Les Hommes
Photo du Col Jean Mendigal
Col Jean Achille Henri Mendigal - Né le 15 avril 1890 à Caen (Calvados) - Fils de Léon Mendigal (capitaine au 19ème régiment de chasseurs à cheval) et de Marie Emilie Mathilde Bourgrier - Veuve, sa mère est domiciliée à La Flèche (Sarthe) en 1910 - Elève demi-boursier du Prytanée militaire, à compter du 15 avril 1906 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 - Classé 16ème sur 250 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Affecté au Classe 1910 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 308 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, caserné à Blida (Algérie) pour effectuer une année de service militaire, à compter du 13 octobre 1910 - En Algérie du 13 octobre 1910 au 6 mai 1911 - Nommé Brigadier, le 9 février 1911 - Participe aux opérations de guerre de Fès et Meknès du 7 mai au 26 août 1911 - En opération en Algérie du 27 août au 27 décembre 1911 - Nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 10ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Médaille des TOE agrafe "Maroc", en date du 27 février 1912 - A l'école d'application de Saumur, le 1er octobre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, sur convenance personnelle du 9 mai au 2 décembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 17 septembre 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Observateur à l'escadrille V 21 (future escadrille BR 219) - Observateur de l'escadrille N 38 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4551 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du GDE du 1er novembre au 26 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 26 décembre 1916 au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 mars 1917 au 1er octobre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 avril 1917 - Détaché au secteur du 31ème corps d'armée du 13 au 15 août 1917 - Blessé au combat, le 1er octobre 1917 - Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 61 du 30 décembre 1917 au 22 février 1918 - En stage sur Salmson 2A2 jusqu'au 4 janvier 1918 - En stage au GDE du 4 au 17 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille C 61 du 2 mars au 20 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 30 du (1er trimestre 1918) au 11 septembre 1918 - Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 207 du 13 septembre au 20 octobre 1918 - Envoyé à l'école d'état-major de Melun, le 20 octobre 1918 - Commandant d'un groupe de reconnaissance - Participe aux opérations de la 4ème armée en 1918 - Affecté à l'armée du Rhin - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 23 septembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation (commandement de l'aéronautique de l'armée du Rhin) - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation (escadrille de l'armée du Rhin), le 27 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 30 juin 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, en date du 22 janvier 1922 - A obtenu une prolongation d'un mois pour études linguistiques, le 25 août 1924 - Titularisé dans les fonctions d'observateur en avion, le 1er décembre 1924 - Admis à l'école supérieure de guerre, le 26 mars 1925 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, en date du 7 novembre 1925 - Affecté comme stagiaire à l'état-major du 19ème corps d'armée à Alger (Algérie), le 21 septembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Claire Peltier à Alger (Algérie), le 23 août 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1928 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, détaché à la direction générale des forces aériennes, le 21 septembre 1929 - Nommé professeur stagiaire au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 23 janvier 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy du 10 août 1935 au 15 septembre 1936 - Nommé Chef-d'état-major du 1er corps aérien, le 5 mars 1938 - Diplômé du centre des hautes études aériennes, devient le premier sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air - Nommé Général de Brigade, le 5 août 1938 - Nommé sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Pendant la campagne de 1939-1940, est nommé général major, général des armées aériennes - Nommé Général de division, le 14 mars 1940 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 24 juin 1940 - Après l'armistice, nommé commandant de la 1ère région aérienne et du secteur de défense aérienne du Sud à Aix-en-Provence - Commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord en août 1941 - Admis dans la 2ème section, date d'expiration du congé définitif du personnel navigant, le 1er avril 1949 - Décédé à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 12 septembre 1976 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 212 - CCC de l'escadrille SOP 61 - CCC de l'escadrille SAL 30 - CCC de l'escadrille BR 207 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 : "Observateur en avion depuis cinq mois. N'a cessé de donner le plus bel exemple de dévouement, d'entrain et d'allant. A eu plusieurs fois son avion atteint par des projectiles, a plusieurs fois donné la chasse à des avions ennemis et a toujours rapporté de ses nombreuses reconnaissances des renseignements exacts et précis. A pris part à un bombardement le 15 juin 1915."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Achille Henri Mendigal au 7ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille C 11, en date du 26 avril 1917 : "Officier d'élite. Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a fait preuve, comme observateur, d'un coup d'œil et d'une sureté d'appréciation remarquables, effectuant de nombreux bombardements et reconnaissances à longue portée. Devenu rapidement un excellent pilote, montre les plus belles qualités d'audace, d'énergie et do sang-froid, Blessé le 22 mars 1917, au cours d'un combat aérien, n'est rentré au terrain d'atterrissage qu'après avoir terminé sa mission. Déjà cité à l'ordre."
* Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote, a fait preuve de la plus grande tenacité dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées, a eu son avion atteint de plus de 10 balles ou éclats en 10 jours, a livré de nombreux combats, au cours de l'un d'entre eux, soutenu contre 3 avions de chasse ennemis, l'un de ceux-ci s'est brisé sur le sol.é (21 août)
* Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 : "J'ai l'honneur de vous prier de bien transmettre mes félicitations aux escadrilles 63 et 30 qui, sous les ordres du capitaine Mendigal ont par les réglages d'artillerie, vols à faible altitude, attaques à la mitrailleuse des troupes ennemies, largement contribuées au succès des opérations menées par la 77ème division d'infanterie pendant la période du 15 au 20 juillet 1918."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Général de division aérienne Jean Achille Henri Mendigal, en date du 24 juin 1940 : "Officier général de la plus haute valeur morale et professionnelle. Dans les fonctions délicates de major général, a donné, pendant toute la durée de la guerre, la preuve de connaissances miitaires et générales aussi sûres qu'étendues. Par son caractère, sa méthode, son dévouement et son labeur infatigable, a été pour le commandant en chef des armées aériennes un collaborateur hors de pair. Officier de la Légion d'honneur de 1931."

