Les Hommes
Photo du Col Jean Mendigal
Col Jean Achille Henri Mendigal - Né le 15 avril 1890 à Caen (Calvados) - Fils de Léon Mendigal (capitaine au 19ème régiment de chasseurs à cheval) et de Marie Emilie Mathilde Bourgrier - Veuve, sa mère est domiciliée à La Flèche (Sarthe) en 1910 - Elève demi-boursier du Prytanée militaire, à compter du 15 avril 1906 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 - Classé 16ème sur 250 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Affecté au Classe 1910 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 308 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, caserné à Blida (Algérie) pour effectuer une année de service militaire, à compter du 13 octobre 1910 - En Algérie du 13 octobre 1910 au 6 mai 1911 - Nommé Brigadier, le 9 février 1911 - Participe aux opérations de guerre de Fès et Meknès du 7 mai au 26 août 1911 - En opération en Algérie du 27 août au 27 décembre 1911 - Nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 10ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Médaille des TOE agrafe "Maroc", en date du 27 février 1912 - A l'école d'application de Saumur, le 1er octobre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, sur convenance personnelle du 9 mai au 2 décembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 17 septembre 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Observateur à l'escadrille V 21 (future escadrille BR 219) - Observateur de l'escadrille N 38 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4551 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du GDE du 1er novembre au 26 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 26 décembre 1916 au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 mars 1917 au 1er octobre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 avril 1917 - Détaché au secteur du 31ème corps d'armée du 13 au 15 août 1917 - Blessé au combat, le 1er octobre 1917 - Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 61 du 30 décembre 1917 au 22 février 1918 - En stage sur Salmson 2A2 jusqu'au 4 janvier 1918 - En stage au GDE du 4 au 17 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille C 61 du 2 mars au 20 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 30 du (1er trimestre 1918) au 11 septembre 1918 - Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 207 du 13 septembre au 20 octobre 1918 - Envoyé à l'école d'état-major de Melun, le 20 octobre 1918 - Commandant d'un groupe de reconnaissance - Participe aux opérations de la 4ème armée en 1918 - Affecté à l'armée du Rhin - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 23 septembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation (commandement de l'aéronautique de l'armée du Rhin) - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation (escadrille de l'armée du Rhin), le 27 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 30 juin 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, en date du 22 janvier 1922 - A obtenu une prolongation d'un mois pour études linguistiques, le 25 août 1924 - Titularisé dans les fonctions d'observateur en avion, le 1er décembre 1924 - Admis à l'école supérieure de guerre, le 26 mars 1925 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, en date du 7 novembre 1925 - Affecté comme stagiaire à l'état-major du 19ème corps d'armée à Alger (Algérie), le 21 septembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Claire Peltier à Alger (Algérie), le 23 août 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1928 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, détaché à la direction générale des forces aériennes, le 21 septembre 1929 - Nommé professeur stagiaire au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 23 janvier 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy du 10 août 1935 au 15 septembre 1936 - Nommé Chef-d'état-major du 1er corps aérien, le 5 mars 1938 - Diplômé du centre des hautes études aériennes, devient le premier sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air - Nommé Général de Brigade, le 5 août 1938 - Nommé sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Pendant la campagne de 1939-1940, est nommé général major, général des armées aériennes - Nommé Général de division, le 14 mars 1940 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 24 juin 1940 - Après l'armistice, nommé commandant de la 1ère région aérienne et du secteur de défense aérienne du Sud à Aix-en-Provence - Commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord en août 1941 - Admis dans la 2ème section, date d'expiration du congé définitif du personnel navigant, le 1er avril 1949 - Décédé à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 12 septembre 1976 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 212 - CCC de l'escadrille SOP 61 - CCC de l'escadrille SAL 30 - CCC de l'escadrille BR 207 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 : "Observateur en avion depuis cinq mois. N'a cessé de donner le plus bel exemple de dévouement, d'entrain et d'allant. A eu plusieurs fois son avion atteint par des projectiles, a plusieurs fois donné la chasse à des avions ennemis et a toujours rapporté de ses nombreuses reconnaissances des renseignements exacts et précis. A pris part à un bombardement le 15 juin 1915."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Achille Henri Mendigal au 7ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille C 11, en date du 26 avril 1917 : "Officier d'élite. Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a fait preuve, comme observateur, d'un coup d'œil et d'une sureté d'appréciation remarquables, effectuant de nombreux bombardements et reconnaissances à longue portée. Devenu rapidement un excellent pilote, montre les plus belles qualités d'audace, d'énergie et do sang-froid, Blessé le 22 mars 1917, au cours d'un combat aérien, n'est rentré au terrain d'atterrissage qu'après avoir terminé sa mission. Déjà cité à l'ordre."
* Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote, a fait preuve de la plus grande tenacité dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées, a eu son avion atteint de plus de 10 balles ou éclats en 10 jours, a livré de nombreux combats, au cours de l'un d'entre eux, soutenu contre 3 avions de chasse ennemis, l'un de ceux-ci s'est brisé sur le sol.é (21 août)
* Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 : "J'ai l'honneur de vous prier de bien transmettre mes félicitations aux escadrilles 63 et 30 qui, sous les ordres du capitaine Mendigal ont par les réglages d'artillerie, vols à faible altitude, attaques à la mitrailleuse des troupes ennemies, largement contribuées au succès des opérations menées par la 77ème division d'infanterie pendant la période du 15 au 20 juillet 1918."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Général de division aérienne Jean Achille Henri Mendigal, en date du 24 juin 1940 : "Officier général de la plus haute valeur morale et professionnelle. Dans les fonctions délicates de major général, a donné, pendant toute la durée de la guerre, la preuve de connaissances miitaires et générales aussi sûres qu'étendues. Par son caractère, sa méthode, son dévouement et son labeur infatigable, a été pour le commandant en chef des armées aériennes un collaborateur hors de pair. Officier de la Légion d'honneur de 1931."
Cne Félix Louis Maurice Happe - Né le 17 avril 1882 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Arthur Henri Happe (marchand de bois) et de Juliette Thoron - Domiciliés au 73 bis rue de Pologne à St-Germain-En-Laye - Classe 1902 - Recrutement de Versailles sous le matricule n° 2359 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr en octobre 1903 - Nommé sous-lieutenant et affecté au 82ème régiment d'infanterie en octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie en novembre 1909 - Passé à l'aéronautique militaire, le 25 janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 224 en date du 19 février 1913 - Nommé Capitaine en novembre 1914 - Pilote de l'escadrille DO 14 du 8 janvier 1915 au XXX - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 20 février 1915 - Remise à Belfort, le 6 mars 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 28 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en avril 1915 - Croix de Sainte-Anne de Russie de 3ème classe, le 13 avril 1915 - Commandant de l'escadrille MF 29 du 4 juin au 4 décembre 1915 - Commandant le 4ème groupe de bombardement (GB 4) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 18 février 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire - Nommé inspecteur des écoles d'aviation en juin 1917 - Retourne dans l'infanterie - Commandant du 1er bataillon du 50ème régiment d’infanterie - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 août 1918 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie et détachés dans l'armée polonaise, le 13 octobre 1919 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 30 juin 1921 - Admis à accomplir un stage au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation militaire - Effectue son stage pratique au sein du 34ème régiment d'aviation, en mars 1923 - Stage au centre d'études de l'aéronautique de Versailles, à compter du 17 septembre 1923 - Détaché (pour plus de six mois) dans l'aéronautique militaire comme commandant de groupe du 12ème régiment d'aviation, à compter du 23 novembre 1923 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 31 juillet 1925 - Stage d'information des officiers supérieurs à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville du 1er au 14 avril 1926 - Désigné pour suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie de Metz (5, rue aux Ours), du 13 septembre au 16 octobre 1926 - En outre, il assistera aux tirs de démonstrations à Mailly en 1927 - Commandant du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt-Lachen-Speyerdorf - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1929 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1929 - Le 20 octobre 1930, le Lcl Maurice Happe, commandant du 12ème RAB, en équipage avec le Sgt Huet (mécanicien), a été victime d'un accident d'avion, aux commandes du Breguet 19 B2 n° 1717, dans les environs d'Aywaille, près de Liège (Belgique) - Ils avaient décollé du terrain de Courcy vers 11 heures et se rendaient à Metz-Frescaty, où l'officier supérieur devait donner un cours - L'avion a été vu en train de tourner en cherchant probablement une zone d'atterrissage dans une région malheureusement non propice car hérisée de collines rocheuses - Soudain, les témoins ont nettement vu une aile se détacher - Aussitôt, l'avion piqua violement du nez et l'autre aile fut à son tour arrachée - Le fuselage continua seul sa course folle vers le sol avant de percuter sans que les deux membres d'équipage aient le temps de sauter en parachute - Le fuselage s'est écrasé dans un pré au lieu dit "Le Gibet" apaprtenant à Mme de Potter d'Indoye - Les premiers témoins, arrivés sur place, trouvèrent les aviateurs écrasés sous la masse de ferraille, tués nets - Les funérailles du Lcl Happe ont été célébrées en l'église de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 25 octobre - Un monument à leur mémoire a été inauguré sur place, le 21 octobre 1931 - Photo extraite de la presse d'époque - Sources : Extrait de naissance - Pam - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour 23 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Happe, pilote à l'escadrille DO 14, en date du 7 mars 1915 : "A exécuté avec un plein succès une mission de bombardement sur un obkjectif situé à grande distance à l'intérieur du pays ennemi."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, du 43ème régiment d'artillerie, pilote, en date du 20 février 1915 : "Exécute chaque jour, souvent même à plusieurs reprises, les plus longues missions de reconnaissance et de bombardement à l'intérieur du territoire ennemi, faisant preuve des plus belles qualités d'audace et de mépris absolu du danger. Le 11 février, ayant été par deux fois violemment attaqué par un avion ennemi, armé d'une mitrailleuse, et son appareil ayant, au cours du combat dans lequel il eut l'avantage, subi de graves avaries qui en compromettaient très sérieusement la sécurité, n'a pas hésité néanmoins à accomplir jusqu'au bout la mission spéciale qui lui avait été confiée."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille MF 29, en date du 17 septembre 1915 : "A exécuté, sous la direction de son chef, le Capitaine Happe, de nombreux bombardements à longue distance au-dessus de l'ennemi, dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses, sans se laisser arrêter par les menaces de l'aviation ennemies, qu'elle a toujours contrebattue victorieusement."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, commandant du 4ème groupe de bombardement, en date du 3 juillet 1916 : "Officier d'une énergie et d'une bravoure incomparables. A toujours réussi à exécuter les missions, malgré les efforts de l'aviation ennemie. Le 22 juin 1916, au cours d'une expédition sur la rive droite, a engagé un combat contre un Fokker que son mitrailleur a pu abattre."
* Citation à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 20 mars 1916 : "A exécuté dans la journée du 18 mars 1916, sous le commandement de son chef, le capitaine Happe, un bombardement auquel ont pris part vingt-trois appareils. Au cours de l'expédition, le groupe a livré une série de combats ininterrompus à une forte escadrille d'aviation ennemie."
* Citation à l'ordre de l'armée du Chef d'escadron Félix Louis Maurice Happe, commandant le 1er bataillon du 50ème régiment d'infanterie, en date du 19 août 1918 : "Chargé de l'exécution d'un coup de main dans la nuit du (censuré) au (censuré), a brillamment rempli sa mission. A la tête de sa troupe, a nettoyé d'ennemis la zone qui lui avait été assignée, tuant de nombreux ennemis, capturant 247 prisonniers, dont 5 officiers, détruisant un canon de campagne et ramenant dans nos lignes 2 canons de tranchée et 5 mitrailleuses."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du LCL Félix Paul Alexandre Happe du 12ème régiment d'aviation, en date du 2 juillet 1929 : "Officier du 26 mars 1917; 25 ans de services, 10 campagnes, 1 blessure, 6 citations."
