Les Hommes
Cne Joseph Vuillemin - Né le 14 mars 1883 à Bordeaux (Gironde) - Classe 1903 - Recrutement de Bordeaux sous le matricule n° 2818 - Service militaire dans l'artillerie en novembre 1904 - Suit les cours de l'école militaire de l'artillerie et du Génie à Versailles en 1909 - Nommé Sous-Lieutenant en 1910 - Stage d'observateur au camp de Châlons en 1913 - Passe à l'aéronautique militaire, le 5 juin 1913 - Stage d'instruction théorique à Versailles - Brevet de l'Aéroclub de France n° 287 obtenu à l'école Caudron du Crotoy - Brevet de pilote militaire n° 402 en date du 28 novembre 1913 - Moniteur de la division Caudron de l'école de pilotage de Reims à compter de mars 1914 au 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille CM (Caudron Monoplace) du 2 août 1914 au 16 février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 8 septembre 1914 - L'escadrille CM devient l'escadrille C 39, le 16 février 1915 - Commandant de l'escadrille CM / C 39 du 13 janvier au 16 février 1915 - Assure les essais du Caudron G 4 à la RGA du Bourget - Pilote et commandant de l'escadrille C 11 du 26 juin 1915 au 16 octobre 1917 - Perçoit le Caudron G 4 n° 1106 au RGA du Bourget du 7 au 12 juillet 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 avril 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 octobre 1916 - Commandant du GB 5, à compter du 16 octobre 1917 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 12 - Nommé Chef d'Escadron en février 1918 - 11 citations à l'ordre de l'armée - 5 citation à l'ordre de l'aéronautique - 7 victoires homologuées - 1400 heures de vol - Commandant du 11ème régiment d’aviation de bombardement - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 1er mai 1920 - Commandant de l'aviation en Algérie en 1925 - Nommé Colonel en 1928 - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1931 - Commandant de l'aéronautique au Maroc en 1932 - Dirige la Croisière Noire aérienne en Afrique occidentale française et Afrique équatoriale française en novembre et décembre 1933 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 8 mars 1933 - Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le 13 janvier 1934 - Commande le 1er corps aérienne entre 1935 et 1936 - Membre du Conseil Supérieur de l'Air du 1er juillet 1937 au 5 décembre 1940 - Promu Général de division aérienne, le 14 octobre 1937 - Nommé chef d'état-major général de l'Armée de l'air le 18 février 1938 - Inspecteur général de la défense aérienne du territoire - Promu au grade de général d’armée aérienne, le 24 juin 1939 - Chef d'état-major général de l'armée de l'Air du 22 février 1938 au 24 juin 1940 - Commandant en chef des forces aériennes françaises du 2 septembre 1939 au 24 juin 1940 - Nommé inspecteur général de l'armée de l'air, chargé de la coordination des opérations aériennes de défense du 24 juin au 5 novembre 1940 - Placé sur sa demande en congé de personnel navigant, le 5 novembre 1940 - Grand Croix de la Légion d'honneur - Médaille militaire, le 17 juillet 1940 - Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec une palme - Placé dans la section de réserve, le 14 mars 1945 - Décédé d'une crise cardiaque à Lyon, le 23 juillet 1963 - Joseph Vuillemin repose dans le cimetière de la Chartreuse à Bordeaux - En cartouche, détail de la fourragère à l'ordre de la Croix de Guerre 14-18, mettant en valeur les insignes en miniature de l'escadrille 11 qu'à commandé Vuillemin - Nous sommes en présence d'une fourragère portée à titre individuel - Le détenteur conserve sa fourragère même après son départ de l'unité - Ce type de fourragère est identifié par le numéro de l'unité ou du régiment, ici "C 11" - Photo : La guerre aérienne illustrée.
Portrait du Sol Durand affecté à une escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty dans les années 20 - Son unité a été décorée de la Croix de Guerre pendant la Grande Guerre - Il porte la fourragère aux couleurs de cette décoration - Photo transmise par Pascal Verdin, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide.
Portrait d'un soldat du contigent affecté au 11ème RAB de Metz-Frescaty dans les années 20 - Photo droits réservés.
Portrait d'un soldat affecté à une escadrille du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty dans les années 20 - Son unité a été décorée de la Croix de Guerre pendant la Grande Guerre - Il porte la fourragère aux couleurs de cette décoration - Photo droits réservés.
Le 20 décembre 1930, au cours d'un vol entre Metz, Nancy, Châlons et Metz, l'avion de l'équipage composé du Sgt Fichon (pilote) et du Sgt Maigret (mitrailleur) s'est écrasé dans les environs de Mourmelon (Marne). L'appareil, qui venait de décoller du terrain d'aviation de Mourmelon, s'est écrasé peu après le décollage, dans des circonstances non connues. Après l'impact avec le sol, leur avion a pris feu et les deux aviateurs ont été carbonisés. Le Sgt Maigret était originaire de Saint-Mihiel - Photo droits réservés.
Sol Marcel Louis Persin - Né le 11 mars 1902 à Marle (Aisne) - Fils de Louis Eugène Persin et de Julia Claire Leroux - Profession avant guerre manouvrier (ouvrier agricole) - Classe 1922 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 814 - Incorporé pour faire son service militaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 10 mai 1922 - Affecté à la 10ème escadrille (traditions de la ville de Metz) - Cette escadrille détenait les traditions de la BR 44 de la Grande Guerre mais avait adopté un insigne différent reprenant le blason de la ville de Metz - Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 dont l'escadrille BR 44 était détentrice - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 30 mai 1923 - Domicilié à Marle (Aisne), à compter du 30 mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne) en mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 1er juin 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 65, le 15 avril 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 121, en date du 15 avril 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 24, en date du 15 janvier 1938 - Profession Cantonnier auxiliaire en 1938 - A effectué une période de réserve au centre de mobilisation d'infanterie n° 24 du 25 septembre au 6 octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté à la 11ème section / 7ème compagnie du 147ème régiment d'infanterie, le 25 août 1939 - Maintenu "Service armé" avec sciatique varicocèle volumineuses et double hernie inguinale par la commission de réforme de Verdun (Meuse), le 15 décembre 1939 - Décédé à Marle (Aisne), le 16 mars 1980 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Photo transmise par Max Persin, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Dernière mise à jour : 25 avril 2023.
Cal Charles Alexandre Beaurain - Né le 24 octobre 1900 à Cambrai (Nord) - Fils d'Alexandre Eugène Beaurain et d'Elise Dupuis - Classe 1920 - Recrutement de Cambrai (Nord) sous le matricule n° 972 - Appelé en service armé en juin 1919 - Affecté à la 211ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 108 de la Grande Guerre) au 1er régiment de bombardement de 1919 à 1921 - Ce régiment a été renommé 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 1er août 1920 - La 211ème escadrille est devenue 11ème escadrille lors du changement de dénomination du régiment - Affecté à la commission interalliée de Duren comme mécanicien navigant en 1920 - Nommé Caporal - Démobilisé à Metz-Frescaty en mars 1921 - Marié avec Mlle Fernande Milot à Cambrai (Nord), le 14 novembre 1927 - Décédé le 3 septembre 1979 à Montpellier (Hérault) - Photo Charles Beaurain transmise par Fabrice Morel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Familiales - Registre d'état-civil de la ville de Cambrai (Nord) - Fiche matricule détruite en mai 1940 - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 15 juin 2023.
Photo du Cne Joseph Chareyre
Cne Joseph Michel Anatole Chareyre - Né le 26 avril 1885 à Faucon (Vaucluse) - Fils de Michel Anatole Chareyre et de Rose Joséphine Avias - Domiciliés à Tarascon (Bouches-du-Rhône) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1905 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 2414 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 11ème régiment de Hussards, le 25 février 1905 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1905 - Nommé Maréchal des Logis, le 18 septembre 1906 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton - Passé dans la disponibilité, le 20 décembre 1907 - Engagé volontaire pour deux ans au titre du 11ème régiment de Chasseurs, le 25 février 1908 - Passé dans la réserve, le 25 février 1908 - Arrivé à l'unité et nommé Brigadier, le 27 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 octobre 1908 - Rengagé pour un an, à compter du 25 février 1910 - Rengagé pour un an, à compter du 25 février 1911 - Nommé Aspirant à l'école d'administation militaire de Vincennes, le 1er octobre 1911 - Arrivé à l'école de Vincennes, le 2 octobre 1911 - Nommé officier d'adminstration de 3ème classe, au service de l'état-major et du recrutement, le 24 septembre 1912 - Affecté à l'état-major du 13ème corps d'armée, le 2 août 1914 - Nommé officier d'adminstration de 2ème classe, le 1er octobre 1914 - Détaché au 5ème régiment de chasseurs à cheval - Nommé Lieutenant, le 25 février 1915 - Passé, sur sa demande, à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er mai 1916 - Formation à Juvisy jusqu'au 20 octobre 1916 - Observateur de l'escadrille C 9 du 20 octobre 1916 au 9 juin 1917 - Détaché du 5 au 20 mars 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, comme élève pilote, le 10 juin 1917 - Blessé lors d'un accident d'avion, le 17 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9994 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 20 novembre 1917 - Pilote du GDE du 10 janvier au 21 mai 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 14 février 1918 - Lâché sur Breguet 14A2, le 26 février 1918 - Pilote de l'escadrille BR 208 du 21 mai au 8 décembre 1918 - Affecté à la RGAé, le 18 décembre 1918 - Nommé Commandant de l'annexe 13 de la RGA à Massy-Palaiseau (Essonne), le 1er janvier 1919 - Chef du service du matériel roulant à la RGAé, le 1er mai 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Passé à l'entrepôt spécial d'aviation n° 1, le 22 décembre 1919 - Commandant du dépannage du centre de Marie-Mesnil, le 26 mars 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 10 juin 1920 - Affecté comme pilote à l'annexe de Villacoublay, le 22 janvier 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire avec le grade de Lieutenant, le 26 décembre 1922 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1922 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 21 décembre 1924 - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 7 avril 1925 - Commandant d'une escadrille de chasse de nuit au 11ème RAB - Tué en service aérien commandé, en équipage avec le Sgt Boullot (mécanicien) à Mourmelon-le-Grand, le 14 septembre 1926 - Ce matin là, les avions de chasse de nuit du 11ème RAB, en manoeuvre au camp de Châlons, regagnaient le terrain d'aviation de Frescaty où ils étaient basés - A 2 km du terrain, après avoir décollé, le moteur de leur avion est tombé en panne provoquant leur chute. A l'impact, le Breguet 19 a prit feu - Les deux membres d'équipage ont péri dans les flammes - Leurs corps carbonisés ont été évacués d'abord sur l'hôpital militaire du camp, puis sur l'hôpital de Châlons et finalement sur la caserne Delarue de Montigny, qui servit de chapelle ardente - Le Cne Chareyre a laissé une veuve et deux fillettes Josette et Marie-Thérèse - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille C 9 - CCC de l'escadrille BR 208 - JORF - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 24 mars 2023.
* Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 1er octobre 1915 : "Chargé, dans la soirée du 29 septembre 1915 d’aller reconnaître la situation de l’ennemi vers la tranchée des Tantes, a accompli sa mission avec une audace et un sang-froid dignes de tous les éloges, n’hésitant pas à pousser ses recherches dans des zones où la violence du feu paralysait la progression de notre infanterie."
* Citation n° 38 à l'ordre du 39ème corps d'armée, en date du 30 mars 1917 : "Officier de tout premier ordre, faisant toujours preuve d’audace et d’entrain. Spécialisé dans la photographie aérienne, n’a pas hésité à descendre à basse altitude pour mitrailler des rassemblements de troupes ennemies dans un cantonnement. S’est distingué dans deux combats aériens le 29 janvier et le 1er février 1917."