Cne Félix Louis Maurice Happe - Né le 17 avril 1882 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Arthur Henri Happe (marchand de bois) et de Juliette Thoron - Domiciliés au 73 bis rue de Pologne à St-Germain-En-Laye - Classe 1902 - Recrutement de Versailles sous le matricule n° 2359 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr en octobre 1903 - Nommé sous-lieutenant et affecté au 82ème régiment d'infanterie en octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie en novembre 1909 - Passé à l'aéronautique militaire, le 25 janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 224 en date du 19 février 1913 - Nommé Capitaine en novembre 1914 - Pilote de l'escadrille DO 14 du 8 janvier 1915 au XXX - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 20 février 1915 - Remise à Belfort, le 6 mars 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 28 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en avril 1915 - Croix de Sainte-Anne de Russie de 3ème classe, le 13 avril 1915 - Commandant de l'escadrille MF 29 du 4 juin au 4 décembre 1915 - Commandant le 4ème groupe de bombardement (GB 4) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 18 février 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire - Nommé inspecteur des écoles d'aviation en juin 1917 - Retourne dans l'infanterie - Commandant du 1er bataillon du 50ème régiment d’infanterie - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 août 1918 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie et détachés dans l'armée polonaise, le 13 octobre 1919 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 30 juin 1921 - Admis à accomplir un stage au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation militaire - Effectue son stage pratique au sein du 34ème régiment d'aviation, en mars 1923 - Stage au centre d'études de l'aéronautique de Versailles, à compter du 17 septembre 1923 - Détaché (pour plus de six mois) dans l'aéronautique militaire comme commandant de groupe du 12ème régiment d'aviation, à compter du 23 novembre 1923 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 31 juillet 1925 - Stage d'information des officiers supérieurs à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville du 1er au 14 avril 1926 - Désigné pour suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie de Metz (5, rue aux Ours), du 13 septembre au 16 octobre 1926 - En outre, il assistera aux tirs de démonstrations à Mailly en 1927 - Commandant du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt-Lachen-Seyerdorf - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1929 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1929 - Le 20 octobre 1930, le Lcl Maurice Happe, commandant du 12ème RAB, en équipage avec le Sgt Huet (mécanicien), a été victime d'un accident d'avion, aux commandes du Breguet 19 B2 n° 1717, dans les environs d'Aywaille, près de Liège (Belgique) - Ils avaient décollé du terrain de Courcy vers 11 heures et se rendaient à Metz-Frescaty, où l'officier supérieur devait donner un cours - L'avion a été vu en train de tourner en cherchant probablement une zone d'atterrissage dans une région malheureusement non propice car hérisée de collines rocheuses - Soudain, les témoins ont nettement vu une aile se détacher - Aussitôt, l'avion piqua violement du nez et l'autre aile fut à son tour arrachée - Le fuselage continua seul sa course folle vers le sol avant de percuter sans que les deux membres d'équipage aient le temps de sauter en parachute - Le fuselage s'est écrasé dans un pré au lieu dit "Le Gibet" apaprtenant à Mme de Potter d'Indoye - Les premiers témoins, arrivés sur place, trouvèrent les aviateurs écrasés sous la masse de ferraille, tués nets - Les funérailles du Lcl Happe ont été célébrées en l'église de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 25 octobre - Un monument à leur mémoire a été inauguré sur place, le 21 octobre 1931 - Photo extraite de la presse d'époque - Sources : Extrait de naissance - Pam - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour 23 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Happe, pilote à l'escadrille DO 14, en date du 7 mars 1915 : "A exécuté avec un plein succès une mission de bombardement sur un obkjectif situé à grande distance à l'intérieur du pays ennemi."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, du 43ème régiment d'artillerie, pilote, en date du 20 février 1915 : "Exécute chaque jour, souvent même à plusieurs reprises, les plus longues missions de reconnaissance et de bombardement à l'intérieur du territoire ennemi, faisant preuve des plus belles qualités d'audace et de mépris absolu du danger. Le 11 février, ayant été par deux fois violemment attaqué par un avion ennemi, armé d'une mitrailleuse, et son appareil ayant, au cours du combat dans lequel il eut l'avantage, subi de graves avaries qui en compromettaient très sérieusement la sécurité, n'a pas hésité néanmoins à accomplir jusqu'au bout la mission spéciale qui lui avait été confiée."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille MF 29, en date du 17 septembre 1915 : "A exécuté, sous la direction de son chef, le Capitaine Happe, de nombreux bombardements à longue distance au-dessus de l'ennemi, dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses, sans se laisser arrêter par les menaces de l'aviation ennemies, qu'elle a toujours contrebattue victorieusement."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, commandant du 4ème groupe de bombardement, en date du 3 juillet 1916 : "Officier d'une énergie et d'une bravoure incomparables. A toujours réussi à exécuter les missions, malgré les efforts de l'aviation ennemie. Le 22 juin 1916, au cours d'une expédition sur la rive droite, a engagé un combat contre un Fokker que son mitrailleur a pu abattre."
* Citation à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 20 mars 1916 : "A exécuté dans la journée du 18 mars 1916, sous le commandement de son chef, le capitaine Happe, un bombardement auquel ont pris part vingt-trois appareils. Au cours de l'expédition, le groupe a livré une série de combats ininterrompus à une forte escadrille d'aviation ennemie."
* Citation à l'ordre de l'armée du Chef d'escadron Félix Louis Maurice Happe, commandant le 1er bataillon du 50ème régiment d'infanterie, en date du 19 août 1918 : "Chargé de l'exécution d'un coup de main dans la nuit du (censuré) au (censuré), a brillamment rempli sa mission. A la tête de sa troupe, a nettoyé d'ennemis la zone qui lui avait été assignée, tuant de nombreux ennemis, capturant 247 prisonniers, dont 5 officiers, détruisant un canon de campagne et ramenant dans nos lignes 2 canons de tranchée et 5 mitrailleuses."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du LCL Félix Paul Alexandre Happe du 12ème régiment d'aviation, en date du 2 juillet 1929 : "Officier du 26 mars 1917; 25 ans de services, 10 campagnes, 1 blessure, 6 citations."
Photo du MdL Jean Guilhem
MdL Jean Marie René Guilhem - Né le 22 avril 1904, avenue du Houga à Mont-de-Marsan (Landes) - Fils de Jean Guilhem (ébéniste) et de Léontine Baillet (couturière) - Classe 1924 - Appelé au 25ème régiment d’Arlillerie, caserné à Châlons-sur-Marne (Marne), le 10 mai 1924 - Nommé Brigadier, le 1er décembre 1924 - Nommé Maréchal-des-logis, le 25 juin 1925 - Du 17 mai 1924 au 6 novembre 1925, il participe à l'occupation des Pays Rhénans - Le 15 juin 1927, il rengage pour 3 ans au titre du 12ème régiment d’aviation de bombardement de Reims-Courcy - Fin d'engagement, le 15 juin 1930 - Le 4 septembre 1930, souscrit un engagement de 4 ans au titre de l'Artillerie pour le groupe de l'Indochine - Nommé Brigadier, le 25 juin 1931 - Nommé Brigadier-chef, le 1er janvier 1932 - A nouveau volontaire pour un engagement de 4 ans, le 22 septembre 1933, il est affecté au 12e RAC - Spécialité de Photoélectricien - Nommé Maréchal-des-logis, le 1er août 1934 - Affecté au 5ème RAC à Saigon, le 3 avril 1935 - Décédé au Cap-Saint-Jacques (Cochinchine) le 18 août 1937 - Sources : Registe d'état-civil (acte n° 84) de la ville de Mont-de-Marsan (Landes) - Sources : JORF - Journal "L'avenir du Tonkin" - Dernière mise à jour 16 septembre 2023.