Photo du Cdt Clément Coslin
Cdt Clément Théophile Coslin - Né le 8 avril 1892 au lieu dit Saint-Blaisine à Thézillieu (Ain) - Fils de Louis Alphonse Coslin (cultivateur) et de Marie Octavie Violet (cultivatrice) - Classe 1912 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1159 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 133ème régiment d'infanterie, le 20 avril 1910 - Nommé Caporal, le 11 mars 1911 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1912 - Nommé Sergent-Fourrier, le 3 février 1913 - Marié avec Mlle Marie Louise Maigre à la mairie de Thézillieu (Ain), le 30 octobre 1913 - Engagé pour deux ans, à compter du 20 avril 1914 - Blessé par balle dans la région scapulaire au combat de Lannois, le 14 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 12 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 41ème division, en date du 11 janvier 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 mai 1915 - Blessé par un éclat d'obus au bras gauche au combat de Metzeral, le 16 juin 1915 - Hospitalisé du 16 juin au 31 juillet 1915 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie, le 1er décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Blessé par de multiples éclats de grenade lors d'un exercice de lancement de grenade, le 5 juillet 1916 - Le projectile a explosé prématurément - Blessé par de multiples éclats à la face, aux bras par l'explosion prématurée d'une grenade à fusil, le 8 janvier 1917 - Affecté au 245ème régiment d'infanterie, le 25 mai 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 27 mai 1917 - Citation à l'ordre de la 52ème division d'infanterie, en date du 3 octobre 1917 - Blessé par de multiples éclats de grenade à la cuisse gauche au Bois-le-Chaume (Verdun), le 24 septembre 1917 - Hospitalisé du 25 septembre au 29 novembre 1917 - Affecté au 320ème régiment d'infanterie, le 13 octobre 1917 - Convalescence et soins du 30 novembre 1917 au 23 septembre 1918 - Affecté au 45ème régiment d'infanterie, le 1er janvier 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 février 1918 - Formation théorique à,l'école d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 14.383 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 2 juillet 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation du Crotoy, jusqu'au 2 octobre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 décembre 1918 - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté à la 1ère division aérienne, le 16 septembre 1919 - En occupation des pays Rhénans du 24 octobre 1919 au 21 juin 1922 - Affecté au 3ème régiment de bombardement de Neustadt-Lachen-Speyerdorf, le 1er janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 -Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement (réorganisation des unités), le 1er août 1920 - Commandant de la 7ème escadrille (traditions de la BR 134) du 12ème régiment d'aviation de bombardement, caserné à Neustadt - Lachen-Speyerdorf - Place en position "Hors Cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Mariage annulé par le tribunal civil de Belley (Ain), le 21 septembre 1921 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1924 - Classé deux fois second dans la coupe Michelin - Blessé en service aérienne commandé à Hangelar (Allemagne), le 25 septembre 1925 - Remporte la coupe Michelin sur Breguet 19B2 avec moteur Lorraine de 450 cv à la vitesse de 163,64 km/h, le 29 juin 1926 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, le 7 janvier 1926 - Mutation annulée, reste en poste au 12ème RAB de Neustadt, le 22 janvier 1926 - A obtenu le brevet militaire d'observateur en avion, le 9 janvier 1929 - Désigné pour effectuer un satge à l'école militaire et d'application aéronautique de Versailles, le 8 juillet 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930 - Affecté à l'inspection des matériels et des installations des forces aériennes et détaché au Ministère de l'Air, le 24 décembre 1930 - Affecté à l'école d'application de l'aéronautique de Paris - Nommé Chef de bataillon (commandant) en 1932 - Titulaire de 2.500 heures de vol et deux longs raids en Europe centrale - Le 13 juillet 1932, trouve la mort au retour d'un raid entre le Bourget et Istanbul - Il faisait équipage avec le Col Guilleminey qui a lui aussi perdu la vie - Les deux officiers supérieurs étaient affectés à l'école d'apllication de l'aéronautique de Paris - Partis de Paris à bord d'un Potez 25 TOE à moteur Lorraine de 450 cv, les deux officiers ont successivement survolé Bucarest, le 5, Varsovie, le 7, Istambul, le 9 et Venise, le 11. C'est à Venise, qu'ils ont fait leur dernière escale. Après avoir quitté la ville des Doges ils regagnaient le Bourget lorsque, trompés par un brouillard épais, ils s'égarèrent au-dessus de Saint-Etienne - Le Col Guilleminey a essayé de se servir de son parachute, mais il est probable que la rapidité de l'accident ne lui a pas permis d'évacuer à temps l'appareil - L'avion s'est écrasé à une centaine de mètre de l'église de Monthieu (Loire) - De nos jours, le village de Monthieu est un quartier de la ville de Saint-Etienne - Une commission d'enquête a été envoyée au camp d'aviation de Lyon-Bron pour rechercher les causes de l'accident - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4) de la commune de Thézillieu (Ain) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Journal "Le Journal" - Revue "L'Aéronautique" - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de la 41ème division, en date du 11 janvier 1915 : "A maintenu toute la nuit ses hommes au travail d'organisation d'une position conquise sous un feu d'artillerie très violent et a fait preuve du plus grand sang-froid."
* Citation à l'ordre de la 52ème division d'infanterie, en date du 3 octobre 1917 : "Offcier très énergique. A formé une section pleine d'entrai à laquelle le 24 septembre, il a repoussé une violent attaque, blessé assez grièvement, n'a quité son poste qu'après l'attaque repoussée et l'ordre rétabli."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Clément Théophile Coslin, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 26 juin 1930 : "20 ans de services, 11 campagnes, 4 blessures, 13 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."
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Photo du Col Auguste Lacolley
Col Auguste Paul Alexandre Lacolley - Né le 3 octobre 1879, chez sa grand-mère domiciliée place du marché aux chevaux à Sancerre (Cher) - Fils de Paul Alexandre Lacolley (employé de commerce) et d'Azélie Huchet - Domiciliés au 9, rue Guisarde à Paris en 1879 puis au 21, rue de Douai à Paris 9ème en 1899 - Classe 1899 - Recrutement du 6ème brureau de la Seine sous le matricule n° 1040 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, le 20 octobre 1898 - Nommé Caporal, le 10 mai 1899 - Nommé Sergent, le 12 décembre 1899 - Nommé Sergent-fourrier, le 22 mars 1900 - Envoyé comme sous-officier, élève officier à l'école militaire d'infanterie, le 14 avril 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 101ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1904 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1906 - Affecté au 1er régiment de tirailleurs algériens, sur convenances personnelles, le 5 avril 1907 - Affecté à la 2ème compagnie du 1er tirailleurs algériens, le 9 novembre 1907 - En Algérie du 15 mai au 19 novembre 1907 - En opérations dans la région de Casablanca du 20 novembre 1907 au 20 août 1908 - Affecté à la 25ème compagnie du 1er régiment de tirailleurs algériens, le 10 décembre 1907 - Prend part à l'affaire de Mediouna, le 1er janvier 1908 - Prend part à l'affaire d'Aïn Mikoum, le 24 janvier 1908 - En Algérie du 21 au 23 août 1908 - Affecté à la 4ème compagnie du 1er régiment de tirailleurs algériens, le 24 septembre 1908 - Marié avec Mlle Julie Léonie Pichot, le 25 février 1909 - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs algériens, le 25 janvier 1909 - En Tunisie du 1er mars 1909 au 9 janvier 1911 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs algériens, le 24 décembre 1910 - A participé à la colonne formée pour opérer dans l'Almak d'Oudja (Maroc) du 20 janvier du 22 avril 1911 - Prend part à la 1ère attaque du camp de Merada, le 6 mai 1911 - Prend part au combat de Beni-Riss, le 23 mai 1911 - A participé aux opérations militaires sur les confins nord algéro-marocain du 23 avril au 4 septembre 1911 - Affecté à la 4ème compagnie du 76ème régiment d'infanterie, le 10 août 1911 - En Algérie du 5 au 8 septembre 1911 - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs algériens, le 24 janvier 1913 - En Tunisie du 28 février au 2 juin 1913 - Affecté au régiment de marche du 4ème régiment de tirailleurs algériens, le 3 juin 1913 - Médaille du Maroc avec agrafes "Casablanca" et "Maroc" - Au Maroc occidental du 3 juin 1913 au 1er août 1914 - Médaille Coloniale "Maroc", le 28 avril 1914 - Prend part à l'affaire de Tanoualt, le 10 juin 1914 - Prend part aux combats de Kenifra, le 12 juin 1914 - Prend part aus combat d'El-Bordj, le 26 juin 1914 - Prend part aux combat d'Oulbris, le 30 juin 1914 - Prend part au combat de Foum-Taguette, le 4 juillet 1914 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de tirailleurs algériens, le 3 décembre 1914 - Prend part aux combat de l'Oued Bokrani, le 16 mai 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 septembre 1915 - Entré en France avec son régiment, le 27 septembre 1915 - Prend part aux combats de Djebel Tarat, le 3 mars 1916 - Divorcé avec Julie Léonie Pichot, le 17 juillet 1916 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire et affecté au 3ème bataillon du 3ème régiment de tirailleurs indigènes, le 21 septembre 1916 - Affecté au 2ème régiment mixte de zouaves et tirailleurs - Citation n° 37 à l'ordre de la 48ème division, en date du 8 octobre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 25 décembre 1916 - Marié avec Mlle Constance Baulier, le 2 janvier 1917 - Citation n° 70 à l'ordre de la 48ème division, en date du 13 juin 1917 - Affecté au 10ème régiment de marche de tirailleurs, le 13 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1918 - Citation n° 209 à l'ordre de la 52ème division d'infanterie pour le 3ème bataillon du 10ème régiment de tirailleurs, en date du 18 octobre 1918 - Affecté au 23ème régiment de marche de tirailleurs, le 1er janvier 1919 - Affecté au 21ème régiment de tirailleurs, le 22 septembre 1919 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 septembre 1919 - Affecté à l'armée française du Levant du 24 octobre 1919 au 6 janvier 1920 - Au Levant du 7 janvier au 29 octobre 1920 - Citation n° 36 à l'ordre du corps d'armée de l'armée du Levant, en date du 20 octobre 1920 - Affecté au 2ème régiment étranger en Algérie, le 8 décembre 1920 - Citation n° 46 à l'ordre du corps d'armée de l'armée française du Levant, en date du 15 décembre 1920 - Médaille commémorative Syrie-Cilicie avec agrafe "Levant" - En Algérie du 10 février 1921 au 17 septembre 1923 - Affecté au 1er régiment étranger, le 11 février 1921 - Affecté au 10ème régiment de tirailleurs algériens, le 10 juin 1921 - Stage au sein de l'aéronautique militaire, à Bordeaux du 12 avril au 15 août 1922 - Désigné pour accomplir un stage d'instruction des officiers supérieurs d'infanterie au sein de l'aéronautique militaire, à compter du 30 décembre 1922 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 30 mars 1923 - Embarqué à Marseille, le 14 avril 1923 - Débarqué à Oran (Algérie), le 16 avril 1923 - Stagiaire au centre d'études de l'aéronautique de Versailles, à partir du 17 septembre 1923 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Suite à la dissolution du 10ème régiment de tirailleurs, affecté au 9ème régiment de Zouaves, le 1er janvier 1924 - Dirigé pour suivre une formation d'élève pilote au centre d'instruction d'aviation d'Istres, le 7 janvier 1924 - Dépend administrativement du 2ème groupe d'ouvriers d'aviation - Brevet de pilote militaire n° 20.224 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 8 avril 1924 - Titulaire du brevet métallique (macaron) de pilote militaire n° 17.056 - Dirigé sur le centre d'entrainement aériens de Cazaux, le 3 juin 1924 - Commandant d'un groupe d'aviation du 37ème régiment d'aviation, puis commandant du 37ème régiment d'aviation du 8 juillet 1924 au 25 mai 1931 - Classé définitivement dans l'aéronautique militaire, avec son grade et son ancienneté, le 31 juillet 1925 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1926 - Citation n° 336 à l'ordre de l'armée, en date du 27 avril 1926 - Citation n° 40 à l'ordre de la division, en date du 29 juillet 1927 - Grade Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1929 - Nommé Colonel, le 25 mars 1931 - Embarqué à Casablanca, le 4 juillet 1931 - Débarqué à Marseille, le 6 juillet 1931 - Commandant en second du 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 25 juillet 1931 - Commandant de la 12ème escadre de Bombardement du 1er octobre 1932 au 18 février 1933 - Affecté à la Direction des forces aériennes de Terre de l'administration centrale du Ministère de l'Air, le 18 février 1933 - Nommé Directeur du personnel militaire de l'armée de l'Air à l'administration centrale du ministère de l'Air du 17 juin 1933 au 1er juillet 1934 - Nommé Commandant de l'Air en Algérie, le 1er juillet 1934 - Nommé Général de brigade aérienne, en date du 11 janvier 1935 - Atteint par la limite d'âge de son grade et mis en congé du personnel navigant, le 3 octobre 1936 - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 décembre 1936 - En retraite, le 3 octobre 1939 - Rappelé à l'activité, le 25 novembre 1939 - Commandant de la 2ème sous-division aérienne du 25 novembre 1939 au 1er juillet 1940 - Commandant de la base aérienne de Perpignan du 1er au 30 juillet 1940 - A appartenu au groupement "Les amis du Maréchal" - A été décoré de la Francisque par le gouvenement de Vichy - Lorsque ce mouvement a été rattaché à la Milice, le Général Lacolley a cessé tous rapports avec le groupement - A la libération, il fait l'objet d'un arrêt d'assignation à résidence surveillée - N'a pas fait l'objet de poursuite ensuite - Domicilié au 7, rue Alexandre Cabanel à Paris 15ème - Grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1956 - Décédé, le 10 avril 1959 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 56) de la commune de Sancerre (Cher) - Etat des services - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - LO - Dossier militaire d'officier cote AI 1 P 12422 1 - Dernière mise à jour : 4 octobre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Auguste Paul Alexandre Lacolley du 5ème régiment de tirailleurs indigènes, en date du 5 septembre 1915 : "Le 14 avril 1915, au combat de Djebel Bou-Tarar, chargé d'occuper avec sa compagnie les crêtes rocheuses dominant le defilé que devait suivre la colonne, a rempli sa mission avec plein succès, brisant toutes les tentatives de l'adversaire et a effectué dans des conditions parfaites de précision et d'aisance une périlleuse rupture de combat."