* Citation n° 64 à l'ordre du 218ème régiment d’artillerie lourde, en date du 4 juin 1917 : "Chargé de la photographie à l’escadrille du corps d’armée, a fait, dans le secteur de nombreuses et excellentes reconnaissances photographiques qui ont permis de découvrir les emplacements de plusieurs batteries inconnues qui ont été contrebattues par des tirs d’ALGP. Est retourné chaque fois photographier les résultats des tirs, a eu dans ces missions deux combats et a ramené plusieurs fois dans son appareil de nombreux éclats."
* Citation n° 147 à l'ordre de la 8ème armée du Ltt Joseph Michel Anatole Chareyre au 5ème régiment de Chasseurs, observateur à l'escadrille C 9, en date du 8 juin 1917 : "Officier d’une grande bravoure. A rendu des services de premier ordre à l’armée dans la prise de photographies lointaines. Compte six combats. Le 20 mai 1917 a attaqué deux avions ennemis, les a mis en fuite, contraignant l’un d’eux à piquer, désemparé, avec 35 balles dans son appareil."
* Citation n° 229 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 6 avril 1918 : "Officier d’un courage et d’un allant de tout éloge. Etant en traitement dans un hôpital d’une ville du front, n’a pas hésité à partir à, la poursuite d’un avion ennemi en sautant dans l’appareil d’un camarade qui, grièvement blessé, avait dû atterrir près de l’hôpital. A livré un dur combat, a raccompagné l’avion ennemi dans ses lignes et l’a forcé à atterrir désemparé."
* Citation n° 271 à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 16 août 1918 : "Chargé dans la soirée du 10 août d’une surveillance d’artillerie, a signalé plusieurs batteries ennemies qui ont pu Être efficacement contrebattues par les nôtres avant d’être entrées en action. A, pendant cette surveillance, soutenu contre deux avions ennemis un dur combat et a ramené son mitrailleur blessé et son avion criblé de balles."
* Citation n° 295 à l'ordre de l’escadrille BR 208 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 août 1918 : "L’escadrille BR 208, sous les ordres du lieutenant Chareyre, travaillant on liaison avec l’armée britannique, a brillamment rempli toutes ses missions au prix de pertes sensibles et de combats quotidiens. Par ses reconnaissances, ses réglages, ses contrôles de tir, a largement contribué au succès des opérations de juillet et août 1918. A su notamment, dans des conditions particulièrement difficiles, tenir rapidement le commandement au courant de la situation de l’artillerie ennemie et de la physionomie du champ de bataille, en maintenant avec les troupes anglaises et avec les éléments avancés des nôtres, une liaison étroite et fructueuse."
* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Cne Joseph Chareyre, commandant d'escadrille du 11ème régiment d'aviation, en date du (18) septembre 1926 : "Passé sur sa demande dans l'aviation comme observateur pendant la guerre puis breveté pilote, s'est distingué en ces deux qualités par son entrain extraordinaire et par ses combats aériens qui lui ont valu sept citations.Commandant une escadrille de chasse de nui en 1926, a contribué à en faire une unité toujours prête à marcher pour les missions difficiles, d'un allant et d'un esprit sportif remarquables qui ont trouvé leur expression dans les manoeuvres de nuit de juillet-août 1926. Son avion aynt pris feu à 1000 mètres d'altitude à son arrivée au camp de Châlons, le 24 août 1926, a gardé tout son sang-froid et a réussi à atterrir sans dommage en rase campagne. A trouvé la mort au départ du camp, le 14 septembre à la suite d'une panne de moteur."
Photo de l'Adj Jean Cognard
Adj Jean Léon Cognard - Né dans les Landes - Engagé pour la durée de la guerre en 1916 à 17 ans - Affecté à l'artillerie de campagne - Nommé Brigadier en juillet 1917 - Passé dans l'artillerie spéciale (les chars) en 1918 - Nommé Maréchal des Logis en 1919 - Fait la campagne du Levant dans les chars pendant 18 mois - Affecté au 507ème régiment de chars de combat en garnison à Metz - Se marie - Signe un contrat d'engagement au 11ème régiment d'aviation de bombardement, d'abord comme mitrailleur, puis pilote Brevet de pilote militaire n° 20.621 obtenu directement au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 26 mai 1925 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Certificat d'aptitude aux fonctions de moniteur de tir - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Jean Cognard repose dans le cimetière communal de Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date en mai 1927 - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, en date du 8 juillet 1927 - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain".
* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée de l'Adj Jean Léon Cognard, pilote à la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date en mai 1927 : "Sous-officier de carrière dont la modestie n'a d'égale que le zèle, le dévouement et l'esprit militaire. Après avoir combattu pendant la Grande Guerre de 1914 à 1918 dans l'artillerie et dans les chars, a fait campagne dans cette dernière arme à l'armée du levant. Venu, sur sa demande, dans l'aviation comme mitrailleur, a obtenu bientôt de passer son brevet de pilote. S'est signalé depuis lors par un magnifique élan qui ne s'est à aucun moment démenti. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, de l'Adj Jean Léon Cognard, pilote à la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date du 8 juillet 1927 : "Sous-officier de carrière dont la modestie n'a d'égale que le zèle, le dévouement et l'esprit militaire. Après avoir combattu pendant la Grande Guerre de 1914 à 1918 dans l'artillerie et dans les chars, a fait campagne dans cette dernière arme à l'armée du Levant. Venu, sur sa demande, dans l'aviation comme mitrailleur, a obtenu bientôt de passer son brevet de pilote. S'est signalé depuis lors par un magnifique élan qui ne s'est à aucun moment démenti. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé. A été cité. "
Photo du Ltt Lambert-Daverdoing
Ltt Lambert-Daverdoing - Né en Artois - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, le 28 juillet 1916 - Reçu à l'école militaire spéciale de St-Cyr à 17 ans - Nommé Aspirant et affecté au 71ème bataillon de chasseurs à pied en août 1917 - Nommé Sous-lieutenant en février 1918 - Affecté au 10ème bataillon de chasseurs à pied - Deux blessures - trois citations - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1920 - A repris les cours de St-Cyr en 1919 - A servi au Maroc en janvier 1921 - Affecté au 8ème bataillon de chasseurs à pied en garnison à Metz - Se marie, le 7 mai 1923 - Père de trois filles de trois ans, un an et 1/2 et six semaines - Elève de l'école de guerre - Stage d'observateur au 11ème RAB - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Le Ltt Lambert-Daverdoing repose dans le cimetière communal de Saint-Sauveur (Yonne) - Sources : Journal "Le Lorrain".
* Citation à l'ordre de la 74ème division d'infanterie, en date du 22 juin 1918 : "Officier de 20 ans, qui a fait, sous un terible baptême de feu, figiure de héros. A, pendant huit jours de durs combats galvanisé ses chasseurs par son prestigieux exemple."
* Citation à l'ordre de la 70ème division d'infanterie, en date du 13 décembre 1918 : "Officier courageux et résolu. Le 26 octobre 1918, au cours d'une attaque difficile, a par son courage et son allant, fait progresser sa section sous les rafales de mitrailleuses. Arrêté par un tir ajusté, s'est cependant porté en avant des lignes de tirailleurs pour se rendre compte de la situation."
* Citation à l'ordre de la 4ème armée, en date du 17 décembre 1918 : "Jeune officier, possédant au plus haut point le sentiment du devoir. Pendant les combats de Champagne, a fait preuve du plus pur courage et du plus grand esprit de sacrifice. Le 1er octobre 1918, a brillamment entrainé ses chasseurs à l'assaut d'une position fortement organisée, y pénétrant des premiers et contribuant pour une large part à faire de nombreux prisonniers."
* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 25 septembre 1922 : "A Tafessasset, le 20 juin 1922, a brillamment commandé le 19ème goumiers à cheval au cours d'un combat d'arrière-garde de près de cinq heures contre un ennemi nombreux et acharné s'avançant jusqu'au corps à corps; a réussi, par une attaque énergique, à briser l'élan des cavaliers insoumis, leur infligeant des pertes sévères."
* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Ltt Lambert-Daverdoing du 8ème bataillon de chasseurs à pied, détaché au 11eme régiment d'aviation, en mai 1927 : "Officier d'élite, possédant au plus haut degré le sentiment du devoir, combattant entreprenant et magnifique entraineur d'hommes; a par son exemple, galvanisé ses chasseurs pendant la Grande Guerre et ses goumiers pendant la campagne du Maroc. Rentré en France, a tourné son activité intellectuelle vers la préparation à l'école supérieure de guerre où il a été admis en 1927. Effectuant un stage au 11ème régiment d'aviation, a fait preuve, dès son entrée dans cette nouvelle arme, du plus bel allant. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service aérien commandé. Laisse à ses chefs, à ses cmarades et à ses subordonnés, par son intelligence, son ardeur à servir et ses vertus militaires, le souvenir d'une belle figure d'officier français. Chevalier de la Légion d'Honneur, deux blessures, quatre citations."
Photo du Cal Marceau Dousset
Cal Marceau Charles Doucet - Né à Verzenay (Marne) en 1906 - Titulaire du brevet de préparation militaire - Incorporé sur sa demande au 11ème RAB en novembre 1926 - Demande à faire partie du personnel navigant et suit le cours des élèves-mitrailleurs - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Le Cal Doucet repose dans le cimetière communal de Verzenay (Marne) - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date en mai 1927 - Médaille militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre psthume, en date du 8 juillet 1927 - Sources : Journal "Le Lorrain".
* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Cal Doucet, mitrailleur de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date en mai 1927 : "Jeune militire qui, venu sur sa demande dans une régiment d'aviation, a tenu à l'honneur d'y servir dans le personnel naviguant. Modèle de conscience et de discipline, s'est donné sans réserve à son travail aérien. A trouvé le mort, le 10 mai 1927, dans un accident d'avion."