Photo du Cdt Clément Coslin
Cdt Clément Théophile Coslin - Né le 8 avril 1892 au lieu dit Saint-Blaisine à Thézillieu (Ain) - Fils de Louis Alphonse Coslin (cultivateur) et de Marie Octavie Violet (cultivatrice) - Classe 1912 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1159 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 133ème régiment d'infanterie, le 20 avril 1910 - Nommé Caporal, le 11 mars 1911 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1912 - Nommé Sergent-Fourrier, le 3 février 1913 - Marié avec Mlle Marie Louise Maigre à la mairie de Thézillieu (Ain), le 30 octobre 1913 - Engagé pour deux ans, à compter du 20 avril 1914 - Blessé par balle dans la région scapulaire au combat de Lannois, le 14 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 12 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 41ème division, en date du 11 janvier 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 mai 1915 - Blessé par un éclat d'obus au bras gauche au combat de Metzeral, le 16 juin 1915 - Hospitalisé du 16 juin au 31 juillet 1915 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie, le 1er décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Blessé par de multiples éclats de grenade lors d'un exercice de lancement de grenade, le 5 juillet 1916 - Le projectile a explosé prématurément - Blessé par de multiples éclats à la face, aux bras par l'explosion prématurée d'une grenade à fusil, le 8 janvier 1917 - Affecté au 245ème régiment d'infanterie, le 25 mai 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 27 mai 1917 - Citation à l'ordre de la 52ème division d'infanterie, en date du 3 octobre 1917 - Blessé par de multiples éclats de grenade à la cuisse gauche au Bois-le-Chaume (Verdun), le 24 septembre 1917 - Hospitalisé du 25 septembre au 29 novembre 1917 - Affecté au 320ème régiment d'infanterie, le 13 octobre 1917 - Convalescence et soins du 30 novembre 1917 au 23 septembre 1918 - Affecté au 45ème régiment d'infanterie, le 1er janvier 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 février 1918 - Formation théorique à,l'école d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 14.383 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 2 juillet 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation du Crotoy, jusqu'au 2 octobre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 décembre 1918 - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté à la 1ère division aérienne, le 16 septembre 1919 - En occupation des pays Rhénans du 24 octobre 1919 au 21 juin 1922 - Affecté au 3ème régiment de bombardement de Neustadt-Lachen-Seyerdorf, le 1er janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 -Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement (réorganisation des unités), le 1er août 1920 - Commandant de la 7ème escadrille (traditions de la BR 134) du 12ème régiment d'aviation de bombardement, caserné à Neustadt - Lachen-Seyerdorf - Place en position "Hors Cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Mariage annulé par le tribunal civil de Belley (Ain), le 21 septembre 1921 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1924 - Classé deux fois second dans la coupe Michelin - Blessé en service aérienne commandé à Hangelar (Allemagne), le 25 septembre 1925 - Remporte la coupe Michelin sur Breguet 19B2 avec moteur Lorraine de 450 cv à la vitesse de 163,64 km/h, le 29 juin 1926 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, le 7 janvier 1926 - Mutation annulée, reste en poste au 12ème RAB de Neustadt, le 22 janvier 1926 - A obtenu le brevet militaire d'observateur en avion, le 9 janvier 1929 - Désigné pour effectuer un satge à l'école militaire et d'application aéronautique de Versailles, le 8 juillet 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930 - Affecté à l'inspection des matériels et des installations des forces aériennes et détaché au Ministère de l'Air, le 24 décembre 1930 - Affecté à l'école d'application de l'aéronautique de Paris - Nommé Chef de bataillon (commandant) en 1932 - Titulaire de 2.500 heures de vol et deux longs raids en Europe centrale - Le 13 juillet 1932, trouve la mort au retour d'un raid entre le Bourget et Istanbul - Il faisait équipage avec le Col Guilleminey qui a lui aussi perdu la vie - Les deux officiers supérieurs étaient affectés à l'école d'apllication de l'aéronautique de Paris - Partis de Paris à bord d'un Potez 25 TOE à moteur Lorraine de 450 cv, les deux officiers ont successivement survolé Bucarest, le 5, Varsovie, le 7, Istambul, le 9 et Venise, le 11. C'est à Venise, qu'ils ont fait leur dernière escale. Après avoir quitté la ville des Doges ils regagnaient le Bourget lorsque, trompés par un brouillard épais, ils s'égarèrent au-dessus de Saint-Etienne - Le Col Guilleminey a essayé de se servir de son parachute, mais il est probable que la rapidité de l'accident ne lui a pas permis d'évacuer à temps l'appareil - L'avion s'est écrasé à une centaine de mètre de l'église de Monthieu (Loire) - De nos jours, le village de Monthieu est un quartier de la ville de Saint-Etienne - Une commission d'enquête a été envoyée au camp d'aviation de Lyon-Bron pour rechercher les causes de l'accident - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4) de la commune de Thézillieu (Ain) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Journal "Le Journal" - Revue "L'Aéronautique" - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de la 41ème division, en date du 11 janvier 1915 : "A maintenu toute la nuit ses hommes au travail d'organisation d'une position conquise sous un feu d'artillerie très violent et a fait preuve du plus grand sang-froid."
* Citation à l'ordre de la 52ème division d'infanterie, en date du 3 octobre 1917 : "Offcier très énergique. A formé une section pleine d'entrai à laquelle le 24 septembre, il a repoussé une violent attaque, blessé assez grièvement, n'a quité son poste qu'après l'attaque repoussée et l'ordre rétabli."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Clément Théophile Coslin, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 26 juin 1930 : "20 ans de services, 11 campagnes, 4 blessures, 13 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."
