 avril 1885 à Faucon (Vaucluse) - Fils de Michel Anatole Chareyre et de Rose Joséphine Avias - Domiciliés à Tarascon (Bouches-du-Rhône) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1905 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 2414 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 11ème régiment de Hussards, le 25 février 1905 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1905 - Nommé Maréchal des Logis, le 18 septembre 1906 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton - Passé dans la disponibilité, le 20 décembre 1907 - Engagé volontaire pour deux ans au titre du 11ème régiment de Chasseurs, le 25 février 1908 - Passé dans la réserve, le 25 février 1908 - Arrivé à l'unité et nommé Brigadier, le 27 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 octobre 1908 - Rengagé pour un an, à compter du 25 février 1910 - Rengagé pour un an, à compter du 25 février 1911 - Nommé Aspirant à l'école d'administation militaire de Vincennes, le 1er octobre 1911 - Arrivé à l'école de Vincennes, le 2 octobre 1911 - Nommé officier d'adminstration de 3ème classe, au service de l'état-major et du recrutement, le 24 septembre 1912 - Affecté à l'état-major du 13ème corps d'armée, le 2 août 1914 - Nommé officier d'adminstration de 2ème classe, le 1er octobre 1914 - Détaché au 5ème régiment de chasseurs à cheval - Nommé Lieutenant, le 25 février 1915 - Passé, sur sa demande, à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er mai 1916 - Formation à Juvisy jusqu'au 20 octobre 1916 - Observateur de l'escadrille C 9 du 20 octobre 1916 au 9 juin 1917 - Détaché du 5 au 20 mars 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, comme élève pilote, le 10 juin 1917 - Blessé lors d'un accident d'avion, le 17 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9994 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 20 novembre 1917 - Pilote du GDE du 10 janvier au 21 mai 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 14 février 1918 - Lâché sur Breguet 14A2, le 26 février 1918 - Pilote de l'escadrille BR 208 du 21 mai au 8 décembre 1918 - Affecté à la RGAé, le 18 décembre 1918 - Nommé Commandant de l'annexe 13 de la RGA à Massy-Palaiseau (Essonne), le 1er janvier 1919 - Chef du service du matériel roulant à la RGAé, le 1er mai 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Passé à l'entrepôt spécial d'aviation n° 1, le 22 décembre 1919 - Commandant du dépannage du centre de Marie-Mesnil, le 26 mars 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 10 juin 1920 - Affecté comme pilote à l'annexe de Villacoublay, le 22 janvier 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire avec le grade de Lieutenant, le 26 décembre 1922 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1922 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 21 décembre 1924 - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 7 avril 1925 - Commandant d'une escadrille de chasse de nuit au 11ème RAB - Tué en service aérien commandé, en équipage avec le Sgt Boullot (mécanicien) à Mourmelon-le-Grand, le 14 septembre 1926 - Ce matin là, les avions de chasse de nuit du 11ème RAB, en manoeuvre au camp de Châlons, regagnaient le terrain d'aviation de Frescaty où ils étaient basés - A 2 km du terrain, après avoir décollé, le moteur de leur avion est tombé en panne provoquant leur chute. A l'impact, le Breguet 19 a prit feu - Les deux membres d'équipage ont péri dans les flammes - Leurs corps carbonisés ont été évacués d'abord sur l'hôpital militaire du camp, puis sur l'hôpital de Châlons et finalement sur la caserne Delarue de Montigny, qui servit de chapelle ardente - Le Cne Chareyre a laissé une veuve et deux fillettes Josette et Marie-Thérèse - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille C 9 - CCC de l'escadrille BR 208 - JORF - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 mars 2023.

* Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 1er octobre 1915 : "Chargé, dans la soirée du 29 septembre 1915 d’aller reconnaître la situation de l’ennemi vers la tranchée des Tantes, a accompli sa mission avec une audace et un sang-froid dignes de tous les éloges, n’hésitant pas à pousser ses recherches dans des zones où la violence du feu paralysait la progression de notre infanterie."

* Citation n° 38 à l'ordre du 39ème corps d'armée, en date du 30 mars 1917 : "Officier de tout premier ordre, faisant toujours preuve d’audace et d’entrain. Spécialisé dans la photographie aérienne, n’a pas hésité à descendre à basse altitude pour mitrailler des rassemblements de troupes ennemies dans un cantonnement. S’est distingué dans deux combats aériens le 29 janvier et le 1er février 1917."

* Citation n° 64 à l'ordre du 218ème régiment d’artillerie lourde, en date du 4 juin 1917 : "Chargé de la photographie à l’escadrille du corps d’armée, a fait, dans le secteur de nombreuses et excellentes reconnaissances photographiques qui ont permis de découvrir les emplacements de plusieurs batteries inconnues qui ont été contrebattues par des tirs d’ALGP. Est retourné chaque fois photographier les résultats des tirs, a eu dans ces missions deux combats et a ramené plusieurs fois dans son appareil de nombreux éclats."

* Citation n° 147 à l'ordre de la 8ème armée du Ltt Joseph Michel Anatole Chareyre au 5ème régiment de Chasseurs, observateur à l'escadrille C 9, en date du 8 juin 1917 : "Officier d’une grande bravoure. A rendu des services de premier ordre à l’armée dans la prise de photographies lointaines. Compte six combats. Le 20 mai 1917 a attaqué deux avions ennemis, les a mis en fuite, contraignant l’un d’eux à piquer, désemparé, avec 35 balles dans son appareil."

* Citation n° 229 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 6 avril 1918 : "Officier d’un courage et d’un allant de tout éloge. Etant en traitement dans un hôpital d’une ville du front, n’a pas hésité à partir à, la poursuite d’un avion ennemi en sautant dans l’appareil d’un camarade qui, grièvement blessé, avait dû atterrir près de l’hôpital. A livré un dur combat, a raccompagné l’avion ennemi dans ses lignes et l’a forcé à atterrir désemparé."

* Citation n° 271 à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 16 août 1918 : "Chargé dans la soirée du 10 août d’une surveillance d’artillerie, a signalé plusieurs batteries ennemies qui ont pu Être efficacement contrebattues par les nôtres avant d’être entrées en action. A, pendant cette surveillance, soutenu contre deux avions ennemis un dur combat et a ramené son mitrailleur blessé et son avion criblé de balles."

* Citation n° 295 à l'ordre de l’escadrille BR 208 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 août 1918 : "L’escadrille BR 208, sous les ordres du lieutenant Chareyre, travaillant on liaison avec l’armée britannique, a brillamment rempli toutes ses missions au prix de pertes sensibles et de combats quotidiens. Par ses reconnaissances, ses réglages, ses contrôles de tir, a largement contribué au succès des opérations de juillet et août 1918. A su notamment, dans des conditions particulièrement difficiles, tenir rapidement le commandement au courant de la situation de l’artillerie ennemie et de la physionomie du champ de bataille, en maintenant avec les troupes anglaises et avec les éléments avancés des nôtres, une liaison étroite et fructueuse."

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Cne Joseph Chareyre, commandant d'escadrille du 11ème régiment d'aviation, en date du (18) septembre 1926 : "Passé sur sa demande dans l'aviation comme observateur pendant la guerre puis breveté pilote, s'est distingué en ces deux qualités par son entrain extraordinaire et par ses combats aériens qui lui ont valu sept citations.Commandant une escadrille de chasse de nui en 1926, a contribué à en faire une unité toujours prête à marcher pour les missions difficiles, d'un allant et d'un esprit sportif remarquables qui ont trouvé leur expression dans les manoeuvres de nuit de juillet-août 1926. Son avion aynt pris feu à 1000 mètres d'altitude à son arrivée au camp de Châlons, le 24 août 1926, a gardé tout son sang-froid et a réussi à atterrir sans dommage en rase campagne. A trouvé la mort au départ du camp, le 14 septembre à la suite d'une panne de moteur."

 

Photo de l'Adj Jean Cognard

Adj Jean Léon Cognard - Né dans les Landes - Engagé pour la durée de la guerre en 1916 à 17 ans - Affecté à l'artillerie de campagne - Nommé Brigadier en juillet 1917 - Passé dans l'artillerie spéciale (les chars) en 1918 - Nommé Maréchal des Logis en 1919 - Fait la campagne du Levant dans les chars pendant 18 mois - Affecté au 507ème régiment de chars de combat en garnison à Metz - Se marie - Signe un contrat d'engagement au 11ème régiment d'aviation de bombardement, d'abord comme mitrailleur, puis pilote Brevet de pilote militaire n° 20.621 obtenu directement au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 26 mai 1925 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Certificat d'aptitude aux fonctions de moniteur de tir - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Jean Cognard repose dans le cimetière communal de Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date en mai 1927 - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, en date du 8 juillet 1927 - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain".

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée de l'Adj Jean Léon Cognard, pilote à la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date en mai 1927 : "Sous-officier de carrière dont la modestie n'a d'égale que le zèle, le dévouement et l'esprit militaire. Après avoir combattu pendant la Grande Guerre de 1914 à 1918 dans l'artillerie et dans les chars, a fait campagne dans cette dernière arme à l'armée du levant. Venu, sur sa demande, dans l'aviation comme mitrailleur, a obtenu bientôt de passer son brevet de pilote. S'est signalé depuis lors par un magnifique élan qui ne s'est à aucun moment démenti. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, de l'Adj Jean Léon Cognard, pilote à la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date du 8 juillet 1927 : "Sous-officier de carrière dont la modestie n'a d'égale que le zèle, le dévouement et l'esprit militaire. Après avoir combattu pendant la Grande Guerre de 1914 à 1918 dans l'artillerie et dans les chars, a fait campagne dans cette dernière arme à l'armée du Levant. Venu, sur sa demande, dans l'aviation comme mitrailleur, a obtenu bientôt de passer son brevet de pilote. S'est signalé depuis lors par un magnifique élan qui ne s'est à aucun moment démenti. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé. A été cité. "

 

Photo du Ltt Lambert-Daverdoing

Ltt Lambert-Daverdoing - Né en Artois - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, le 28 juillet 1916 - Reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr à 17 ans - Nommé Aspirant et affecté au 71ème bataillon de chasseurs à pied en août 1917 - Nommé Sous-lieutenant en février 1918 - Affecté au 10ème bataillon de chasseurs à pied - Deux blessures - trois citations - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1920 - A repris les cours de St-Cyr en 1919 - A servi au Maroc en janvier 1921 - Affecté au 8ème bataillon de chasseurs à pied en garnison à Metz - Se marie, le 7 mai 1923 - Père de trois filles de trois ans, un an et 1/2 et six semaines - Elève de l'école de guerre - Stage d'observateur au 11ème RAB - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Le Ltt Lambert-Daverdoing repose dans le cimetière communal de Saint-Sauveur (Yonne) - Sources : Journal "Le Lorrain".

* Citation à l'ordre de la 74ème division d'infanterie, en date du 22 juin 1918 : "Officier de 20 ans, qui a fait, sous un terible baptême de feu, figiure de héros. A, pendant huit jours de durs combats galvanisé ses chasseurs par son prestigieux exemple."

* Citation à l'ordre de la 70ème division d'infanterie, en date du 13 décembre 1918 : "Officier courageux et résolu. Le 26 octobre 1918, au cours d'une attaque difficile, a par son courage et son allant, fait progresser sa section sous les rafales de mitrailleuses. Arrêté par un tir ajusté, s'est cependant porté en avant des lignes de tirailleurs pour se rendre compte de la situation."

* Citation à l'ordre de la 4ème armée, en date du 17 décembre 1918 : "Jeune officier, possédant au plus haut point le sentiment du devoir. Pendant les combats de Champagne, a fait preuve du plus pur courage et du plus grand esprit de sacrifice. Le 1er octobre 1918, a brillamment entrainé ses chasseurs à l'assaut d'une position fortement organisée, y pénétrant des premiers et contribuant pour une large part à faire de nombreux prisonniers."

* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 25 septembre 1922 : "A Tafessasset, le 20 juin 1922, a brillamment commandé le 19ème goumiers à cheval au cours d'un combat d'arrière-garde de près de cinq heures contre un ennemi nombreux et acharné s'avançant jusqu'au corps à corps; a réussi, par une attaque énergique, à briser l'élan des cavaliers insoumis, leur infligeant des pertes sévères."

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Ltt Lambert-Daverdoing du 8ème bataillon de chasseurs à pied, détaché au 11eme régiment d'aviation, en mai 1927 : "Officier d'élite, possédant au plus haut degré le sentiment du devoir, combattant entreprenant et magnifique entraineur d'hommes; a par son exemple, galvanisé ses chasseurs pendant la Grande Guerre et ses goumiers pendant la campagne du Maroc. Rentré en France, a tourné son activité intellectuelle vers la préparation à l'école supérieure de guerre où il a été admis en 1927. Effectuant un stage au 11ème régiment d'aviation, a fait preuve, dès son entrée dans cette nouvelle arme, du plus bel allant. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service aérien commandé. Laisse à ses chefs, à ses cmarades et à ses subordonnés, par son intelligence, son ardeur à servir et ses vertus militaires, le souvenir d'une belle figure d'officier français. Chevalier de la Légion d'Honneur, deux blessures, quatre citations."

 

Photo du Cal Marceau Dousset

Cal Marceau Charles Doucet - Né à Verzenay (Marne) en 1906 - Titulaire du brevet de préparation militaire - Incorporé sur sa demande au 11ème RAB en novembre 1926 - Demande à faire partie du personnel navigant et suit le cours des élèves-mitrailleurs - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Le Cal Doucet repose dans le cimetière communal de Verzenay (Marne) - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date en mai 1927 - Médaille militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre psthume, en date du 8 juillet 1927 - Sources : Journal "Le Lorrain".

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Cal Doucet, mitrailleur de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date en mai 1927 : "Jeune militire qui, venu sur sa demande dans une régiment d'aviation, a tenu à l'honneur d'y servir dans le personnel naviguant. Modèle de conscience et de discipline, s'est donné sans réserve à son travail aérien. A trouvé le mort, le 10 mai 1927, dans un accident d'avion."

* Médaille militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, du Cal Doucet, mitrailleur de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date du 8 juillet 1927 : "Jeune militaire qui, venu sur sa demande dans une régiment d'aviation, a tenu à l'honneur d'y servir dans le personnel naviguant. Modèle de conscience et de discipline, s'est donné sans réserve à son travail aérien. A trouvé le mort, le 10 mai 1927, dans un accident d'avion. A été cité. "

 

Photo de l'Adc Jacques Assémat

Adc Jacques Emile Assémat - Né le 5 février 1895 à Cruzy (Hérault) - Fils de François Assémat (propriétaire) et de Hermance Abattut - Profession Commis des PTT - Classe 1915 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule 756 - Engagé volontaire, pour cinq ans, au titre du 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 22 février 1913 - Blessé par une balle à la jambe gauche à Vitry-le-François, le 6 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 10 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 15 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 octobre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Passé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.235 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 mars 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 mai 1918 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 1er juin 1918 - Pilote du GDE à Voves du 30 juillet au 3 septembre 1918 - Lâché sur Breguet 14B2, le 1er août 1918 - En stage au CIACB, à compter du 3 septembre 1918 - Pilote de la RGAé d'Etampes, le 20 octobre 1918 - Nommé Sergent, le 1er mars 1919 - Affecté à la RGAé du Bourget-Dugny, le 1er août 1919 - Blessé par contusions multiples au cours d'un accident d'avion à Saint-Didier (Marne), le 19 septembre 1919 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1, le 1er janvier 1920 - Affecté, comme pilote, au 1er régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 24 avril 1920 - Pilote du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, par changement de dénomination du régiment, le 1er août 1920 - Médaille Militaire, le 14 juillet 1921 - Nommé Adjudant, le 28 décembre 1921 - Citation n° 27 à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 avril 1924 - Pilote de la 3ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB de Metz-Frescaty, le 8 janvier 1925 - Nommé Adjudant-chef, le 7 juillet 1926 - Nommé tireur d'élite au titre du 11ème régiment d'aviation, le 26 août 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 24 avril 1928 - Congé de trois mois avec solde d'absence, le 22 septembre 1928 - Admis à faire valoir ses droits à pension proportionnelle, le 1er janvier 1929 - Passé dans la réserve et domicilié à Cruzy (Hérault), à compter du 1er janvier 1929 - Domicilié au 24, rue Saint6Gervais à Rouen (Seine-Maritime), à compter du 10 mars 1930 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Domicilié au n° 5, impasse Barbet à Deville-les-Rouen (Seine-Maritimes), à compter du 12 juillet 1930 - A accompli une période d'entrainement volontaire au centre de mobilisation d'aviation n° 61 du 1er au 15 août 1930 - A accompli une période d'entrainement volontaire au centre d'Orly du 17 au 31 octobre 1931 - Domicilié au 17, rue Argende à Bériers (Hérault), à compter du 14 décembre 1931 - A accompli une période d'entrainement volontaire au magasin général d'aviation n° 3 du 16 au 30 avril 1932 - Domicilié Villa "Vialette", route de Pezenas à Béziers (Hérault), à compter du 21 septembre 1932 - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon de l'air (changement de déniomination du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique) - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air, le 15 avril 1934 - Désigné pour faire partie, comme membre, du cercle aérien de Montpellier, le 10 avril 1934 - Maintenu pilote de réserve de la 4ème région militaire, le 30 janvier 1935 - A accompli une période de 14 jours de réserve au centre aérien régional de Montpellier échelonnée du 1er mai au 30 septembre 1934 - Témoignage de satisfaction du Général commandant la 4ème région militaire, le 6 décembre 1935 - Autorisé à s'entrainer au centre aérien régional de Montpellier, cercle d'observation en 1936 - A accompli une période de 10 jours de réserve au centre aérien régional de Montpellier en 1936 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Istres, le 1er décembre 1936 - Autosisé à s'entrainer au GAR 516 de Montpellier en 1937 - Maintenu dans le corps des sous-officiers de réserve du personnel navigant, le 25 juin 1937 - A accompli une période de réserve volontaire de 12 jours au GAR 516 de Montpellier en 1937 - Affecté, par nivellement, à la base aérienne de Montpellier, le 15 janvier 1938 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté à la section de l'air 1/125, le 4 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 4 septembre 1939 - Affecté à la 5ème compagnie du bataillon de l'air 108, le 1er janvier 1940 - Affecté à la 3ème compgnie d'escadre, le 25 mai 1940 - Démobilisé par la base aérienne 108, le 7 juillet 1940 - Domicilié à compter de cette date Villa "Vialette", route de Pezenas à Béziers (Hérault) - Décédé en 1963 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Hérault - Dernière mise à jour : 10 avril 2023.