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, du Cal Doucet, mitrailleur de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en date du 8 juillet 1927 : "Jeune militaire qui, venu sur sa demande dans une régiment d'aviation, a tenu à l'honneur d'y servir dans le personnel naviguant. Modèle de conscience et de discipline, s'est donné sans réserve à son travail aérien. A trouvé le mort, le 10 mai 1927, dans un accident d'avion. A été cité. "
Photo de l'Adc Jacques Assémat
Adc Jacques Emile Assémat - Né le 5 février 1895 à Cruzy (Hérault) - Fils de François Assémat (propriétaire) et de Hermance Abattut - Profession Commis des PTT - Classe 1915 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule 756 - Engagé volontaire, pour cinq ans, au titre du 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 22 février 1913 - Blessé par une balle à la jambe gauche à Vitry-le-François, le 6 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 10 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 15 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 octobre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Passé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.235 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 mars 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 mai 1918 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 1er juin 1918 - Pilote du GDE à Voves du 30 juillet au 3 septembre 1918 - Lâché sur Breguet 14B2, le 1er août 1918 - En stage au CIACB, à compter du 3 septembre 1918 - Pilote de la RGAé d'Etampes, le 20 octobre 1918 - Nommé Sergent, le 1er mars 1919 - Affecté à la RGAé du Bourget-Dugny, le 1er août 1919 - Blessé par contusions multiples au cours d'un accident d'avion à Saint-Didier (Marne), le 19 septembre 1919 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1, le 1er janvier 1920 - Affecté, comme pilote, au 1er régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 24 avril 1920 - Pilote du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, par changement de dénomination du régiment, le 1er août 1920 - Médaille Militaire, le 14 juillet 1921 - Nommé Adjudant, le 28 décembre 1921 - Citation n° 27 à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 avril 1924 - Pilote de la 3ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB de Metz-Frescaty, le 8 janvier 1925 - Nommé Adjudant-chef, le 7 juillet 1926 - Nommé tireur d'élite au titre du 11ème régiment d'aviation, le 26 août 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 24 avril 1928 - Congé de trois mois avec solde d'absence, le 22 septembre 1928 - Admis à faire valoir ses droits à pension proportionnelle, le 1er janvier 1929 - Passé dans la réserve et domicilié à Cruzy (Hérault), à compter du 1er janvier 1929 - Domicilié au 24, rue Saint6Gervais à Rouen (Seine-Maritime), à compter du 10 mars 1930 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Domicilié au n° 5, impasse Barbet à Deville-les-Rouen (Seine-Maritimes), à compter du 12 juillet 1930 - A accompli une période d'entrainement volontaire au centre de mobilisation d'aviation n° 61 du 1er au 15 août 1930 - A accompli une période d'entrainement volontaire au centre d'Orly du 17 au 31 octobre 1931 - Domicilié au 17, rue Argende à Bériers (Hérault), à compter du 14 décembre 1931 - A accompli une période d'entrainement volontaire au magasin général d'aviation n° 3 du 16 au 30 avril 1932 - Domicilié Villa "Vialette", route de Pezenas à Béziers (Hérault), à compter du 21 septembre 1932 - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon de l'air (changement de déniomination du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique) - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air, le 15 avril 1934 - Désigné pour faire partie, comme membre, du cercle aérien de Montpellier, le 10 avril 1934 - Maintenu pilote de réserve de la 4ème région militaire, le 30 janvier 1935 - A accompli une période de 14 jours de réserve au centre aérien régional de Montpellier échelonnée du 1er mai au 30 septembre 1934 - Témoignage de satisfaction du Général commandant la 4ème région militaire, le 6 décembre 1935 - Autorisé à s'entrainer au centre aérien régional de Montpellier, cercle d'observation en 1936 - A accompli une période de 10 jours de réserve au centre aérien régional de Montpellier en 1936 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Istres, le 1er décembre 1936 - Autosisé à s'entrainer au GAR 516 de Montpellier en 1937 - Maintenu dans le corps des sous-officiers de réserve du personnel navigant, le 25 juin 1937 - A accompli une période de réserve volontaire de 12 jours au GAR 516 de Montpellier en 1937 - Affecté, par nivellement, à la base aérienne de Montpellier, le 15 janvier 1938 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté à la section de l'air 1/125, le 4 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 4 septembre 1939 - Affecté à la 5ème compagnie du bataillon de l'air 108, le 1er janvier 1940 - Affecté à la 3ème compgnie d'escadre, le 25 mai 1940 - Démobilisé par la base aérienne 108, le 7 juillet 1940 - Domicilié à compter de cette date Villa "Vialette", route de Pezenas à Béziers (Hérault) - Décédé en 1963 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Hérault - Dernière mise à jour : 10 avril 2023.
* Citation n° 27 à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 avril 1924 : "Sous-officier, passe sur sa demande dans la chasse de nuit, venant d'une escadrille de protection, où sa réputation comme pilote bimoteur n'était plus à faire. Lors des récents exercices de nuit (DCA combinée avec avion), a mis au service du commandement une rare finesse de pilotage qui lui a permis d'aboutir à l'accomplissement de mission aérienne dont l'exécution exigeait un pilote d'élite."
Photos du Cal Albert Lamotte
Cal Albert Marcel Lamotte - Né à Reims en 1907 - Boursier de pilotage, a effectué son entrainement élémentaire de pilote militaire l'école Farman de Toussus-le-Noble - Engagé volontaire, par devancement d'appael, le 6 septembre 1926 - Affecté comme pilote au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - En décembre 1926, a obtenu une permutation pour le 11ème RAB afin de se rapprocher de sa mère - Le 10 mai 1927, deux avions du 11ème RAB sont entrés en collision et se sont écrasés en flammes. A 8h15, un groupe de sept avions appartenant à la 1ère escadrille (traditions de la BR 127), décollait pour effectuer un entrainement de vol en formation. Juste après le décollage, à environ 150 mètres d'altitude, les deux avions de queue se sont percutés et sont tombés en vrille. Ils se sont immédiatement embrasés en touchant le sol. Aucun des membres d'équipage n'a eu le temps de sauter en parachute, vu la faible altitude de la collision. Les deux bombardiers sont tombés à 50 mètres de la route de Metz-Nancy, sur le territoire de Montigny-les-Metz, à 200 mètres du territoire de la ligne du tramway de Metz à Montigny. Les membres d'équipage étaient les suivants : Cal Albert Lamotte (pilote) / Ltt Lambert-Daverdoing (observateur du 8ème bataillon de chasseurs, était arrivé la veille et qui effectuait un stage) et Adj Jean Cognard (pilote) / Cal Doucet (mitrailleur) - Totalisait une centaine d'heures de vol - Albert Lamotte repose dans le cimetière municipal de Reims (Marne) - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée en mai 1927 - Sources : Journal "Le Lorrain".
* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Cal Albert Lamotte, pilote de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en mai 1927 : "Attiré par les risques et la noblesse de l'armée aérienne, a suivi avant son entrée au régiment, le cours d'une école de pilotes. Incorporé comme pilote dans l'aviation militaire, il a été sans défaillance un modèle de conscience et de courage individuel. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, du Cal Albert Lamotte, pilote de la 1ère escadrille du 11eme régiment d'aviation, en mai 1927 : "Attiré par les risques et la noblesse de l'armée aérienne, a suivi avant son entrée au régiment, le cours d'une école de pilotes. Incorporé comme pilote dans l'aviation militaire, il a été sans défaillance un modèle de conscience et de courage individuel. A trouvé la mort, le 10 mai 1927, en service commandé. A été cité."
Photo du Sgt Marcel Vautard
Sgt Marcel Paul Vautard - Brevet de pilote militaire n° 18.884 obtenu à l'école d'aviation Hanriot, le 16 mars 1921 - Le 6 juillet 1922, un Caudron R XI, monté par l'équipage composé du Sgt Marcel Vautard (pilote), et du Cal Georges Hanen (mitrailleur) et du Sol Rabourdin (mécanicien), décolle pour un vol de longue durée. Après avoir atteint l'altitude de 200 mètres, un des moteurs donna des signes de faiblesse. Quelques instant plus tard, l'avion visiblement avec un moteur en panne et pris dans un fort vent, piqua soudainement sur le côté, partit en vrille avant de s'écraser dans un champ. Les trois occupants ont été tués sur le coup. Malheureusement, comme souvent à l'époque, les débris de l'appareil prirent feu. Le cultivateur, arrivé le premier sur le lieu de l'accident, a réussi à extraire des débris le corps du soldat Rabourdin, qui avait été tué par une fracture de la colonne vertébrale et des deux jambes. Mais il n'a rien pu faire pour ses deux camarades, le feu ayant pris trop d'importance. Leurs corps ont été carbonisés. Les restes mortels de l'équipage ont été transportés à la morgue de l'hôpital militaire de Plantières. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames. Les Caudron R XI sont en instance de réforme à cette période - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, en date du 6 septembre 1922 - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, du Sgt André Charles Vautard, en date du 6 septembre 1922 : "Excellent sous-officier. Pilote très brave et très allant. Le 6 juillet 1922, a fait preuve d'un grand courage et d'un réel mépris du danger, en prenant par un vent de tempête, le vol au cours duquel il a trouvé la mort. A été cité. Sans Croix de guerre."
Photo du Sol Léon Rabourdin
Le 6 juillet 1922, un Caudron R XI, monté par l'équipage composé du Sgt Marcel Vautard (pilote), et du Cal Georges Hanen (mitrailleur) et du Sol Rabourdin (mécanicien), décolle pour un vol de longue durée. Après avoir atteint l'altitude de 200 mètres, un des moteurs donna des signes de faiblesse. Quelques instant plus tard, l'avion visiblement avec un moteur en panne et pris dans un fort vent, piqua soudainement sur le côté, partit en vrille avant de s'écraser dans un champ. Les trois occupants ont été tués sur le coup. Malheureusement, comme souvent à l'époque, les débris de l'appareil prirent feu. Le cultivateur, arrivé le premier sur le lieu de l'accident, a réussi à extraire des débris le corps du soldat Rabourdin, qui avait été tué par une fracture de la colonne vertébrale et des deux jambes. Mais il n'a rien pu faire pour ses deux camarades, le feu ayant pris trop d'importance. Leurs corps ont été carbonisés. Les restes mortels de l'équipage ont été transportés à la morgue de l'hôpital militaire de Plantières. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames. Les Caudron R XI sont en instance de réforme à cette période - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume, en date du 6 septembre 1922 - Sources : Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume du Sol Léon Félix Rabourdin, en date du 6 septembre 1922 : "Très bon soldat et excellent mécancicien. Le 6 juillet 1922, a trouvé la mort au cours d'un vol en service commandé. A été cité. Sans croix de guerre."
Photo du Sgt Robert Lamiralle
Sgt Robert Auguste Lamiralle - Brevet de pilote militaire n° 5885 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 10 avril 1917 - Pilote du 11ème RAB - Le 7 juillet 1921, un Breguet 14B2, monté par l'équipage Adj Léon Oudart (pilote moniteur de la section d'entrainement) / Sgt Robert Lamiralle (pilote), tous deux pilotes du 11ème RAB, a été victime d'une panne moteur, alors qu'il volait à 50 mètres d'altitude, au décollage d'une mission de longue durée. Trop bas pour choisir une zone d'atterrisage propice, l'avion s'est écrasé près de la ferme d'Alger. Les secours retirèrent des débris les deux aviateurs grièvement blessés. L'Adj Houdart a été blessé au visage par les haubans et souffrait de lésions internes. Le Sgt Lamiralle, qui a heurté le support de la tourelle de mitrailleuse lors de l'impact au sol, avait le cuir chevelu enlevé et une grave fracture du crâne. Ils ont été évacués sur l'hôpital militaire de Plantières. Les deux blessés ont été décorés sur leurs lits d'hôpital, l'Adj Houdart a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur et le Sgt Lamiralle a été décoré de la Médaille Militaire. Malheureusement, l'état du Sgt Lamiralle empira et il est finalement décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de santé où il avait été soigné - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 juillet 1921 - Sources : Journal Le Lorrain - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Sgt Robert Auguste Lamiralle au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 7 juillet 1921 : " Pilote excellent et sous-officier remarquable à tous les points de vue, consciencieux, calme et allant. A fait preuve en toutes circonstances du dévouement le plus absolu. Très grièvement blessé, le 7 juillet 1921, lors d'une chute d'avion."
Photo de l'Adj Marcel Bragard
Adj Marcel Bragard - Mitrailleur de la 5ème escadrille (BR 29) à la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty - Nommé sergent-chef, le 1er juillet 1929 - Nommé Adjudant en 1932 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Amiot 122 Bp 3, à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle), le 5 octobre 1933 - Il faisait équipage avec le Ltt Michel Pellissier de Féligonde (pilote) et le Cal Maurice Verleyen (radiotélégraphiste) - Les trois aviateurs ont été tués - Il comptait 900 heures de vol - Marcel Bragard repose dans le cimetière de Montigny-lès-Metz (Moselle) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Sources : Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, de l'Adj Marcel Bragard, mitrailleur à la 11ème escadre aérienne, en date du 17 octobre 1933 : "Sous-officier d'une haute valeur morale et professionnelle. Pilote alliant à la prudence une adresse et un sang-froid remarquables. Toujours prêt à remplir les missions les plus délicates, était pour tous une exemple du devoir et du dévouement. Avait mérité son instriction au tableau de concours pour la Médaille militaire. Tombé glorieusement le 5 octobre 1933, en service aérien commandé. A été cité, à titre posthume, à l'ordre de la 1ère région aérienne, le 7 octobre 1933, par l'application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant."