Photo du Slt Henry Crémieux
Slt Henry Raymond Crémieux - Né le 3 juin 1891 à Paris 8ème - Fils de Raphael Eugène Crémieux et de Julie Winter - Domiciliés au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 935 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 82ème régiment d'infanterie, caserné à Montargis (Loiret), le 9 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 9 octobre 1913 - Nommé Caporal, le 11 février 1913 - Nommé Sergent, le 8 octobre 1913 - Blessé par balle à la jambe gauche avec fracture du tibia à Evres (Meuse), le 6 septembre 1914 - Hospitalisation et convalescence du 7 septembre 1914 au 7 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 4 mai 1916 - Formation de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 mai au 3 août 1916 - Mitrailleur de la RGAé du 3 au 17 août 1916 - Affecté au Parc 10 du 17 au 20 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille N 68 au 20 août 1916 au 30 avril 1917 - En stage au GDE du 22 octobre au 23 novembre 1916 - Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 46 du 30 avril au 6 septembre 1917 - Blessures et brûlures à la face lors d'un accident d'atterrissage sur le terrain d'aviation de Roye (Somme), le 6 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Sgt Pierre de Cuyper (pilote), à bord d'un Letord - Le pilote a lui aussi été blessé - Hospitalisation d'abord sur l'hôpital de Noyon puis convalescence du 7 septembre 1917 au 1er mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er mai 1918 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie de campagne et détaché au service des fabrications de l'aviation, le 8 mai 1918 - Commotion et fracture du crâne avec plaies et contusions au cours d'un accident d'atterrissage, le 15 juillet 1918 - Hospitalisation et convalescence du 17 juillet 1918 au 27 août 1919 - Entré au centre spécial de réforme Faidherbe, le 27 août 1919 - Maitenu dans les cadres avec pension temporaire de 30 % pour parésie du sciatique poplite externe gauche par décision de la 4ème commission de vérification siégeant au centre spécial de réforme de Faidherbe, le 5 novembre 1919 - Démobilisé, le 7 novembre 1919 - Domicilié au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème, à compter du 7 novembre 1919 - Domicilié au 26, rue de Peignies à Maubeuge (Nord), à compter du 13 mars 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er juillet 1920 - Domicilié au 31, rue de Mons à Valenciennes, à compter du 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au service des fabrications aéronautiques, le 24 janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, en date du 23 mars 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, en date du 22 mars 1922 - A effectué une période de réserve obligatoire au 34ème régiment d'aviation d'observation du 14 au 28 mars 1930 - A effectué une période de réserve obligatoire à la base aérienne 4 du 6 au 26 novembre 1933 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 34 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Domicilié au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème, à compter du 4 janvier 1935 - Nommé Capitaine du cadre navigant, le 14 juillet 1937 - Domicilié au 52, rue de Moscou à Paris 8ème , à compter du 19 août 1937 - Le 27 août 1938, un Lioré et Olivier LeO 20 de la base de Villacoublay a été contraint d'atterrir en campagne, suite à une panne de l'arrivée d'essence qui provoquant l'arrêt simultané des deux moteurs - L'avion survolait alors les environs de Vaux-sur-Eure (Eure) - Au cours de l'approche, l'avion a heurté un acacia de 15 mètres, provoquant l'enfoncement dans le sol, le nez en avant - Les secours arrivés sur place dégagèrent le Sgt de Lussigny, le pilote qui avait les quatre membres brisés et le Cne Crémieux, chef de bord, qui souffrait de fractures de l'épaule, d'un pied, de blessures au bassin et de plaies à la tête - Tous les deux étaient grièvement blessés et furent évacués sur l'hôpital d'Evreux - Le Sgc Robert, mitrailleur, a été sonné mais n'a pas été blessé - Le Cne Crémieux est décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de soins où il avait été hospitalisé, le 27 août 1938 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 68 - CCC de l'escadrille R 46 - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 24 septembre 2023.
* CItation à l'ordre de l'armée, en 15 juillet 1917 : "Sous-officier dévoué et très brave. A été un auxiliaire précieux pour ses officiers pendant les combats auquels le régiment a pris part en août et septembre 1914. Gravement blessé le 16 septembre à Eures (Meuse) en se portant à la tête de ses hommes en renfort d'une compagnie engagée aux avants postes."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date 1er octobre 1917 : "Blessé grièvement, le 6 septembre 1914, Observateur volontaire d'aviation. A été grièvement blessé dans un accident d'atterrissage après de nombreux vols et combats aériennes. Une citation, 2 blessures."
* Croix de guerre blege et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 : "Officier d'un sang-froid et d'un courage remarquables, qui a, comme observateur, rempli de nombreuses missions au cours desquelles il a fait preuve des plus belles qualités d'entrain et d'intelligence. S'est particulièrement distingué le 13 juillet dans ses reconnaissances audacieuses. A été grièvement blessé le 15 juillet dans un accident d'atterrissage."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Henry Raymond Crémieux au 12e régiment d’aviation en date du 16 juin 1920 : "Bien que très grièvement blessé au début de la guerre, a tenu à continuer à servir au premier rang en entrant dans l’aviation comme observateur. Gravement blessé de nouveau, est revenu avec le même courage reprendre sa place en escadrille, a soutenu de nombreux combats et exécuté de nombreuses missions, donnant un bel exemple de patriotisme et de courage. A reçu une 3ème blessure grave. Médaille militaire, 3 blessures, 2 citations."
Photo du Ltt Louis Morot
* Grade de Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Morot, pilote du 12e régiment d'aviation, en date du XXX : "Pilote ardent et brave, animé du plus pur sentiment du devoir. Officier appelé au plus bel avenir par ses dons intellectuels et sa valeur morale. A trouvé la mort au cours d'une collision d'avions, le 30 avril 1929."
Photo du Sol Gilbert Marchand
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sol Gilbert Marchand, mitrailleur au 12e régiment d'aviation, en date du XXX : "Jeune soldat que son cœur ardent a poussé à faire son service dans le personnel navigant de l'aviation. Travaillant avec ardeur à la préparation de son brevet de mitraileur, a trouvé la mort à la suite d'une collision d'avions, le 30 avril 1929".
Photo du Col Auguste Lacolley
Col Auguste Lacolley -
Sources :
Dernière mise à jour : 24 septembre 2023.
Citation à l’ordre de l’armée du Col Auguste Lacolley, en date du XX novembre 1931 : "Comme commandant en second du 37ème régiment d’aviation, puis comme chef de corps a fait preuve de belles qualités de chef en payant vaillamment de sa personne pour garder un contact étroit avec les escarbilles poussées près de la dissidence pour contrôler l’exécution de leurs missions et y participer dans les circonstances difficiles. A totalisé au Maroc : 930 heures de vol, 484 heures dont 107 heures de vol de guerre depuis la dernière citation." NB : Le colonel Lacollez, objet du présent ordre, rapatrié du Maroc, commande actuellement le 12ème régiment d’aviation à Reims.
Photo du Ltt Bertrand Duthu
Ltt Bertrand Sylvain Duthu - Né le 1er mars 1891 à Hèches (Hautes-Pyrénées) - Fils de Pierre Duthu et de Jeanne Castan - Classe 1911 - Recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sous le matricule n° 718 - Profession avant guerre Cultivateur - Domicilié à Eches (Hautes-Pyrénées) - A été condamné à la confiscation des biens présents et à venir pour trahison par le jugement par contumace du tribunal militaire permanent de Bordeaux (Gironde), en date du 9 juillet 1952 - Décédé à Saint-Justin (Landes), le 6 novembre 1974 - Sources : JORF - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Hautes-Pyrénées - Dernière mise à jour : 14 septembre 2023.