* Citation n° 27 à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 avril 1924 : "Sous-officier, passe sur sa demande dans la chasse de nuit, venant d'une escadrille de protection, où sa réputation comme pilote bimoteur n'était plus à faire. Lors des récents exercices de nuit (DCA combinée avec avion), a mis au service du commandement une rare finesse de pilotage qui lui a permis d'aboutir à l'accomplissement de mission aérienne dont l'exécution exigeait un pilote d'élite."

 

Photos du Cal Albert Lamotte

Cal Albert Marcel Lamotte - Né à Reims en 1907 - Boursier de pilotage, a effectué son entrainement élémentaire de pilote militaire l'école Farman de Toussus-le-Noble - Engagé volontaire, par devancement d'appael, le 6 septembre 1926 - Affecté comme pilote au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - En décembre 1926, a obtenu une permutation pour le 11ème RAB afin de se rapprocher de sa mère - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Totalisait une centaine d'heures de vol - Albert Lamotte repose dans le cimetière municipal de Reims (Marne) - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée en mai 1927 - Sources : Journal "Le Lorrain".

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Cal Albert Lamotte, pilote de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en mai 1927 : "Attiré par les risques et la noblesse de l'armée aérienne, a suivi avant son entrée au régiment, le cours d'une école de pilotes. Incorporé comme pilote dans l'aviation militaire, il a été sans défaillance un modèle de conscience et de courage individuel. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, du Cal Albert Lamotte, pilote de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en mai 1927 : "Attiré par les risques et la noblesse de l'armée aérienne, a suivi avant son entrée au régiment, le cours d'une école de pilotes. Incorporé comme pilote dans l'aviation militaire, il a été sans défaillance un modèle de conscience et de courage individuel. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé. A été cité."

 

Photo du Sgt Marcel Vautard

Sgt Marcel Paul Vautard - Brevet de pilote militaire n° 18.884 obtenu à l'école d'aviation Hanriot, le 16 mars 1921 - Le 6 juillet 1922, un Caudron R XI, monté par l'équipage composé du Sgt Marcel Vautard (pilote), et du Cal Georges Hanen (mitrailleur) et du Sol Rabourdin (mécanicien), décolle pour un vol de longue durée. Après avoir atteint l'altitude de 200 mètres, un des moteurs donna des signes de faiblesse. Quelques instant plus tard, l'avion visiblement avec un moteur en panne et pris dans un fort vent, piqua soudainement sur le côté, partit en vrille avant de s'écraser dans un champ. Les trois occupants ont été tués sur le coup. Malheureusement, comme souvent à l'époque, les débris de l'appareil prirent feu. Le cultivateur, arrivé le premier sur le lieu de l'accident, a réussi à extraire des débris le corps du soldat Rabourdin, qui avait été tué par une fracture de la colonne vertébrale et des deux jambes. Mais il n'a rien pu faire pour ses deux camarades, le feu ayant pris trop d'importance. Leurs corps ont été carbonisés. Les restes mortels de l'équipage ont été transportés à la morgue de l'hôpital militaire de Plantières. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames. Les Caudron R XI sont en instance de réforme à cette période - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, en date du 6 septembre 1922 - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, du Sgt André Charles Vautard, en date du 6 septembre 1922 : "Excellent sous-officier. Pilote très brave et très allant. Le 6 juillet 1922, a fait preuve d'un grand courage et d'un réel mépris du danger, en prenant par un vent de tempête, le vol au cours duquel il a trouvé la mort. A été cité. Sans Croix de guerre."

 

Photo du Sol Léon Rabourdin

Le 6 juillet 1922, un Caudron R XI, monté par l'équipage composé du Sgt Marcel Vautard (pilote), et du Cal Georges Hanen (mitrailleur) et du Sol Rabourdin (mécanicien), décolle pour un vol de longue durée. Après avoir atteint l'altitude de 200 mètres, un des moteurs donna des signes de faiblesse. Quelques instant plus tard, l'avion visiblement avec un moteur en panne et pris dans un fort vent, piqua soudainement sur le côté, partit en vrille avant de s'écraser dans un champ. Les trois occupants ont été tués sur le coup. Malheureusement, comme souvent à l'époque, les débris de l'appareil prirent feu. Le cultivateur, arrivé le premier sur le lieu de l'accident, a réussi à extraire des débris le corps du soldat Rabourdin, qui avait été tué par une fracture de la colonne vertébrale et des deux jambes. Mais il n'a rien pu faire pour ses deux camarades, le feu ayant pris trop d'importance. Leurs corps ont été carbonisés. Les restes mortels de l'équipage ont été transportés à la morgue de l'hôpital militaire de Plantières. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames. Les Caudron R XI sont en instance de réforme à cette période - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, en date du 6 septembre 1922 - Sources : Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume du Sol Léon Félix Rabourdin, en date du 6 septembre 1922 : "Très bon soldat et excellent mécancicien. Le 6 juillet 1922, a trouvé la mort au cours d'un vol en service commandé. A été cité. Sans croix de guerre."

 

Photo du Sgt Robert Lamiralle

Sgt Robert Auguste Lamiralle - Brevet de pilote militaire n° 5885 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 10 avril 1917 - Pilote du 11ème RAB - Le 7 juillet 1921, un Breguet 14B2, monté par l'équipage Adj Léon Oudart (pilote moniteur de la section d'entrainement) / Sgt Robert Lamiralle (pilote), tous deux pilotes du 11ème RAB, a été victime d'une panne moteur, alors qu'il volait à 50 mètres d'altitude, au décollage d'une mission de longue durée. Trop bas pour choisir une zone d'atterrisage propice, l'avion s'est écrasé près de la ferme d'Alger. Les secours retirèrent des débris les deux aviateurs grièvement blessés. L'Adj Houdart a été blessé au visage par les haubans et souffrait de lésions internes. Le Sgt Lamiralle, qui a heurté le support de la tourelle de mitrailleuse lors de l'impact au sol, avait le cuir chevelu enlevé et une grave fracture du crâne. Ils ont été évacués sur l'hôpital militaire de Plantières. Les deux blessés ont été décorés sur leurs lits d'hôpital, l'Adj Houdart a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur et le Sgt Lamiralle a été décoré de la Médaille Militaire. Malheureusement, l'état du Sgt Lamiralle empira et il est finalement décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de santé où il avait été soigné - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 juillet 1921 - Sources : Journal Le Lorrain - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Sgt Robert Auguste Lamiralle au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 7 juillet 1921 : " Pilote excellent et sous-officier remarquable à tous les points de vue, consciencieux, calme et allant. A fait preuve en toutes circonstances du dévouement le plus absolu. Très grièvement blessé, le 7 juillet 1921, lors d'une chute d'avion."

 

Photo de l'Adj Marcel Bragard

Adj Marcel Bragard - Mitrailleur de la 5ème escadrille (BR 29) à la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty - Nommé sergent-chef, le 1er juillet 1929 - Nommé Adjudant en 1932 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Amiot 122 Bp 3, à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle), le 5 octobre 1933 - Il faisait équipage avec le Ltt Michel Pellissier de Féligonde (pilote) et le Cal Maurice Verleyen (radiotélégraphiste) - Les trois aviateurs ont été tués - Il comptait 900 heures de vol - Marcel Bragard repose dans le cimetière de Montigny-lès-Metz (Moselle) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Sources : Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, de l'Adj Marcel Bragard, mitrailleur à la 11ème escadre aérienne, en date du 17 octobre 1933 : "Sous-officier d'une haute valeur morale et professionnelle. Pilote alliant à la prudence une adresse et un sang-froid remarquables. Toujours prêt à remplir les missions les plus délicates, était pour tous une exemple du devoir et du dévouement. Avait mérité son instriction au tableau de concours pour la Médaille militaire. Tombé glorieusement le 5 octobre 1933, en service aérien commandé. A été cité, à titre posthume, à l'ordre de la 1ère région aérienne, le 7 octobre 1933, par l'application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant."

 

Photo du Sgt Jean Marniquet

Sgt Jean Louis François Marniquet - Né le 17 mai 1900 à Avenay-Val-d'Or (Marne) - Fils d'Auguste Louis Eugène Marniquet (32 ans / Charron) et d'Augustine Jeanne Victorine Dubiet (27 ans) - Domiciliés à Avenay (Marne) - Classe 1920 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 326 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty, le 18 mars 1920 - Nommé Caporal, le 13 septembre 1920 - Nommé Sergent, le 3 mars 1921 - Probablement Mitrailleur - Fin de service et envoi dans la disponibilité, le 4 mars 1922 - Domicilié à Avenay, à compter du 4 mars 1922 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 15 mars 1922 - A accompli une période de réserve au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 17 mai au 10 juin 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 61 de Châteaudun, le 1er juin 1929 - Nommé Sergent-chef dans la réserve, le 1er juin 1929 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 9 au 23 août 1929 - A accompli une période de réserve au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 11 au 25 août 1930 - Marié avec Mlle Marie Louise Hélène Pinot à Aisey-sur-Seine (Côte-d'Or), le 11 août 1931 - Affecté, dans la réserve, par nivellement, au centre de mobilisation d'aviation n° 38, le 15 avril 1934 - Affecté dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 1er octobre 1934 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Mourmelon, le 7 janvier 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 112, le 25 janvier 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 131 stationné à Caen, le 30 septembre 1939 - Profession exploitant de champagne - Décédé à Paris 7ème, le 30 décembre 1972 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 8) de la commune de Avenay-Val-d'Or (Meuse) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour 14 mai 2024.

 

Photo du Slt Roger Jaunâtre

Slt Roger Louis Joseph Jaunâtre - Né le 6 mars 1913 au 91, rue Gambetta à La Rochelle (Charente-Maritine) - Fils de Louis Ferdinand Jaunâtre (garçon limonadier) et d'Alice Joséphine Jeanne Gautron - Domicilié à Sedan (Ardennes) avant appel sous les drapeaux - Incorporé dans la cadre du service militaire en avril 1934 - Affecté à la 16ème compagnie de l'Air - Détaché au 5ème bataillon de l'Air, au titre de l'école pratique d'aviation d'Avord, le 16 octobre 1934 - A réussi le concours d'élève officier de réserve, le 20 octobre 1934 - Observateur de la 11ème escadre de bombardement de jour de Metz-Frescaty - Le 21 août 1935, dans la soirée, plusieurs avions évoluaient au-dessus du terrain de Frescaty et des alentours. Tout à coup, un Lioré et Olivier LéO 20, qui se préparait à atterrir, piqua vers le sol avant de s'écraser en prenant feu. Il était alors 22h30. Aussitôt, les services de secours se dirigèrent de toute urgence sur les lieux de l'accident, près du village d'Augny, en bordure du camp et en dehors des balises. Des quatre membres d'équipage, trois sont parvenus à sortir des flammes. L'appareil était piloté par le Sgc Plantier. Il resta coincé dans les débris après l'écrasement de son avion. Il eut la vie sauve grâce à l'intervention du Sgt Fritch, bien que blessé, réussit à le sortir de la zone, tout en étant brûlé par les flammes. Le 3ème aviateur, le Sgt Liebig s'en tira avec seulement quelques contusions. Malheureusement, le 4ème occupant, le Slt Jaunâtre est resté coincé dans les débris et est mort carbonisé. Le LeO 20 a été entièrement détruit par le feu. Le Sgc Plantier, âgé de 32 ans et originaire du Gard, a été gravement brûlé dans le dos, au visage et sur plusieurs autres parties du corps. Le Sgt Fritch, âgé de 25 ans et originaire de Bénestroff, a été moins gravement brûlé et son état n'inpirait pas d'inquiétude. Le Sgt Liebig, âgé de 27 ans est originaire des Ardennes. Le Slt Jaunâtre, originaire de Sedan, était officier de réserve et accomplissait la seconde partie de son service militaire. Il avait été incorporé à la 3ème compagnie aérienne à Saint-Cyr, puis avait poursuivi sa formation au camp d'instruction d'Avord. Sa dépouille mortelle a été transportée à l'hôpital Legouest et veillée dans une chapelle ardente. - Roger Jaunâtre repose dans le cimetière municipal de Sedan (Ardennes) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 1ère région aérienne, à titre posthume, en date du 16 septembre 1935 - Les deux blessés ont été décorés de la Médaille Militaire - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 119) de la ville de La Rochelle (Charente-Maritime) - JORF - LO - Journal "L'Est Républicain" - Journal 'Le Lorrain" - Journal "L'Eclair de l'Est" - Dernière mise à jour 18 mai 2024.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 1ère région aérienne, à titre posthume, du Slt Roger Jaunâtre de la 11ème escadre aérienne, en date du 16 septembre 1935 : "Officier de grand mérite. Affecté, sur sa demande, à une formation de nuit, volontaire pour toutes les missions, s'était signalé par son allant et ses brillantes qualités aériennes. A trouvé la mort, le 21 août 1935, au retour d'un vol de nuit, en service commandé."