Photo du Sgt Jean Marniquet
Sgt Jean Louis François Marniquet - Né le 17 mai 1900 à Avenay-Val-d'Or (Marne) - Fils d'Auguste Louis Eugène Marniquet (32 ans / Charron) et d'Augustine Jeanne Victorine Dubiet (27 ans) - Domiciliés à Avenay (Marne) - Classe 1920 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 326 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty, le 18 mars 1920 - Nommé Caporal, le 13 septembre 1920 - Nommé Sergent, le 3 mars 1921 - Probablement Mitrailleur - Fin de service et envoi dans la disponibilité, le 4 mars 1922 - Domicilié à Avenay, à compter du 4 mars 1922 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 15 mars 1922 - A accompli une période de réserve au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 17 mai au 10 juin 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 61 de Châteaudun, le 1er juin 1929 - Nommé Sergent-chef dans la réserve, le 1er juin 1929 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 9 au 23 août 1929 - A accompli une période de réserve au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 11 au 25 août 1930 - Marié avec Mlle Marie Louise Hélène Pinot à Aisey-sur-Seine (Côte-d'Or), le 11 août 1931 - Affecté, dans la réserve, par nivellement, au centre de mobilisation d'aviation n° 38, le 15 avril 1934 - Affecté dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 1er octobre 1934 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Mourmelon, le 7 janvier 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 112, le 25 janvier 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 131 stationné à Caen, le 30 septembre 1939 - Profession exploitant de champagne - Décédé à Paris 7ème, le 30 décembre 1972 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 8) de la commune de Avenay-Val-d'Or (Meuse) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour 14 mai 2024.
Photo du Slt Roger Jaunâtre
Slt Roger Louis Joseph Jaunâtre - Né le 6 mars 1913 au 91, rue Gambetta à La Rochelle (Charente-Maritine) - Fils de Louis Ferdinand Jaunâtre (garçon limonadier) et d'Alice Joséphine Jeanne Gautron - Domicilié à Sedan (Ardennes) avant appel sous les drapeaux - Incorporé dans la cadre du service militaire en avril 1934 - Affecté à la 16ème compagnie de l'Air - Détaché au 5ème bataillon de l'Air, au titre de l'école pratique d'aviation d'Avord, le 16 octobre 1934 - A réussi le concours d'élève officier de réserve, le 20 octobre 1934 - Observateur de la 11ème escadre de bombardement de jour de Metz-Frescaty - Le 21 août 1935, dans la soirée, plusieurs avions évoluaient au-dessus du terrain de Frescaty et des alentours. Tout à coup, un Lioré et Olivier LéO 20, qui se préparait à atterrir, piqua vers le sol avant de s'écraser en prenant feu. Il était alors 22h30. Aussitôt, les services de secours se dirigèrent de toute urgence sur les lieux de l'accident, près du village d'Augny, en bordure du camp et en dehors des balises. Des quatre membres d'équipage, trois sont parvenus à sortir des flammes. L'appareil était piloté par le Sgc Plantier. Il resta coincé dans les débris après l'écrasement de son avion. Il eut la vie sauve grâce à l'intervention du Sgt Fritch, bien que blessé, réussit à le sortir de la zone, tout en étant brûlé par les flammes. Le 3ème aviateur, le Sgt Liebig s'en tira avec seulement quelques contusions. Malheureusement, le 4ème occupant, le Slt Jaunâtre est resté coincé dans les débris et est mort carbonisé. Le LeO 20 a été entièrement détruit par le feu. Le Sgc Plantier, âgé de 32 ans et originaire du Gard, a été gravement brûlé dans le dos, au visage et sur plusieurs autres parties du corps. Le Sgt Fritch, âgé de 25 ans et originaire de Bénestroff, a été moins gravement brûlé et son état n'inpirait pas d'inquiétude. Le Sgt Liebig, âgé de 27 ans est originaire des Ardennes. Le Slt Jaunâtre, originaire de Sedan, était officier de réserve et accomplissait la seconde partie de son service militaire. Il avait été incorporé à la 3ème compagnie aérienne à Saint-Cyr, puis avait poursuivi sa formation au camp d'instruction d'Avord. Sa dépouille mortelle a été transportée à l'hôpital Legouest et veillée dans une chapelle ardente. - Roger Jaunâtre repose dans le cimetière municipal de Sedan (Ardennes) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 1ère région aérienne, à titre posthume, en date du 16 septembre 1935 - Les deux blessés ont été décorés de la Médaille Militaire - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 119) de la ville de La Rochelle (Charente-Maritime) - JORF - LO - Journal "L'Est Républicain" - Journal 'Le Lorrain" - Journal "L'Eclair de l'Est" - Dernière mise à jour 18 mai 2024.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 1ère région aérienne, à titre posthume, du Slt Roger Jaunâtre de la 11ème escadre aérienne, en date du 16 septembre 1935 : "Officier de grand mérite. Affecté, sur sa demande, à une formation de nuit, volontaire pour toutes les missions, s'était signalé par son allant et ses brillantes qualités aériennes. A trouvé la mort, le 21 août 1935, au retour d'un vol de nuit, en service commandé."
|
Les Hommes
Lcl Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais - Né le 6 août 1878 à St-Léry (Morbihan) - Fils de Bertand Alexandre des Prez de la Morlais (conseiller général du Morbihan) et de Marie Juliette Leblanc de Boisricheux - Ils ont eu douze enfants : Raoul (1869), Jules (1870), Bertrand (1871), Germaine (1872), Yvonne (1873), Geneviève (1874), Juliette (1875), Maurice (1876), Armand (1878), Marguerite (1879), Marie (1881), Agnès (1885) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1898 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 2084 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 13ème régiment de Hussards, le 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1900 - Nommé Maréchal des logis, le 3 octobre 1900 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 26 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 novembre 1901 - Rengagé pour trois ans avec prime, à compter du 16 novembre 1903 - Elève officier du 1er avril 1905 au 28 février 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Passé à l'aéronautique militaire, le 8 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 90 obtenu, le 9 mars 1912 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° "B 24" - A fait une ascension d'initiation, à bord du Ballon "Zodiac" de 1550 m3, en compagnie de M. Dubois, pilote de l'Aéro-club de France et des Ltt Drouot, Sgt Picquet, Sgt Frobert à partir le parc d'aérostation, le 27 mars 1912 - Ils ont atterri après 2h30 de vol à Homeny, près de Charly-sur-Marne - A participé aux grandes manoeuvres du Poitou comme pilote de l'escadrille d'artillerie dotée d'avions Blériot qui était composée du Cne Babet (cdmt), Ltt des Prez de la Morlais, Ltt Chabert, Ltt Rolland, Ltt Gaubert, Ltt de Geyer d'Orth du 9 au 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 24 septembre 1912 - Les avions ayant participé aux grandes manoeuvres ont été présentés au ministre de la Guerre à l'occasion de la journée de l'aviation militaire à Vincennes, le 27 septembre 1912 - Marié avec Mlle Anne Marie Lucie Violas à la mairie de Paris 18ème, le 9 novembre 1912 - Pilote de l'aéronautique française au Maroc Occidental du 19 décembre 1912 au 6 août 1914 - Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 - Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, en date du 22 mai 1913 - Citation n° 41 décernée par le général Lyautey, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" décernée en 1914 - Officier de l'ordre du Ouissan Allaoui en 1914 - Commandant de l'escadrille BL 9 du 6 août 1914 au 20 février 1915 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 20 au 26 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 du 26 février au 27 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 102 du 27 mars 1915 au (2ème trimestre) 1916 - Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 - En mission spéciale à la RGAé, le 23 novembre 1915 - Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Au Maroc du 14 juin 1916 au 5 juin 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 - Pilote de la GDE du 5 juin au 20 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 128 du 20 août au 20 décembre 1917 - Commandant du groupe de bombardement n° 6 en décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 13 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 18 juillet 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 septembre 1918 - Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 - Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée du l'escadre 13, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 - Marié avec Mlle Anne Marie de Coynart à Dreux, le 26 juin 1919 - Ils ont eu huit enfants : Guy (1921), Françoise (1922), Solange (1922), Raoul (1924), Une fille (année ?), Gaël (1934), Alain (année ?) - En mission en Turquie du 1er août 1919 au 23 décembre 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny du 24 décembre 1919 au 23 décembre 1920 - Le 4ème RO est devenu le 34ème RAO, le 1er août 1920 - Maintenu comme commandant en second au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 7 mars 1921 - Affecté comme commandant par intérim au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne), le 20 avril 1923 - En occupation des pays rhénans du 15 mai 1923 au 14 mai 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles (Yvelines), le 6 avril 1928 - Rayé des contrôles du 12ème RAB, le 14 mai 1928 - Commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 9 novembre 1928 - A pris son poste, le 10 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er septembre 1933 - Arrêté pour audition de la radio de Londres et insultes à un délégué de la LVF, le 2 septembre 1942 - Condamné à 15 jours de prison, le 1er octobre 1942 - Pendant l'occupation, appartient au maquis du Morbihan - Commandant du 6ème bataillon FFI du Morbihan, le 17 juillet 1944 - Il rassemble les compagnies de Ploërmel, Loyat, Mauron, Le Trinité Porhoët - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 mai 1945 - Médaille de la résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Cette décoration lui a été remise par le général de Gaulle en personne - Son fils Gaël, pilote instructeur de la base école 707 de Marrakech a été tué au cours d'un accident d'avion à Casablanca, le 28 juin 1959 - Décédé à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris 6ème, le 26 août 1963 - Ses obséques eurent lieu en l'église de Saint-Léry (Morbihan), le 29 août 1963 - Le Général Armand des Prez de la Morlais repose dans le cimetière communal de Saint-Léry (Morbihan) - Photo extraite du site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille VB 102 - CCC de l'Escadrille SOP 128 - Liste des brevets militaires - LO - Site Internet Généanet - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 12 avril 2023.
* Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 : "Le général commandant par intérim des troupes d'occupation du Maroc félicite le Ltt aviateur de la Morlais pour le sang-froid, l'énergie, l'endurance et l'initiative dont il a fait preuve pendant sa mission en avion biplace dans la colonne Mangin du 27 au 29 mars. Le général félicite en même temps le soldat mécanicien Filiol qui accompagnait le Ltt de la Morlais."
* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, au titre de la 3ème colonne des Haha, du Ltt Des Prez de la Morlais, de la section d'aviation, en date du 22 mai 1913 : "Officier aviateur d'une valeur rare, à peine arrivé à Mogador, a exécuté trois superbes raides aériens en biplace accompagné d'un officier observateur le 24 janvier dans des conditions précaires au-dessus d'un pays en pleine révolte, furieuse, dont les habitant s les poursuivaient à coups de feu et où tout atterrissage eut êté une condamnation à mort."
* Citation n° 41 décernée par le général Lyautet, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 : "En avril et mai 1913, chargé du service de l'aviation à la colonne de Tajna, y a rendu des services signalés en apportant le 26 avril, sous le feu de l'ennemi, en plein combat, d'Ain-Zergra, un courrier important et en exécutant avec succès de Kasrah-Tadla, une reconnaissance aucacieuse vers les premières pentes de l'Atlas, pour reconnaitre des campements Marocains et rapportant des renseignements précieux pour le commandement."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Armand des Prez de la Morlais, en date du 10 juillet 1913 : "16 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire."
* Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 : "Appartenant au début de la guerre, à l'aviation du Maroc, a rejoint d'urgence le théatre de guerre où il n'a cessé de rendre, comme pilote, les plus signalés services. Commande actuellement une escadrille qu'il entraine avec une audace, une énergie, un sang-froid remarquable sur des objectifs de bombardement les plis périlleux; a eu maintes fois son avion traversé par la mitraille ennemie."
* Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 : "Depuis l'expédition de Ludwigshafen, sous l'énergique impulsion du lieutenant de vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlais, Fequant, ses chefs d'escadrilles, le 1er groupe de bombardement a exécuté des raids militaires à grande portée au-dessus de l'ennemi."
* Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 : "Après s'être signalé en France dans des bombardement de grande envergure, s'est dépensé sans compter à partir de 1916 dans la réorganisation de l'aéronautique du Maroc. Grâce à lui, l'aviation a rendu des services de guerre remarquables en 1917 dans les opérations contre Abd el Malez et Kiba et dans la lutte anti-soumarine. S'est distingué particulièrement en allant reconnaitre sous le feu des terrains d'atterrissage. Officier dont la valeur remarquable était déjà reconnue au Maroc par la réputation qu'il s'était acquise dans les opérations aériennes d'avant guerre."
* Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 : "Formé d'unités et d'équipage ayant le plus beau passé militaire, entrainé par l'allant de son chef, le capitaine Des Prez de la Morlais, a exécuté de nombreuses opérations de jour dans les lignes ennemies sur des objectifs éloignés. A donné récemment la mesure de son énergie en effectuant en groupe, un bombardement à grande distance, rapportant une carte géographique très complète. A opéré, malgré une aviation ennemie très mordante, une cannonnade très fournie et une température excessive."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais au 4ème régiment de chasseurs, commandant l'escadre de bombardement n° 13, en date du 9 septembre 1918 : "Officier supérieur dont les hautes qualités morales n'ont cessé de s'affirmer depuis le début de la campagne. A donné en toutes circonstances les plus belles preuves de courage, d'énergie exécutant plus de cent bombardements et sachant obteni des unités placées sous ses ordre un magnifique rendement. Quatre citations."
* Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 : "L'escadre de bombardement de jour entraine par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin et ses chefs de groupes, les Capitaine Petit, de la Morlais, de Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenu dans la bataille de Picardie lançant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de Savière. Depuis le 15 juillet, a contribué très puissamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes, a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations a abattu quarante trois avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs."
* Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée de l'escadre 13 composée du groupe de bombardement 3 (escadrille BR 107, 126 et 128) commandée par le chef d'escadron Rocard, tombe glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué, du groupe de bombardement 4 (escadrille BR 131, BR 132, BR 134) commandé par le capitaine Etournaud, de l'escadrille de protection C 46 commandée par le capitaine Bloch, en date du 28 septembre 1918 : "Sous l'ardente impulsion de son chef, le chef d'escadron De la Morlaix, n'a cessé depuis sa formation récente de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne en juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne en août, a semé journellement l'épouvante et le désorte parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur St-Mihiel, en septembre vient encore de manifester son ardeur combative en intervenant dans la bataill et sur les points de concentration ennemis, par ses bombardements et ses mitraillages."
* Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 : "Unité de premier ordre, sous le commandement du chef d'escadron De la Morlais, secondé par le Cne de Geffrier, commandant le GB 3, le Cne Estournaud, commandant le GB 4 et protégé par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Ltt Resal. Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur l'Aisne et dans la Wöevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif, observant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiance ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, nottament le 27 septembre 1918, a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne, le 28 septembre a bombardé et a mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à deux cent mètres d'altitude, le 6 octobre a recommandé le même exploit, le 10 octobre après voir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retourné continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire suater les trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 278 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu et désemparé 10 avions ennemis."
Sgt Charles Hébral, pilote de la 2ème escadrille du 11ème RAB de Metz-Frescaty pendant son service militaire en 1928 et 1929 - La 2ème escadrille possédait les traditions de la BR 44 mais en ayant adopté un autre insigne basé sur le blason de la ville de Metz - Né le 1er février 1908 à Paris 14ème - Classe 1928 - Brevet de pilote militaire n° 21.726 obtenu à l'école Caudron, en date du 18 octobre 1927 - Décédé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 20 décembre 1989 - Sources : Liste des brevets militaires - Fichier des décès de l'INSEE - Photo transmise par Jeanne Oudin-Hébral que je remercie pour son aide.
Adc René Joseph Aristide Veibert - Né le 26 novembre 1898 à Cousances-aux-Forges (Meuse) - Domicilié au 1, rue Pétain à Metz-Sablon - Brevet de pilote militaire n° 19.527 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 5 mai 1922 - Pilote de la 21ème escadrille (traditions de la R XI 239) du 11ème RAB - Nommé Sergent-Major en 1925 - Nommé Adjudant - Pilote de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB - Nommé Adjudant-chef en 1931 - Le 2 juin 1931, un Blériol BL 127 de la 4ème escadrille (traditions de la BR 108) du 11ème RAB s'est écrasé à 25 km au Sud-Est de Metz, entre Herny et Vatimont. Les quatre aviateurs, qui composaient l'équipage, ont été tués. Il s'agissait de l'Adc René Joseph Veibert (pilote), du Cal Rémy et des soldats André Renard et Jean Georgel. L'Adc Veiber avait conduit à Strasbourg trois mécaniciens du 11ème RAB qui devaient dépanner un avion sur le terrain de Neuhof. Sur ordre du colonel commandant le 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, l'Adj Veibert ramena trois aviateurs du 2ème RAC qui bénéficiaient d'une permission. Volant bas, entre 100 et 150 mètres d'altitude, l'avion a été vu en train de disparaitre derrière un côteau de 500 mètres de hauteur, près de Vatimont avant d'exploser au sol. Accourus sur place, les témoins ont retrouvé les corps des victimes. Le corps du pilote avait été sectionné en deux, la partie inférieure de son corps était encore sur le siège pilote, tandis que la tête et le tronc ont été retrouvés, à une trentaine de mètres de là. Un des soldats avait évacué en parachute, mais trop bas et s'était tué en percutant le sol, les deux autres victimes ont été retrouvées dans les débris. Le compte-tours était resté bloqué à 1400 tours/mn, ce qui indiquait un fonctionnement normal de l'avion. L'enquête s'orientait sur le passage de l'avion dans un trou d'air, qui sont courants à cet endroit, la brusque chute du lourd avion de 5 tonnes n'a pu être reprise par le pilote, vu la faible altitude de croisière ou une vitesse trop lente, en basse altitude, qui a provoqué une perte de vitesse - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - JORF - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.
Photo du Cne Prudent Fournage
Cne Prudent Albert Fournage - Né au 11, rue Royale à Versailles (Yvelines), le 11 septembre 1891 - Fils de Louis Prudent Fournage (zingueur) et d'Angèle Ferron (ménagère) - Domiciliés en 1911 au 30, rue de la Monnaie à Troye (Aube) - Profession avant appel sous les drapeaux Plombier - Classe 1911 - Recrutement de Troyes (Aube) sous le matricule n° 890 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 6ème bataillon d'artillerie à pied, le 1er octobre 1912 - Arrivé à l'unité et nommé 2ème canonnier, le 8 octobre 1912 - Nommé 1er canonnier servant, le 23 mai 1913 - Nommé Brigadier, le 25 juillet 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 décembre 1913 - Citation n° 210 à l'ordre du régiment, en date du 30 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant d'infanterie, à titre temporaire et affecté au 367ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 juillet 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Nommé Lieutenant d'active, à titre définitif, le 25 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 mars 1918 - Formation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 25 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 14.799 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 24 juillet 1918 - Stage complémentaire à l'école militaire d'aviation de Pau, le 9 août 1918 - Stage de perfectionnement chasse à l'école militaire d'aviation de Biscarrosse, le 17 septembre 1918 - Blessé à l'œil droit au cours d'un accident d'avion à l'école militaire d'aviation de Biscarrosse, le 21 septembre 1918 - Dirigé sur l'école militaire d'aviation de Chartres-Voves, le 27 septembre 1918 - Pilote du GDE, le 16 octobre 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille interalliée - Dirigé sur l'école militaire d'aviation de Chartres-Voves, le 10 décembre 1918 - Dirigé sur le 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 6 janvier 1919 - Marié avec Mlle Blanche Eugénie Pierre à Paris (10ème), le 22 février 1919 - Affecté au SEGA de Nanterre, le 16 juillet 1919 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation (ESA) n° 3, le 18 mars 1920 - Affecté à la section matériel roulant de l'entrepôt spécial d'aviation (ESA) n° 3 centre de St-Cyr, le 22 avril 1920 - Placé en position "Hors Cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation (ESA) n° 2, le 9 août 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic en placé en position de congé sans solde pour trois ans, à compter du 19 décembre 1921 - Autorisé à faire cesser son congé sans solde, le 10 août 1922 - Affecté au 1er régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty, le 10 août 1922 - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty, par changement de dénomination du régiment, le 7 octobre 1922 - Citation n° 248 à l'ordre du 10ème corps d'armée en 1924 - Commandant de la 7ème escadrille (traditions de la BR 129) du 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour du 26 septembre 1924 au 22 avril 1926 - Titularisé Observateur en avion, en date du 15 décembre 1925 - Nommé Capitaine dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 25 mars 1926 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 décembre 1926 - Compte 550 heures de vol en 1926 - Nommé Commissaire de l'Aéro-clb de France, le 16 mars 1927 - Affecté au groupement d'aviation de bombardement, le 1er juillet 1932 - Affecté à l'état-major du général inspecteur de l'aviation de défense métropolitaine, le 1er mai 1933 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 23 mars 1934 - Affecté à la 21ème escadre aérienne de bombardement de Nancy-Essey, le 29 juin 1936 - Affecté à la 19ème escadre aérienne de bombardement de Bordeaux-Mérignac, le 1er avril 1937 - Affecté à l'état-major de la 3ème division aérienne à Tours, le 1er octobre 1938 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1939 - Domicilié "Les Roses" au 10, avenue de la Gare à Marly-le-Roi (Yvelines) - Commandant de la 51ème division de bombardement d'assaut, le 5 mai 1939 - La 51ème escadre de bombardement d'assaut était composée du GB I/51 (traditions des SPAbi 42 [1ère escadrille] et SAL 39 [2ème escadrille]) et du GB II/51 (traditions des SAL 4 [1ère escadrille] et SAL 41 [2ème escadrille]) - Ces unités ont été équipées par des Breguet 691 et 693 au début 1940 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er août 1940 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 222 - Nommé Colonel de réserve, le 1er juillet 1949 - Décédé à Versailles (Yvelines), 22 mars 1972 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 380) de la ville de Versailles (Yvelines) - Etat des services - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aube - LO - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Icare La bataille de France 1939-1940 Vol 10, l'aviation d'assaut, la 51ème escadre - Dernière mise à jour : 2 juillet 2024.
* Citation n° 210 à l'ordre du régiment, en date du 30 octobre 1914 : "Officier intelligent et très courageux, a su inculquer le sentiment du devoir à ses pionniers et à ses bombardiers qui, malgré un bombardement intense de jour et de nuit, ont assuré avec autant d'assurance que de mépris du danger, particulièrement les 6, 7, 8 septembre, le transport du matériel, des munitions jusqu'aux premières lignes devant Verdun."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 décembre 1926 : "Belle conduite dans l'infanterie au cours de la campagne 1914-1918. Passé dans l'aviation en mars 1918, s'y est montré très bon pilote; a effectué en 1925, un voyage de plus de 1.500 kilomètres."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du lieutenant-colonel Prudent Albert Fournage de la 11ème division de bombardement d'assaut, en date du 1er août 1940 : "Commandant d'une escadre de bombardement, au début de la campagne, s'est dépensé de jour et de nuit pour parfaire l'instruction de ses équipages. A donné l'exemple en exécutant lui-même deux missions de guerre au-dessus des lignes ennemies. Nommé ensuite chef d'état-major d'un groupement de bombardement, puis d'une division d'assaut, s'est particulièrement signalé par son travail et sa parfaire compréhension des ordres à établir."