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Les Hommes

Col Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais - Né le 6 août 1878 à St-Léry (Morbihan) - Fils de Bertand Alexandre des Prez de la Morlais (conseiller général du Morbihan) et de Marie Juliette Leblanc de Boisricheux - Ils ont eu douze enfants : Raoul (1869), Jules (1870), Bertrand (1871), Germaine (1872), Yvonne (1873), Geneviève (1874), Juliette (1875), Maurice (1876), Armand (1878), Marguerite (1879), Marie (1881), Agnès (1885) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1898 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 2084 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 13ème régiment de Hussards, le 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1900 - Nommé Maréchal des logis, le 3 octobre 1900 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 26 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 novembre 1901 - Rengagé pour trois ans avec prime, à compter du 16 novembre 1903 - Elève officier du 1er avril 1905 au 28 février 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Passé à l'aéronautique militaire, le 8 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 90 obtenu, le 9 mars 1912 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° "B 24" - A fait une ascension d'initiation, à bord du Ballon "Zodiac" de 1550 m3, en compagnie de M. Dubois, pilote de l'Aéro-club de France et des Ltt Drouot, Sgt Picquet, Sgt Frobert à partir le parc d'aérostation, le 27 mars 1912 - Ils ont atterri après 2h30 de vol à Homeny, près de Charly-sur-Marne - A participé aux grandes manoeuvres du Poitou comme pilote de l'escadrille d'artillerie dotée d'avions Blériot qui était composée du Cne Babet (cdmt), Ltt des Prez de la Morlais, Ltt Chabert, Ltt Rolland, Ltt Gaubert, Ltt de Geyer d'Orth du 9 au 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 24 septembre 1912 - Les avions ayant participé aux grandes manoeuvres ont été présentés au ministre de la Guerre à l'occasion de la journée de l'aviation militaire à Vincennes, le 27 septembre 1912 - Marié avec Mlle Anne Marie Lucie Violas à la mairie de Paris 18ème, le 9 novembre 1912 - Pilote de l'aéronautique française au Maroc Occidental du 19 décembre 1912 au 6 août 1914 - Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 - Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, en date du 22 mai 1913 - Citation n° 41 décernée par le général Lyautey, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" décernée en 1914 - Officier de l'ordre du Ouissan Allaoui en 1914 - Commandant de l'escadrille BL 9 du 6 août 1914 au 20 février 1915 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 20 au 26 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 du 26 février au 27 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 102 du 27 mars 1915 au (2ème trimestre) 1916 - Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 - En mission spéciale à la RGAé, le 23 novembre 1915 - Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Au Maroc du 14 juin 1916 au 5 juin 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 - Pilote de la GDE du 5 juin au 20 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 128 du 20 août au 20 décembre 1917 - Commandant du groupe de bombardement n° 6 en décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 13 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 18 juillet 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 septembre 1918 - Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 - Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée du l'escadre 13, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 - Marié avec Mlle Anne Marie de Coynart à Dreux, le 26 juin 1919 - Ils ont eu huit enfants : Guy (1921), Françoise (1922), Solange (1922), Raoul (1924), Une fille (année ?), Gaël (1934), Alain (année ?) - En mission en Turquie du 1er août 1919 au 23 décembre 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny du 24 décembre 1919 au 23 décembre 1920 - Le 4ème RO est devenu le 34ème RAO, le 1er août 1920 - Maintenu comme commandant en second au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 7 mars 1921 - Affecté comme commandant par intérim au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne), le 20 avril 1923 - En occupation des pays rhénans du 15 mai 1923 au 14 mai 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles (Yvelines), le 6 avril 1928 - Rayé des contrôles du 12ème RAB, le 14 mai 1928 - Commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 9 novembre 1928 - A pris son poste, le 10 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er septembre 1933 - Arrêté pour audition de la radio de Londres et insultes à un délégué de la LVF, le 2 septembre 1942 - Condamné à 15 jours de prison, le 1er octobre 1942 - Pendant l'occupation, appartient au maquis du Morbihan - Commandant du 6ème bataillon FFI du Morbihan, le 17 juillet 1944 - Il rassemble les compagnies de Ploërmel, Loyat, Mauron, Le Trinité Porhoët - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 mai 1945 - Médaille de la résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Cette décoration lui a été remise par le général de Gaulle en personne - Son fils Gaël, pilote instructeur de la base école 707 de Marrakech a été tué au cours d'un accident d'avion à Casablanca, le 28 juin 1959 - Décédé à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris 6ème, le 26 août 1963 - Ses obséques eurent lieu en l'église de Saint-Léry (Morbihan), le 29 août 1963 - Le Général Armand des Prez de la Morlais repose dans le cimetière communal de Saint-Léry (Morbihan) - Photo extraite du site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille VB 102 - CCC de l'Escadrille SOP 128 - Liste des brevets militaires - LO - Site Internet Généanet - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 12 avril 2023.
* Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 : "Le général commandant par intérim des troupes d'occupation du Maroc félicite le Ltt aviateur de la Morlais pour le sang-froid, l'énergie, l'endurance et l'initiative dont il a fait preuve pendant sa mission en avion biplace dans la colonne Mangin du 27 au 29 mars. Le général félicite en même temps le soldat mécanicien Filiol qui accompagnait le Ltt de la Morlais."
* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, au titre de la 3ème colonne des Haha, du Ltt Des Prez de la Morlais, de la section d'aviation, en date du 22 mai 1913 : "Officier aviateur d'une valeur rare, à peine arrivé à Mogador, a exécuté trois superbes raides aériens en biplace accompagné d'un officier observateur le 24 janvier dans des conditions précaires au-dessus d'un pays en pleine révolte, furieuse, dont les habitant s les poursuivaient à coups de feu et où tout atterrissage eut êté une condamnation à mort."
* Citation n° 41 décernée par le général Lyautet, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 : "En avril et mai 1913, chargé du service de l'aviation à la colonne de Tajna, y a rendu des services signalés en apportant le 26 avril, sous le feu de l'ennemi, en plein combat, d'Ain-Zergra, un courrier important et en exécutant avec succès de Kasrah-Tadla, une reconnaissance aucacieuse vers les premières pentes de l'Atlas, pour reconnaitre des campements Marocains et rapportant des renseignements précieux pour le commandement."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Armand des Prez de la Morlais, en date du 10 juillet 1913 : "16 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire."
* Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 : "Appartenant au début de la guerre, à l'aviation du Maroc, a rejoint d'urgence le théatre de guerre où il n'a cessé de rendre, comme pilote, les plus signalés services. Commande actuellement une escadrille qu'il entraine avec une audace, une énergie, un sang-froid remarquable sur des objectifs de bombardement les plis périlleux; a eu maintes fois son avion traversé par la mitraille ennemie."
* Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 : "Depuis l'expédition de Ludwigshafen, sous l'énergique impulsion du lieutenant de vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlais, Fequant, ses chefs d'escadrilles, le 1er groupe de bombardement a exécuté des raids militaires à grande portée au-dessus de l'ennemi."
* Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 : "Après s'être signalé en France dans des bombardement de grande envergure, s'est dépensé sans compter à partir de 1916 dans la réorganisation de l'aéronautique du Maroc. Grâce à lui, l'aviation a rendu des services de guerre remarquables en 1917 dans les opérations contre Abd el Malez et Kiba et dans la lutte anti-soumarine. S'est distingué particulièrement en allant reconnaitre sous le feu des terrains d'atterrissage. Officier dont la valeur remarquable était déjà reconnue au Maroc par la réputation qu'il s'était acquise dans les opérations aériennes d'avant guerre."
* Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 : "Formé d'unités et d'équipage ayant le plus beau passé militaire, entrainé par l'allant de son chef, le capitaine Des Prez de la Morlais, a exécuté de nombreuses opérations de jour dans les lignes ennemies sur des objectifs éloignés. A donné récemment la mesure de son énergie en effectuant en groupe, un bombardement à grande distance, rapportant une carte géographique très complète. A opéré, malgré une aviation ennemie très mordante, une cannonnade très fournie et une température excessive."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais au 4ème régiment de chasseurs, commandant l'escadre de bombardement n° 13, en date du 9 septembre 1918 : "Officier supérieur dont les hautes qualités morales n'ont cessé de s'affirmer depuis le début de la campagne. A donné en toutes circonstances les plus belles preuves de courage, d'énergie exécutant plus de cent bombardements et sachant obteni des unités placées sous ses ordre un magnifique rendement. Quatre citations."
* Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 : "L'escadre de bombardement de jour entraine par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin et ses chefs de groupes, les Capitaine Petit, de la Morlais, de Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenu dans la bataille de Picardie lançant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de Savière. Depuis le 15 juillet, a contribué très puissamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes, a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations a abattu quarante trois avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs."
* Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée de l'escadre 13 composée du groupe de bombardement 3 (escadrille BR 107, 126 et 128) commandée par le chef d'escadron Rocard, tombe glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué, du groupe de bombardement 4 (escadrille BR 131, BR 132, BR 134) commandé par le capitaine Etournaud, de l'escadrille de protection C 46 commandée par le capitaine Bloch, en date du 28 septembre 1918 : "Sous l'ardente impulsion de son chef, le chef d'escadron De la Morlaix, n'a cessé depuis sa formation récente de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne en juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne en août, a semé journellement l'épouvante et le désorte parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur St-Mihiel, en septembre vient encore de manifester son ardeur combative en intervenant dans la bataill et sur les points de concentration ennemis, par ses bombardements et ses mitraillages."
* Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 : "Unité de premier ordre, sous le commandement du chef d'escadron De la Morlais, secondé par le Cne de Geffrier, commandant le GB 3, le Cne Estournaud, commandant le GB 4 et protégé par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Ltt Resal. Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur l'Aisne et dans la Wöevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif, observant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiance ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, nottament le 27 septembre 1918, a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne, le 28 septembre a bombardé et a mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à deux cent mètres d'altitude, le 6 octobre a recommandé le même exploit, le 10 octobre après voir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retourné continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire suater les trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 278 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu et désemparé 10 avions ennemis."

Sgc Jean Piéribattista en décembre 1926 - Né le 31 mars 1903 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Brevet de pilote militaire n° 21.545 décerné par l'école pratique l'aviation militaire d'Istres, le 13 août 1927 - Insigne métallique de pilote militaire n° 19.400 décerné par l'école militaire d'aviation d'Istres, le 17 septembre 1927 - Brevet de mitrailleur militaire n° 631 décerné par l'école de tir aérien de Cazaux, le 25 septembre 1928 - Insigne métallique de personnel d'équipage n° 4290 décerné par l'école de tir aérien de Cazaux - A obtenu le prix "Or" pendant le stage de Cazaux - Remarquez les pattes de col marquées "12" pour 12ème régiment d'aviation de bombardement - Photo droits réservés.
Photo du Cne Frédéric Winnaert
Cne Frédéric François René Winnaert - Né le 21 janvier 1888 au 6, rue Brizard à Bordeaux (Gironde) - Fils de Frédéric Auguste Winnaert (commis de douanes) et de Jeanne Philippine Alice Lemercier - Domicilié au 15, rue Cotrel à Bordeaux (Gironde) - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2228 - Profession avant engagement Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 144ème régiment d'infanterie, en date du 28 septembre 1908 - Nommé Caporal, le 1er mai 1909 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1911 - Nommé Sergent-fourrier, le 1er octobre 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 28 septembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 144ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Blessé d'une écchymose légère du poignet gauche et une forte contusion par un éclat d'obus, le 17 septembre 1914 - Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 25 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 avril 1916 - Admis dans dans l'armée d'active avec le grade de sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 octobre 1916 - Désigné pour être mis à la disposition de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 décembre 1916 - Envoyé à l'école militaire de pilotage d'Etampes, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5622 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 13 mars 1917 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Istres-Miramas, le 17 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 7 avril 1917 - Pilote du GDE du 14 au 17 avril 1917 - Affecté à l'armée d'Orient, le 17 avril 1917 - Affecté au centre d'entrainement de Sédès (école de pilotage), le 3 juin 1917 - Pilote de l'escadrille 502 d'Orient, le 20 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 septembre 1917 - Médaille du Mérite Militaire grecque, le 31 octobre 1917 - Nommé commandant d'escadrille, le 10 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée greque, en date du 16 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 - Citation à l'odre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Affecté comme adjoint au commandant de l'aéronautique des armées alliées, le 19 octobre 1918 - Rapatrié en métropole, le 15 décembre 1918 - Citation n° 111 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 26 février 1919 - Médaille d'Or pour la bravoure de Serbie, le 1er juillet 1919 - Affecté au service des entrepots et du ravitaillement de l'aviation (SERA), le 13 octobre 1919 - Arrivé au SERA de Nanterre, le 16 octobre 1919 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 en 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 25 janvier 1920 - Marié avec Mlle Germaine Marie Seignour à Avignon (Vaucluse), le 31 mars 1920 - Désigné pour suivre un cours de perfectionnement d'infanterie de 4 mois, à compter du 15 avril 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er septembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 octobre 1920 - Arrivé au 12ème RAB, le 12 novembre 1920 - Commandant d'une escadrille du 12ème RAB de Neustadt - Le 6 septembre 1924, l'avion occupé par l'équipage composé du Cne Frédéric François René Winnaert (pilote) et Sol (non connu) (mitrailleur) s'écrase sur un hangar - Le feu prend et se propage rapidement - Le drame aurait pu faire beaucoup plus de victimes, car le feu s'est arrêté à quelques mètres du baraquement qui servait de dortoir - Frédéric Winnaert repose dans le cimetière municipal de la ville de Bordeaux (Gironde) - Sources : registre d'état-civil (acte n° 80) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - LO - Dernière mise à jour : 23 septembre 2023.
* Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 : "Quoique blessé à la amin au début du combat du 17. A continué à commander sa section et l'a énergiquement maintenue sous une grêle de balles."
* Citation n° 31 à l'ordre du 1er groupement de division de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille, d'un allant admirable, a rendu depuis un an les meilleurs services se dépassant sans compter, pendant les dernières opérations. A particulièrement donné de sa personne, volant plusieurs fois par jour l'entrainant tous ses pilotes par son bel exemple."
* Citation n° 3 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 : "commandant d'escadrille de 1er ordre, pilote habile et d'une parfaite bravoure. Prend toujours à son compte les missions les plus périlleuses et les plus lointaines confiées à son unité. 280 heures de vol de guerre, au cours desquelles il est rentré maintes fois avec un avion très gravement atteint par l'artillerie ennemie. Notamment les 22 avril, 18 mai, 1er août. Le 21 avril, au cours d'une mission photographique, a été attaqué par deux avions de chasse au-dessus du terrain d'aviation d'Hudova et les a mis hors de combat."
Les frères Duchange

Adj Albert Lucien Eugène Duchange - Né le 4 octobre 1895 à Mostaganem (Oran) - Fils de Arthur Hervé Léon Raphaël Duchange (expert phylloxérique) et de Justine Eugènie Bühr - Domiciliés au 17, rue Burdeau à Alger (Algérie) - A fait ses études à l'école Bouzaréa d'Alger - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1915 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 732 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment de Zouaves, le 7 septembre 1914 - En Algérie du 7 septembre 1914 au 2 mars 1915 - Parti aux armées à Sathonay, le 3 mars 1915 - Blessé à Ypres, le 29 avril 1915 - Affecté au 3ème régiment mixte de Zouaves et tirailleurs (9ème tirailleurs), le 30 avril 1916 - Hospitalisation et convalescence du 30 avril 1915 au 28 avril 1916 - Nommé Brigadier, le 21 octobre 1915 - Blessé à Maurepas, le 9 septembre 1916 - A eu les poumons et les intestins perforés, une fracture du bassin avec infection du péritoine par des éclats d'obus - Hospitalisation et convalescence du 10 septembre 1916 au 9 septembre 1917 - Maintenu "Service armé" et proposé au changement d'arme pour l'artillerie lourde à tracteurs pour cicatrices de la région iliaque gauche par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 12 septembre 1917 - Croix de Guerre et citation n° 1153 à l'ordre du régiment, en date du 16 octobre 1917 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde à tracteurs, le 26 octobre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 décembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 12.675 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 10 avril 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage chasse à l'école militaire de Biscarosse - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 18 septembre 1918 - Lâché sur SPAD, le 21 septembre 1918 - Stage au CIACB de Perthes, à compter du 30 septembre 1918 - Nommé Sergent, le 16 juin 1919 - Démobilisé, le 22 octobre 1919 - Domicilié chez M. Bouchet au village de Ferney-Voltaire (Ain), à compter du 12 novembre 1919 - Rengagé pour deux ans, au titre du 22ème régiment d'aviation de Luxeuil, à compter du 17 septembre 1921 - Citation n° 24.311 à l'ordre de la division, en date du 17 mars 1921 - En occupation des pays rhénans du 4 novembre 1922 au 5 novembre 1927 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1923 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement - Blessé par un coup d'hélice avec contusion violente de la face postérieure du bras droit, le 17 octobre 1923 - Médaille Militaire, en date du 29 décembre 1923 - Compte alors 1.100 heures de vol, dont 150 h de vol de nuit - Nommé Sergent-major, le 1er avril 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1924 - Nommé Adjudant, le 9 janvier 1925 - Blessé d'une plaie superficielle de la face antérieure du genou gauche au cours d'un accident d'avion au cours d'un vol de nuit, le 13 mars 1925 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1925 - Rengagé pour six mois, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1926 - Le 24 novembre 1926, l'Adj Albert Duchange, accompagné par son frère Maurice, se classe au 2ème, 3ème, 4ème et 6ème places de la coupe Michelin pour l'année 1926 - Toutes les tentatives ont été effectuées aux commandes de leurs avions d'armes, des appareils Breguet 19 B2, équipés de moteurs Lorraine-Dietrich de 450 cv. Les bombes étaient remplacées par du lest - Rengagé pour deux ans, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 mars 1927 - Au cours d'un vol de nuit, en équipage avec le Sgt Muller, un feu s'est décaré dans son avion alors qu'il était à une altitude surpérieure à 600 mètres, le 20 juin 1927 - Aussitôt, le pilote atterrit le plus rapidement possible. Avant que son avion ne se soit arrêté, il a sauté en roulé-boulé et s'en est tiré sans une égratignure. Malheureusement, son passager est resté dans l'avion et gisait inanimé, un bras cassé - Duchange, n'écoutant que son courage, repartit vers l'avion qui brûlait pour secourir son camarade - Il réussit à le sortir du brasier en étant brulé aux membres inférieurs, à la main droite et de la région faciale droite - Le mitrailleur a été moins atteint par les flammes - Alors qu'il était à l'hôpital, l'Adj Duchange a appris qu'il était père d'un 4ème enfant, une fille - Le Sgt Muller était lui aussi père de 4 enfants - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 20 septembre 1927 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en fin 1927 - Grande Médaille d'argent de l'Aéro-club de France décernée pour acte de dévouement exemplaire, le 1er avril 1928 - Témoignage de satisfaction n° 3728 du Ministre de la Guerre, en date du 26 septembre 1928 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 11 février 1929 - En mer vers Beyrouth (Liban) du 15 au 29 octobre 1929 - Au Levant du 29 octobre 1929 au 6 août 1930 - Affecté à l'escadrille du 39ème régiment d'aviation - Détaché pour suivre les cours de PSV à Toussus-le-Noble - Maintien "Service armé" avec pension temporaire de 20 % pour séquelles de fracture de l'os illiaque avec perte de substance osseuse avec gêne notable de la flexion du tronc par cicatrice adhérente par la commission de réforme de Metz, en date du 21 décembre 1928 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1929 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 26 juillet 1929 - En mer vers Marseille du 7 au 14 août 1930 - Retour vers Levant - En mer vers Beyrouth (Liban) du 28 octobre au 6 novembre 1930 - Au Levant du 6 novembre 1930 au 4 mai 1932 - En mer vers Marseille du 5 au 11 mai 1932 - En congé entre deux séjours du Levant du 12 mai au 26 septembre 1932 - Nouveau séjour au Levant - En mer vers Beyrouth (Liban) du 27 septembre au 11 octobre 1932 - Au Levant du 11 octobre 1932 au 17 mars 1933 - Maintenu en service avec pension permanente de 20 % pour séquelles de blessures de guerre par la commission de réforme de Beyrouth, le 2 décembre 1932 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, au départ d'une reconnaissance de nuit du terrain de Palmyre, le 17 mars 1933 - Au décollage, le Potez 25 à moteur Lorraine a capoté et a pris feu - Il a été très grièvement brûlé - L'observateur qui l'accompagnait, le Ltt Lotinaire a été blessé - Albert Duchange est décédé des suites des brulûres entendues sur les 4 membres, de la tête et du thorax à l'hôpital militaire de Damas (Syrie) deux jours plus tard - Il avait 2.700 heures de vol - Albert Duchange repose dans le cimetière du village de Ferney-Voltaire (Ain) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule mise en ligne sur le site ANOM - JORF - Journal "L'Echo d'Alger" - Journal "L'Homme Libre" - Revue "L'Aéronautique" - Journal "La Dépêche Algérienne" - Dernière mise à jour : 25 septembre 2023.