Les Hommes

Lcl Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais - Né le 6 août 1878 à St-Léry (Morbihan) - Fils de Bertand Alexandre des Prez de la Morlais (conseiller général du Morbihan) et de Marie Juliette Leblanc de Boisricheux - Ils ont eu douze enfants : Raoul (1869), Jules (1870), Bertrand (1871), Germaine (1872), Yvonne (1873), Geneviève (1874), Juliette (1875), Maurice (1876), Armand (1878), Marguerite (1879), Marie (1881), Agnès (1885) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1898 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 2084 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 13ème régiment de Hussards, le 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1900 - Nommé Maréchal des logis, le 3 octobre 1900 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 26 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 novembre 1901 - Rengagé pour trois ans avec prime, à compter du 16 novembre 1903 - Elève officier du 1er avril 1905 au 28 février 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Passé à l'aéronautique militaire, le 8 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 90 obtenu, le 9 mars 1912 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° "B 24" - A fait une ascension d'initiation, à bord du Ballon "Zodiac" de 1550 m3, en compagnie de M. Dubois, pilote de l'Aéro-club de France et des Ltt Drouot, Sgt Picquet, Sgt Frobert à partir le parc d'aérostation, le 27 mars 1912 - Ils ont atterri après 2h30 de vol à Homeny, près de Charly-sur-Marne - A participé aux grandes manoeuvres du Poitou comme pilote de l'escadrille d'artillerie dotée d'avions Blériot qui était composée du Cne Babet (cdmt), Ltt des Prez de la Morlais, Ltt Chabert, Ltt Rolland, Ltt Gaubert, Ltt de Geyer d'Orth du 9 au 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 24 septembre 1912 - Les avions ayant participé aux grandes manoeuvres ont été présentés au ministre de la Guerre à l'occasion de la journée de l'aviation militaire à Vincennes, le 27 septembre 1912 - Marié avec Mlle Anne Marie Lucie Violas à la mairie de Paris 18ème, le 9 novembre 1912 - Pilote de l'aéronautique française au Maroc Occidental du 19 décembre 1912 au 6 août 1914 - Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 - Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, en date du 22 mai 1913 - Citation n° 41 décernée par le général Lyautey, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" décernée en 1914 - Officier de l'ordre du Ouissan Allaoui en 1914 - Commandant de l'escadrille BL 9 du 6 août 1914 au 20 février 1915 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 20 au 26 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 du 26 février au 27 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 102 du 27 mars 1915 au (2ème trimestre) 1916 - Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 - En mission spéciale à la RGAé, le 23 novembre 1915 - Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Au Maroc du 14 juin 1916 au 5 juin 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 - Pilote de la GDE du 5 juin au 20 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 128 du 20 août au 20 décembre 1917 - Commandant du groupe de bombardement n° 6 en décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 13 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 18 juillet 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 septembre 1918 - Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 - Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée du l'escadre 13, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 - Marié avec Mlle Anne Marie de Coynart à Dreux, le 26 juin 1919 - Ils ont eu huit enfants : Guy (1921), Françoise (1922), Solange (1922), Raoul (1924), Une fille (année ?), Gaël (1934), Alain (année ?) - En mission en Turquie du 1er août 1919 au 23 décembre 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny du 24 décembre 1919 au 23 décembre 1920 - Le 4ème RO est devenu le 34ème RAO, le 1er août 1920 - Maintenu comme commandant en second au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 7 mars 1921 - Affecté comme commandant par intérim au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne), le 20 avril 1923 - En occupation des pays rhénans du 15 mai 1923 au 14 mai 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles (Yvelines), le 6 avril 1928 - Rayé des contrôles du 12ème RAB, le 14 mai 1928 - Commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 9 novembre 1928 - A pris son poste, le 10 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er septembre 1933 - Arrêté pour audition de la radio de Londres et insultes à un délégué de la LVF, le 2 septembre 1942 - Condamné à 15 jours de prison, le 1er octobre 1942 - Pendant l'occupation, appartient au maquis du Morbihan - Commandant du 6ème bataillon FFI du Morbihan, le 17 juillet 1944 - Il rassemble les compagnies de Ploërmel, Loyat, Mauron, Le Trinité Porhoët - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 mai 1945 - Médaille de la résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Cette décoration lui a été remise par le général de Gaulle en personne - Son fils Gaël, pilote instructeur de la base école 707 de Marrakech a été tué au cours d'un accident d'avion à Casablanca, le 28 juin 1959 - Décédé à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris 6ème, le 26 août 1963 - Ses obséques eurent lieu en l'église de Saint-Léry (Morbihan), le 29 août 1963 - Le Général Armand des Prez de la Morlais repose dans le cimetière communal de Saint-Léry (Morbihan) - Photo extraite du site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille VB 102 - CCC de l'Escadrille SOP 128 - Liste des brevets militaires - LO - Site Internet Généanet - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 12 avril 2023.

* Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 : "Le général commandant par intérim des troupes d'occupation du Maroc félicite le Ltt aviateur de la Morlais pour le sang-froid, l'énergie, l'endurance et l'initiative dont il a fait preuve pendant sa mission en avion biplace dans la colonne Mangin du 27 au 29 mars. Le général félicite en même temps le soldat mécanicien Filiol qui accompagnait le Ltt de la Morlais."

* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, au titre de la 3ème colonne des Haha, du Ltt Des Prez de la Morlais, de la section d'aviation, en date du 22 mai 1913 : "Officier aviateur d'une valeur rare, à peine arrivé à Mogador, a exécuté trois superbes raides aériens en biplace accompagné d'un officier observateur le 24 janvier dans des conditions précaires au-dessus d'un pays en pleine révolte, furieuse, dont les habitant s les poursuivaient à coups de feu et où tout atterrissage eut êté une condamnation à mort."

* Citation n° 41 décernée par le général Lyautet, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 : "En avril et mai 1913, chargé du service de l'aviation à la colonne de Tajna, y a rendu des services signalés en apportant le 26 avril, sous le feu de l'ennemi, en plein combat, d'Ain-Zergra, un courrier important et en exécutant avec succès de Kasrah-Tadla, une reconnaissance aucacieuse vers les premières pentes de l'Atlas, pour reconnaitre des campements Marocains et rapportant des renseignements précieux pour le commandement."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Armand des Prez de la Morlais, en date du 10 juillet 1913 : "16 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire."

* Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 : "Appartenant au début de la guerre, à l'aviation du Maroc, a rejoint d'urgence le théatre de guerre où il n'a cessé de rendre, comme pilote, les plus signalés services. Commande actuellement une escadrille qu'il entraine avec une audace, une énergie, un sang-froid remarquable sur des objectifs de bombardement les plis périlleux; a eu maintes fois son avion traversé par la mitraille ennemie."

* Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 : "Depuis l'expédition de Ludwigshafen, sous l'énergique impulsion du lieutenant de vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlais, Fequant, ses chefs d'escadrilles, le 1er groupe de bombardement a exécuté des raids militaires à grande portée au-dessus de l'ennemi."

* Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 : "Après s'être signalé en France dans des bombardement de grande envergure, s'est dépensé sans compter à partir de 1916 dans la réorganisation de l'aéronautique du Maroc. Grâce à lui, l'aviation a rendu des services de guerre remarquables en 1917 dans les opérations contre Abd el Malez et Kiba et dans la lutte anti-soumarine. S'est distingué particulièrement en allant reconnaitre sous le feu des terrains d'atterrissage. Officier dont la valeur remarquable était déjà reconnue au Maroc par la réputation qu'il s'était acquise dans les opérations aériennes d'avant guerre."

* Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 : "Formé d'unités et d'équipage ayant le plus beau passé militaire, entrainé par l'allant de son chef, le capitaine Des Prez de la Morlais, a exécuté de nombreuses opérations de jour dans les lignes ennemies sur des objectifs éloignés. A donné récemment la mesure de son énergie en effectuant en groupe, un bombardement à grande distance, rapportant une carte géographique très complète. A opéré, malgré une aviation ennemie très mordante, une cannonnade très fournie et une température excessive."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais au 4ème régiment de chasseurs, commandant l'escadre de bombardement n° 13, en date du 9 septembre 1918 : "Officier supérieur dont les hautes qualités morales n'ont cessé de s'affirmer depuis le début de la campagne. A donné en toutes circonstances les plus belles preuves de courage, d'énergie exécutant plus de cent bombardements et sachant obteni des unités placées sous ses ordre un magnifique rendement. Quatre citations."

* Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 : "L'escadre de bombardement de jour entraine par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin et ses chefs de groupes, les Capitaine Petit, de la Morlais, de Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenu dans la bataille de Picardie lançant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de Savière. Depuis le 15 juillet, a contribué très puissamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes, a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations a abattu quarante trois avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs."

* Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée de l'escadre 13 composée du groupe de bombardement 3 (escadrille BR 107, 126 et 128) commandée par le chef d'escadron Rocard, tombe glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué, du groupe de bombardement 4 (escadrille BR 131, BR 132, BR 134) commandé par le capitaine Etournaud, de l'escadrille de protection C 46 commandée par le capitaine Bloch, en date du 28 septembre 1918 : "Sous l'ardente impulsion de son chef, le chef d'escadron De la Morlaix, n'a cessé depuis sa formation récente de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne en juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne en août, a semé journellement l'épouvante et le désorte parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur St-Mihiel, en septembre vient encore de manifester son ardeur combative en intervenant dans la bataill et sur les points de concentration ennemis, par ses bombardements et ses mitraillages."

* Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 : "Unité de premier ordre, sous le commandement du chef d'escadron De la Morlais, secondé par le Cne de Geffrier, commandant le GB 3, le Cne Estournaud, commandant le GB 4 et protégé par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Ltt Resal. Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur l'Aisne et dans la Wöevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif, observant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiance ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, nottament le 27 septembre 1918, a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne, le 28 septembre a bombardé et a mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à deux cent mètres d'altitude, le 6 octobre a recommandé le même exploit, le 10 octobre après voir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retourné continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire suater les trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 278 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu et désemparé 10 avions ennemis."

Sgt Charles Hébral, pilote de la 2ème escadrille du 11ème RAB de Metz-Frescaty pendant son service militaire en 1928 et 1929 - La 2ème escadrille possédait les traditions de la BR 44 mais en ayant adopté un autre insigne basé sur le blason de la ville de Metz - Né le 1er février 1908 à Paris 14ème - Classe 1928 - Brevet de pilote militaire n° 21.726 obtenu à l'école Caudron, en date du 18 octobre 1927 - Décédé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 20 décembre 1989 - Sources : Liste des brevets militaires - Fichier des décès de l'INSEE - Photo transmise par Jeanne Oudin-Hébral que je remercie pour son aide.

Adc René Joseph Aristide Veibert - Né le 26 novembre 1898 à Cousances-aux-Forges (Meuse) - Domicilié au 1, rue Pétain à Metz-Sablon - Brevet de pilote militaire n° 19.527 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 5 mai 1922 - Pilote de la 21ème escadrille (traditions de la R XI 239) du 11ème RAB - Nommé Sergent-Major en 1925 - Nommé Adjudant - Pilote de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB - Nommé Adjudant-chef en 1931 - Le 2 juin 1931, un Blériol BL 127 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB s'est écrasé à 25 km au Sud-Est de Metz, entre Herny et Vatimont. Les quatre aviateurs, qui composaient l'équipage, ont été tués. Il s'agissait de l'Adc René Joseph Veibert (pilote), du Cal Rémy et des soldats André Renard et Jean Georgel. L'Adc Veiber avait conduit à Strasbourg trois mécaniciens du 11ème RAB qui devaient dépanner un avion sur le terrain de Neuhof. Sur ordre du colonel commandant le 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, l'Adj Veibert ramena trois aviateurs du 2ème RAC qui bénéficiaient d'une permission. Volant bas, entre 100 et 150 mètres d'altitude, l'avion a été vu en train de disparaitre derrière un côteau de 500 mètres de hauteur, près de Vatimont avant d'exploser au sol. Accourus sur place, les témoins ont retrouvé les corps des victimes. Le corps du pilote avait été sectionné en deux, la partie inférieure de son corps était encore sur le siège pilote, tandis que la tête et le tronc ont été retrouvés, à une trentaine de mètres de là. Un des soldats avait évacué en parachute, mais trop bas et s'était tué en percutant le sol, les deux autres victimes ont été retrouvées dans les débris. Le compte-tours était resté bloqué à 1400 tours/mn, ce qui indiquait un fonctionnement normal de l'avion. L'enquête s'orientait sur le passage de l'avion dans un trou d'air, qui sont courants à cet endroit, la brusque chute du lourd avion de 5 tonnes n'a pu être reprise par le pilote, vu la faible altitude de croisière ou une vitesse trop lente, en basse altitude, qui a provoqué une perte de vitesse - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - JORF - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.

 

Photo du Cne Prudent Fournage

Cne Prudent Albert Fournage - Né au 11, rue Royale à Versailles (Yvelines), le 11 septembre 1891 - Fils de Louis Prudent Fournage (zingueur) et d'Angèle Ferron (ménagère) - Domiciliés en 1911 au 30, rue de la Monnaie à Troye (Aube) - Profession avant appel sous les drapeaux Plombier - Classe 1911 - Recrutement de Troyes (Aube) sous le matricule n° 890 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 6ème bataillon d'artillerie à pied, le 1er octobre 1912 - Arrivé à l'unité et nommé 2ème canonnier, le 8 octobre 1912 - Nommé 1er canonnier servant, le 23 mai 1913 - Nommé Brigadier, le 25 juillet 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 décembre 1913 - Citation n° 210 à l'ordre du régiment, en date du 30 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant d'infanterie, à titre temporaire et affecté au 367ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 juillet 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Nommé Lieutenant d'active, à titre définitif, le 25 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 mars 1918 - Formation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 25 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 14.799 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 24 juillet 1918 - Stage complémentaire à l'école militaire d'aviation de Pau, le 9 août 1918 - Stage de perfectionnement chasse à l'école militaire d'aviation de Biscarrosse, le 17 septembre 1918 - Blessé à l'œil droit au cours d'un accident d'avion à l'école militaire d'aviation de Biscarrosse, le 21 septembre 1918 - Dirigé sur l'école militaire d'aviation de Chartres-Voves, le 27 septembre 1918 - Pilote du GDE, le 16 octobre 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille interalliée - Dirigé sur l'école militaire d'aviation de Chartres-Voves, le 10 décembre 1918 - Dirigé sur le 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 6 janvier 1919 - Marié avec Mlle Blanche Eugénie Pierre à Paris (10ème), le 22 février 1919 - Affecté au SEGA de Nanterre, le 16 juillet 1919 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation (ESA) n° 3, le 18 mars 1920 - Affecté à la section matériel roulant de l'entrepôt spécial d'aviation (ESA) n° 3 centre de St-Cyr, le 22 avril 1920 - Placé en position "Hors Cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation (ESA) n° 2, le 9 août 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic en placé en position de congé sans solde pour trois ans, à compter du 19 décembre 1921 - Autorisé à faire cesser son congé sans solde, le 10 août 1922 - Affecté au 1er régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty, le 10 août 1922 - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty, par changement de dénomination du régiment, le 7 octobre 1922 - Citation n° 248 à l'ordre du 10ème corps d'armée en 1924 - Commandant de la 7ème escadrille (traditions de la BR 129) du 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour du 26 septembre 1924 au 22 avril 1926 - Titularisé Observateur en avion, en date du 15 décembre 1925 - Nommé Capitaine dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 25 mars 1926 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 décembre 1926 - Compte 550 heures de vol en 1926 - Nommé Commissaire de l'Aéro-clb de France, le 16 mars 1927 - Affecté au groupement d'aviation de bombardement, le 1er juillet 1932 - Affecté à l'état-major du général inspecteur de l'aviation de défense métropolitaine, le 1er mai 1933 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 23 mars 1934 - Affecté à la 21ème escadre aérienne de bombardement de Nancy-Essey, le 29 juin 1936 - Affecté à la 19ème escadre aérienne de bombardement de Bordeaux-Mérignac, le 1er avril 1937 - Affecté à l'état-major de la 3ème division aérienne à Tours, le 1er octobre 1938 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1939 - Domicilié "Les Roses" au 10, avenue de la Gare à Marly-le-Roi (Yvelines) - Commandant de la 51ème division de bombardement d'assaut, le 5 mai 1939 - La 51ème escadre de bombardement d'assaut était composée du GB I/51 (traditions des SPAbi 42 [1ère escadrille] et SAL 39 [2ème escadrille]) et du GB II/51 (traditions des SAL 4 [1ère escadrille] et SAL 41 [2ème escadrille]) - Ces unités ont été équipées par des Breguet 691 et 693 au début 1940 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er août 1940 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 222 - Nommé Colonel de réserve, le 1er juillet 1949 - Décédé à Versailles (Yvelines), 22 mars 1972 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 380) de la ville de Versailles (Yvelines) - Etat des services - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aube - LO - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Icare La bataille de France 1939-1940 Vol 10, l'aviation d'assaut, la 51ème escadre - Dernière mise à jour : 2 juillet 2024.

* Citation n° 210 à l'ordre du régiment, en date du 30 octobre 1914 : "Officier intelligent et très courageux, a su inculquer le sentiment du devoir à ses pionniers et à ses bombardiers qui, malgré un bombardement intense de jour et de nuit, ont assuré avec autant d'assurance que de mépris du danger, particulièrement les 6, 7, 8 septembre, le transport du matériel, des munitions jusqu'aux premières lignes devant Verdun."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 décembre 1926 : "Belle conduite dans l'infanterie au cours de la campagne 1914-1918. Passé dans l'aviation en mars 1918, s'y est montré très bon pilote; a effectué en 1925, un voyage de plus de 1.500 kilomètres."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du lieutenant-colonel Prudent Albert Fournage de la 11ème division de bombardement d'assaut, en date du 1er août 1940 : "Commandant d'une escadre de bombardement, au début de la campagne, s'est dépensé de jour et de nuit pour parfaire l'instruction de ses équipages. A donné l'exemple en exécutant lui-même deux missions de guerre au-dessus des lignes ennemies. Nommé ensuite chef d'état-major d'un groupement de bombardement, puis d'une division d'assaut, s'est particulièrement signalé par son travail et sa parfaire compréhension des ordres à établir."