Photo de l'Adj Frédéric Gault
Adj Frédéric Edouard Pierre Gault - Né le 7 octobre 1891 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils de Onésime Frédéric Joseph Gault et de Marie Camille Müller - Domiciliés au 146, rue Georges Sand à Tours - Profession avant guerre Agent d'assurances - Classe 1911 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1609 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 1er régiment de Spahis, le 26 juin 1911 - Victime d'une légère commotion cérébrale avec plaie du cuir chevelu dûe à une chute de cheval, le 29 août 1911 - En Algérie du 3 juillet 1911 au 8 novembre 1912 - Au Maroc occidental en guerre du 9 novembre 1912 au 20 juillet 1914 - Nommé Brigadier, le 25 juillet 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er juillet 1914 - En Algérie du 21 juillet au 31 juillet 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 avril 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 7514 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 16 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Affecté au champ de tir de la 8ème armée du 5 janvier au 11 mars 1918 - Pilote du GDE du 11 mars au 15 avril 1918 - Lâché sur Caudron R XI, le 24 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 10 du 15 avril au 22 mai 1918 - En mission du 2 au 5 mai 1918 - Pilote du GDE du 22 mai au 16 juin 1918 - Pilote de l'escadrille R XI 240 du 16 juin 1918 au 31 décembre 1919 - Première victoire homologuée contre un avion, le 22 juillet 1918 - Pour cette victoire, il était en équipage avec l'Asp Davantes et le Sgt Vicaire - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Deuxième et troisième victoires homologuées contre deux avions de chasse, le 9 octobre 1918 - Pour ces victoires, il était en équipage avec l'Adj Pilleron et le Sol Guillet - 4ème victoire homologuée, le 4 novembre 1918 - Pour cette victoire, il était en équipage avec le Sgt Coolen et le Sol Pellon - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 novembre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée en date du 25 novembre 1918 - Détaché à l'escadrille R XI 239, le 1er octobre 1919 - Evacué sur maladie, le 25 novembre 1919 - Pilote de la 208ème escadrille (traditions de l'escadrille R XI 240) du 1er régiment de bombardement du 1er janvier au 1er août 1920 - Pilote de la 8ème escadrille (traditions de l'escadrille R XI 240) du 11ème RAB du 1er août 1920 à XXX - Victime d'un accident d'avion, près de Dieuze, le 22 juillet 1922 - N'a pas été blessé - Nommé Adjudant-chef en 1923 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière pendant le 2ème trimestre 1928 - Admis à faire valoir ses droits à pension de retraite proportionnelle, après 15 ans de service, le 1er mai 1929 - Domicilié au 52, route nationale à Viry-Châtillon, à compter du 10 juillet 1929 - Profession après l'armée dactylographe - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Maintenu "Service armé" dans la réserve et proposé pour une pension temporaire d'invalidité de 15 % pour reliquats de traumatisme crânien dû à une chute de cheval en août 1911 par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 31 juillet 1929 - Maintenu "Service armé" dans la réserve et proposé pour une pension temporaire d'invalidité de 15 % pour hypoacousie gauche par oto-sclérose et reliquats de traumatisme crânien par chute de cheval en août 1911 par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 1er avril 1931 - Réformé définitivement pour hypoacousie gauche par oto-sclérose, tympan gris épaissi, pas de symptôme du traumatisme crânien juillet par la commission de réforme de Versailles, le 1er mars 1933 - Déjà réformé définitivement pour hypoacousie gauche par oto-sclérose, tympan scléreux, épais et déprimé, bourdonnements intermittents avec pension définitive de 15 % par la commission de réforme de Versailles, le 4 février 1935 - Décédé à La-Barre-de-Monts (Vendée), le 25 juin 1976 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - CCC de l'escadrille SAL 10 - CCC de l'escadrille R XI 240 - Journal "Le Lorrain" - Journal "L'éclair de l'Est" - Bailey / Cony - JORF - Fichier des décès de l'INSEE.
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Frédéric Edouard Pierre Gault, du 5ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille R XI 240, en date du 12 août 1918 : "Pilote d'un courage remarquable, ayant pris part à plusieurs missions de protection de bombardement. A attaqué à plusieurs reprises de puissantes patrouilles pour dégager la route qu'il protégeait. Au cours d'une première mission, a descendu un appareil ennemi et s'est battu vaillamment pendant tout le passage des pelotons de bombardement. Au cours d'une deuxième mission étant lui-même aux prises avec six appareils ennemis, est allé dégager un autre avion qui, ayant son mitrailleur blessé, était à la merci de six adversaires."
* Citation n° 11.284 à l'ordre de l'armée du MdL Frédéric Edouard Pierre Gault, du 5ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille R XI 240, en date du 7 novembre 1918 : "Très brillant pilote faisant l'admiration de ses camarades pour son endurance et sa bravoure. Depuis plus de trois mois, a participé à toutes les missions de l'escadrille, livrant combat à des forces ennemies très supérieures en nombre. Le 9 octobre 1918, a attaqué avec une superbe crânerie, une patrouille de quinze avions de cbasse allemands; a abattu deux de ses adversaires qui se sont écrasés dans leurs lignes, a contraint les autres à rompre le combat et a réussi à atterrir dans nos lignes avec un appareil fortement endommagé. (2ème et 3ème appareils ennemis abattus). Une citation."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Frédéric Edouard Pierre Gault, du 5ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille R XI 240, en date du 25 novembre 1918 : "Sous-officier pilote de tout premier ordre, d'un courage et d'un entrain remarquables. A livré de très nombreux combats au cours desquels il a fait preuve des plus belles qualités militaires. A abattu, le 4 novembre 1918, son quatrième avion ennemi. Une citation."
Photo du Ltt Pierre Tridon
Ltt Pierre Gabriel Tridon - Né le 25 août 1895 au 5, rue du palais de justice à Troyes (Aube) - Fils de Paul Marie Athanase Tridon (afficheur) et de Marie Adèle Richier - Profession avant guerre Dessinateur industriel - Classe 1915 - Recrutement de Troyes (Aube) sous le matricule n° 1674 - Mobilisé, au titre du 4ème bataillon de chasseurs, le 18 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 6 février 1915 - Affecté au 120ème bataillon de chasseurs, le 13 mars 1915 - Nommé Sergent, le 5 août 1915 - Une blessure à la tête par éclat d'obus à Wissembach (Vosges), le 12 février 1916 - Citation n° 74 à l'ordre du 120ème bataillon de chasseurs, en date du 26 février 1916 - Nommé Adjudant, le 15 février 1917 - Nommé Aspirant, le 15 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 8 mai 1917 - Citation n° 69 à l'ordre de la brigade, en date du 5 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 novembre 1917 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic du 27 novembre 1917 au 10 janvier 1918 - Envoyé à l'école militaire d'aviation d'Istres du 10 janvier au 15 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 12.395 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 20 février 1918 - Formation de Haute Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau du 16 avril au 14 juin 1918 - Stage complémentaire à l'école militaire d'aviation de Voves du 17 au 21 juin 1918 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Avord du 22 juin au 14 août 1918 - Stage à l'école militaire de bombardement du Crotoy du 15 août au 30 septembre 1918 - Pilote du GDE du 1er octobre 1918 au 6 février 1919 - Lâché au GDE sur Breguet 14, le 14 octobre 1918 - Affecté au CRA de Toussus-le-Noble et Villacoublay du 8 février au 25 juin 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic du 25 juin au 1er août 1919 - Détaché au (PGR) 4 du Pas de Calais du 1er août au 5 septembre 1919 - Démobilisé, le 6 septembre 1919 - Domicilié au 11, boulevard Voltaire à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), à compter du 6 septembre 1919 - Domicilié au 33, rue de la Glacière à Paris 13ème, à compter du 19 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 6 juillet 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - A accompli une période d'instruction de réserve au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty du 29 août au 10 septembre 1921 - A accompli une période de réserve au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 25 juillet au 8 août 1923 - Marié avec Mlle Marguerite Leroy à Fontenoy-les-Brus (Essonne), le 22 septembre 1923 - A effectué une période de réserve supplémentaire au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 1er au 14 août 1924 - Classé en affectation spéciale, à la 25ème section de chemins de fer de campagne, subdivisions complémentaires, comme contrôleur technique à Paris et détaché à la 50ème section de chemins de fer de campagne, le 5 juillet 1925 - Nommé Lieutenant de réserve d'aéronautique, le 22 juillet 1925 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 décembre 1925 - Placé en position "Hors cadre", le 23 janvier 1926 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire - Convoqué à la 50ème section de chemins de fer de campagne du 27 juin au 26 décembre 1926 - Remis à la disposition du réseau du Nord du 26 décembre 1926 au 16 mars 1927 - Réintégré dans les cadres de réserve et affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 16 mars 1927 - A accompli une période de réserve au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 16 juillet au 5 août 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 11, le 1er décembre 1928 - A accompli une période de réserve au 11ème RAB de Metz-Frescaty du 17 au 22 juillet 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 11/38, le 1er octobre 1934 - Domicilié au 8, rue Pétel à Paris 15ème , à compter du 21 novembre 1934 - Profession Chef de publicité dans une grande entreprise pharmaceutique - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 35, le 29 octobre 1935 - A accompli une période de réserve obligatoire dans l'armée de l'Air du 26 juin au 9 juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Lyon-Bron, par suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 24 avril 1937 - Affecté au bataillon de l'Air n° 105, le 16 février 1938 - Rayé, sur sa demande, du cadre navigant et classé dans les cadres sédentaires des officiers de réserve de l'Air, le 18 mars 1938 - Affecté au bataillon de l'Air n° 108, le 1er mai 1938 - Rappelé à l'activité, le 26 août 1939 - Affecté à la 8ème division aérienne de Marseille, le 27 août 1939 - Administré par la bataillon de l'Air n° 105 - Passé sous l'administration du bataillon de l'Air n° 125 d'Istres, le 1er janvier 1940 - Nommé Capitaine de réserve, le 15 mars 1940 - Pour son attitude pendant l'occupation allemande, a été rayé des matricules de la Légion d'Honneur sur peine disciplinaire, le 6 novembre 1945 - Le 23 avril 1957, sa demande de réintégration dans le corps des officiers de réserve de l'armée de l'Air a été refusée - Décédé à Mareuil-sur-Cher (Loir-et-Cher), le 17 juillet 1961 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 892) de la ville de Troyes (Aube) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aube - Liste des brevets militaires - JORF - Le Journal "La Tribune de l'Aube" - Dernière mise à jour : 25 octobre 2023.
Citation n° 74 à l'ordre du bataillon du Sgt Pierre Gabriel Tridon du 120ème bataillon de chasseurs, en date du 26 février 1916 : "Sous-officier énergique et plein d'initiative. Le 12 juin 1916, lors d'une attaque ennemie, a exécuté plusieurs patrouilles dans des conditions difficiles. Blessé, à conservé son commandement."
Citation n° 69 à l'ordre de la brigade du Slt Pierre Gabriel Tridon du 120ème bataillon de chasseurs, en date du 5 août 1917 : "Très bon chef de section, courageux, énergique. Le 8 juillet 1917, a fait preuve de beaucoup de sang-froid et de calme devant l'attaque ennemie. A contribué à repousser cette attaque."
Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Pierre Gabriel Tridon au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 24 décembre 1925 : " 10 ans de services, 5 campagnes. Titres exceptionnels : beaux, services de guerre. A accompli quatre périodes d'entraînement aérien volontaires. A été blessé et cité."