* Citation n° 18 à l'ordre de la 48ème division d'infanterie : "Au combat du 6 octobre 1915 et pendant les bombardements violents des journées suivantes a, nuit et jour sur un terrain difficileet inconnu de lui, su manoeuvrer sa compagnie avec une précision et un ordre remarquable et qui font le plus honneur à ses qualités de chef."
* Citation n° 37 à l'ordre de la 48ème division d'infanterie, en date du 8 octobre 1916 : "Officier d'un sang-froid et d'une bravoure remarquables. A Verdun comme sur la Somme, s'est montré le collaborateur le plus précieux pour son chef de bataillon, par son activité inlassable, par des nombreuses reconnaissances qu'il a faites de jour et de nuit et pour le contrôle constant qu'il a assuré des ordres donnés."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 704 à l'ordre du régiment du chef de bataillon Auguste Paul Alexandre Lacolley, au 2ème régiment mixte de zouaves et tirailleurs, 3ème bataillon du 3ème tirailleurs, en date du 25 décembre 1916 : "Officier supérieur d'un sang-froid et d'une bravoure remarquables. Au cours des récentes opérations s'est signalé par son activité et par les nombreuses reconnaissances qu'il a faites de jour et de nuit sous les plus violents bombardements. (A déjà été cité)."
* Citation n° 70 à l'ordre de la 48ème division d'infanterie, en date du 13 juin 1917 : "A su obtenir de son bataillon au cours de la préparation et de l'exécution de trois attaques des efforts remarquables. S'est emparé d'une tranchée ayant résisté à plusieurs assauts infligeant à l'ennemi de lourdes pertes, lui prenant une mitrailleuse, lui faisant prisonniers un officier et 123 hommes. S'est accroché au terrain conquis repoussant une contre attaque et organisant solidement la position."
* Citation n° 633 à l'ordre de la 6ème armée du Chef de bataillon Auguste paul Alexandre Lacolley ayu 10ème régiment de tirailleurs algériens, en date du 14 septembre 1918 : "Officier supérieur à l'âme ardente, sans peur, véritable entraîneur d'hommes. A mené, depuis le début des opérations offensives de juillet 1918, l'action de son bataillon avec une énergie et une volonté inlassables. A, par ses dispositions judicieuses, réduit un fortin ennemi solidement tenu et organisé, dont la chute a permis la reprise de la marche en avant de deux régiments, à travers un terrain difficile."
* Citation n° 209 à l'ordre de la 52ème division d'infanterie pour le 3ème bataillon du 10ème régiment de tirailleurs, en date du 18 octobre 1918 : "Bataillon d'élite animé du plus complet esprit de sacrifice et de volonté de vaincre sous l'énergique impulsiond'un chef de tout premier ordre le commandant Lacolley vient de faire preuve à nouveau pendant les combats du (censuré) et du (censuré) les plus belles qualités militaires qui lui ont permis malgré des pertes cruelles de briser la résistance de l'ennemi et de le refouler au delà de l'Aisne empêchant par son action vigoureuses la destruction des passerelles."
* Citation n° 36 à l'ordre du corps d'armée de l'armée française du Levant, en date du 20 octobre 1920 : "Chef de bataillon de tout premier ordre , chargé du convoi pendant toute la colonne de (Mersuie), a su aussi bien pour l'organisation intérieure du convoi que pour sa defense immédiate prendre de judicieuses dispositions qui lui ont permis dans des circonstances difficiles en particulier au départ de Minidje le 28 juillet 1920 et au passage de Hadj Taleb le 30 d'amener en ordre parfait et sans perte le convoi à destination. A fait preuve de sang-froid et d'un coup d'oeil en toutes circonstances dans toutes les opérations de juillet-août 1920."
* Citation n° 46 à l'ordre du corps d'armée de l'armée française du Levant, en date du 15 décembre 1920 : "Officier supérieur de beaucoup d'allant et d'une tenue magnifique au feu. A dirigé personnellement l'action de la flanc-garde de gauche du bataillon d'avant-garde et a contribué puissamment, par un mouvement tournant à large envergure à permettre le débouché de ce bataillon pour l'enlévement des positions ennemies à l'Ouest du Kiridiji Odjak."
* Citation n° 336 à l'ordre de l'armée, en date du 27 avril 1926 : "Officier supérieur commandant un groupe d'escadrilles qui a sans arrêt participé activement aux opérations depuis mai 1925. A par son activité inlassable et son courage personnel donné le plus bel exemple à ses équipages. S'est particulièrement distingué en accomplissant de nombreux bombardements en zone dissidente lointaine et le 12 janvier 1926 en effectuant des reconnaissances fructueuses chez les M. Tioua malgré des tirs ennemis très efficcaces et très précis dirigés contre son avion."
* Citation n° 40 à l'ordre de la division, en date du 29 juillet 1927 : "A brillamment dirigé l'action des six escadrilles désignées pour opérer dans la région d'Ouezzan. Leurs reconnaissances, bombardements, l'appui direct qu'elles n'ont cessé de donner à nos troupes ont permis à celles-ci d'avancer dans une atmosphère de sécurité et ont découragé les tentatives de résistance des dissidents. Son action personnelle incessante a su faire face à toutes les difficultés de toutes situations nouvelles couronnant ainsi par un succès comlpet les efforts patients et prolongés de ses éléments sans cesse sur la brêche deuis la fin 1926 dans une pays excessivement difficile et dangeureux pour l'arme."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Auguste Paul Alexandre Lacolley du 37ème régiment d'aviation (Maroc), en date du 2 juillet 1929 : "Officier du 27 décembre 1923, 30 ans de services, 17 campagnes, 4 citations."
* Citation à l’ordre de l’armée du Col Auguste Lacolley, en date du XX novembre 1931 : "Comme commandant en second du 37ème régiment d’aviation, puis comme chef de corps a fait preuve de belles qualités de chef en payant vaillamment de sa personne pour garder un contact étroit avec les escarbilles poussées près de la dissidence pour contrôler l’exécution de leurs missions et y participer dans les circonstances difficiles. A totalisé au Maroc : 930 heures de vol, 484 heures dont 107 heures de vol de guerre depuis la dernière citation." NB : Le colonel Lacollez, objet du présent ordre, rapatrié du Maroc, commande actuellement le 12ème régiment d’aviation à Reims.