 

Photo de l'Adj Frédéric Gault

Adj Frédéric Edouard Pierre Gault - Né le 7 octobre 1891 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils de Onésime Frédéric Joseph Gault et de Marie Camille Müller - Domiciliés au 146, rue Georges Sand à Tours - Profession avant guerre Agent d'assurances - Classe 1911 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1609 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 1er régiment de Spahis, le 26 juin 1911 - Victime d'une légère commotion cérébrale avec plaie du cuir chevelu dûe à une chute de cheval, le 29 août 1911 - En Algérie du 3 juillet 1911 au 8 novembre 1912 - Au Maroc occidental en guerre du 9 novembre 1912 au 20 juillet 1914 - Nommé Brigadier, le 25 juillet 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er juillet 1914 - En Algérie du 21 juillet au 31 juillet 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 avril 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 7514 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 16 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Affecté au champ de tir de la 8ème armée du 5 janvier au 11 mars 1918 - Pilote du GDE du 11 mars au 15 avril 1918 - Lâché sur Caudron R XI, le 24 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 10 du 15 avril au 22 mai 1918 - En mission du 2 au 5 mai 1918 - Pilote du GDE du 22 mai au 16 juin 1918 - Pilote de l'escadrille R XI 240 du 16 juin 1918 au 31 décembre 1919 - Première victoire homologuée contre un avion, le 22 juillet 1918 - Pour cette victoire, il était en équipage avec l'Asp Davantes et le Sgt Vicaire - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Deuxième et troisième victoires homologuées contre deux avions de chasse, le 9 octobre 1918 - Pour ces victoires, il était en équipage avec l'Adj Pilleron et le Sol Guillet - 4ème victoire homologuée, le 4 novembre 1918 - Pour cette victoire, il était en équipage avec le Sgt Coolen et le Sol Pellon - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 novembre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée en date du 25 novembre 1918 - Détaché à l'escadrille R XI 239, le 1er octobre 1919 - Evacué sur maladie, le 25 novembre 1919 - Pilote de la 208ème escadrille (traditions de l'escadrille R XI 240) du 1er régiment de bombardement du 1er janvier au 1er août 1920 - Pilote de la 8ème escadrille (traditions de l'escadrille R XI 240) du 11ème RAB du 1er août 1920 à XXX - Victime d'un accident d'avion, près de Dieuze, le 22 juillet 1922 - N'a pas été blessé - Nommé Adjudant-chef en 1923 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière pendant le 2ème trimestre 1928 - Admis à faire valoir ses droits à pension de retraite proportionnelle, après 15 ans de service, le 1er mai 1929 - Domicilié au 52, route nationale à Viry-Châtillon, à compter du 10 juillet 1929 - Profession après l'armée dactylographe - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Maintenu "Service armé" dans la réserve et proposé pour une pension temporaire d'invalidité de 15 % pour reliquats de traumatisme crânien dû à une chute de cheval en août 1911 par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 31 juillet 1929 - Maintenu "Service armé" dans la réserve et proposé pour une pension temporaire d'invalidité de 15 % pour hypoacousie gauche par oto-sclérose et reliquats de traumatisme crânien par chute de cheval en août 1911 par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 1er avril 1931 - Réformé définitivement pour hypoacousie gauche par oto-sclérose, tympan gris épaissi, pas de symptôme du traumatisme crânien juillet par la commission de réforme de Versailles, le 1er mars 1933 - Déjà réformé définitivement pour hypoacousie gauche par oto-sclérose, tympan scléreux, épais et déprimé, bourdonnements intermittents avec pension définitive de 15 % par la commission de réforme de Versailles, le 4 février 1935 - Décédé à La-Barre-de-Monts (Vendée), le 25 juin 1976 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - CCC de l'escadrille SAL 10 - CCC de l'escadrille R XI 240 - Journal "Le Lorrain" - Journal "L'éclair de l'Est" - Bailey / Cony - JORF - Fichier des décès de l'INSEE.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Frédéric Edouard Pierre Gault, du 5ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille R XI 240, en date du 12 août 1918 : "Pilote d'un courage remarquable, ayant pris part à plusieurs missions de protection de bombardement. A attaqué à plusieurs reprises de puissantes patrouilles pour dégager la route qu'il protégeait. Au cours d'une première mission, a descendu un appareil ennemi et s'est battu vaillamment pendant tout le passage des pelotons de bombardement. Au cours d'une deuxième mission étant lui-même aux prises avec six appareils ennemis, est allé dégager un autre avion qui, ayant son mitrailleur blessé, était à la merci de six adversaires."

* Citation n° 11.284 à l'ordre de l'armée du MdL Frédéric Edouard Pierre Gault, du 5ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille R XI 240, en date du 7 novembre 1918 : "Très brillant pilote faisant l'admiration de ses camarades pour son endurance et sa bravoure. Depuis plus de trois mois, a participé à toutes les missions de l'escadrille, livrant combat à des forces ennemies très supérieures en nombre. Le 9 octobre 1918, a attaqué avec une superbe crânerie, une patrouille de quinze avions de cbasse allemands; a abattu deux de ses adversaires qui se sont écrasés dans leurs lignes, a contraint les autres à rompre le combat et a réussi à atterrir dans nos lignes avec un appareil fortement endommagé. (2ème et 3ème appareils ennemis abattus). Une citation."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Frédéric Edouard Pierre Gault, du 5ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille R XI 240, en date du 25 novembre 1918 : "Sous-officier pilote de tout premier ordre, d'un courage et d'un entrain remarquables. A livré de très nombreux combats au cours desquels il a fait preuve des plus belles qualités militaires. A abattu, le 4 novembre 1918, son quatrième avion ennemi. Une citation."

 

Photo du Ltt Pierre Tridon

Ltt Pierre Gabriel Tridon - Né le 25 août 1895 au 5, rue du palais de justice à Troyes (Aube) - Fils de Paul Marie Athanase Tridon (afficheur) et de Marie Adèle Richier - Profession avant guerre Dessinateur industriel - Classe 1915 - Recrutement de Troyes (Aube) sous le matricule n° 1674 - Mobilisé, au titre du 4ème bataillon de chasseurs, le 18 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 6 février 1915 - Affecté au 120ème bataillon de chasseurs, le 13 mars 1915 - Nommé Sergent, le 5 août 1915 - Une blessure à la tête par éclat d'obus à Wissembach (Vosges), le 12 février 1916 - Citation n° 74 à l'ordre du 120ème bataillon de chasseurs, en date du 26 février 1916 - Nommé Adjudant, le 15 février 1917 - Nommé Aspirant, le 15 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 8 mai 1917 - Citation n° 69 à l'ordre de la brigade, en date du 5 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 novembre 1917 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic du 27 novembre 1917 au 10 janvier 1918 - Envoyé à l'école militaire d'aviation d'Istres du 10 janvier au 15 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 12.395 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 20 février 1918 - Formation de Haute Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau du 16 avril au 14 juin 1918 - Stage complémentaire à l'école militaire d'aviation de Voves du 17 au 21 juin 1918 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Avord du 22 juin au 14 août 1918 - Stage à l'école militaire de bombardement du Crotoy du 15 août au 30 septembre 1918 - Pilote du GDE du 1er octobre 1918 au 6 février 1919 - Lâché au GDE sur Breguet 14, le 14 octobre 1918 - Affecté au CRA de Toussus-le-Noble et Villacoublay du 8 février au 25 juin 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic du 25 juin au 1er août 1919 - Détaché au (PGR) 4 du Pas de Calais du 1er août au 5 septembre 1919 - Démobilisé, le 6 septembre 1919 - Domicilié au 11, boulevard Voltaire à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), à compter du 6 septembre 1919 - Domicilié au 33, rue de la Glacière à Paris 13ème, à compter du 19 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 6 juillet 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - A accompli une période d'instruction de réserve au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 29 août au 10 septembre 1921 - A accompli une période de réserve au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 25 juillet au 8 août 1923 - Marié avec Mlle Marguerite Leroy à Fontenoy-les-Brus (Essonne), le 22 septembre 1923 - A effectué une période de réserve supplémentaire au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 1er au 14 août 1924 - Classé en affectation spéciale, à la 25ème section de chemins de fer de campagne, subdivisions complémentaires, comme contrôleur technique à Paris et détaché à la 50ème section de chemins de fer de campagne, le 5 juillet 1925 - Nommé Lieutenant de réserve d'aéronautique, le 22 juillet 1925 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 décembre 1925 - Placé en position "Hors cadre", le 23 janvier 1926 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire - Convoqué à la 50ème section de chemins de fer de campagne du 27 juin au 26 décembre 1926 - Remis à la disposition du réseau du Nord du 26 décembre 1926 au 16 mars 1927 - Réintégré dans les cadres de réserve et affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 16 mars 1927 - A accompli une période de réserve au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 16 juillet au 5 août 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 11, le 1er décembre 1928 - A accompli une période de réserve au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 17 au 22 juillet 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 11/38, le 1er octobre 1934 - Domicilié au 8, rue Pétel à Paris 15ème , à compter du 21 novembre 1934 - Profession Chef de publicité dans une grande entreprise pharmaceutique - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 35, le 29 octobre 1935 - A accompli une période de réserve obligatoire dans l'armée de l'Air du 26 juin au 9 juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Lyon-Bron, par suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 24 avril 1937 - Affecté au bataillon de l'Air n° 105, le 16 février 1938 - Rayé, sur sa demande, du cadre navigant et classé dans les cadres sédentaires des officiers de réserve de l'Air, le 18 mars 1938 - Affecté au bataillon de l'Air n° 108, le 1er mai 1938 - Rappelé à l'activité, le 26 août 1939 - Affecté à la 8ème division aérienne de Marseille, le 27 août 1939 - Administré par la bataillon de l'Air n° 105 - Passé sous l'administration du bataillon de l'Air n° 125 d'Istres, le 1er janvier 1940 - Nommé Capitaine de réserve, le 15 mars 1940 - Pour son attitude pendant l'occupation allemande, a été rayé des matricules de la Légion d'Honneur sur peine disciplinaire, le 6 novembre 1945 - Le 23 avril 1957, sa demande de réintégration dans le corps des officiers de réserve de l'armée de l'Air a été refusée - Décédé à Mareuil-sur-Cher (Loir-et-Cher), le 17 juillet 1961 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 892) de la ville de Troyes (Aube) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aube - Liste des brevets militaires - JORF - Le Journal "La Tribune de l'Aube" - Dernière mise à jour : 25 octobre 2023.

Citation n° 74 à l'ordre du bataillon du Sgt Pierre Gabriel Tridon du 120ème bataillon de chasseurs, en date du 26 février 1916 : "Sous-officier énergique et plein d'initiative. Le 12 juin 1916, lors d'une attaque ennemie, a exécuté plusieurs patrouilles dans des conditions difficiles. Blessé, à conservé son commandement."

Citation n° 69 à l'ordre de la brigade du Slt Pierre Gabriel Tridon du 120ème bataillon de chasseurs, en date du 5 août 1917 : "Très bon chef de section, courageux, énergique. Le 8 juillet 1917, a fait preuve de beaucoup de sang-froid et de calme devant l'attaque ennemie. A contribué à repousser cette attaque."

Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Pierre Gabriel Tridon au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 24 décembre 1925 : " 10 ans de services, 5 campagnes. Titres exceptionnels : beaux, services de guerre. A accompli quatre périodes d'entraînement aérien volontaires. A été blessé et cité."

 

Photo du Cne Adrien Hiolle

Cne Adrien Hiolle - Né le 9 août 1894 à Bavay (Nord) - Fils de Léon Hiolle et d'Alix Marie Rosalie Derome - Domiciliés à la villa de la Réunion au 47, rue Chardon Lagache à Paris 16ème pendant la Grande Guerre - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1914 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 173 - Mobilisé au titre du 127ème régiment d'infanterie, le 22 août 1914 - Nommé Aspirant, par décision ministérielle, le 25 décembre 1914 - Affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 28 janvier 1915 - Affecté au 132ème régiment d'infanterie, le 15 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1840 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 23 octobre 1915 - A Ambérieu, jusqu'au 27 décembre 1915 - Affecté à la division Breguet-Michelin du 29 décembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote du GDE du 21 janvier au 12 février 1916 - Pilote de l'escadrille BM 118 du 13 février 1916 au XXX - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 6 juin 1916 - Citation à l'ordre du groupe de bombardement n° 5, en date du 6 décembre 1916 - Dirigé vers la RGAé du Bourget-Dugny, le 22 août 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 août 1917 - Marié avec Mlle Valentine Julie Neveu à la mairie du Crotoy (Somme), le 21 août 1918 - Croix de guerre 14-18 - Médaille Interalliée - Témoignage officiel de satisfaction n° 601 de M. le Président du conseil , ministre de la guerre, en date du 22 janvier 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de bombardement du plateau de Malzéville / Luxeuil, le 20 mars 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Affecté à l'établissement de liquidation du matériel de l'aviation, le 26 juillet 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation d'observation au Maroc, le 20 mai 1921 - Au Maroc en guerre du 24 mai 1921 au 24 juin 1923 - Citation n° 361 à l'ordre de la région de Meknés, en date du 2 novembre 1922 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique militaire, le 8 décembre 1922 - Commandant provisoire de la 6ème escadrille (traditions de la VR 558) du 37ème régiment d'aviation, le 12 février 1923 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour de deux ans, à compter du 21 mai 1923 - En permission de fin de séjour du 21 mai au 19 octobre 1923 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 11 juillet 1923 - Affecté à l'etat-major du 4ème groupe pour remplir la fonction d'officier de détails au centre d'opérations de Meknés, le 19 janvier 1924 - A réussi l'examen de conduite des véhicules militaires à Casablanca, le 19 janvier 1924 - Au Maroc en guerre du 24 janvier 1924 au 12 mars 1925 - Commandant de la 7ème escadrille (traditions de la SPAbi 55) du 37ème régiment d'aviation d'observation - Nommé Capitaine, le 5 juillet 1924 - Désigné pour suivre la prochaine série descours d'observation, le 8 novembre 1924 - Embarqué à Casablanca, le 15 mars 1925 - Croix de Guerre des théatres d'opérations extérieurs - Pilote / observateur du 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 21 février 1925 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 décembre 1926 - Le 27 mai 1927, l'Adj René Marchesseau (pilote), en équipage avec le Cne Adrien Hiolle (observateur), décolle pour concourir dans la coupe Michelin. Après avoir ravitaillé sur le terrain du 22ème régiment d'aviation de Chartres, ils décollèrent vers leur prochaine étape. Après 30 mn de vol, un incendie se déclara à bord, alors qu'ils étaient encore à 1000 mètres d'altitude. Les deux aviateurs ont abandonné leur avion en flammes aux environs de Villeneuve-Saint-Nicolas (Eure-et-Loir) et ont sauté en parachute. Pour l'Adj Marchesseau, tout se passa bien, il atterrit sur le plancher des vaches dans la propriété du comte de Gouvion-Saint-Cyr. Pour le Cne Hiolle, ce ne fut malheureusement pas la même chose. Son parachute s'accrocha à l'avion et se mit en torche. Il s'écrasa au sol, où il se rompit la colonne vertébrale. La mort fut instantée. Leur avion s'est écrasé dans un bois où il acheva de se consumer - Le corps du Cne Hiolle a été transporté à l'hôpital de Chartres - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - CCC de l'escadrille BM 118 - JORF - Journal "L'Excelsior" - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.

* Citation à l'ordre du groupe de bombardement n° 5, en date du 6 décembre 1916 : "Officier pilote plein d'allant, ayant toujours fait preuve des meilleures qualités, notamment dans la nuit du 20 au 21 juin 1916 où il a mené à bien une opération de bombardement sur la gare de Metz-Sablons, en dépit des circonstances atmosphériques très défavorables."

* Citation n° 361 à l'ordre de la région de Meknés, en date du 2 novembre 1922 : "Pilote de valeur, à Turteghalme et Kebbah (mai 1922), a contribué puissamment par ses feux bien ajustés et ses bombardements précis, à éloigner des groupes dissidents nombreux inquiétant le groupe mobile dans ses progression et son installation."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 11 juillet 1923 : "Officier pilote de grande valeur et d'un cran remarquable. Après avoir rempli plusieurs missions délicates au cours de la préparation des colonnes d'Anomal et d'Anouli, s'st signalé le 4 mai 1923 en attaquant à la mitrailleuse et en poursuivant à la bombe un parti ennemi qui venait de contre-attaquer nos partisant sur le Bou-Mehdi."

 

Photo du Cal Georges Hanen

Cal Georges Hanen - Originaire de Longwy (Meurthe-et-Moselle) - Mitrailleur de la (8ème ou 12ème) escadrille du 11ème RAB - Le 6 juillet 1922, un Caudron R XI, monté par l'équipage composé du Sgt Marcel Vautard (pilote), et du Cal Georges Hanen (mitrailleur) et du Sol Rabourdin (mécanicien), décolle pour un vol de longue durée. Après avoir atteint l'altitude de 200 mètres, un des moteurs donna des signes de faiblesse. Quelques instant plus tard, l'avion visiblement avec un moteur en panne et pris dans un fort vent, piqua soudainement sur le côté, partit en vrille avant de s'écraser dans un champ. Les trois occupants ont été tués sur le coup. Malheureusement, comme souvent à l'époque, les débris de l'appareil prirent feu. Le cultivateur, arrivé le premier sur le lieu de l'accident, a réussi à extraire des débris le corps du soldat Rabourdin, qui avait été tué par une fracture de la colonne vertébrale et des deux jambes. Mais il n'a rien pu faire pour ses deux camarades, le feu ayant pris trop d'importance. Leurs corps ont été carbonisés. Les restes mortels de l'équipage ont été transportés à la morgue de l'hôpital militaire de Plantières. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames. Les Caudron R XI sont en instance de réforme à cette période. Le Cal Georges Hanen, qui était originaire de Longwy (Meurthe-et-Moselle), repose dans le cimetière municipal de Longwy-Haut. Ses funérailles ont eu lieu en l'église de Gouraincourt - Repose dans le cimetière de Longwy-Haut - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée décernée par le Général de Lardemelle, gouverneur de Metz, en date du 4 août 1922 - Médaille Militaire à titre posthume, en date du 6 octobre 1922 - Sources : Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 27 mars 2023.