Photo du Cne Adrien Hiolle
Cne Adrien Hiolle - Né le 9 août 1894 à Bavay (Nord) - Fils de Léon Hiolle et d'Alix Marie Rosalie Derome - Domiciliés à la villa de la Réunion au 47, rue Chardon Lagache à Paris 16ème pendant la Grande Guerre - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1914 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 173 - Mobilisé au titre du 127ème régiment d'infanterie, le 22 août 1914 - Nommé Aspirant, par décision ministérielle, le 25 décembre 1914 - Affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 28 janvier 1915 - Affecté au 132ème régiment d'infanterie, le 15 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1840 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 23 octobre 1915 - A Ambérieu, jusqu'au 27 décembre 1915 - Affecté à la division Breguet-Michelin du 29 décembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote du GDE du 21 janvier au 12 février 1916 - Pilote de l'escadrille BM 118 du 13 février 1916 au XXX - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 6 juin 1916 - Citation à l'ordre du groupe de bombardement n° 5, en date du 6 décembre 1916 - Dirigé vers la RGAé du Bourget-Dugny, le 22 août 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 août 1917 - Marié avec Mlle Valentine Julie Neveu à la mairie du Crotoy (Somme), le 21 août 1918 - Croix de guerre 14-18 - Médaille Interalliée - Témoignage officiel de satisfaction n° 601 de M. le Président du conseil , ministre de la guerre, en date du 22 janvier 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de bombardement du plateau de Malzéville / Luxeuil, le 20 mars 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Affecté à l'établissement de liquidation du matériel de l'aviation, le 26 juillet 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation d'observation au Maroc, le 20 mai 1921 - Au Maroc en guerre du 24 mai 1921 au 24 juin 1923 - Citation n° 361 à l'ordre de la région de Meknés, en date du 2 novembre 1922 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique militaire, le 8 décembre 1922 - Commandant provisoire de la 6ème escadrille (traditions de la VR 558) du 37ème régiment d'aviation, le 12 février 1923 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour de deux ans, à compter du 21 mai 1923 - En permission de fin de séjour du 21 mai au 19 octobre 1923 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 11 juillet 1923 - Affecté à l'etat-major du 4ème groupe pour remplir la fonction d'officier de détails au centre d'opérations de Meknés, le 19 janvier 1924 - A réussi l'examen de conduite des véhicules militaires à Casablanca, le 19 janvier 1924 - Au Maroc en guerre du 24 janvier 1924 au 12 mars 1925 - Commandant de la 7ème escadrille (traditions de la SPAbi 55) du 37ème régiment d'aviation d'observation - Nommé Capitaine, le 5 juillet 1924 - Désigné pour suivre la prochaine série descours d'observation, le 8 novembre 1924 - Embarqué à Casablanca, le 15 mars 1925 - Croix de Guerre des théatres d'opérations extérieurs - Pilote / observateur du 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 21 février 1925 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 décembre 1926 - Le 27 mai 1927, l'Adj René Marchesseau (pilote), en équipage avec le Cne Adrien Hiolle (observateur), décolle pour concourir dans la coupe Michelin. Après avoir ravitaillé sur le terrain du 22ème régiment d'aviation de Chartres, ils décollèrent vers leur prochaine étape. Après 30 mn de vol, un incendie se déclara à bord, alors qu'ils étaient encore à 1000 mètres d'altitude. Les deux aviateurs ont abandonné leur avion en flammes aux environs de Villeneuve-Saint-Nicolas (Eure-et-Loir) et ont sauté en parachute. Pour l'Adj Marchesseau, tout se passa bien, il atterrit sur le plancher des vaches dans la propriété du comte de Gouvion-Saint-Cyr. Pour le Cne Hiolle, ce ne fut malheureusement pas la même chose. Son parachute s'accrocha à l'avion et se mit en torche. Il s'écrasa au sol, où il se rompit la colonne vertébrale. La mort fut instantée. Leur avion s'est écrasé dans un bois où il acheva de se consumer - Le corps du Cne Hiolle a été transporté à l'hôpital de Chartres - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - CCC de l'escadrille BM 118 - JORF - Journal "L'Excelsior" - Dernière mise à jour : 6 avril 2023.
* Citation à l'ordre du groupe de bombardement n° 5, en date du 6 décembre 1916 : "Officier pilote plein d'allant, ayant toujours fait preuve des meilleures qualités, notamment dans la nuit du 20 au 21 juin 1916 où il a mené à bien une opération de bombardement sur la gare de Metz-Sablons, en dépit des circonstances atmosphériques très défavorables."
* Citation n° 361 à l'ordre de la région de Meknés, en date du 2 novembre 1922 : "Pilote de valeur, à Turteghalme et Kebbah (mai 1922), a contribué puissamment par ses feux bien ajustés et ses bombardements précis, à éloigner des groupes dissidents nombreux inquiétant le groupe mobile dans ses progression et son installation."
* Citation à l'ordre du régiment, en date du 11 juillet 1923 : "Officier pilote de grande valeur et d'un cran remarquable. Après avoir rempli plusieurs missions délicates au cours de la préparation des colonnes d'Anomal et d'Anouli, s'st signalé le 4 mai 1923 en attaquant à la mitrailleuse et en poursuivant à la bombe un parti ennemi qui venait de contre-attaquer nos partisant sur le Bou-Mehdi."
Photo du Cal Georges Hanen
Cal Georges Hanen - Originaire de Longwy (Meurthe-et-Moselle) - Mitrailleur de la (8ème ou 12ème) escadrille du 11ème RAB - Le 6 juillet 1922, un Caudron R XI, monté par l'équipage composé du Sgt Marcel Vautard (pilote), et du Cal Georges Hanen (mitrailleur) et du Sol Rabourdin (mécanicien), décolle pour un vol de longue durée. Après avoir atteint l'altitude de 200 mètres, un des moteurs donna des signes de faiblesse. Quelques instant plus tard, l'avion visiblement avec un moteur en panne et pris dans un fort vent, piqua soudainement sur le côté, partit en vrille avant de s'écraser dans un champ. Les trois occupants ont été tués sur le coup. Malheureusement, comme souvent à l'époque, les débris de l'appareil prirent feu. Le cultivateur, arrivé le premier sur le lieu de l'accident, a réussi à extraire des débris le corps du soldat Rabourdin, qui avait été tué par une fracture de la colonne vertébrale et des deux jambes. Mais il n'a rien pu faire pour ses deux camarades, le feu ayant pris trop d'importance. Leurs corps ont été carbonisés. Les restes mortels de l'équipage ont été transportés à la morgue de l'hôpital militaire de Plantières. Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames. Les Caudron R XI sont en instance de réforme à cette période. Le Cal Georges Hanen, qui était originaire de Longwy (Meurthe-et-Moselle), repose dans le cimetière municipal de Longwy-Haut. Ses funérailles ont eu lieu en l'église de Gouraincourt - Repose dans le cimetière de Longwy-Haut - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée décernée par le Général de Lardemelle, gouverneur de Metz, en date du 4 août 1922 - Médaille Militaire à titre posthume, en date du 6 octobre 1922 - Sources : Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 27 mars 2023.
* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée décernée par le Général de Lardemelle, gouverneur de Metz, au Cal Georges Hanen, mitrailleur du 11ème régiment d'aviation, en date du 4 août 1922 : "Excellent gradé, mitrailleur très courageux. Le 6 juillet 1922, a trouvé la mort au cours d'un vol en service commandé."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 11ème régiment d'aviation de bombardement, à titre posthume du Cal Georges Hanen, en date du 6 septembre 1922 : "Excellent gradé, mitrailleur très courageux. Le 6 juillet 1922, a trouvé la mort au cours d'un vol en service commandé. A été cité. Sans croix de guerre. "
Photo du Sgt René Casteran
Sgt René François Pierre Casteran - Né le 4 juillet 1908 à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) - Classe 1928 - Pilote du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty - Le 24 juillet 1931, une formation d'avions, appartenant à la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB, exécutaient des exercices de bombardement de nuit. Les bombardiers étaient des avions Amiot 122 Bp 3. Ils évoluaient au-dessus du village de Mars-la-Tour à une altitude moyenne de 1500 mètres. Au cours d'une passe de bombardement simulée, l'avion piloté par le Sgt Casteran percuta le sol, à seulement 150 mètres de la ferme de Grizières, dans une parc brodé d'arbres. En entendant le bruit de l'écrasement de l'avion près de chez eux, les fermiers sont accourus au plus vite pour secourir les éventuels survivants. Malheureusement, il n'y avait plus rien à faire par le Sgt René Casteran (pilote) et le Sgt André Clément Spengler (mitrailleur) qui avaient été éjectés à l'impact et avaient été tués sur le coup. L'adj Adolphe Becker, le 3ème occupant, avait évacué l'avion en parachute et s'en était sorti sans mal. La levée des corps a été faite en la chapelle de l'hôpital militaire de Plantières à Metz. Leurs éloges funébres ont été lues par le LcL Zarapoff, commandant en second du 11ème RAB et le Cne Erping, commandant de l'escadrille des deux défunts - Sources : Journal Le Lorrain - JORF.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt André Clément Marie Joseph Casteran, pilote au 11ème régiment d'aviation, en date du 10 mars 1932 : "Sous-officier d'une haute valeur morale et professionnelle, zélé, dévoué, consciencieux par son allant, son cran, ses qualités remarquables de pilote. Avait su acquéric l'estime de tous ses chefs, des ses camarades et de ses subordonnées. Volontaire pour toutes les missions aériennes de jour comme du nuit. Mort en service aérien commandé dans la nuit du 23 au 24 juillet 1931. Totalisait 500 heures de vol dont 55 heures de nuit."
Photo du Sol Joseph Poidevin
Sol Joseph Henri Maurice Poidevin - Né le 28 mars 1901 à BOurbourg-Campagne (Nord) - Fils de Georges Henri Albert Poidevin et d'Emma Julia Sphie Baes - Profession avant service militaire Cultivateur - Classe 1921 - Recrutement de Dunkerque sous le matricule n° 553 - Service militaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement - Décédé par noyade dans la Seille, le 28 mai 1922 - Sources : Journal "Le Lorrain", fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - Il s'agit d'une reconstitution partielle car l'originale a été détruite en 1940.
Photo du Sgt René Spengler
Sgt André Clément Marie Joseph Spengler - Né le 13 novembre 1907 à Châtel près de Blois (Loir-et-Cher) - Mitrailleur du 11ème régiment d'aviation de bombardement - Le 24 juillet 1931, une formation d'avions, appartenant à la 6ème escadrille (traditions de la BR 123) du 11ème RAB, exécutaient des exercices de bombardement de nuit. Les bombardiers étaient des avions Amiot 122 Bp 3. Ils évoluaient au-dessus du village de Mars-la-Tour à une altitude moyenne de 1500 mètres. Au cours d'une passe de bombardement simulée, l'avion piloté par le Sgt Casteran percuta le sol, à seulement 150 mètres de la ferme de Grizières, dans une parc brodé d'arbres. En entendant le bruit de l'écrasement de l'avion près de chez eux, les fermiers sont accourus au plus vite pour secourir les éventuels survivants. Malheureusement, il n'y avait plus rien à faire par le Sgt René Casteran (pilote) et le Sgt André Clément Spengler (mitrailleur) qui avaient été éjectés à l'impact et avaient été tués sur le coup. La levée des corps a été faite en la chapelle de l'hôpital militaire de Plantières à Metz. Leurs éloges funébres ont été lues par le LcL Zarapoff, commandant en second du 11ème RAB et le Cne Erping, commandant de l'escadrille des deux défunts. Sources : Journal Le Lorrain - JORF.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt René François Pierre Casteran, mitrailleur au 11ème régiment d'aviation, en date du 10 mars 1932 : "Sous-officier mitrailleur, pilote d'élite, dont le dévouement, la conscience et le zèle sont au-dessus de tout éloge. Par son allant remarquable, la haute valeur morale et professionnelle, sa haute conception du devoir militaire, avait su acquérir l'estime de tous ses chefs, de ses camarades et de tous ses subordonnés. Volontaires pour toutes les missions aériennes de jour comme de nuit. Mort en service commandé dans la nuit du 23 au 24 juillet 1931. Totalisait 420 heures de vol."