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Photo du Ltt Aimé Azéma de
Castet-Laboulbène
Ltt Aimé Albert Gratien Azéma de Castet-Laboulbène - Né le 20 novembre 1896 à Toulouse (Haute-Garonne) - Fils de Marie Jacques Suzanne Arthur Azéma de Castet-Laboulhène et de Marie Louise Gros - Domiciliés au 23, rue Violet à Paris 15ème - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule - n° 841 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 29ème régiment de Dragons, le 31 août 1914 - Nommé Brigadier, le 4 juillet 1915 - Nommé Maréchal des logis, le 22 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 janvier 1917 - Affecté au 158ème régiment d'infanterie, le 20 janvier 1917 - Blessé par éclat d'obus à la paroi thoracique gauche au Chemin des Dames, le 28 juin 1917 - Affecté au 227ème régiment d'infanterie, le 27 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 14.914 obtenu à l'école militaire d'aviation de l'armée d'Orient, le 31 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 septembre 1918 - Blessé à la main gauche cassée en Orient, le 16 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 septembre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 43 à l'ordre de l'armée, en date du 28 septembre 1918 - Nommé lieutenant, à titre définitif, le 4 février 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre 1919 au 22 juin 1922 - Classé "Hors rang aéronautique", le 1er juin 1920 - En stage de perfectionnement à l'école des spécialistes de Bordeaux - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt du 1er juin au 1er août 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, par changement d'organisation du 1er août 1920 au 12 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 22 mars 1922 - L'affectation au 34ème régiment d'aviation est annulée, le 22 avril 1922 - Maintenu au 12ème régiment d'aviation, en date du 8 mai 1923 - Envoyé au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, avant affectation à l'aéronautique de l'armée du Levant, à compter du 12 juin 1923 - Embarqué à Marseille, le 12 juin 1923 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 26 juin 1923 - Affecté à la 58ème escadrille (griffon assis) du Levant, le 28 juin 1923 - Affecté au parc aéronautique de l'armée du Levant, le 16 juillet 1923 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de la BR 117) du 39ème régiment d'aviation, le 25 septembre 1923 - Autorisé à prolonger son séjour au Levant de cinq mois, le 25 mai 1925 - Blessé par éclat de balle au poignet droit et à la jambe gauche à Musifi (armée du Levant), le 17 septembre 1925 - Parti en permission sur le vapeur Lamartine, le 18 décembre 1925 - Marié avec Mlle Andrée Marcelle Emmery en l'église Notre-Dame des Armées de Versailles (Yvelines), le 15 novembre 1926 - Rentre de permission, le 24 mars 1926 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1926 - Blessé par balle à la face interne du genou droit (armée du Levant), le 10 mai 1926 - Nouveau séjour de 18 mai mois, à compter du 20 octobre 1926 - Part en permission sur le Champollion, le 28 octobre 1926 - Rentre à Beyrouth, après une absence de 4 mois et 10 jours, le 8 mars 1927 - La date de rapatriement est réportée au 12 février 1929 - Nommé Adjoint au commandant du 4ème groupe d'aviation du Levant, le 9 mars 1927 - Le 4ème groupe était composé des 7ème escadrille (traditions de la VR 559) et 8ème escadrille (traditions de la BR 120) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 octobre 1927 - Autorisé à effectuer un nouveau séjour de 18 mois, à compter du 12 février 1929 - Date de rapatriement reportée au 12 août 1930 - Autorisé à prolonger son séjour au Levant de 18 mois, à compter du 12 février 1930 - Rapatriement reportée au 12 août 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Levant de trois mois - Rapatriement reporté au 12 novembre 1931 - Rapatrié en fin de séjour - Embarqué sur le vapeur Théophile Gautier, le 15 novembre 1931 - Croix de guerre des TOE - Médaille commémorative de Syrie-Silicie - Médaille d'Orient avec agrafe "Orient" - Médaille commémorative du Liban - Médaille d'Honneur du Mérite syrien de 2ème classe - Médaille d'Honneur du Mérite Libanais de 3ème classe - Affecté à l'état-major de la 2ème division aérienne - Affecté à l'état-major du général commandant les forces aériennes, le 5 février 1933 - Classé "Hors rang" et affecté à l'état-major du général inspecteur de l'aéronautique militaire de renseignement métropolitain, en date du 31 mai 1933 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 juin 1934 - Affecté comme commandant du 1er groupe de la 22ème escadre aérienne de Chartres, le 27 août 1934 - Détaché à l'école de perfectionnement de pilotage d'Etampes du 17 juin au 4 juillet 1935 - Détaché en manoeuvres à Istres du 25 août au 6 septembre 1935 - Parti à Villacoublay pour convoyer un avion en Espagne du 13 au 22 novembre 1935 - En mission en Espagne, par la voie des airs du 9 au 27 décembre 1935 - Affecté à l'état-major général de l'armée de l'Air, le 15 janvier 1936 - Affecté à l'état-major de l'inspection de l'aviation de défense métropolitaine et des écoles, le 1er novembre 1936 - Affecté à l'état-major de la 9ème brigade aérienne - Commandant par intérim de la 51ème escadre aérienne, le 31 décembre 1936 - La 51ème escadre aérienne est composée des GB I/51 (traditions des SPAbi 42 et SAL 39) et II/51 (traditions des SAL 4 et SAL 41) - L'escadre est équipée de Potez 540 et 542 - Proposé pour le maintien en service et pension d'invalidité temporaire de 20 % pour dysentrie contactée en Syrie, souffre toujours de coliques abdominales et des diarrhéées fréquentes par la commission de réforme de Tours, en date du 4 mai 1937 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Pension temporaire de 20 % accordée, le 23 avril 1938 - Affecté à la 25ème escadre aérienne (GB I/25 et GB II/25), le 26 octobre 1938 - Nommé Lieutenant-colonel, le 21 janvier 1939 - Pension de 20 % maintenue pour les même raisons par la commission de réforme de Tunis, le 30 octobre 1939 - Affecté au commandement des forces aériennes du Nord-Tunisien, le 2 septembre 1939 - Affecté à la 51ème escadre aérienne, le 7 décembre 1939 - Elle est équipée de Potez 63/11 puis de Breguet 691 et 693 - Nommé Colonel, le XXX - Le 26 juin 1940, interdiction de vol de la 51ème EA - Affecté en Indochine en août 1940 - Fait prisonnier par les Japonais en février 1945 - Il a été torturé - Affecté aux services administratifs de l'Air - Admis à la retraite, le 1er avril 1951 - Président de l'Association "Les Ailes brisées" - Décédé à Méras (Ariège), le 22 octobre 1979 - Sources : Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Revue "Les Ailes" - Revue "Pionniers" - Revue "Icare" - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 21 octobre 2023.
Photo du Cdt Robert Benoist
Ltt Robert Albert Benoist - Né le 16 février 1890 à Acy-Romance (Ardennes) - Fils d'Henri Edmond Benoist (sous-officier au 14ème régiment de chasseurs à cheval caserné à Dôle, 22 ans) et de Marie Lesieur (couturière 21 ans) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1910 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 12 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval caserné à Dôle (Jura), le 8 avril 1908 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 mai 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 6 janvier 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 8 avril 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 8 avril 1914 - Nommé Aspirant, le 7 août 1914 - Citation à l'ordre de la division, en date du 30 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 12 octobre 1914 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 12 octobre 1916 - Observateur au centre GDE du Plessis-Belleville, le 1er novembre 1916 - Formation à la fonction d'observateur du 1er novembre au 2 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 2 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 4 du 3 décembre 1916 au 7 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 40 du 7 février au 2 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 14 du 2 avril au 23 juin 1917 - Détaché au 63ème division d'infanterie du 17 au 23 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 23 juin 1917 au 19 août 1917 Blessé par une luxation à l'épaule gauche au Mort-Homme (Meuse) au cours d'une chute d'avion, le 19 août 1917 - Evacué et hospitalisé jusqu'au 21 mai 1918 - Brevet de pilote militaire n° 16.353 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux-Vineuil, le 5 octobre 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau du 20 octobre au 10 novembre 1918 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse du 10 au 14 novembre 1918 - Stage de Haute-Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau du 14 novembre 1918 au 15 janvier 1919 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 15 janvier 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation, le 27 mars 1920 - Marié avec Mlle Marcelle Germaine Laselle à Reims (Marne), le 7 avril 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 1er août 1920 - Rentré au bataillon de Joinville, le 23 juin 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 16 janvier 1923 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1923 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Citation n° 424 à l'ordre de la division, en date du 28 juin 1924 - Citation n° 570 à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1925 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de deux ans, le 5 août 1925 - Citation n° 317 à l'ordre de l'armée, en date du 20 mars 1926 - Citation n° 43 à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1928 - Citation n° 22 à l'ordre de la division, en date du 27 juillet 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 24 décembre 1929 - Embarqué au Maroc, le 19 juillet 1930 - Débarqué à Marseille, le 22 juillet 1930 - Médaille coloniale attaches "Maroc" et "Maroc 1925" - Officier du Ouissam Alaouite - Affecté au 12ème régiment d'aviation stationné sur le terrain d'aviation de Reims-Courcy, le 22 juillet 1930 - Passé à la 12ème escadre de bombardement à Reims-Courcy, le 1er octobre 1932 - Officier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1933 - Affecté à la 2ème compagnie administrative de la 12ème escadre aérienne, le 1er septembre 1933 - Affecté à l'état-major de la 12ème escadre aérienne comme adjoint technique, le 1er septembre 1933 - Commandant du 1er groupe de la 12ème escadre lourde de défense de Reims-Courcy, le 10 août 1936 - Affecté à la base aérienne de Reims-Courcy, le 1er décembre 1936 - Commandant du centre d'instruction de la 19ème escadre aérienne, le 1er avril 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 14 décembre 1937 - Nommé Colonel - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur n° 225 - Radié des cadres des officiers de réserve de l'armée de l'Air, pour avoir atteint la limite d'âge de son grade, le 16 février 1951 - Nommé à l'honoriat du personnel navigant, le 22 juin 1951 - Domicilié au 22, rue Papillon à St-Eugène / Alger (Algérie) - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1951 - Cumule 1094 heures de vol dont 50 heures de vol de guerre n° 1 et 500 heures de guerre n° 2 en TOE - Décédé à Châlons-sur-Marne (Marne), le 13 mai 1969 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de, le la commune d'Acy février (Ardennes) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Ardennes - Etat des services - CCC de l'escadrille C 4 - CCC de l'escadrille F 40 - CCC de l'escadrille F 14 - CCC de l'escadrille F 50 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 11 mars 2024.
* Citation n° 105 à l'ordre de la 8ème division de cavalerie, en date du 30 août 1914 : "S'est maintes fois offert pour des missions périlleuses. Le 24 août a réussi à assurer la liaison de la 8ème division de cavalerie avec le détachement du général Bataille à Turckeim. N'a pu rejoindre la division en marche sur Remiremont que le lendemain soir après avoir traversé les Vosges dans une zone infestée de patrouilles ennemies."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Robert Albert Benoist au 37ème régiment d'aviation (Maroc), en date du 12 juillet 1923 : "15 ans de services, 5 campagnes, une blessure."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Robert Albert Benoist du centre mobilisateur air n° 225, en date du 31 décembre 1951 : "42 ans de services, 13 ans de campagnes, 10 ans de bonifications pour services aériens commandés, 22 ans de majorations diverses. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1933."
Photo de l'Adc Abel Dupond
Adc Abel Dupond - Né le 27 décembre 1892 au lieu-dit de "la Guillette" à Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Fils de Pierre Dupond (propriètaire cultivateur) et de Marie Clau (ménagère) - Domiciliés au lieu dit de "la Guillette" au Sud-Est de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1912 - Recrutement d'Agen (Tarn-et-Garonne) sous le matricule n° 1030 - Engagé volontaire pour quatre ans, comme mécanicien, au titre du 3ème groupe d'aviation à Bordeaux (Gironde), le 3 mai 1913 - Mécanicien du centre d'Oujda au Maroc du 6 août 1913 au 15 octobre 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 101 (GB 1) - En stage de tir à l'école de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 30 avril au 27 mai 1916 - Breveté mitrailleur, le 27 mai 1916 - Au camp d'Avord du 28 mai au 27 août 1916 - Mitrailleur de la RGA du 27 août au 17 septembre 1916 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 29 (GB 4), le 17 septembre 1916 au XXX - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 123 (GB 4) du XXX au 17 janvier 1917 - Mitrailleur du GDE du 17 janvier au 30 mai 1917 - Pilote du groupe Balsan 199 du 30 mai au 26 juin 1917 - Le Groupe 199 était une unité chargé de ravitaillement par avion - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour suivre sa formation théorique, comme élève pilote, le 14 juillet 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour suivre sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 8628 obtenu à l'école militaire d'Istres, le 16 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 23 septembre 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote du GDE - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 17 janvier 1918 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux, le 27 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 12 avril 1918 - Citation n° 582 à l'ordre de l'armée, en date du 11 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 15 février 1918 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1918 - Citation n° 680 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1918 - Croix de guerre belge - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Médaille de la Victoire - Rengagé pour deux ans au titre de l'escadrille SPA 62, le 24 mai 1919 - Affecté à la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er janvier 1920 - Nota : l'escadrille SPA 62 est devenue la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse - Marié avec Marie Thérése Louise Pans à Bekkevoort (Becquevoort) Belgique, le 24 février 1920 - Détaché au CRIT à Metz du 10 mai au 29 juillet 1920 - Rejoint le 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Démobilisé, le 24 mai 1921 - Domicilié au Becquevoort (Belgique), à compter du 24 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Rengagé pour six mois, le 16 juillet 1921 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1922 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1923 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 10 mai 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour affectation en l'AOF (Afrique occidentale française), le 14 mars 1923 - En poste au Sénégal du 10 mars au 28 mars 1923 - En poste au Soudan du 29 mai 1923 au 30 mai 1925 - A effectué 27 jours de services aériens commandés du 1er juillet 1923 au 16 avril 1924 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1924 - A effectué 9 mois et 8 jours de services aériens commandés du 17 avril 1924 au 30 juin 1925 - Nommé Adjudant-chef, 1er novembre 1924 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 24 décembre 1925 - Rapatrié, le 30 mai 1925 - Décédé à Neustadt (Allemagne), le 10 décembre 1925 - Abel Dupond repose dans le cimetière communal de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Sources : Registre des naissances (acte n° 7) de la commune de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn-et-Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 18 mai 2021.