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée décernée par le Général de Lardemelle, gouverneur de Metz, au Cal Georges Hanen, mitrailleur du 11ème régiment d'aviation, en date du 4 août 1922 : "Excellent gradé, mitrailleur très courageux. Le 6 juillet 1922, a trouvé la mort au cours d'un vol en service commandé."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume du Cal Georges Hanen, en date du 6 septembre 1922 : "Excellent gradé, mitrailleur très courageux. Le 6 juillet 1922, a trouvé la mort au cours d'un vol en service commandé. A été cité. Sans croix de guerre. "

 

Photo du Sgt René Casteran

Sgt René François Pierre Casteran - Né le 4 juillet 1908 à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) - Classe 1928 - Pilote du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Le 24 juillet 1931, une formation d'avions, appartenant à la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB, exécutaient des exercices de bombardement de nuit. Les bombardiers étaient des avions Amiot 122 Bp 3. Ils évoluaient au-dessus du village de Mars-la-Tour à une altitude moyenne de 1500 mètres. Au cours d'une passe de bombardement simulée, l'avion piloté par le Sgt Casteran percuta le sol, à seulement 150 mètres de la ferme de Grizières, dans une parc brodé d'arbres. En entendant le bruit de l'écrasement de l'avion près de chez eux, les fermiers sont accourus au plus vite pour secourir les éventuels survivants. Malheureusement, il n'y avait plus rien à faire par le Sgt René Casteran (pilote) et le Sgt André Clément Spengler (mitrailleur) qui avaient été éjectés à l'impact et avaient été tués sur le coup. L'adj Adolphe Becker, le 3ème occupant, avait évacué l'avion en parachute et s'en était sorti sans mal. La levée des corps a été faite en la chapelle de l'hôpital militaire de Plantières à Metz. Leurs éloges funébres ont été lues par le LcL Zarapoff, commandant en second du 11ème RAB et le Cne Erping, commandant de l'escadrille des deux défunts - Sources : Journal Le Lorrain - JORF.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt André Clément Marie Joseph Casteran, pilote au 11ème régiment d'aviation, en date du 10 mars 1932 : "Sous-officier d'une haute valeur morale et professionnelle, zélé, dévoué, consciencieux par son allant, son cran, ses qualités remarquables de pilote. Avait su acquéric l'estime de tous ses chefs, des ses camarades et de ses subordonnées. Volontaire pour toutes les missions aériennes de jour comme du nuit. Mort en service aérien commandé dans la nuit du 23 au 24 juillet 1931. Totalisait 500 heures de vol dont 55 heures de nuit."

 

Photo du Sol Joseph Poidevin

Sol Joseph Henri Maurice Poidevin - Né le 28 mars 1901 à BOurbourg-Campagne (Nord) - Fils de Georges Henri Albert Poidevin et d'Emma Julia Sphie Baes - Profession avant service militaire Cultivateur - Classe 1921 - Recrutement de Dunkerque sous le matricule n° 553 - Service militaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement - Décédé par noyade dans la Seille, le 28 mai 1922 - Sources : Journal "Le Lorrain", fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - Il s'agit d'une reconstitution partielle car l'originale a été détruite en 1940.

 

Photo du Sgt René Spengler

Sgt André Clément Marie Joseph Spengler - Né le 13 novembre 1907 à Châtel près de Blois (Loir-et-Cher) - Mitrailleur du 11ème régiment d'aviation de bombardement - Le 24 juillet 1931, une formation d'avions, appartenant à la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB, exécutaient des exercices de bombardement de nuit. Les bombardiers étaient des avions Amiot 122 Bp 3. Ils évoluaient au-dessus du village de Mars-la-Tour à une altitude moyenne de 1500 mètres. Au cours d'une passe de bombardement simulée, l'avion piloté par le Sgt Casteran percuta le sol, à seulement 150 mètres de la ferme de Grizières, dans une parc brodé d'arbres. En entendant le bruit de l'écrasement de l'avion près de chez eux, les fermiers sont accourus au plus vite pour secourir les éventuels survivants. Malheureusement, il n'y avait plus rien à faire par le Sgt René Casteran (pilote) et le Sgt André Clément Spengler (mitrailleur) qui avaient été éjectés à l'impact et avaient été tués sur le coup. La levée des corps a été faite en la chapelle de l'hôpital militaire de Plantières à Metz. Leurs éloges funébres ont été lues par le LcL Zarapoff, commandant en second du 11ème RAB et le Cne Erping, commandant de l'escadrille des deux défunts. Sources : Journal Le Lorrain - JORF.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt René François Pierre Casteran, mitrailleur au 11ème régiment d'aviation, en date du 10 mars 1932 : "Sous-officier mitrailleur, pilote d'élite, dont le dévouement, la conscience et le zèle sont au-dessus de tout éloge. Par son allant remarquable, la haute valeur morale et professionnelle, sa haute conception du devoir militaire, avait su acquérir l'estime de tous ses chefs, de ses camarades et de tous ses subordonnés. Volontaires pour toutes les missions aériennes de jour comme de nuit. Mort en service commandé dans la nuit du 23 au 24 juillet 1931. Totalisait 420 heures de vol."

 

Photo du Sgt Boullot

Sgt Boullot - Mécanicien du 11ème RAB - Tué en service aérien commandé, en équipage avec le Cne Joseph Chareyre à Mourmelon-le-Grand, le 14 septembre 1926 - Ce matin là, les avions de chasse de nuit du 11ème RAB, en manoeuvre au camp de Châlons, regagnaient le terrain d'aviation de Frescaty où ils étaient basés - A 2 km du terrain, après avoir décollé, le moteur de leur avion est tombé en panne provoquant leur chute. A l'impact, le Breguet 19 a prit feu - Les deux membres d'équipage ont péri dans les flammes - Leurs corps carbonisés ont été évacués d'abord sur l'hôpital militaire du camp, puis sur l'hôpital de Châlons et finalement sur la caserne Delarue de Montigny, qui servit de chapelle ardente - Sources : Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 25 mars 2023.

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Sgt Boullot du 11ème régiment d'aviation, en date du (18) septembre 1926 : "Sergent breveté mécanicien d'une compétance et d'un dévouement à toute épreuve, d'un exellent esprit militaire et d'une conduite irréprochable, a trouvé la mort en service commandé par chute d'avion à la suite d'une panne de moteur, le 14 septembre 1926".

 

Photo du Ltt Michel Pellissier de Féligonde

Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde - Né le 20 avril 1907 à Nevers (Nièvre) - Fils d'Emile Pellisier de Féligonde (officier) et de Marie de Maumigny - Classe 1927 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr, suite au concours de 1929 - Classé 274ème sur 404 au concours d'entrée - A intégré l'école, le 2 octobre 1929 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 septembre 1931 - Elève de l'école militaire et d'application de l'aéronautique, quartier des Petites-Ecuries à Versailles, à compter du 1er octobre 1931 - Elève de l'école d'application de l'aéronautique jusqu'au 6 juillet 1933 - Pilote de la 5ème escadrille (BR 29) à la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty du 6 juillet au 5 octobre 1933 - Nommé Lieutenant, le 27 août 1933 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Amiot 122 Bp 3, à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle), le 5 octobre 1933 - Il faisait équipage avec l'Adj Marcel Bragard (mitrailleur) et le Cal Maurice Verleyen (radiotélégraphiste) - Les trois aviateurs ont été tués - Michel Pellissier de Féligonde repose dans le cimetière municipal de Nevers (Nièvre) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, du Ltt Michel Péllissier de Féligonde, pilote à la 11ème escadre aérienne, en date du 17 octobre 1933 : "Officier distingué, animé d'une foi ardente et de l'esprit de devoir le plus élevé. Entouré de l'estime de ses chefs, de l'amitié de ses camarades et du respect de ses subordonnées. Jeune pilote plein d'allant et de feu, avide de progrès et de science. A trouvé une mort glorieuse, le 5 octobre 1933, en servicer aérien commandé. A été cité, à titre posthume, à l'ordre de la 1ère région aérienne, le 7 octobre 1933, par l'application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant."

 

Photo du Cal Maurice Verleyen

Cal Maurice Verleyen - Engagé dans la Marine Nationale - Spécialisté de radiotélégraphiste - Nommé Quartier-Maître - A servi trois ans dans l'équipage du sous-marin "Pascal" rattaché au port de Brest (Finistère) - Radiotélégraphiste de la 5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Amiot 122 Bp 3, à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle), le 5 octobre 1933 - Il faisait équipage avec le Ltt Michel Pellissier de Féligonde (pilote), l'Adj Marcel Bragard (mitrailleur) - Les trois aviateurs ont été tués - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Maurice Verleyen repose dans la cimetière municipal de Lens (Pas-de-Calais) - Sources : Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, du Cal Maurice Verleyen, mécanicien à la 11ème escadre aérienne, en date du 17 octobre 1933 : "Venu à l'aviation après avoir servi dans la marine comme quartier-maître radiotélégraphiste à bord d'un sous-marin. Beau soldat, fier de son métier, se dévouant sans compter au service de son arme. Radiotélégraphiste en avion, tombé glorieusement le 5 octobre 1933, en sercice commandé. A été cité, à titre posthume, à l'ordre de la 1ère région aérienne, le 7 octobre 1933, par l'application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant."

 

Photo du Sgt Georges Lasmolles

Sgt Georges Lasmolles - Brevet de pilote militaire n° 19.294 obtenu au 11ème RAB, le 22 novembre 1921 - Insigne métallique de pilote militaire n° 16.095 - Pilote du 11ème RAB de Metz-Frescaty jusqu'au 24 août 1922 - Le 24 août 1922, à 8h30, un Breguet 14B2, monté par l'équipage composé du Sgt Georges Lasmolles (pilote) et du Sol Simon (mécanicien / mitrailleur) a décollé de Frescaty pour un vol d'entrainement. A peine avoir décollé, le bombardier piqua du nez et s'écrasa au sol. A l'impact, le réservoir d'essence a éclaté et a mis le feu à l'appareil. Le Sol Simon avait été tué à l'impact et son corps fut carbonisé. Le Sgt Lasmolles fut retiré in-extrémis des débris de son avion, avant que le brasier ne gagne l'ensemble de la zone. Grièvement blessé et brûlé, il a été évacué sur l'hôpital militaire de Plantières, où il est décédé le lendemain - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 27 mars 2023.

 

Photo de l'Adj Léon Oudart

Adj Léon Emile Célestin Oudart - Brevet de pilote militaire n° 6439 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 17 mai 1917 - Moniteur de la section d'entrainement du 11ème RAB - Le 7 juillet 1921, un Breguet 14B2, monté par l'équipage Adj Léon Oudart (pilote moniteur de la section d'entrainement) / Sgt Robert Lamiralle (pilote), tous deux pilotes du 11ème RAB, a été victime d'une panne moteur, alors qu'il volait à 50 mètres d'altitude, au décollage d'une mission de longue durée. Trop bas pour choisir une zone d'atterrisage propice, l'avion s'est écrasé près de la ferme d'Alger. Les secours retirèrent des débris les deux aviateurs grièvement blessés. L'Adj Houdart a été blessé au visage par les haubans et souffrait de lésions internes. Le Sgt Lamiralle, qui a heurté le support de la tourelle de mitrailleuse lors de l'impact au sol, avait le cuir chevelu enlevé et une grave fracture du crâne. Ils ont été évacués sur l'hôpital militaire de Plantières. Les deux blessés ont été décorés sur leurs lits d'hôpital, l'Adj Houdart a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur et le Sgt Lamiralle a été décoré de la Médaille Militaire. Malheureusement, l'état du Sgt Lamiralle empira et il est finalement décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de santé où il avait été soigné - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1921 - Sources : Journal Le Lorrain - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adj Léon Emile Célestin Oudart au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 7 juillet 1921 : "Sous-officier parfait, modèle de calme, d'allant et de conscience. Employé comme moniteur dans une section d'entraînement, a fait preuve depuis un an, d'une activité inlassable, rendant par son habileté et son dévouement les plus signalés services. Très grièvement blessé, le 7 juillet 1921, lors d'une chute d'avion, 2 blessures antérieures, 2 citations."

 

Photo du Cdt Alfred Woelflin

Cdt Alfred Woelflin - Né le 28 novembre 1891 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils d'Edmond Woelflin (capitaine du Génie) et de Barbe Adèle Marguerite Elise Spenlé - Bachelier es Sciences et Mathématiques - Classe 1911 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1256 - Engagé volontaire - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 15 octobre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 4 août 1916 - Observateur de l'escadrille AR 1 du (3ème trimestre) 1916 au 28 août 1918 - En stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 14 novembre 1916 au 17 février 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 avril 1917 - En stage du 7 novembre 1917 au 13 février 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.542 obtenu à la 7ème armée, le 13 février 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 230 du 18 septembre 1918 au 8 mars 1919 - En stage à Brayes, le 8 février 1919 - Rappelé pour effectuer la dissolution de l'escadrille SAL 230, le 15 février 1919 - Repart en stage, le 16 février 1919 - Affecté au dépôt des matériels d'aéronautique n° 1, le 8 mars 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, le 1er janvier 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 10 juin 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, par changement de dénomination du régiment, le 1er août 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 3 mars 1921 - Nommé Capitaine, le 26 septembre 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Accomplit deux années à l'école supérieure de guerre et placé en position "Hors cadre aéronautique", le 7 octobre 1925 - Affecté à l'état-major de l'armée française du Rhin, le 1er novembre 1928 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, le 4 mai 1929 - Nommé Chef d'état-major de la 2ème division aérienne, le 7 novembre 1931 - Affecté comme commandant de groupe à la 11ème escadre de bombardement de Metz-Frescaty, le 15 novembre 1932 - Décédé des suites d'une maladie à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 1er février 1934 - Alfred Woelfin repose dans le cimetière de Préville à Nancy - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1989) de la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - JORF - Fiche matricule reconstituée conservée aux archives départementales de la Meurthe et Moselle - L'originale a été détruite en 1940.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Alfred Woelflin au 32ème régiment d'aviation, en date du 3 mars 1921 : "Observateur en avion et pilote d'une rare énergie. A rendu des services signalés à l'artillerie et au commandement de son corps d'armée. Trois citations, deux blessures."

 

Photo du Sol Albert Bocquillon

Albert Paul Jean Baptiste Bocquillon - Né le 19 Septembre 1903 à Achicourt (Pas-de-Calais) - Fils de Théophile Firmin Joseph Bocquillon (représentant de commerce) et de Laurence Euphémie Lefetz (institutrice adjointe) - Profession Mécanicien - Classe 1923 - A effectué son service militaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty en 1923 et 1924 - Il était mécanicien de la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) du 11ème régiment d'aviation de bombardement - A fait équipage avec le Sgt Hector Gaudin (pilote) - Le Sgt H. Gaudin a obtenu le brevet de pilote militaire n° 19.376 obtenu à l'école d'aviation Morane, le 16 janvier 1922 - Il était titulaire de l'insigne de pilote militaire (macaron) n° B 16.181 -  Ce pilote a ensuite été affecté au 37ème régiment d'aviation où il a été cité - Pendant son service, Albert Bocquillon a participé aux manœuvres de l'Ouest à Coetquidan, aux manœuvres de Mourmelon et à celles de l'Est à Bitche - Marié avec Mlle Berthe Marie Jeanne de Parenty à St-Etienne-au-Mont (Pas-de-Calais), le 11 septembre 1926 - Domicilié au 60, rue Etienne Dolet à Cachan en 1935 - Pendant la seconde guerre mondiale, il a été mécanicien sur blindés au sein de la 2ème division blindée - Décédé à Boulogne-Billancourt, le 13 Novembre 1985 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 46) de la commune d'Achicourt (Pas-de-Calais) - Fichier des décès de l'INSEE - Liste des brevets militaires - Journal "L'action Française" - Dernière mise à jour : 21 novembre 2023.