Photo du Sgt Boullot
Sgt Boullot - Mécanicien du 11ème RAB - Tué en service aérien commandé, en équipage avec le Cne Joseph Chareyre à Mourmelon-le-Grand, le 14 septembre 1926 - Ce matin là, les avions de chasse de nuit du 11ème RAB, en manoeuvre au camp de Châlons, regagnaient le terrain d'aviation de Frescaty où ils étaient basés - A 2 km du terrain, après avoir décollé, le moteur de leur avion est tombé en panne provoquant leur chute. A l'impact, le Breguet 19 a prit feu - Les deux membres d'équipage ont péri dans les flammes - Leurs corps carbonisés ont été évacués d'abord sur l'hôpital militaire du camp, puis sur l'hôpital de Châlons et finalement sur la caserne Delarue de Montigny, qui servit de chapelle ardente - Sources : Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 25 mars 2023.
* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée du Sgt Boullot du 11ème régiment d'aviation, en date du (18) septembre 1926 : "Sergent breveté mécanicien d'une compétance et d'un dévouement à toute épreuve, d'un exellent esprit militaire et d'une conduite irréprochable, a trouvé la mort en service commandé par chute d'avion à la suite d'une panne de moteur, le 14 septembre 1926".
Photo du Ltt Michel Pellissier de Féligonde
Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde - Né le 20 avril 1907 à Nevers (Nièvre) - Fils d'Emile Pellisier de Féligonde (officier) et de Marie de Maumigny - Classe 1927 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr, suite au concours de 1929 - Classé 274ème sur 404 au concours d'entrée - A intégré l'école, le 2 octobre 1929 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 septembre 1931 - Elève de l'école militaire et d'application de l'aéronautique, quartier des Petites-Ecuries à Versailles, à compter du 1er octobre 1931 - Elève de l'école d'application de l'aéronautique jusqu'au 6 juillet 1933 - Pilote de la 5ème escadrille (BR 29) à la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty du 6 juillet au 5 octobre 1933 - Nommé Lieutenant, le 27 août 1933 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Amiot 122 Bp 3, à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle), le 5 octobre 1933 - Il faisait équipage avec l'Adj Marcel Bragard (mitrailleur) et le Cal Maurice Verleyen (radiotélégraphiste) - Les trois aviateurs ont été tués - Michel Pellissier de Féligonde repose dans le cimetière municipal de Nevers (Nièvre) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, du Ltt Michel Péllissier de Féligonde, pilote à la 11ème escadre aérienne, en date du 17 octobre 1933 : "Officier distingué, animé d'une foi ardente et de l'esprit de devoir le plus élevé. Entouré de l'estime de ses chefs, de l'amitié de ses camarades et du respect de ses subordonnées. Jeune pilote plein d'allant et de feu, avide de progrès et de science. A trouvé une mort glorieuse, le 5 octobre 1933, en servicer aérien commandé. A été cité, à titre posthume, à l'ordre de la 1ère région aérienne, le 7 octobre 1933, par l'application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant."
Photo du Cal Maurice Verleyen
Cal Maurice Verleyen - Engagé dans la Marine Nationale - Spécialisté de radiotélégraphiste - Nommé Quartier-Maître - A servi trois ans dans l'équipage du sous-marin "Pascal" rattaché au port de Brest (Finistère) - Radiotélégraphiste de la 5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Amiot 122 Bp 3, à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle), le 5 octobre 1933 - Il faisait équipage avec le Ltt Michel Pellissier de Féligonde (pilote), l'Adj Marcel Bragard (mitrailleur) - Les trois aviateurs ont été tués - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Maurice Verleyen repose dans la cimetière municipal de Lens (Pas-de-Calais) - Sources : Journal "L'Est Républicain" - JORF - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Air, à titre posthume, du Cal Maurice Verleyen, mécanicien à la 11ème escadre aérienne, en date du 17 octobre 1933 : "Venu à l'aviation après avoir servi dans la marine comme quartier-maître radiotélégraphiste à bord d'un sous-marin. Beau soldat, fier de son métier, se dévouant sans compter au service de son arme. Radiotélégraphiste en avion, tombé glorieusement le 5 octobre 1933, en sercice commandé. A été cité, à titre posthume, à l'ordre de la 1ère région aérienne, le 7 octobre 1933, par l'application de l'article 277 de l'instruction sur le service courant."
Photo du Sgt Georges Lasmolles
Sgt Georges Lasmolles - Brevet de pilote militaire n° 19.294 obtenu au 11ème RAB, le 22 novembre 1921 - Insigne métallique de pilote militaire n° 16.095 - Pilote du 11ème RAB de Metz-Frescaty jusqu'au 24 août 1922 - Le 24 août 1922, à 8h30, un Breguet 14B2, monté par l'équipage composé du Sgt Georges Lasmolles (pilote) et du Sol Simon (mécanicien / mitrailleur) a décollé de Frescaty pour un vol d'entrainement. A peine avoir décollé, le bombardier piqua du nez et s'écrasa au sol. A l'impact, le réservoir d'essence a éclaté et a mis le feu à l'appareil. Le Sol Simon avait été tué à l'impact et son corps fut carbonisé. Le Sgt Lasmolles fut retiré in-extrémis des débris de son avion, avant que le brasier ne gagne l'ensemble de la zone. Grièvement blessé et brûlé, il a été évacué sur l'hôpital militaire de Plantières, où il est décédé le lendemain - Sources : Liste des brevets militaires - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour 27 mars 2023.
Photo de l'Adj Léon Oudart
Adj Léon Emile Célestin Oudart - Brevet de pilote militaire n° 6439 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 17 mai 1917 - Moniteur de la section d'entrainement du 11ème RAB - Le 7 juillet 1921, un Breguet 14B2, monté par l'équipage Adj Léon Oudart (pilote moniteur de la section d'entrainement) / Sgt Robert Lamiralle (pilote), tous deux pilotes du 11ème RAB, a été victime d'une panne moteur, alors qu'il volait à 50 mètres d'altitude, au décollage d'une mission de longue durée. Trop bas pour choisir une zone d'atterrisage propice, l'avion s'est écrasé près de la ferme d'Alger. Les secours retirèrent des débris les deux aviateurs grièvement blessés. L'Adj Houdart a été blessé au visage par les haubans et souffrait de lésions internes. Le Sgt Lamiralle, qui a heurté le support de la tourelle de mitrailleuse lors de l'impact au sol, avait le cuir chevelu enlevé et une grave fracture du crâne. Ils ont été évacués sur l'hôpital militaire de Plantières. Les deux blessés ont été décorés sur leurs lits d'hôpital, l'Adj Houdart a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur et le Sgt Lamiralle a été décoré de la Médaille Militaire. Malheureusement, l'état du Sgt Lamiralle empira et il est finalement décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de santé où il avait été soigné - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1921 - Sources : Journal Le Lorrain - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 17 avril 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adj Léon Emile Célestin Oudart au 11ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 7 juillet 1921 : "Sous-officier parfait, modèle de calme, d'allant et de conscience. Employé comme moniteur dans une section d'entraînement, a fait preuve depuis un an, d'une activité inlassable, rendant par son habileté et son dévouement les plus signalés services. Très grièvement blessé, le 7 juillet 1921, lors d'une chute d'avion, 2 blessures antérieures, 2 citations."
Photo du Cdt Alfred Woelflin
Cdt Alfred Woelflin - Né le 28 novembre 1891 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils d'Edmond Woelflin (capitaine du Génie) et de Barbe Adèle Marguerite Elise Spenlé - Bachelier es Sciences et Mathématiques - Classe 1911 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1256 - Engagé volontaire - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 15 octobre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 4 août 1916 - Observateur de l'escadrille AR 1 du (3ème trimestre) 1916 au 28 août 1918 - En stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 14 novembre 1916 au 17 février 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 avril 1917 - En stage du 7 novembre 1917 au 13 février 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.542 obtenu à la 7ème armée, le 13 février 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 230 du 18 septembre 1918 au 8 mars 1919 - En stage à Brayes, le 8 février 1919 - Rappelé pour effectuer la dissolution de l'escadrille SAL 230, le 15 février 1919 - Repart en stage, le 16 février 1919 - Affecté au dépôt des matériels d'aéronautique n° 1, le 8 mars 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, le 1er janvier 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 10 juin 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, par changement de dénomination du régiment, le 1er août 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 3 mars 1921 - Nommé Capitaine, le 26 septembre 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Accomplit deux années à l'école supérieure de guerre et placé en position "Hors cadre aéronautique", le 7 octobre 1925 - Affecté à l'état-major de l'armée française du Rhin, le 1er novembre 1928 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, le 4 mai 1929 - Nommé Chef d'état-major de la 2ème division aérienne, le 7 novembre 1931 - Affecté comme commandant de groupe à la 11ème escadre de bombardement de Metz-Frescaty, le 15 novembre 1932 - Décédé des suites d'une maladie à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 1er février 1934 - Alfred Woelfin repose dans le cimetière de Préville à Nancy - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1989) de la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - JORF - Fiche matricule reconstituée conservée aux archives départementales de la Meurthe et Moselle - L'originale a été détruite en 1940.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Alfred Woelflin au 32ème régiment d'aviation, en date du 3 mars 1921 : "Observateur en avion et pilote d'une rare énergie. A rendu des services signalés à l'artillerie et au commandement de son corps d'armée. Trois citations, deux blessures."
Photo du Sol Albert Bocquillon
Albert Paul Jean Baptiste Bocquillon - Né le 19 Septembre 1903 à Achicourt (Pas-de-Calais) - Fils de Théophile Firmin Joseph Bocquillon (représentant de commerce) et de Laurence Euphémie Lefetz (institutrice adjointe) - Profession Mécanicien - Classe 1923 - A effectué son service militaire au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty en 1923 et 1924 - Il était mécanicien de la 8ème escadrille (traditions de la R XI 240) du 11ème régiment d'aviation de bombardement - A fait équipage avec le Sgt Hector Gaudin (pilote) - Le Sgt H. Gaudin a obtenu le brevet de pilote militaire n° 19.376 obtenu à l'école d'aviation Morane, le 16 janvier 1922 - Il était titulaire de l'insigne de pilote militaire (macaron) n° B 16.181 - Ce pilote a ensuite été affecté au 37ème régiment d'aviation où il a été cité - Pendant son service, Albert Bocquillon a participé aux manœuvres de l'Ouest à Coetquidan, aux manœuvres de Mourmelon et à celles de l'Est à Bitche - Marié avec Mlle Berthe Marie Jeanne de Parenty à St-Etienne-au-Mont (Pas-de-Calais), le 11 septembre 1926 - Domicilié au 60, rue Etienne Dolet à Cachan en 1935 - Pendant la seconde guerre mondiale, il a été mécanicien sur blindés au sein de la 2ème division blindée - Décédé à Boulogne-Billancourt, le 13 Novembre 1985 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 46) de la commune d'Achicourt (Pas-de-Calais) - Fichier des décès de l'INSEE - Liste des brevets militaires - Journal "L'action Française" - Dernière mise à jour : 21 novembre 2023.
|