* Citation n° 582 à l'ordre de l'armée du Sgt Abel Dupond du 3ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 11 juin 1918 : "Sous-officier d'un sang-froid et d'une audace admirables. S'est déjà fait remarquer comme mitrailleur-pilote, n'a cessé de se signaler par son mépris absolu du danger; a abattu un avion ennemi. Au cours d'une protection, a livré à plusieurs appareils un combat des plus durs, tombant l'un d'eux en flammes et ramenant un appareil atteint, dans sa partie vitale, de plusieurs projectiles."
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Les Hommes
Col Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais - Né le 6 août 1878 à St-Léry (Morbihan) - Fils de Bertand Alexandre des Prez de la Morlais (conseiller général du Morbihan) et de Marie Juliette Leblanc de Boisricheux - Ils ont eu douze enfants : Raoul (1869), Jules (1870), Bertrand (1871), Germaine (1872), Yvonne (1873), Geneviève (1874), Juliette (1875), Maurice (1876), Armand (1878), Marguerite (1879), Marie (1881), Agnès (1885) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1898 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 2084 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 13ème régiment de Hussards, le 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1900 - Nommé Maréchal des logis, le 3 octobre 1900 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 26 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 novembre 1901 - Rengagé pour trois ans avec prime, à compter du 16 novembre 1903 - Elève officier du 1er avril 1905 au 28 février 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Passé à l'aéronautique militaire, le 8 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 90 obtenu, le 9 mars 1912 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° "B 24" - A fait une ascension d'initiation, à bord du Ballon "Zodiac" de 1550 m3, en compagnie de M. Dubois, pilote de l'Aéro-club de France et des Ltt Drouot, Sgt Picquet, Sgt Frobert à partir le parc d'aérostation, le 27 mars 1912 - Ils ont atterri après 2h30 de vol à Homeny, près de Charly-sur-Marne - A participé aux grandes manoeuvres du Poitou comme pilote de l'escadrille d'artillerie dotée d'avions Blériot qui était composée du Cne Babet (cdmt), Ltt des Prez de la Morlais, Ltt Chabert, Ltt Rolland, Ltt Gaubert, Ltt de Geyer d'Orth du 9 au 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 24 septembre 1912 - Les avions ayant participé aux grandes manoeuvres ont été présentés au ministre de la Guerre à l'occasion de la journée de l'aviation militaire à Vincennes, le 27 septembre 1912 - Marié avec Mlle Anne Marie Lucie Violas à la mairie de Paris 18ème, le 9 novembre 1912 - Pilote de l'aéronautique française au Maroc Occidental du 19 décembre 1912 au 6 août 1914 - Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 - Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, en date du 22 mai 1913 - Citation n° 41 décernée par le général Lyautey, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" décernée en 1914 - Officier de l'ordre du Ouissan Allaoui en 1914 - Commandant de l'escadrille BL 9 du 6 août 1914 au 20 février 1915 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 20 au 26 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 du 26 février au 27 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 102 du 27 mars 1915 au (2ème trimestre) 1916 - Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 - En mission spéciale à la RGAé, le 23 novembre 1915 - Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Au Maroc du 14 juin 1916 au 5 juin 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 - Pilote de la GDE du 5 juin au 20 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 128 du 20 août au 20 décembre 1917 - Commandant du groupe de bombardement n° 6 en décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 13 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 18 juillet 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 septembre 1918 - Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 - Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée du l'escadre 13, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 - Marié avec Mlle Anne Marie de Coynart à Dreux, le 26 juin 1919 - Ils ont eu huit enfants : Guy (1921), Françoise (1922), Solange (1922), Raoul (1924), Une fille (année ?), Gaël (1934), Alain (année ?) - En mission en Turquie du 1er août 1919 au 23 décembre 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny du 24 décembre 1919 au 23 décembre 1920 - Le 4ème RO est devenu le 34ème RAO, le 1er août 1920 - Maintenu comme commandant en second au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 7 mars 1921 - Affecté comme commandant par intérim au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne), le 20 avril 1923 - En occupation des pays rhénans du 15 mai 1923 au 14 mai 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles (Yvelines), le 6 avril 1928 - Rayé des contrôles du 12ème RAB, le 14 mai 1928 - Commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 9 novembre 1928 - A pris son poste, le 10 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er septembre 1933 - Arrêté pour audition de la radio de Londres et insultes à un délégué de la LVF, le 2 septembre 1942 - Condamné à 15 jours de prison, le 1er octobre 1942 - Pendant l'occupation, appartient au maquis du Morbihan - Commandant du 6ème bataillon FFI du Morbihan, le 17 juillet 1944 - Il rassemble les compagnies de Ploërmel, Loyat, Mauron, Le Trinité Porhoët - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 mai 1945 - Médaille de la résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Cette décoration lui a été remise par le général de Gaulle en personne - Son fils Gaël, pilote instructeur de la base école 707 de Marrakech a été tué au cours d'un accident d'avion à Casablanca, le 28 juin 1959 - Décédé à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris 6ème, le 26 août 1963 - Ses obséques eurent lieu en l'église de Saint-Léry (Morbihan), le 29 août 1963 - Le Général Armand des Prez de la Morlais repose dans le cimetière communal de Saint-Léry (Morbihan) - Photo extraite du site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille VB 102 - CCC de l'Escadrille SOP 128 - Liste des brevets militaires - LO - Site Internet Généanet - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 12 avril 2023.
* Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 : "Le général commandant par intérim des troupes d'occupation du Maroc félicite le Ltt aviateur de la Morlais pour le sang-froid, l'énergie, l'endurance et l'initiative dont il a fait preuve pendant sa mission en avion biplace dans la colonne Mangin du 27 au 29 mars. Le général félicite en même temps le soldat mécanicien Filiol qui accompagnait le Ltt de la Morlais."
* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, au titre de la 3ème colonne des Haha, du Ltt Des Prez de la Morlais, de la section d'aviation, en date du 22 mai 1913 : "Officier aviateur d'une valeur rare, à peine arrivé à Mogador, a exécuté trois superbes raides aériens en biplace accompagné d'un officier observateur le 24 janvier dans des conditions précaires au-dessus d'un pays en pleine révolte, furieuse, dont les habitant s les poursuivaient à coups de feu et où tout atterrissage eut êté une condamnation à mort."
* Citation n° 41 décernée par le général Lyautet, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 : "En avril et mai 1913, chargé du service de l'aviation à la colonne de Tajna, y a rendu des services signalés en apportant le 26 avril, sous le feu de l'ennemi, en plein combat, d'Ain-Zergra, un courrier important et en exécutant avec succès de Kasrah-Tadla, une reconnaissance aucacieuse vers les premières pentes de l'Atlas, pour reconnaitre des campements Marocains et rapportant des renseignements précieux pour le commandement."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Armand des Prez de la Morlais, en date du 10 juillet 1913 : "16 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire."
* Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 : "Appartenant au début de la guerre, à l'aviation du Maroc, a rejoint d'urgence le théatre de guerre où il n'a cessé de rendre, comme pilote, les plus signalés services. Commande actuellement une escadrille qu'il entraine avec une audace, une énergie, un sang-froid remarquable sur des objectifs de bombardement les plis périlleux; a eu maintes fois son avion traversé par la mitraille ennemie."
* Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 : "Depuis l'expédition de Ludwigshafen, sous l'énergique impulsion du lieutenant de vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlais, Fequant, ses chefs d'escadrilles, le 1er groupe de bombardement a exécuté des raids militaires à grande portée au-dessus de l'ennemi."
* Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 : "Après s'être signalé en France dans des bombardement de grande envergure, s'est dépensé sans compter à partir de 1916 dans la réorganisation de l'aéronautique du Maroc. Grâce à lui, l'aviation a rendu des services de guerre remarquables en 1917 dans les opérations contre Abd el Malez et Kiba et dans la lutte anti-soumarine. S'est distingué particulièrement en allant reconnaitre sous le feu des terrains d'atterrissage. Officier dont la valeur remarquable était déjà reconnue au Maroc par la réputation qu'il s'était acquise dans les opérations aériennes d'avant guerre."
* Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 : "Formé d'unités et d'équipage ayant le plus beau passé militaire, entrainé par l'allant de son chef, le capitaine Des Prez de la Morlais, a exécuté de nombreuses opérations de jour dans les lignes ennemies sur des objectifs éloignés. A donné récemment la mesure de son énergie en effectuant en groupe, un bombardement à grande distance, rapportant une carte géographique très complète. A opéré, malgré une aviation ennemie très mordante, une cannonnade très fournie et une température excessive."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais au 4ème régiment de chasseurs, commandant l'escadre de bombardement n° 13, en date du 9 septembre 1918 : "Officier supérieur dont les hautes qualités morales n'ont cessé de s'affirmer depuis le début de la campagne. A donné en toutes circonstances les plus belles preuves de courage, d'énergie exécutant plus de cent bombardements et sachant obteni des unités placées sous ses ordre un magnifique rendement. Quatre citations."
* Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 : "L'escadre de bombardement de jour entraine par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin et ses chefs de groupes, les Capitaine Petit, de la Morlais, de Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenu dans la bataille de Picardie lançant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de Savière. Depuis le 15 juillet, a contribué très puissamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes, a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations a abattu quarante trois avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs."
* Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée de l'escadre 13 composée du groupe de bombardement 3 (escadrille BR 107, 126 et 128) commandée par le chef d'escadron Rocard, tombe glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué, du groupe de bombardement 4 (escadrille BR 131, BR 132, BR 134) commandé par le capitaine Etournaud, de l'escadrille de protection C 46 commandée par le capitaine Bloch, en date du 28 septembre 1918 : "Sous l'ardente impulsion de son chef, le chef d'escadron De la Morlaix, n'a cessé depuis sa formation récente de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne en juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne en août, a semé journellement l'épouvante et le désorte parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur St-Mihiel, en septembre vient encore de manifester son ardeur combative en intervenant dans la bataill et sur les points de concentration ennemis, par ses bombardements et ses mitraillages."
* Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 : "Unité de premier ordre, sous le commandement du chef d'escadron De la Morlais, secondé par le Cne de Geffrier, commandant le GB 3, le Cne Estournaud, commandant le GB 4 et protégé par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Ltt Resal. Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur l'Aisne et dans la Wöevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif, observant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiance ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, nottament le 27 septembre 1918, a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne, le 28 septembre a bombardé et a mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à deux cent mètres d'altitude, le 6 octobre a recommandé le même exploit, le 10 octobre après voir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retourné continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire suater les trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 278 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu et désemparé 10 avions ennemis."