 

Les photos de groupes

Les bleus du contingent (les nouveaux) affectés à la 11ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB de Metz-Frescaty en 1920 - Appartenant à la classe 1920 (année de naissance + 20 ans), ils ont pour la plupart échappé aux combats de la Grande Guerre - Le soldat Charles Belrain est debout à l'extrême droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Appelés mécaniciens de la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB de Metz-Frescaty en 1920-1921 - Au premier rang, à l'extrême droite, le mécanicien a inscrit le nombre de jours qui lui reste à faire avant d'être libéré de ses obligations militaires, ici 335 jours - A cette époque, le service militaire était de deux ans - Au dessus de l'hélice, les hommes ont placé une ardoise, malheureusement impossible à lire de nos jours, seul l'insigne de la BR 123, un aigle tenant dans ses serres une bombe est encore légérement visible - Le Sol Charles Beaurain est en haut, droite, tenant un outil dans la main - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de la 11ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème régiment d'aviation de bombardement entre 1919 et 1921 - L'avion est un Breguet 14 B 2 à moteur Renault - Insigne d'escadrille est malheureusement caché par les personnels - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide

Personnels navigants et mécaniciens de la 2ème escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Sans insigne apparent, il est difficile d'identifier cette unité, car plusieurs escadrilles aux traditions différentes ont porté ce numéro au sein du régiment - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jérémy Roche que je remercie pour son aide.

Prise d'armes sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty dans les années 30 - Si vous possédez cette photo et que vous pouvez la dater, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droirs réservés.

Le drapeau et sa garde pendant une prise d'armes sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty dans les années 30 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droirs réservés.

Présentation des réservistes de la classe 1925 du 11ème régiment d'aviation de bombardement sur la place de l'esplanade de Metz, le 19 juin 1931 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les réservistes de la classe 1925 du 11ème régiment d'aviation de bombardement posent pour la postérité sur les marches de la place de l'esplanade à Metz, le 19 juin 1931 - Derrière eux, la statue du poilu libérateur réalisée par Emmanuel Hannaux - Cette statue a été détruite par les Allemands en 1940 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Appelés du contingent de la 3ème escadrille (traditions de la LET 465) du 11ème RAB de Metz-Frescaty, le 19 janvier 1929 - Il fête le "Père 100", c'est à dire qu'il leur reste 100 jours de service militaire à faire avant leur retour à la vie civile - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Equipe de mécaniciens de la 3ème escadrille (traditions de la LET 465) pendant un ravitaillement en carburant - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Appelés du contigent affectés à la 5ème escadrille (traditions de la BR 29) du 11ème RAC de Metz-Frescaty - Sur l'ardoise, on peut lire : "Honneur aux anciens, courage aux bleus." - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Détail de la photo supérieure montrant les appelés du contigent de la 5ème escadrille (traditions de la BR 29) du 11ème RAC de Metz-Frescaty - Sur l'ardoise, on peut lire : "Honneur aux anciens, courage aux bleus." - Photo droits réservés.

Les photos de groupes

Mécaniciens de la 10ème escadrille du 11ème RAB de Metz-Frescaty entre 1922 et 1924 - Le Sol Marcel Persin, appelé du contigent de la classe 1922, est entouré d'un cercle - Il est difficile de suivre le parcours de la 10ème escadrille car elle était héritière de l'escadrille BR 44 mais sans conserver son insigne de traditions - A cette époque, elle est devenue la filleule de la ville de Metz et a adopté un insigne composite reprenant le blason de la ville de Metz - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Persin transmise par Max Persin, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Dernière mise à jour : 14 avril 2023.

Personnels du parc de la base aérienne de Metz-Frescaty, le 11 septembre 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Officiers du 11ème régiment d'aviation de bombardement photographiés dans le hangar à Zeppelin du terrain d'aviation militaire de Metz-Frescaty, le 13 mai 1925 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Pilotes et mitrailleurs de la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB de Metz-Frescaty, le 13 mai 1925 - Pour une fois, un grand nombre de pilotes portent l'insigne d'escadrille - Le mitrailleur, debout et 3ème à partir de la gauche, porte une fourragère décernée à titre individuel - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Soldats du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Ils posent devant le batiment de la 2ème escadrille (traditions de la BR 44) - Neuf d'entre eux portent le petit béret portant le chiffre "11" - Photo datant des années 1926 à 1931 - Si un lecteur de cette page possède la même photo mais légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le père 100 (100 jours avant la fin du service militaire) des appelés de la classe 1928 affectés à la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB de Metz-Frescaty - La plupart porte la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 14-18 que l'unité a reçu pour ses deux citations à l'ordre de l'armée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

Peloton des soldats passant sous-officiers pendant leur service militaire en juin 1928 - Le Sgt Charles Hébral est debout, le 3ème à partir de la droite - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 21.726 obtenu à l'école Caudron, en date du 18 octobre 1927 - Ce peloton compte trois pilotes et un bombardier / mitrailleur - Ils portent leurs insignes de spécialité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jeanne Oudin-Hébral que je remercie pour son aide - Son père a fait son service militaire comme pilote de la 2ème escadrille (traditions BR 44 avec nouvel insigne écu de Metz) du 11ème RAB entre 1928 et 1929.

Elèves de l'école technique de la 11ème 1/2 brigade d'aviation lourde - La 11ème escadre aérienne lourde de défense est devenue la 11ème 1/2 brigade d'aviation lourde en février 1934 - Cette école, interne à la 1/2 brigade, formait les mécaniciens qui effectuaient leur service militaire au sein de l'unité - Tous ces hommes étaient déjà mécaniciens dans le civil - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

L'équipage d'un Breguet 19 B2 pose dans un des hangars du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Frescaty entre 1926 et 1931 - Malheureusement, aucun insigne n'est visible - Il était propulsé par un moteur Lorraine 12Ed "Courlis" de 12 cylindres en W développant 450 ch - Sa vitesse maximale était de 200 km/h et montait à 4000 mètres en 17 mn - Son plafond opérationnel était de 6500 mètres et son rayon d'action 700 km - En configuration de guerre, il emportait 470 kg de bombes et était armé d'une mitrailleuse Vickers de 7,7 mm de capot synchronisée et d'un jumelage de Lewis de 7,7 mm sur tourelle en défense arrière - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Départ des équipages de Breguet 19 B2 du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty en 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Appelés mécaniciens d'une escadrille, équipée du bombardier Amiot 122, du 11ème RAB de Frescaty - Ce type d'avion a été mis en service au sein des 5ème et 9ème escadrilles du régiment à partir de 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants et mécaniciens affectés à la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) photographiés après une prise d'armes - Le fanion est posé sur le faisceau composé de mousquetons de cavalerie - A gauche, les clairons - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Navigants officiers, sous-officiers et hommes du rang appartenant au 1er groupe de la 11ème escadre aérienne lourde de défense, le 22 décembre 1932 - A cette époque, le GB I/11 était composé de 4 escadrilles (1ère escadrille détentrice des traditions de la BR 127, 2ème escadrille détentrice des traditions de la BR 44, 3ème escadrille détentrice des traditions de la LET 465, 4ème escadrille détentrice des traditions de la BR 108) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

Pendant les années de 1920 à 1936, les régiments d'aviation éditaient des albums souvenirs présentant leurs différentes unités. Si vous possèdez un album concernant le 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, veuillez prendre contact avec l'auteur du site. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Photos individuelles

Révision de mécanique pour ces deux lieutenants affectés au 11ème régiment d'aviation de bombardement en 1921 (année du calendrier au mur) - Photo droits réservés.

Cours de la mécanique des moteurs pour ce lieutenant affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty en 1920-1921 - A droite, un moteur rotatif et à gauche un moteur Renault 12 Fcx à 12 cylindres en V de 300 ch qui équipe le Breguet 14B2 - Photo droits réservés.

Mitrailleur d'un Breguet 19 B2 de la 2ème escadrille du 11ème RAB de Metz-Frescaty - La ville de Metz était la marraine de cette escadrille - En novembre 1924, le fanion offert par les Messines à la 2ème escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement, qui représente le régiment dans les opérations du Maroc, est maintenant terminé - Il est présenté à la devanture du magasin de M. Sacksteder en Bonne-Ruelle - De soie blanche frangée d'or, le fanion porte le chiffre du régiment et de l'escadrille, et, près de la hampe, les armes de l'escadrille : l'écu de Metz à la couronne murale, timbré d'une cocote rouge et au coin droit duquel est accroché un bonnet de Lorraine - Photo droits réservés.

Portrait d'un aviateur devant un LeO 20 de la 10ème escadrille (traditions de la BR 66) du 11ème régiment d'aviation de bombardement - L'insigne est porté sur le nez de l'appareil - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos droits réservés.

Photos individuelles

L'équipage composé du Sgt Hector Naudin (pilote) / Sol Albert Bocquillon (mécanicien) de la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) pose à bord d'un Breguet 14 B2 de leur escadrille en 1923-1924 - Le pilote a ensuite été affecté au 37ème régiment d'aviation où il a été cité lors d'opérations de guerre dans la région de Fez - Ce pilote a obtenu le brevet de pilote militaire n° 19.376 obtenu à l'école d'aviation Morane, le 16 janvier 1922 - Il était titulaire de l'insigne de pilote militaire (macaron) n° B 16.181 - Le mécanicien faisait son service militaire et a servi comme mécanicien de blindés au sein de la 2ème division blindée en 1944 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Albert Bocquillon transmise par Rudy Passera, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Equipage d'un Breguet 14B2 de la 10ème escadrille du 11ème RAB de Metz-Frescaty entre 1922 et 1924 - Le Sol Marcel Persin, appelé du contigent de la classe 1922, est entouré d'une croix - Photo Marcel Person transmise par Max Persin, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un appelé du contingent prend la pose devant un Breguet 14 B2 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Frescaty dans la 2ème partie des années 20 - Cette unité a perçu des Blériot BL 127 en 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Un mitrailleur du contingent prend la pose devant un Breguet 14 B2 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Frescaty dans la 2ème partie des années 20 - Photo droits réservés.

Motard du 21ème RAB de Metz-Frescaty - Photo transmise par Jérémy Roche que je remercie pour son aide.

 

Les avions

Caudron G 3 de la section d'entrainement du 11ème régiment d'aviation de bombardement du terrain de Metz-Frescaty dans les années 1920 à 1924 - L'avion est déclassé et marqué d'une grande lettre "E" comme entrainement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Caudron R XI de la 12ème escadrille (traditions de la R XI 239) du 1er régiment d'aviation de bombardement entre 1920 et 1924 - Ce gros chasseur d'escorte qui était dans les dotations des 8ème (R XI 240) et 12ème (R XI 239) escadrille, sera remplacé par des Breguet 14B2, uniformisant la dotation des escadrilles au sein du régiment - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Equipage d'un Caudron R XI de la 12ème escadrille (traditions de la R XI 239) au départ - Comme nous sommes en temps de paix, les tourelles avant et arrière, normalement dotées de jumelages Lewis, sont désarmées - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 personnel du Cdt Joseph Vuillemin, commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, photographié à l'occasion du meeting d'aviation de Frescaty, les 10 et 11 juin 1923 - C'est à bord de cet avion qu'il a remporté la coupe Michelin, le 6 septembre 1922 - Il était en équipage avec le Sgt Evrard - La cocote rouge est un rappel de l'escadrille C 11 que Vuillemin a commandé du 25 juin 1915 au 16 octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections des archives départementales de la Moselle.

Un passager de marque va faire un baptème de l'air à bord d'un Breguet 14B2 équipé "Photo" n° 208.. à moteur Renault appartenant à une escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - C'est même le général qui l'aide à fermer sa combinaison de vol - Sur le fuselage, on distingue un large fanion qui couvre une grande surface, la marque d'une escadrille ou d'un fanion de commandement, marque d'un commandant d'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 de la 1ère escadrille (traditions de la BR 127) du 11ème RAB de Metz-Frescaty - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Passage du célèbre aviateur Sadi Lecointe, aux commandes d'un Nieuport-Delage 42, sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty en juillet 1926 - Il est entouré de plusieurs officiers pilotes du 11ème RAB, dont le commandant du régiment - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Triplace de protection Lioré et Olivier LeO 7 n° 20 de passage sur le terrain de Metz-Frescaty entre 1922 et 1925 - Il est équipé de deux moteurs Hispano-Suiza 8Fb de 8 cylindres en V de 300 ch - Envergure 18,60 m - longueur 11,25 m - Hauteur 4 m - Surface portante 78,57 m² - Masse à vide 1,78 tonnes - Masse totale 3 tonnes - Vitasse maximale 200 km/h - Plafond 7000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Breguet 19 B2 n° 1760 équipé éclairage de nuit en 1928/1929 - Il appartient très probablement à la section d'entrainement du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Le fanion blanc et bleu ciel visible sur la dérive en est probablement l'insigne (information à confirmer) - Si vous possèdez une photo montrant un avion portant le même fanion, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Hébral transmise par Jeanne Oudin-Hébral, sa fille, que je remercie pour son aide - Son père Charles a fait son service militaire comme pilote de la 2ème escadrille (traditions BR 44 avec nouvel insigne écu de Metz) du 11ème RAB entre 1928 et 1929.

Insigne de la 3ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB de Metz-Frescaty peint sur le fuselage d'un Breguet 19 B2 - Photo droits réservés.

Breguet 19 B2 de la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Cette unité a été doté de ce type d'appareil de 1927 à 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Blériot BL 127 du 11ème régiment d'aviation de bombardement devant le hangar à Zeppelin du terrain de Frescaty - Le n° 1 peint sur la dérive est la marque du commandant de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Gros plan sur un Blériot BL 127 M du 11ème RAB - L'aérodynamisme n'était pas son fort - 42 exemplaires ont été construits et tous utilisés par l'aéronautique militaire - Ces avions ont servi à la 11ème escadre de bombardement de Frescaty d'avril 1929 à juillet 1936 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Rassemblement des bombardiers du 11ème RAB de Metz-Frescaty en 1931 - Si vous possédez cette photo, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 3 avril 1933, deux cent dix avions ont été réunis sur le terrain de Metz-Frescaty - Ce rassemblement comprenait des Blériot BL 127, des Amiot 122 BP 3, des Potez 25.12, des Breguet 19 B2 et des LGL 32 de chasse du 38ème RAM venus de Thionville-Basse-Yutz - Il s'agissait de réaliser un film qui présentait la concentration d'une escadre de bombardement avec la protection d'avions de chasse - Les avions visibles au premier plan sont des Amiot 122 Bp3 appartenant à la 11ème RAB - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 3 avril 1933, 180 avions ont été réunis sur le terrain de Metz-Frescaty - Ce rassemblement comprenait des Blériot BL 127, des Amiot 122 BP 3, des Potez 25.12, des Breguet 19 B2 et des LGL 32 de chasse du 38ème RAM venus de Thionville-Basse-Yutz - Il s'agissait de réaliser un film qui présentait la concentration d'une escadre de bombardement avec la protection d'avions de chasse - Les avions visibles au premier plan sont des Breguet 19 Bn2 appartenant à la 11ème RAB - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Mureaux 113 CN 2 de la 4ème escadrille (traditions de la R XI 239) du GC II/41 sur la base aérienne de Metz-Frescaty - Cette unité a perçu ce type d'avion, le 1er janvier 1936 - Le GC II/41 est devenu le GC III/1 sur la base aérienne d'Etampes, le 1er avril 1937 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Si vous possèdez des photos ou des cartes postales des avions du 1er RB et 11ème RAB de Metz-Frescaty, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Les avions

Revue du 11ème régiment d'aviation de bombardement par le général Berthelot, le 14 juillet 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide

Sopwith 1A2 de la section d'entrainement du 11ème RAB de Metz-Frescaty dans les années 1920 à 1924 - L'avion est probablement employé pour les vols d'entrainement et pour ceux de liaison entre les terrains du différents régiments, comme Thionville-Basse-Yutz, Nancy-Essey, Strasbourg-Neuhof - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Caudron R XI n° 6521 de la 12ème escadrille (traditions de la R XI 239) du 1er régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty entre 1920 et 1924 - L'insigne de l'escadrille, le chevreau noir bondissant est peint sur le nez, le point d'interrogation est l'insigne personnel du pilote, qui reste à identifier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Intérieur du hangar à Zeppelin du terrain d'aviation de Metz-Frescaty en 1921 - On peut observer le passage du Caudron R XI au Breguet XIV B2 au sein de la 12ème escadrille (traditions de la R XI 239) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Intérieur du hangar à Zeppelin du terrain de Meztz-Frescaty entre 1920 et 1924 - Il abrite un grand nombre d'avions du régiment, vingt-deux sur ce cliché - De gauche à droite et de devant vers l'arrière : des Breguet 14B2 de la 209ème escadrille (traditions de la BR 127), des Breguet 14B 2 de la 10ème escadrille (traditions BR 44 mais avec nouvel insigne blason de la ville Metz), des Breguet 14B2 de la 11ème escadrille (traditions de la BR 108) en passant de l'autre coté du fond vers l'avant, des Breguet 14B2 de la 209ème escadrille (traditions de la BR 127), un Caudron R XI de la 8ème escadrille (traditions de la RXI 240), des Breguet 14B 2 de la 10ème escadrille (traditions BR 44 mais avec nouvel insigne blason de la ville Metz) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo de détail de l'intérieur du hangar à Zeppelin du terrain de Meztz-Frescaty entre 1920 et 1924 - De gauche à droite et de devant vers l'arrière : des Breguet 14B2 de la 209ème escadrille (traditions de la BR 127), des Breguet 14B 2 de la 10ème escadrille (traditions BR 44 mairs avec nouvel insigne blason de la ville Metz), des Breguet 14B2 de la 11ème escadrille (traditions de la BR 108) en passant de l'autre coté du fond vers l'avant, des Breguet 14B2 de la 209ème escadrille (traditions de la BR 127), un Caudron R XI de la 8ème escadrille (traditions de la RXI 240), des Breguet 14B 2 de la 10ème escadrille (traditions BR 44 mairs avec nouvel insigne blason de la ville Metz) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14B2 n° 201.. codé "12" de la 21ème escadrille du 11ème RAB de Metz-Frescaty vraisemblablement dans les années proches de 1925 - L'escadrille a abandonné ses Caudron R XI de la Grande Guerre et a perçu des Breguet 14B2 comme toutes les unités aériennes du régiment - L'avion est photographié devant le hangar à Zeppelin - Cet avion est codé "12", ce qui signifie que cette escadrille compte plus de 10 avions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Denis Rigollet du musée aviation de Vraux (Marne) que je remercie pour son aide.