* Citation n° 1153 à l'ordre du régiment, en date du 16 octobre 1917 : "Caporal courageux et dévoué, blessé grièvement à son poste de combat."
* Citation n° 24.311 à l'ordre de la division, en date du 17 mars 1921 : "Zouave très courageux et d'un ardent patriotisme. A combattu très vaillamment comme volontaire. En septembre 1916, s'est porté sous un violent bombardement au secours d'un blessé puis a repris sa place au feu."
* Médaille Militaire du Sgt Albert Lucien Duchange, pilote au12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 29 décembre 1923 : "9 ans de services, 5 campagnes, 2 blessures."
* Grande Médaille d'Argent de l'Aéro-Club de France décernée à l'Adj Albert Duchange, pour acte de dévouement exemplaire, le 1er avril 1928 : "A dégagé son mécanicien blessé évanoui sous son avion en feu, après un vol de nuit, fut grièvement brûlé."
* Témoignage de satisfaction n° 3728 du Ministre de la Guerre, en date du 26 septembre 1928 : "A donné une nouvelle preuve de la remarquable qualité de pilote en réussissantnpar une manoeuvre habile et délicate à ramener sur l'aérodrome un avion trouvé en panne dansun terrain détrempé d'une longueur très réduite et parsemé d'obstacles. A évité le démontage et le transport de l'appareil, opération qui en raison des conditions défavorables auraient très vraisemblement entrainé sa détérioration."
Photo du Slt Maurice Duchange
Slt Maurice Georges Duchange - Né le 6 juillet 1900 à Oran (Algérie) - Fils d'Arthur Henri Duchange et de Justine Eugènie Bühr - Profession avant guerre Dessinateur aux Chemins de Fer - Classe 1920 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1536 - Engagé volontaire, pour 5 ans, au titre du 85ème régiment d'artillerie lourde, le 26 août 1918 - Arrivé à l'unité, le 3 septembre 1918 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde, le 6 février 1919 - Affecté au 155ème régiment d'artillerie à pied, le 7 mai 1919 - Affecté au 156ème régiment d'artillerie à pied, le 1er août 1919 - Passé à l'aéronautique militaire, le 16 septembre 1919 - Affecté à la 92ème section photo, rattachée à l'escadrille BR 131, le 20 septembre 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre 1919 au 4 novembre 1927 - Envoyé à l'école militaire de pilotage d'Istres comme élève pilote, le 1er juillet 1920 - Brevet de pilote militaire n° 18.522 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 14 octobre 1920 - Affecté à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, le 13 novembre 1920 - Affecté comme pilote au 12ème régiment de bombardement de Neustadt - Nommé Caporal, le 15 décembre 1920 - Nommé Sergent, le 18 mai 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 26 août 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 26 août 1924 - Rengagé pour 6 mois, au titre du 12ème régiment d'aviation, à compter du 26 août 1925 - A fait l'école d'officier de Versailles où il a terminé 4ème - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, le 1er octobre 1925 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 12 novembre 1925 - Nommé Lieutenant de l'armée d'active, le 1er octobre 1927 - Il a totalisé 550 heures de vol - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 20 septembre 1927 - Marié, il a eu 4 enfants avec son épouse - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1931 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 16 février 1932 - Affecté à la base aérienne du Levant, suite à la dissolution du 39ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1935 - Embarqué à Beyrouth, le 24 juin 1936 - Affecté à la base aérienne 101 - Proposé au maintien en activité et pension temporaire de 40 % pour amibiase intestinale par la commission de réforme de Toulouse, le 18 mai 1938 - Nommé Commandant du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Proposé pour le maintien en activité avec pension permanente de 40 % pour séquelles d'amibiase allégées avec crises diarhéiques par la commission de réforme de Toulouse, le 10 janvier 1940 - Affecté à la base centre d'instruction de Montpellier, le 3 mai 1940 - Affecté au bataillon de l'air 101 à Toulouse , le 11 août 1940 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1941 - A appartenu aux forces françaises de l'intérieur (FFI) pendant l'occupation allemande - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er juin 1944 - Maintenu en activité pour séquelles de dysentrie amibienne contracté au Levant en 1932 par la commission de réforme de Toulouse, le 14 septembre 1945 - Décision confirmée pour séquelles de dysentrie amibienne, fréquentes chutes s'accentuant depuis le dernier examen, affectation contactée au Levant, le 16 août 1946 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 17 février 1948 - Admis à la retraite, le 6 janvier 1952 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau d'Alger (Algérie) consultable sur le site Internet de l'ANOM - JORF - Dernière mise à jour : 26 septembre 2023.
> Faire Léonore.
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Maurice Georges Duchange, en date du 17 février 1948 : "29 ans 4 mois de services, 12 ans 11 mois de campagnes, 1 blessure en service aérien commandé, 1 citation, 27 ans 7 mois de bonifications pour services aériens, 2 ans 5 mois de majorations diverses. Officier de la Légion d’honneur du 30 décembre 1941."

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