Sgc Jean Piéribattista en décembre 1926 - Né le 31 mars 1903 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Brevet de pilote militaire n° 21.545 décerné par l'école pratique l'aviation militaire d'Istres, le 13 août 1927 - Insigne métallique de pilote militaire n° 19.400 décerné par l'école militaire d'aviation d'Istres, le 17 septembre 1927 - Brevet de mitrailleur militaire n° 631 décerné par l'école de tir aérien de Cazaux, le 25 septembre 1928 - Insigne métallique de personnel d'équipage n° 4290 décerné par l'école de tir aérien de Cazaux - A obtenu le prix "Or" pendant le stage de Cazaux - Remarquez les pattes de col marquées "12" pour 12ème régiment d'aviation de bombardement - Photo droits réservés.
Les frères Duchange
Adj Albert Lucien Eugène Duchange - Né le 4 octobre 1895 à Mostaganem (Oran) - Fils de Arthur Hervé Léon Raphaël Duchange (expert phylloxérique) et de Justine Eugènie Bühr - Domiciliés au 17, rue Burdeau à Alger (Algérie) - A fait ses études à l'école Bouzaréa d'Alger - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1915 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 732 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment de Zouaves, le 7 septembre 1914 - En Algérie du 7 septembre 1914 au 2 mars 1915 - Parti aux armées à Sathonay, le 3 mars 1915 - Blessé à Ypres, le 29 avril 1915 - Affecté au 3ème régiment mixte de Zouaves et tirailleurs (9ème tirailleurs), le 30 avril 1916 - Hospitalisation et convalescence du 30 avril 1915 au 28 avril 1916 - Nommé Brigadier, le 21 octobre 1915 - Blessé à Maurepas, le 9 septembre 1916 - A eu les poumons et les intestins perforés, une fracture du bassin avec infection du péritoine par des éclats d'obus - Hospitalisation et convalescence du 10 septembre 1916 au 9 septembre 1917 - Maintenu "Service armé" et proposé au changement d'arme pour l'artillerie lourde à tracteurs pour cicatrices de la région iliaque gauche par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 12 septembre 1917 - Croix de Guerre et citation n° 1153 à l'ordre du régiment, en date du 16 octobre 1917 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde à tracteurs, le 26 octobre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 décembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 12.675 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 10 avril 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage chasse à l'école militaire de Biscarosse - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 18 septembre 1918 - Lâché sur SPAD, le 21 septembre 1918 - Stage au CIACB de Perthes, à compter du 30 septembre 1918 - Nommé Sergent, le 16 juin 1919 - Démobilisé, le 22 octobre 1919 - Domicilié chez M. Bouchet au village de Ferney-Voltaire (Ain), à compter du 12 novembre 1919 - Rengagé pour deux ans, au titre du 22ème régiment d'aviation de Luxeuil, à compter du 17 septembre 1921 - Citation n° 24.311 à l'ordre de la division, en date du 17 mars 1921 - En occupation des pays rhénans du 4 novembre 1922 au 5 novembre 1927 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1923 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement - Blessé par un coup d'hélice avec contusion violente de la face postérieure du bras droit, le 17 octobre 1923 - Médaille Militaire, en date du 29 décembre 1923 - Compte alors 1.100 heures de vol, dont 150 h de vol de nuit - Nommé Sergent-major, le 1er avril 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1924 - Nommé Adjudant, le 9 janvier 1925 - Blessé d'une plaie superficielle de la face antérieure du genou gauche au cours d'un accident d'avion au cours d'un vol de nuit, le 13 mars 1925 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1925 - Rengagé pour six mois, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1926 - Le 24 novembre 1926, l'Adj Albert Duchange, accompagné par son frère Maurice, se classe au 2ème, 3ème, 4ème et 6ème places de la coupe Michelin pour l'année 1926 - Toutes les tentatives ont été effectuées aux commandes de leurs avions d'armes, des appareils Breguet 19 B2, équipés de moteurs Lorraine-Dietrich de 450 cv - Les bombes étaient remplacées par du lest - Rengagé pour deux ans, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 mars 1927 - Au cours d'un vol de nuit, en équipage avec le Sgt Muller, un feu s'est décaré dans son avion alors qu'il était à une altitude supérieure à 600 mètres, le 20 juin 1927 - Aussitôt, le pilote atterrit le plus rapidement possible. Avant que son avion ne se soit arrêté, il a sauté en roulé-boulé et s'en est tiré sans une égratignure. Malheureusement, son passager est resté dans l'avion et gisait inanimé, un bras cassé - Duchange, n'écoutant que son courage, repartit vers l'avion qui brûlait pour secourir son camarade - Il réussit à le sortir du brasier en étant brulé aux membres inférieurs, à la main droite et de la région faciale droite - Le mitrailleur a été moins atteint par les flammes - Alors qu'il était à l'hôpital, l'Adj Duchange a appris qu'il était père d'un 4ème enfant, une fille prénommé Marcelle - Il était déjà le père de Camille (1921), André (1923) et Renée (1925) - Le Sgt Muller était lui aussi père de 4 enfants - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 20 septembre 1927 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en fin 1927 - Grande Médaille d'argent de l'Aéro-club de France décernée pour acte de dévouement exemplaire, le 1er avril 1928 - Témoignage de satisfaction n° 3728 du Ministre de la Guerre, en date du 26 septembre 1928 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 11 février 1929 - En mer vers Beyrouth (Liban) du 15 au 29 octobre 1929 - Au Levant du 29 octobre 1929 au 6 août 1930 - Affecté à l'escadrille du 39ème régiment d'aviation - Détaché pour suivre les cours de PSV à Toussus-le-Noble - Maintien "Service armé" avec pension temporaire de 20 % pour séquelles de fracture de l'os illiaque avec perte de substance osseuse avec gêne notable de la flexion du tronc par cicatrice adhérente par la commission de réforme de Metz, en date du 21 décembre 1928 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1929 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 26 juillet 1929 - En mer vers Marseille du 7 au 14 août 1930 - Retour vers Levant - En mer vers Beyrouth (Liban) du 28 octobre au 6 novembre 1930 - Au Levant du 6 novembre 1930 au 4 mai 1932 - En mer vers Marseille du 5 au 11 mai 1932 - En congé entre deux séjours du Levant du 12 mai au 26 septembre 1932 - Nouveau séjour au Levant - En mer vers Beyrouth (Liban) du 27 septembre au 11 octobre 1932 - Au Levant du 11 octobre 1932 au 17 mars 1933 - Maintenu en service avec pension permanente de 20 % pour séquelles de blessures de guerre par la commission de réforme de Beyrouth, le 2 décembre 1932 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, au départ d'une reconnaissance de nuit du terrain de Palmyre, le 17 mars 1933 - Au décollage, le Potez 25 à moteur Lorraine a capoté et a pris feu - Il a été très grièvement brûlé - L'observateur qui l'accompagnait, le Ltt Lotinaire a été blessé - Albert Duchange est décédé des suites des brulûres entendues sur les 4 membres, de la tête et du thorax à l'hôpital militaire de Damas (Syrie) deux jours plus tard - Il avait 2.700 heures de vol - Albert Duchange repose dans le cimetière du village de Ferney-Voltaire (Ain) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule mise en ligne sur le site ANOM - JORF - Journal "L'Echo d'Alger" - Journal "L'Homme Libre" - Revue "L'Aéronautique" - Journal "La Dépêche Algérienne" - Dernière mise à jour : 25 septembre 2023.
* Citation n° 1153 à l'ordre du régiment, en date du 16 octobre 1917 : "Caporal courageux et dévoué, blessé grièvement à son poste de combat."
* Citation n° 24.311 à l'ordre de la division, en date du 17 mars 1921 : "Zouave très courageux et d'un ardent patriotisme. A combattu très vaillamment comme volontaire. En septembre 1916, s'est porté sous un violent bombardement au secours d'un blessé puis a repris sa place au feu."
* Médaille Militaire du Sgt Albert Lucien Duchange, pilote au12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 29 décembre 1923 : "9 ans de services, 5 campagnes, 2 blessures."
* Grande Médaille d'Argent de l'Aéro-Club de France décernée à l'Adj Albert Duchange, pour acte de dévouement exemplaire, le 1er avril 1928 : "A dégagé son mécanicien blessé évanoui sous son avion en feu, après un vol de nuit, fut grièvement brûlé."
* Témoignage de satisfaction n° 3728 du Ministre de la Guerre, en date du 26 septembre 1928 : "A donné une nouvelle preuve de la remarquable qualité de pilote en réussissantnpar une manoeuvre habile et délicate à ramener sur l'aérodrome un avion trouvé en panne dansun terrain détrempé d'une longueur très réduite et parsemé d'obstacles. A évité le démontage et le transport de l'appareil, opération qui en raison des conditions défavorables auraient très vraisemblement entrainé sa détérioration."
Cdt Raymond Marie Ernest Yence - Né le 4 septembre 1874 au Mans (Sarthe) - Fils de René Frédéric Léopold Yence et de Marie Juliette Osite Poirier - Domiciliés à Flavin (Aveyron) en 1894 - Classe 1894 - Recrutement de Rodez (Aveyron) sous le matricule n° 1633 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 10 mars 1893 - Nommé Canonnier-conducteur, le même jour - Nommé Brigadier, le 9 octobre 1893 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 septembre 1894 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 10 mars 1896 - Interruption de services du 10 mars 1896 au 21 septembre 1897 - Rengagé pour trois ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 22 septembre 1897 - A été blessé par un entorse du genou gauche lors d'une chute pendant une reprise de manège, le 22 octobre 1897 - Rengagé pour deux ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 22 septembre 1900 - Rengagé pour cinq ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 15 février 1902 - Elève officier de l'école militaire d'artillerie du Génie, le 1er avril 1902 - Affecté à la 7ème batterie du 22ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1903 - Marié avec Mlle Clémentine Marie Augusta de Froger de l'Eguille à Ixelles (Belgique), le 27 octobre 1903 - Nommé Lieutenant en second, le 1er avril 1905 - Affecté au 1er bataillon d'artillerie à pied à Dunkerque, le 22 décembre 1906 - Affecté au 1er régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Affecté à l'établissement d'aviation militaire de Vincennes comme officier aviation, le 3 août 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 220 délivré par l'Aéro-Club de France, le 29 août 1910 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1911 - Commandant du centre d'aviation militaire de Maubeuge et de l'escadrille D 4 du 4 décembre 1912 au 27 mai 1914 - Nommé Capitaine, le 23 décembre 1912 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Affecté, par réorganisation, au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Affecté au camp d'aviation d'Avord, le 27 mai 1914 - Commandant de l'escadrille MS 31, le 20 septembre 1914 - Affecté à la direction aéronatique du DAB, le 15 octobre 1914 - Chargé de suivre les essais des avions breguet-Michelin, le 8 janvier 1915 - Commandant la 1ère division d'escadre Breguet Michelin, le 19 mai 1915 - Commandant du groupe Breguet-Michelin BM 5, le 17 avril 1916 - Citation n° 3092 à l'ordre de l'armée, en date du 18 juin 1916 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 21 février 1917 - Affecté provisoirement au 2ème groupe d'aviation, le 20 décembre 1917 - Affecté à l'inspection générale des écoles des dépôts d'aviation, le 25 février 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 28 juin 1918 - Affecté à la mission aéronautique d'Algérie, le 1er mars 1919 - Commandant de l'aéronautique de la division d'Oran, le 1er mars 1919 - En Algérie du 24 octobre 1919 au 25 mai 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", en date du 20 mai 1920 - Détaché à l'école des spécialistes de Bordeaux - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdof, le 25 mai 1920 - Nommé Commandant du parc d'aviation n° 12, le 1er juin 1920 - Médaille de l'Yser, en date du 9 mars 1921 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 octobre 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation comme commandant du parc d'aviation n° 37 - Nommé Commandant en second du 21ème régiment d'aviation, le 23 mars 1925 - N'a pas rejoint cette affectation - Nommé Commandant en second du 33ème régiment d'aviation, le 7 mai 1925 - Nommé Lieutenant-colonel en 1925 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4 - En congé définitif (retraite), le 1er avril 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12 - Nommé, dans la réserve, au grade de colonel, le 9 juin 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 2 mai 1935 - Nommé Colonel honoraire, le 28 octobre 1938 - Décédé à Rodez (Avetron), le 10 août 1953 - Photo carte postale d'époque - Sources : Registre d'état-civil (n° 804) de la mairie du Mans (Sarthe) - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aveyron - LO - JORF - Dernière mise à jour : 13 octobre 2023.