Quarante deux Breguet 19 B2 des escadrilles du 11ème régiment d'aviation de bombardement sont alignés à l'occasion de la fête du régiment du 22 juillet 1928 - Les insignes, clairement visibles, permettent d'identifier les différentes unités - De gauche à droite :
* dernière ligne au fond : six avions de la 9ème escadrille (BR 128) marqués dans l'ordre : 5 - 9 - 8 - 6 - 1 - 4, puis cinq avions de la 1ère escadrille (BR 127) marqués dans l'ordre : 1 - 5 - 3 - 9 - 6, et finalement quatre avions dont on ne distingue pas l'insigne.
* ligne du milieu, l'avion du commandant de la 10ème escadrille (BR 66) marqué 1, puis cinq avions de la 3ème escadrille (LET 465) marqués dans l'ordre : 2 - 7 - 4 - 6 - 10, puis 3 avions de la 2ème escadrille (BR 44) marqués dans l'ordre : 2 - 4 - 1 - 9 et finalement 5 avions dont on ne distingue pas l'insigne, marqués dans l'ordre : 5 - 10 - 2 - 7 - 3.
* ligne de devant, quatre avions de la 4ème escadrille (BR 108) marqués : 8 - 7 - 4 - 9, puis huit avions sans insigne marqué : 1 - 1 - 7 - 8 - sans - 5 - 3 - sans - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Hébral transmise par Jeanne Oudin-Hébral, sa fille, que je remercie pour son aide - Son père a fait son service militaire comme pilote de la 2ème escadrille (traditions BR 44 avec nouvel insigne écu de Metz) du 11ème RAB entre 1928 et 1929. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Quadriplace de bombardement et de combat Blériot BL 127 M de la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) - Ce type d'avion équipait les 4ème escadrille (traditions de la BR 108) et 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) du 11ème régiment d'aviation de bombardement - Premier vol de l'avion, le 10 janvier 1927 - 42 exemplaires ont été construits et tous utilisés par l'aéronautique militaire - Ces avions ont servi à la 11ème escadre de bombardement de Frescaty d'avril 1929 à juillet 1936 - Deux moteurs Hispano-Suiza 12 Hb de 12 cylindres en V de 550 ch - Envergure 23,20 m - longueur 14,68 m - Hauteur 3,40 m - Surface portante 88 m² - Equipage 4 hommes - Masse à vide 3750 kg - Masse totale 4966 kg - Vitesse maximum 220 km à 2000 mètres - Montée à 4000 m en 12 mn - Plafond 8100 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Blériot BL 127 M qui équipe les 4ème (BR 108) et 8ème escadrille (R XI 240) du 11ème régiment d'aviation de bombardement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Blériot BL 127 M de la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) du 11ème régiment d'aviation de bombardement en desserement sur le terrain d'aviation de Sarreguemines - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

Blériot BL 127 M de la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) du 11ème régiment d'aviation de bombardement en desserement sur le terrain d'aviation de Sarreguemines - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

Le 3 avril 1933, 180 avions ont été réunis sur le terrain de Metz-Frescaty - De la gauche à la droite, première rangée, deux escadrilles [ (4ème escadrille (BR 108) et 8ème escadrille (R XI 240) ] dotées de Blériot BL 127 M, 2ème, 3ème et 4ème rangées, 5 escadrilles [ (5ème escadrille (BR 29), 6ème escadrille (BR 123), 7ème escadrille (BR 129), 9ème escadrille (BR 128), 10ème escadrille (BR 66) ] dotées d'Amiot 122 BP 3 et 4 escadrilles [ (1ère escadrille (BR 127), 2ème escadrille (BR 44), 3ème escadrille (LET 465), 24ème escadrille (R XI 239) ] dotées de Breguet 19 B2 et 19 CN2 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 3 avril 1933, 180 avions ont été réunis sur le terrain de Metz-Frescaty - Ce rassemblement comprenait des Blériot BL 127, des Amiot 122 BP 3, des Potez 25.12, des Breguet 19 B2 et des LGL 32 de chasse du 38ème RAM venus de Thionville-Basse-Yutz. Il s'agissait de réaliser un film qui présentait la concentration d'une escadre de bombardement avec la protection d'avions de chasse - Les avions visibles au premier plan sont des Amiot 122 BP 3 appartenant à la 5ème escadrille (traditions de la BR 29) du 11ème RAB - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Triplace de bombardement Amiot 122 Bp 3 - Il a été construit à 80 exemplaires pour l'aéronautique militaire française - Il était motorisé par un Lorraine 18 Kd de 18 cylindres en W de 650 ch - Il a été mis en service au 11ème régiment d'aviation de Frescaty, à partir de 1930 - Ses caractéristiques techniques étaient les suivantes : longueur 13,72 m - envergure 21,50 m - hauteur 5,15 m - trois membres d'équipage - poids à vide 2,26 t - poids total en charge 4,2 t - Vitesse maximale 200 km/h - Temps de montée à 5000 mètres en 30 mn - Plafond 6200 mètres - Automonie 1000 km - Armement 800 kg de bombes et 5 mitrailleuses de 7,7 mm - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Amiot 122 BP 3 codé "7" appartenant au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Ce triplace de bombardement a été mis en service au 11ème régiment d'aviation de Frescaty, à partir de 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Amiot 122 BP 3 de la 1ère escadrille (BR 127) du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Remarquez l'insigne de l'unité très stylisée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Evénements en rapport
avec le 11ème RAB

Blériot 115 baptisé "Jean Casale" de l'équipage composé du Cne Dagnaux (pilote) / Lcl Vuillemin (chef de bord et cdmt du 11ème RAB) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC) / Sgt Knecht (mécanicien) sur le terrain de Buc, le 18 janvier 1925 - Cet avion s'est écrasé au décollage à Niamey (Niger), le 10 février 1925 - Le Sgt Vandelle a été tué et tous les autres membres d'équipage blessés - Cet avion était plus particulièrement chargé des liaisons TSF de la mission - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Blériot 115 baptisé "Roland Garros" de l'équipage composé du Ltt Pelletier-Doisy (pilote) / Col de Göys (chef de bord) / Bézin (mécanicien) sur le terrain de Buc, le 18 janvier 1925 - Cette mission consistait à relier le terrain de Buc au lac Tchad - Malheureusement, l'autre Blériot s'est écrasé au décollage du terrain de Niamey, le 10 févrer 1925 - Le Sgt Vandelle, le radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, a été tué et les autres membres d'équipage blessés - La mission a été stoppée par une intervention directe du sous-secrétaire d'état à l'aéronautique, Laurent Eynac - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Evénements en rapport
avec le 11ème RAB

Le 18 janvier 1925, les deux quadrimoteurs Blériot 115, baptisés "Jean Casale" et "Roland Garros", partent à destination du lac Tchad. L'un a été équipé d'une instalaltion TSF complète et l'autre réservé à la photographie aérienne. Il s'agit d'un raid de 15.000 km qui part du terrain d'aviation du Buc et qui a pour but de développer le transport avec des avions gros-porteurs. Les équipages engagés sont illustres, à savoir Lcl Vuillemin (chef de bord et cdmt du 11ème RAB) / Cne Dagnaux (pilote) / Sgt Vandelle (radiotélégraphiste détaché du 2ème RAC) / Sgt Knecht (mécanicien) et Col de Göys (chef de bord) / Ltt Pelletier-Doisy (pilote) / Bézin (mécanicien). Ils arrivent à Colomb-Béchar (Algérie), le 28 janvier. Malheureusement, le Blériot 115 "Jean Casale" s'écrase au décollage à Niamey (Niger), le 10 février 1925. Vuillemin, Dagnaux, Knecht sont blessés et Vandelle tué. Ils avaient parcouru 4137 km. Le Col de Göys voulant poursuivre la mission, malgré la perte d'un avion, la mort d'un membre d'équipage et les trois autres blessés, c'est Laurent Eynac, sous-secrétaire d'état de l'aéronautique, qui ordonna le retour sur Dakar et l'arrêt de la mission. Le Blériot 115 "Jean Casale" était réservé à la TSF, son absence aurait été très préjudiciable pour la suite de la mission - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les accidents

Accident d'un Breguet 14B2 sur le terrain d'aviation de Zulpich (Allemagne), le 8 juin 1921 - Le soldat Charles Beaurain qui a pris cette photo était détaché à la commission interalliée de Duren comme mécanicien navigant de 1920 à 1921 - Je n'ai pas trouvé trace de cet accident, probablement mortel, dans la presse d'époque - Si vous pouvez me donner des précisions, je suis preneur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide

Accident d'un Breguet 14B2 appartenant au 11ème RAB de Metz-Frescaty entre 1922 et 1924 - Malheureusement, cette photo n'est pas identifiée - Si un lecteur possède cette photo et qu'il peut apporter des éléments sur cet accident, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo Marcel Persin transmise par Max Persin, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14B2 codé "7" de l'équipage Adj Léon Oudard (pilote) / Sgt Robert Lamiralle (mitrailleur) de la 7ème escadrille (BR 129) du 11ème régiment d'aviation de bombardement après l'accident du 7 juillet 1921 - Les deux aviateurs ont décollé pour un vol de longue durée, à 7h00 du matin - Peu de temps après le décollage, le moteur présenta des signes de faiblesses, provoquant une perte de vitesse rapide et la chute de l'appareil, d'une hauteur de 50 mètres, qui s'écrasa près de la ferme d'Alger - Les secours retirèrent l'adj Houdard, pris dans les haubans, avec de grosses douleurs internes. Le Sgt Lamiralle, qui avait percuté avec la tête, le support de la mitrailleuse, avait une partie du cuir chevelu enlevé et une fracture du crâne - Ils furent tous deux évacués dans un état grave sur l'hôpital des Plantières - L'Adj Houdard a été fait Chevalier de la Légion d'honneur et le Sgt Robert Auguste Lamiralle reçu la Médaille Militaire sur leurs lits d'hôpital - Le Sgt Lamiralle est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital des Plantières, le 12 juillet 1921 - Je n'ai pas trouvé la trace du décès de l'Adj Houdard - Photo droits réservés.

Accident d'avion sur le terrain de Frescaty entre 1920 à 1924 - Difficile d'être plus précis sans légende d'époque - Les avions, au premier plan, sont les Caudron R XI - Ces avions ont été remplacés par des Breguet 14B2 pour uniformiser la dotation aéronautique du régiment - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14B2 appartenant au 11ème RAB de Frescaty - Malheureusement, cette photo n'est pas datée - Si un lecteur possède cette photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Le Breguet 14B2 n° 20096, piloté par l'Adc Guillaume Bourideys, a perdu une roue pendant la course du décollage et a fini sa course sur le dos, le 27 mai 1926 - L'avion sans insigne et le pilote appartenaient à la section de photographie aérienne (SPAé) - l'Adc Bourideys a obtenu le brevet de pilote militaire n° 4203, le 10 août 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un Breguet 14 B2 n° 204.. de la 5ème escadrille (traditions de la BR 29 de la Grande Guerre) du 11ème RAB en facheuse posture - Les deux membres d'équipage ont survécu à la collision avec les arbres - L'insigne de l'escadrille est recouvert d'un large fanion vraisemblablement rouge - Il s'agit certainement de la marque du commandant d'escadrille, l'avion ne portant pas de numéro d'identification individuel - Les mécaniciens, envoyés pour démonter l'avion, sont en train de manger, détail qui signifie que l'avion n'est pas à proximité du terrain d'aviation de Frescaty - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

La pause déjeuner est terminée - Cette fois, les hommes posent dans une position plus adaptée - Le Breguet 14 B2 de la 5ème escadrille (traditions de la BR 29 de la Grande Guerre) du 11ème RAB va être démonté en commençant par les instruments de bord et les pièces qui peuvent reservir en instruction - L'avion, qui a subi de lourds dégâts, a été réformé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les mécaniciens du 11ème RAB commencent leur travail sur le Breguet 14 B2 de la 5ème escadrille du 11ème RAB - Sans moyens lourds, les hommes vont couper les troncs, faire redescendre l'avion sur sa queue et le démonter - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le 6 mai 1929, un Breguet 19B2, monté par le Sgt Diemer (pilote) / Cal Fougeret (mitrailleur), décollait du terrain de Frescaty. A seulement quelques mètres d'altitude, l'appareil piqua du nez et capota. Les secours arrivés très vite sur place, évacuèrent les deux aviateurs qui avaient été blessés, le caporal étant le plus gravement blessé à la tête. Malheureusement, malgré une intervention chirurgicale, le Cal Fougeret décéda des suites de ses blessures. Le Sgt Diemer s'est remis de ses blessures - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

En 1928, accident du Breguet 19 CN2 piloté par l'Adc Jacques Assémat, pilote du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Pilote de la 3ème escadrille (BR 108), il est passé, sur sa demande, sur une escadrille de chasse de nuit équipée de Breguet 19 CN 2 - Le pilote n'a pas été blessé car cet accident n'apparait pas dans sa fiche matricule - Jacques Assémat a quitté le service actif, le 1er janvier 1929, après un congé de trois mois - Si un lecteur peut préciser ou corriger cette légende (date et circonstances), qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Autre photo de l'accident survenu à l'Adc Jacques Assémat, pilote d'une escadrille de chasse de nuit équipée de Breguet 19 CN 2 au sein du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Si un lecteur peut préciser ou corriger cette légende (date et circonstances), qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 22 mars 1929, le Sgt René Tourenc, né en 1907 à La Peyrade (34) et titulaire du brevet de pilote militaire n° 21.075 obtenu à l'école Blériot, le 10 septembre 1926, est désigné pour faire partie d'un groupe de trois avions qui prendront part aux manoeuvres de tir du 403ème régiment de DCA à Sauvoy (Meuse). Il décolle le premier, aux commandes d'un Breguet B2, en équipage aevc le Sgt Boutreaux (mitrailleur) du terrain de Toul. Les deux autres équipages, composé des Sgt Moigeon (pilote) / Bouchatel (mitrailleur) et Sgt Vinille (pilote) / Cal Terrier (mitrailleur du 21ème régiment d'aviation de Nancy), assistent à la manoeuvre qui n'est pas facile en raison du terrain qui est détrempé en raison du dégel. Après avoir laissé une grande partie du terrain derrière lui, le Breguet parvient enfin à s'élever mais victime d'une baisse de régime, pas assez pour passer au-dessus des arbres qui bordent le champ d'aviation. Après une brusque manoeuvre d'évitement, l'aile droite percuta un poteau et les fils télégraphiques qui bordent la route de Toul à Pont-à-Mousson. Poursuivant sa course, le Sgt Tournic largua son bidon. N'ayant plus la vitesse nécessaire, le Breguet gravement endommagé par la collision, partit en perte de vitesse et s'écrasa, à une centaine de mètres de la route, dans un champ fraichement labouré. Dès l'impact, l'avion prit feu. Leurs camarades, arrivés très vite sur place, trouvèrent le Sgt Boutreaux, le visage ensanglanté. Il avait pu sauter de son poste d'équipage mais n'avait pu dégager son camarade à temps, qui avait été carbonisé. Un automobiliste, M. Rousselle, voyageur de commerce de la maison Alnot de Toul, prit en charge le blessé et le transporta à l'hôpital St-Charles de Toul. Il fut ensuite transféré sur l'hôpital Gama. L'examen post-mortem du corps du pilote a révélé qu'il avait été tué par la pénétration du manche à balai dans son abdomen. Le Sgt Boutreaux n'aurait rien pu faire pour lui - Photo extraite de la presse d'époque - Cliquez surl'image pour l'agrandir - Si vous possédez cette photo en tirage papier, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Capotage d'un Breguet 19 B2 codé "4" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 29) du 11ème RAB - Ce type d'incident était courant à l'époque, surtout lors des atterrissages non préparées à l'avance, comme les champs, les patures - Photo droits réservés.

Le 23 juillet 1929, un Breguet 19 B2, piloté par le Sol Georges Paillat du 11ème RAB, rentrait après un vol de contrôle. Seul à bord, il venait de se poser sur le terrain d'aviation du camp de Châlons. Au même moment, un autre Breguet 14B2 de la 9ème escadrille (BR 128), monté par l'équipage composé du Cal Georges Brossard (pilote) et Sgt Drapier (mitrailleur) se présenta pour atterrir mais ne vit pas l'autre appareil. La collision fut très violente et les deux avions détruits. Les trois aviateurs ont été évacués sur l'hôpital militaire du camp de Châlons dans un état très grave. - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 12 août 1930, un avion de bombardement de l'équipage Slt Gabriel Neyron, originaire de Saint-Julien (pilote) / Sgt Legros (mitrailleur) s'est écrasé dans le parc d'une propriété privée sur le terraitoire de la commune de Pange. Les deux aviateurs ont été tués - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Le 21 août 1935, dans la soirée, plusieurs avions évoluaient au-dessus du terrain de Frescaty et des alentours. Tout à coup, un Lioré et Olivier LéO 20, qui se préparait à atterrir, piqua vers le sol avant de s'écraser en prenant feu. Il était alors 22h30. Aussitôt, les services de secours se dirigèrent de toute urgence sur les lieux de l'accident, près du village d'Augny, en bordure du camp et en dehors des balises. Des quatre membres d'équipage, trois sont parvenus à sortir des flammes. L'appareil était piloté par le Sgc Plantier. Il resta coincé dans les débris après l'écrasement de son avion. Il eut la vie sauve grâce à l'intervention du Sgt Fritch, bien que blessé, réussit à le sortir de la zone, tout en étant brûlé par les flammes. Le 3ème aviateur, le Sgt Liebig s'en tira avec seulement quelques contusions. Malheureusement, le 4ème occupant, le Slt Jaunâtre est resté coincé dans les débris et est mort carbonisé. Le LeO 20 a été entièrement détruit par le feu - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo des débris du Lioré et Olivier LéO 20 détruit par le feu près du village d'Augny, le 21 août 1935 - Des quatre membres d'équipage, trois sont parvenus à sortir des flammes - L'appareil était piloté par le Sgc Plantier - Il est resté coincé dans les débris après l'écrasement de son avion - Il eut la vie sauve grâce à l'intervention du Sgt Fritch, bien que blessé, réussit à le sortir de la zone, tout en étant brûlé par les flammes - Le 3ème aviateur, le Sgt Liebig s'en tira avec seulement quelques contusions - Malheureusement, le 4ème occupant, le Slt Jaunâtre, resté coincé dans les débris, est mort carbonisé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo d'un des moteurs Gnome et Rhône 9Ady de 9 cylindres en étoile développant 420 ch du Lioré et Olivier LéO 20 détruit par le feu près du village d'Augny, le 21 août 1935 - Trois membres d'équipage ont survécu, seul le Slt Jaunâtre, resté coincé dans les débris, est mort carbonisé - Photo droits réservés.

Les accidents

Breguet 14 B2 de la 11ème escadrille (BR 108) de l'équipage composé du Cal Charles Orliaguet (pilote) / Sol Blamont (mitrailleur) du 11ème RAB accidenté sur le terrain de Frescaty, le 14 juillet 1922 - Le Cal Charles Orliaguet était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.314 obtenu à l'école d'aviation Farman, le 7 novembre 1921 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.115 - Sources : Liste des brevets militaires - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 25 septembre 1921, une escadrille de bombardement était chargée de simuler une attaque sur le ville de Metz. Un des avions, qui décollait, s'est retourné et a immédiatement pris feu. Les deux occupants, le MdL Gaspard Cantat (pilote) et le Sol Paul Lemoine (mitrailleur) ont été brulés vifs. Leurs corps ont été transportés sur l'hôpital de Plantières. Ils étaient originaires de Saône-et-Loire pour l'un et de la Marne, pour l'autre. Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Accident du Breguet 14 B2 n° 4228 affecté au 11ème RAB sur le terrain de Metz-Frescaty - Cette photo n'étant pas légendée, difficile d'en dire plus - Si vous possédez cette photo avec une légende, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 de la 21ème escadrille (traditions de la R XI 239) du 11ème RAB après son atterrissage en campagne, près de la gare d'Augny, dans la nuit du 28 au 29 février 1924 - Le Sgt Génin (pilote) a été légèrement blessé et le mitrailleur souffrait de quelques contusions et bleus - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14A2 codé "6" de la 1ère escadrille (traditions de la BR 127) du 1er groupe de bombardement du 11ème régiment d'aviation de bombardement sur le terrain de Metz-Frescaty - La dérive verticale est vraisemblablement peinte en rouge ou noir - Le pilote pose fièrement, bien content de s'en être tiré à si bon compte - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 n° 20.299 codé "2" de la 5ème escadrille du 1er groupe de bombardement du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Il a été accidenté entre le 1er août 1920 au 1er juin 1924 - Remarquez la base de la dérive verticale peinte en blanc ou en jaune - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. Quatre morts sont à déplorer, un lieutenant, un adjudant et deux caporaux pilotes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 10 mai 1929, un bombardier, monté par l'équipage composé du Cal Pierrard (pilote) / Sgt Bigeault (mitrailleur), s'est écrasé alors qu'il menait une mission d'entrainement sur le camp de Châlons - Les deux aviateurs ont été tués et carbonisés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 10 février 1930, au retour d'un vol de groupe, les Breguet 19B2 de la 7ème escadrille (traditions de la BR 129) ont atterri sur le terrain de Frescaty. Deux des avions ont capoté, suite à une belle rafale de vent qui a fait des ravages. Le premier équipage, composé de l'Adj Jean Speyer (pilote) / Sol Georges Petitjean (mitrailleur) a eu le plus à souffrir, le mitrailleur étant légèrement blessé à la tête et a dû être hospitalisé. Le second équipage, composé du Sgt Louis Gardet (pilote) / Sol Houdeillet (mitrailleur), s'en tira sans blessure - Photo droits réservés

Accident du Sgt Henri Brissot, pilote de la 1ère escadrille du 11ème RAB - Brevet de pilote militaire n° 21.445 obtenu à la maison du commerce et de l'industrie, le 26 avril 1927 - Je n'ai pas trouvé la trace de sa mort dans les journaux d'époque - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - Photo droits réservés.

Accident mortel à l'atterrissage sur le terrain de Metz-Frescaty de l'équipage composé du Sgt-Major Raymond Dodeman (pilote moniteur) et Sgt Emmanueli (élève pilote) de la 1ère escadrille du 1er groupe de bombardement, le 16 février 1926 - Les deux aviateurs ont été tués - Ils effectuaient un vol d'entrainement au-dessus du terrain d'aviation de Frescaty - Au moment d'atterrir, l'aile droite de leur avion a percuté le clocheton du casino de Frescaty - Sous la violence du choc, l'aile s'est détachée et a provoqué la chute de l'appareil qui s'est écrasé à quelques mètres du bâtiment, où il a pris feu après l'impact - Les témoins sur place ont retirés les infortunés aviateurs avant que les flammes n'embrasent les débris - Malheureusement, Emmanueli, qui avait une fracture du crâne, expira pendant son transfert vers l'infirmerie et Bodeman, qui avait la poitrine défoncée et les deux bras cassés mourrut quelques instants après - Les deux corps ont été évacués sur la morgue de l'hôpital Plantières - Le Sgt-major Dodeman a obtenu le brevet de pilote militaire n° 19.361 obtenu à l'école Morane, le 21 décembre 1921 - Il détenait l'insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° 16.172 - Sources : Journal "Le Lorrain" - Liste des brevets militaires - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nb : Le Sgt-Major Dodeman appartenait à l'escadrille du Cne Joseph Michel Chareyre et le Sgt Emmanueli à celle du Cne Perrot, tous du 1er groupe du 11ème RAB. Probablement les 21ème et 3ème escadrilles.

Breguet 19 B2 piloté par le Lcl Des Prez de la Morlais, commandant le 11ème RAB de Metz-Frescaty, le 29 mai 1930 - Au décollage pour se rendre au meeting de Vincennes, une roue du terrain d'atterrissage a éclaté, ce qui provoqua le capotage de l'avion et un départ d'incendie - Après avoir déclenché le système d'extincteur, l'équipage réussit à quitter l'appareil sans blessure - Ils changèrent d'avion et purent remplir leur mission - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 2 juin 1931, un Blériol BL 127 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB s'est écrasé à 25 km au Sud-Est de Metz, entre Herny et Vatimont. Les quatre aviateurs, qui composaient l'équipage, ont été tués. Il s'agissait de l'Adc René Joseph Veiber (pilote), du Cal Rémy et des soldats André Renard et Jean Georgel. L'Adc Veiber avait conduit à Strasbourg trois mécaniciens du 11ème RAB qui devaient dépanner un avion sur le terrain de Neuhof. Sur ordre du colonel commandant le 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, l'Adj Veiber ramena trois aviateurs du 2ème RAC qui bénéficiaient d'une permission. Volant bas, entre 100 et 150 mètres d'altitude, l'avion a été vu en train de disparaitre derrière un côteau de 500 mètres de hauteur, près de Vatimont avant d'exploser au sol. Accourus sur place, les témoins ont retrouvé les corps des victimes. Le corps du pilote avait été sectionné en deux, la partie inférieure de son corps était encore sur le siège pilote, tandis que la tête et le tronc ont été retrouvés, à une trentaine de mètres de là. Un des soldats avait évacué en parachute, mais trop bas et s'était tué en percutant le sol, les deux autres victimes ont été retrouvées dans les débris. Le compte-tours était resté bloqué à 1400 tours/mn, ce qui indiquait un fonctionnement normal de l'avion. L'enquête s'orientait sur le passage de l'avion dans un trou d'air, qui sont courants à cet endroit, la brusque chute du lourd avion de 5 tonnes n'a pu être reprise par le pilote, vu la faible altitude de croisière ou une vitesse trop lente, en basse altitude, qui a provoqué une perte de vitesse - Photo droits réservés.

Débris du Blériot 127 M piloté par l'Adc René Veibert écrasé dans les environs de Vatimont, au Sud-Ouest de Faulquemont (Moselle), le 1er juin 1931 à 20h05 - Il rentrait de mission sur Strasbourg - L'aviateur militaire a été tué - Brevet de pilote militaire n° 8754 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 septembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Débris du Blériot 127 M piloté par l'Adc René Veibert écrasé dans les environs de Vatimont, au Sud-Ouest de Faulquemont (Moselle), le 1er juin 1931 à 20h05 - Il rentrait de mission sur Strasbourg - L'aviateur militaire a été tué - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 2 juin 1931, un Blériol BL 127 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB s'est écrasé à 25 km au Sud-Est de Metz, entre Herny et Vatimont. Les quatre aviateurs, qui composaient l'équipage, ont été tués. Il s'agissait de l'Adc René Joseph Veiber (pilote), du Cal Rémy et des soldats André Renard et Jean Georgel - Photos extraites de la presse d'époque - Si vous possédez ces photos en tirage papier, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Le 5 octobre 1933, un Amiot 122 Bp 3 de la 5ème escadrille (BR 29) du 11ème escadre aérienne s'est écrasé dans un champ entre Tremblecourt et Manoncourt. Les trois membres d'équipage, le Ltt Michel Pellisier de Féligonde (pilote), Adj Marcel Bragard (mitrailleur), Cal Maurice Verleyer ont été tués. L'avion, qui volait très bas, à moins de 50 mètres d'altitude, survolait successivement Avrainville, Tremblecourt puis Manoncourt. A cet instant, le moteur a présenté des ratés et le pilote a cherché à atterrir au plus vite. Sans témoin direct, difficile de dire ce qui s'est passé. L'avion s'est écrasé dans les vergers. Les témoins, arrivés sur place, trouvèrent le corps de l'Adj Bragard éjecté à plusieurs mètres. Les deux autres aviateurs étaient dans les débris de leur appareil, ils avaient tous été tués à l'impact - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo L'Est Républicain.

Accident du Breguet 19B2 n° 1704 sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty, en juin 1935 - Je n'ai pas trouvé trace de cet accident dans la presse locale, probablement parce qu'il n'a pas fait de victime militaire ou civile - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident du Breguet 19B2 n° 1704 sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty, en juin 1935 - Je n'ai pas trouvé trace de cet accident dans la presse locale, probablement parce qu'il n'a pas fait de victime militaire ou civile - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident du Breguet 19B2 n° 1704 sur le terrain d'aviation de Metz-Frescaty, en juin 1935 - Je n'ai pas trouvé trace de cet accident dans la presse locale, probablement parce qu'il n'a pas fait de victime militaire ou civile - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Si vous possèdez des photos ou des cartes postales des avions du 1er RB et 11ème RAB de Metz-Frescaty, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Photos aériennes

Photo aérienne oblique de la cathédrale Saint-Etienne de Metz prise par un Breguet 14 du 11ème régiment d'aviation de bombardement en 1925 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale de l'ouvrage d'infanterie de Chesny Sud bordant le bois de l'Hôpital, situé au Sud-Est de la ville de Metz, prise par un équipage du 11ème régiment de bombardement, le 20 avril 1927 - Altitude de prise de vue 2500 mètres - Cet ouvrage fortifié appartient à la 2ème ceinture fortifiée de Metz - Il a été construit par les Allemands entre 1907 et 1911 - Il se compose d'une caserne bétonnée pour 150 hommes - L'ouvrage dispose de 3 observatoires d'infanterie cuirassés et sept postes d'observation - L'alimentation électrique était assurée par trois moteurs diesel de 22 ch qui produisaient chacun 14 Kw - L'ouvrage disposait d'une ligne téléphonique et du chauffage central - De nos jours, l'ouvrage est recouvert par les arbres et la végétation du bois de l'hôpital - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photos aériennes

Photo aérienne verticale de la ville de Metz (Moselle) prise par un avion du 11ème régiment d'aviation de bombardement - En haut, au centre, la place de l'esplanade et sur le coté droit, la caserne Ney et le palais du gouverneur militaire de Metz - Photo André Boulord, qui était affecté au service photographique du régiment d'aviation, et transmise par Luc Boulord, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Documents et
souvenirs en rapport

Cadre en bois sculpté d'un aviateur pilote du 11ème RAB de Metz-Frescaty - Photo droits réservés.

Carte postale de correspondance militaire vendue par le foyer du soldat du 11ème régiment d'aviation de Metz-Frescaty - Le soldat, qui a envoyé cette carte, était affecté à la compagnie d'ouvriers d'aviation (COA) qui était casernée au fort St-Privat, qui bordait le terrain d'aviation - Carte postale d'époque.

Documents et
souvenirs en rapport

Menu du banquet des sous-officiers du 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 9 juin 1923 - Photo droits réservés.

 

 

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Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

 

 

 

Si vous connaissez des monuments ou des tombes en rapport avec les aviateurs du 11ème RAB de Metz-Frescaty, veuillez prendre constact avec l'auteur du site.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du MdL Gaspard Cantat - Brevet de pilote militaire n° 15372 à l'école d'aviation d'Istres, le 21 août 1918 - Le 25 septembre 1921, une escadrille de bombardement était chargée de simuler une attaque sur le ville de Metz - Un des avions, qui décollait à 23 heures, s'est retourné et a immédiatement pris feu - Les deux occupants, le MdL Gaspard Cantat (pilote) et le Sol Paul Lemoine (mitrailleur) ont été brulés vifs - Gaspard Cantat repose dans le cimetière municipal de Vichy (Allier) - Photo Nathalie Cornet que je remercie pour son aide.

Remerciements à :

- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jérémy Roche pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Luc Boulord pour l'envoi des photos d'André Boulord, son grand-père.
- Mme Jeanne Oudin-Hébral pour l'envoi des photos de Charles Hébral, son père.
- M. Pascal Verdin pour l'envoi de son arrière-grand-oncle.
- M. Max Persin pour l'envoi des photos de Marcel Persin, son grand-père.
- Mme Nathalie Cornet pour l'envoi de la photo de la tombe du MdL Gaspard Cantat.
- M. Fabrice Morel pour l'envoi des photos de Charles Beaurain, son arrière-grand-Père.
- M. Rudy Passera pour l'envoi de la photo d'Albert Bocquillon, son grand-père.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- "Les insignes de l'aéronautique militaire 1912 à 1986" en 2 tomes par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut Books en 2021.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

3ème RAC de Châteauroux 21ème régiment d'aviation de bombardement

 

 

pas de fiche > 1918

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