* Citation n° 3092 à l'ordre de l'armée du Cne Raymond Marie Ernest Yence, Commandant le groupe BM 5, en date du 18 juin 1916 : "Pilote expérimenté, qui depuis le début de la guerre s'est successivement signalé par ses reconnaissances et ses bombardements de nuit. Appelé au commandant d'un groupe de bombardement, a obtenu grâce à son exemple et malgré des moyens d'exécution précaires, des résultats heureux. A dirigé un bombardement de nuit à grande distance particulièrement réussi."
Photo du Slt Maurice Duchange
Slt Maurice Georges Duchange - Né le 6 juillet 1900 à Oran (Algérie) - Fils d'Arthur Henri Duchange et de Justine Eugènie Bühr - Profession avant guerre Dessinateur aux Chemins de Fer - Classe 1920 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1536 - Engagé volontaire, pour 5 ans, au titre du 85ème régiment d'artillerie lourde, le 26 août 1918 - Arrivé à l'unité, le 3 septembre 1918 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde, le 6 février 1919 - Affecté au 155ème régiment d'artillerie à pied, le 7 mai 1919 - Affecté au 156ème régiment d'artillerie à pied, le 1er août 1919 - Passé à l'aéronautique militaire, le 16 septembre 1919 - Affecté à la 92ème section photo, rattachée à l'escadrille BR 131, le 20 septembre 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre 1919 au 4 novembre 1927 - Envoyé à l'école militaire de pilotage d'Istres comme élève pilote, le 1er juillet 1920 - Brevet de pilote militaire n° 18.522 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 14 octobre 1920 - Affecté à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, le 13 novembre 1920 - Affecté comme pilote au 12ème régiment de bombardement de Neustadt - Nommé Caporal, le 15 décembre 1920 - Nommé Sergent, le 18 mai 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 26 août 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 26 août 1924 - Rengagé pour 6 mois, au titre du 12ème régiment d'aviation, à compter du 26 août 1925 - A fait l'école d'officier de Versailles où il a terminé 4ème - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, le 1er octobre 1925 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 12 novembre 1925 - Nommé Lieutenant de l'armée d'active, le 1er octobre 1927 - Il a totalisé 550 heures de vol - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 20 septembre 1927 - Marié, il a eu 4 enfants avec son épouse - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1931 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 16 février 1932 - Affecté à la base aérienne du Levant, suite à la dissolution du 39ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1935 - Embarqué à Beyrouth, le 24 juin 1936 - Affecté à la base aérienne 101 - Proposé au maintien en activité et pension temporaire de 40 % pour amibiase intestinale par la commission de réforme de Toulouse, le 18 mai 1938 - Nommé Commandant du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Proposé pour le maintien en activité avec pension permanente de 40 % pour séquelles d'amibiase allégées avec crises diarhéiques par la commission de réforme de Toulouse, le 10 janvier 1940 - Affecté à la base centre d'instruction de Montpellier, le 3 mai 1940 - Affecté au bataillon de l'air 101 à Toulouse , le 11 août 1940 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1941 - A appartenu aux forces françaises de l'intérieur (FFI) pendant l'occupation allemande - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er juin 1944 - Maintenu en activité pour séquelles de dysentrie amibienne contracté au Levant en 1932 par la commission de réforme de Toulouse, le 14 septembre 1945 - Décision confirmée pour séquelles de dysentrie amibienne, fréquentes chutes s'accentuant depuis le dernier examen, affectation contactée au Levant, le 16 août 1946 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 17 février 1948 - Admis à la retraite, le 6 janvier 1952 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau d'Alger (Algérie) consultable sur le site Internet de l'ANOM - JORF - Dernière mise à jour : 26 septembre 2023.
> Faire Léonore.
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Maurice Georges Duchange, en date du 17 février 1948 : "29 ans 4 mois de services, 12 ans 11 mois de campagnes, 1 blessure en service aérien commandé, 1 citation, 27 ans 7 mois de bonifications pour services aériens, 2 ans 5 mois de majorations diverses. Officier de la Légion d’honneur du 30 décembre 1941."
Photo du Cne Frédéric Winnaert
Cne Frédéric François René Winnaert - Né le 21 janvier 1888 au 6, rue Brizard à Bordeaux (Gironde) - Fils de Frédéric Auguste Winnaert (commis de douanes) et de Jeanne Philippine Alice Lemercier - Domicilié au 15, rue Cotrel à Bordeaux (Gironde) - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2228 - Profession avant engagement Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 144ème régiment d'infanterie, en date du 28 septembre 1908 - Nommé Caporal, le 1er mai 1909 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1911 - Nommé Sergent-fourrier, le 1er octobre 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 28 septembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 144ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Blessé d'une écchymose légère du poignet gauche et une forte contusion par un éclat d'obus, le 17 septembre 1914 - Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 25 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 avril 1916 - Admis dans dans l'armée d'active avec le grade de sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 octobre 1916 - Désigné pour être mis à la disposition de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 décembre 1916 - Envoyé à l'école militaire de pilotage d'Etampes, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5622 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 13 mars 1917 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Istres-Miramas, le 17 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 7 avril 1917 - Pilote du GDE du 14 au 17 avril 1917 - Affecté à l'armée d'Orient, le 17 avril 1917 - Affecté au centre d'entrainement de Sédès (école de pilotage), le 3 juin 1917 - Pilote de l'escadrille 502 d'Orient, le 20 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 septembre 1917 - Médaille du Mérite Militaire grecque, le 31 octobre 1917 - Nommé commandant d'escadrille, le 10 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée greque, en date du 16 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 - Citation à l'odre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Affecté comme adjoint au commandant de l'aéronautique des armées alliées, le 19 octobre 1918 - Rapatrié en métropole, le 15 décembre 1918 - Citation n° 111 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 26 février 1919 - Médaille d'Or pour la bravoure de Serbie, le 1er juillet 1919 - Affecté au service des entrepots et du ravitaillement de l'aviation (SERA), le 13 octobre 1919 - Arrivé au SERA de Nanterre, le 16 octobre 1919 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 en 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 25 janvier 1920 - Marié avec Mlle Germaine Marie Seignour à Avignon (Vaucluse), le 31 mars 1920 - Désigné pour suivre un cours de perfectionnement d'infanterie de 4 mois, à compter du 15 avril 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er septembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 octobre 1920 - Arrivé au 12ème RAB, le 12 novembre 1920 - Commandant d'une escadrille du 12ème RAB de Neustadt - Le 6 septembre 1924, l'avion occupé par l'équipage composé du Cne Frédéric François René Winnaert (pilote) et Sol (non connu) (mitrailleur) s'écrase sur un hangar - Le feu prend et se propage rapidement - Le drame aurait pu faire beaucoup plus de victimes, car le feu s'est arrêté à quelques mètres du baraquement qui servait de dortoir - Frédéric Winnaert repose dans le cimetière municipal de la ville de Bordeaux (Gironde) - Sources : registre d'état-civil (acte n° 80) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - LO - Dernière mise à jour : 23 septembre 2023.
* Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 : "Quoique blessé à la amin au début du combat du 17. A continué à commander sa section et l'a énergiquement maintenue sous une grêle de balles."
* Citation n° 31 à l'ordre du 1er groupement de division de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille, d'un allant admirable, a rendu depuis un an les meilleurs services se dépassant sans compter, pendant les dernières opérations. A particulièrement donné de sa personne, volant plusieurs fois par jour l'entrainant tous ses pilotes par son bel exemple."
* Citation n° 3 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 : "commandant d'escadrille de 1er ordre, pilote habile et d'une parfaite bravoure. Prend toujours à son compte les missions les plus périlleuses et les plus lointaines confiées à son unité. 280 heures de vol de guerre, au cours desquelles il est rentré maintes fois avec un avion très gravement atteint par l'artillerie ennemie. Notamment les 22 avril, 18 mai, 1er août. Le 21 avril, au cours d'une mission photographique, a été attaqué par deux avions de chasse au-dessus du terrain d'aviation d'Hudova et les a mis hors de combat."
Photo du Slt Henry Crémieux
Slt Henry Raymond Crémieux - Né le 3 juin 1891 à Paris 8ème - Fils de Raphael Eugène Crémieux et de Julie Winter - Domiciliés au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 935 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 82ème régiment d'infanterie, caserné à Montargis (Loiret), le 9 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 9 octobre 1913 - Nommé Caporal, le 11 février 1913 - Nommé Sergent, le 8 octobre 1913 - Blessé par balle à la jambe gauche avec fracture du tibia à Evres (Meuse), le 6 septembre 1914 - Hospitalisation et convalescence du 7 septembre 1914 au 7 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 4 mai 1916 - Formation de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 mai au 3 août 1916 - Mitrailleur de la RGAé du 3 au 17 août 1916 - Affecté au Parc 10 du 17 au 20 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille N 68 au 20 août 1916 au 30 avril 1917 - En stage au GDE du 22 octobre au 23 novembre 1916 - Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 46 du 30 avril au 6 septembre 1917 - Blessures et brûlures à la face lors d'un accident d'atterrissage sur le terrain d'aviation de Roye (Somme), le 6 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Sgt Pierre de Cuyper (pilote), à bord d'un Letord - Le pilote a lui aussi été blessé - Hospitalisation d'abord sur l'hôpital de Noyon puis convalescence du 7 septembre 1917 au 1er mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er mai 1918 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie de campagne et détaché au service des fabrications de l'aviation, le 8 mai 1918 - Commotion et fracture du crâne avec plaies et contusions au cours d'un accident d'atterrissage, le 15 juillet 1918 - Hospitalisation et convalescence du 17 juillet 1918 au 27 août 1919 - Entré au centre spécial de réforme Faidherbe, le 27 août 1919 - Maitenu dans les cadres avec pension temporaire de 30 % pour parésie du sciatique poplite externe gauche par décision de la 4ème commission de vérification siégeant au centre spécial de réforme de Faidherbe, le 5 novembre 1919 - Démobilisé, le 7 novembre 1919 - Domicilié au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème, à compter du 7 novembre 1919 - Domicilié au 26, rue de Peignies à Maubeuge (Nord), à compter du 13 mars 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er juillet 1920 - Domicilié au 31, rue de Mons à Valenciennes, à compter du 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au service des fabrications aéronautiques, le 24 janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, en date du 23 mars 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, en date du 22 mars 1922 - A effectué une période de réserve obligatoire au 34ème régiment d'aviation d'observation du 14 au 28 mars 1930 - A effectué une période de réserve obligatoire à la base aérienne 4 du 6 au 26 novembre 1933 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 34 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Domicilié au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème, à compter du 4 janvier 1935 - Nommé Capitaine du cadre navigant, le 14 juillet 1937 - Domicilié au 52, rue de Moscou à Paris 8ème , à compter du 19 août 1937 - Le 27 août 1938, un Lioré et Olivier LeO 20 de la base de Villacoublay a été contraint d'atterrir en campagne, suite à une panne de l'arrivée d'essence qui provoquant l'arrêt simultané des deux moteurs - L'avion survolait alors les environs de Vaux-sur-Eure (Eure) - Au cours de l'approche, l'avion a heurté un acacia de 15 mètres, provoquant l'enfoncement dans le sol, le nez en avant - Les secours arrivés sur place dégagèrent le Sgt de Lussigny, le pilote qui avait les quatre membres brisés et le Cne Crémieux, chef de bord, qui souffrait de fractures de l'épaule, d'un pied, de blessures au bassin et de plaies à la tête - Tous les deux étaient grièvement blessés et furent évacués sur l'hôpital d'Evreux - Le Sgc Robert, mitrailleur, a été sonné mais n'a pas été blessé - Le Cne Crémieux est décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de soins où il avait été hospitalisé, le 27 août 1938 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 68 - CCC de l'escadrille R 46 - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 24 septembre 2023.
* CItation à l'ordre de l'armée, en 15 juillet 1917 : "Sous-officier dévoué et très brave. A été un auxiliaire précieux pour ses officiers pendant les combats auquels le régiment a pris part en août et septembre 1914. Gravement blessé le 16 septembre à Eures (Meuse) en se portant à la tête de ses hommes en renfort d'une compagnie engagée aux avants postes."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date 1er octobre 1917 : "Blessé grièvement, le 6 septembre 1914, Observateur volontaire d'aviation. A été grièvement blessé dans un accident d'atterrissage après de nombreux vols et combats aériennes. Une citation, 2 blessures."
* Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 : "Officier d'un sang-froid et d'un courage remarquables, qui a, comme observateur, rempli de nombreuses missions au cours desquelles il a fait preuve des plus belles qualités d'entrain et d'intelligence. S'est particulièrement distingué le 13 juillet dans ses reconnaissances audacieuses. A été grièvement blessé le 15 juillet dans un accident d'atterrissage."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Henry Raymond Crémieux au 12e régiment d’aviation en date du 16 juin 1920 : "Bien que très grièvement blessé au début de la guerre, a tenu à continuer à servir au premier rang en entrant dans l’aviation comme observateur. Gravement blessé de nouveau, est revenu avec le même courage reprendre sa place en escadrille, a soutenu de nombreux combats et exécuté de nombreuses missions, donnant un bel exemple de patriotisme et de courage. A reçu une 3ème blessure grave. Médaille militaire, 3 blessures, 2 citations."
Photo du Ltt Bertrand Duthu
Ltt Bertrand Sylvain Duthu - Né le 1er mars 1891 à la maison Castéran Gay à Hèches (Hautes-Pyrénées) - Fils de Pierre Duthu (charbonnier) et de Jeanne Casteran (ménagère) - Domiciliés à Cadéac (Haute-Pyrénéres) en 1911 - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1911 - Recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sous le matricule n° 718 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 57ème régiment d'infanterie, le 1er février 1911 - Nommé Caporal, le 13 octobre 1911 - Nommé Sergent, le 8 juillet 1913 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 octobre 1915 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 15 octobre 1915 - Blessé par éclat d'obus à la face dorsale de la main gauche à Bouchavesnes (Somme), le 25 septembre 1916 - Affecté au 2ème régiment de Zouaves, le 3 janvier 1917 - En Orient du 3 janvier 1917 au 26 juillet 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 octobre 1917 - Affecté au 4ème régiment de Zouaves, le 26 juillet 1918 - Blessé par balle et éclat d'obus à la main gauche à la forêt d'Ourseamp, le 20 août 1918 - Citation n° 103 à l'ordre de la brigade, en date du 30 septembre 1918 - Au Levant du 1er octobre 1919 au 25 juin 1921 - A effectué 136 heures de vol pendant la guerre du Levant - Affecté au 412ème régiment d'infanterie, le 16 novembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt-Lachen-Speyerdorf (Allemagne) du 1er juillet 1921 au 1er octobre 1928 - Marié avec Mlle Alice Marie Lascaud à Marolles, le 7 juillet 1921 - Affecté au 126ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1921 - Citation n° 30 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée du Levant - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 12 janvier 1922 - Affecté à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, et envoyé en stage au centre d'instruction de l'aviation d'Istres, le 7 janvier 1922 - Brevet de pilote militaire n° 19.533 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 12 mai 1922 - Titulaire de l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.362 - Affecté au 2ème groupe d'ouviers d'aviation, le 1er juillet 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Nommé Lieutenant dans l'aéronautique, à titre définitif, le 1er janvier 1925 - Commandant de la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) du 12ème RAB du 23 au 27 décembre 1927 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation - Nommé Capitaine, le 25 juin 1930 - Proposé au maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquats de paludisme et insuffisance hépatique par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 9 mars 1932 - Affecté à l'aéronautique de l'AOF, le 1er novembre 1933 - Embarqué à Bordeaux et affecté à la base aéronautique de l'AOF, le 5 janvier 1933 - Débarqué à Dakar, le 16 janvier 1934 - Affecté à la base aérienne n° 4 - Affecté à l'escadrille n° 1 - Proposé au maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquats de paludisme et insuffisance hépatique par la commission de réforme de Dakar (Sénégal), le 25 octobre 1935 - Affecté dés son débarquement au 4ème bataillon de l'Air, le 15 novembre 1935 - N'a pas rejoint - Affecté à la base aérienne n° 121, le 15 décembre 1935 - Pension d'invalidité temporaire de 50 % valable du 21 août 1936 au 20 août 1938 - Obtient un congé définitif du personnel navigant de 5 ans, à compter du 31 décembre 1936 - Est administré pendant son congé par la base aérienne du Bourget-Dugny - Affecté au bataillon de l'air n° 136, le 1er septembre 1937 - Pension d'invalidité temporaire de 50 % par la commission de réforme de Pau du 21 août 1938 au 20 août 1940 - Proposé pour le maintien en activité et une pension permanente de 50 % pour séquelles de paludisme, fractures des maxilllaire supérieur et inférieur avec perte de dents, fracture des os du nez par la commission de réforme de Pau, le 15 mai 1940 - Affecté à la base aérienne de Blida, bataillon de l'air n° 209, le 21 mai 1940 - A été condamné à la confiscation des biens présents et à venir pour trahison par le jugement par contumace du tribunal militaire permanent de Bordeaux (Gironde), en date du 9 juillet 1952 - Décédé à Saint-Justin (Landes), le 6 novembre 1974 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de la commune de Hèches (Hautes-Pyrénées) - Liste des brevets militaires - JORF - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Hautes-Pyrénées - Dernière mise à jour : 14 septembre 2023.
* Citation n° 103 à l'ordre de la brigade, en date du 30 septembre 1918 : "Excellent officier le août 1918, malgré un terrain difficile et un violent bombardement à entrainer sa section à l'attaque de la position ennemie. A été grièvement blessé au moent où il atteignait son objectif."
* Citation n° 30 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée du Levant : "Observateur très brave, s'est fait remarquer par son entrain et son courage en juillet 1920 aux affaires de Damas et en août dans le Xanan. En 1921, a exécuté plusieurs reconnaissances très réussies dans la région du lac de Tibériade."
Photo du Sol Gilbert Marchand
Sol Gilbert Marchand - Affecté comme mitrailleur au 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf - Tué au cours d'une collision aérienne entre deux avions de la même escadrille, au dessus du camp de Châlons, à une hauteur de 300 mètres, le 30 avril 1929 - Il faisait équipage avec le Ltt Louis Morot (pilote) qui a également trouvé la mort dans cet accident - Les deux autres aviateurs, les Ltt Escudier et le Sgt Absalon, ont réussi à sauter en parachute et ont eu la vie sauve - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthme, en date du 7 août 1929 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 20 octobre 2023.
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthme, du Sol Gilbert Marchand, mitrailleur au 12e régiment d'aviation, en date du 7 août 1929 : "Jeune soldat que son cœur ardent a poussé à faire son service dans le personnel navigant de l'aviation. Travaillant avec ardeur à la préparation de son brevet de mitraileur, a trouvé la mort à la suite d'une collision d'avions, le 30 avril 1929".
Photo du MdL Jean Guilhem
MdL Jean Marie René Guilhem - Né le 22 avril 1904, avenue du Houga à Mont-de-Marsan (Landes) - Fils de Jean Guilhem (ébéniste) et de Léontine Baillet (couturière) - Classe 1924 - Appelé au 25ème régiment d’Arlillerie, caserné à Châlons-sur-Marne (Marne), le 10 mai 1924 - Nommé Brigadier, le 1er décembre 1924 - Nommé Maréchal-des-logis, le 25 juin 1925 - Du 17 mai 1924 au 6 novembre 1925, il participe à l'occupation des Pays Rhénans - Le 15 juin 1927, il rengage pour 3 ans au titre du 12ème régiment d’aviation de bombardement de Reims-Courcy - Fin d'engagement, le 15 juin 1930 - Le 4 septembre 1930, souscrit un engagement de 4 ans au titre de l'Artillerie pour le groupe de l'Indochine - Nommé Brigadier, le 25 juin 1931 - Nommé Brigadier-chef, le 1er janvier 1932 - A nouveau volontaire pour un engagement de 4 ans, le 22 septembre 1933, il est affecté au 12e RAC - Spécialité de Photoélectricien - Nommé Maréchal-des-logis, le 1er août 1934 - Affecté au 5ème RAC à Saigon, le 3 avril 1935 - Décédé au Cap-Saint-Jacques (Cochinchine) le 18 août 1937 - Sources : Registe d'état-civil (acte n° 84) de la ville de Mont-de-Marsan (Landes) - Sources : JORF - Journal "L'avenir du Tonkin" - Dernière mise à jour 16 septembre 2023.
Photo du Ltt Louis Morot
Ltt Louis Pierre Morot - A réussi le concours de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1922 - Reçu 85ème sur 339 au concours d'entrée - A l'école de St-Cyr, le 30 octobre 1922 - A signé un engagement volontaire de huit ans - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er octobre 1924 - Nommé Sous-lieutenant d'aéronautique, le 21 septembre 1924 - Brevet de pilote militaire n° 20.945 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 24 février 1926 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté comme pilote au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 14 mai 1926 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 14 septembre 1926 - Tué au cours d'une collision aérienne, le 30 avril 1929 - Il faisait équipage avec le Sol Gilbert Marchand (mitrailleur) qui a également trouvé la mort dans cet accident - Grade de Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 août 1929 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 20 octobre 2023.
* Grade de Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre porthume, du Ltt Louis Pierre Morot, pilote du 12e régiment d'aviation, en date du 7 août 1929 : "Pilote ardent et brave, animé du plus pur sentiment du devoir. Officier appelé au plus bel avenir par ses dons intellectuels et sa valeur morale. A trouvé la mort au cours d'une collision d'avions, le 30 avril 1929."
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