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Les insignes des différentes unités
du 3ème régiment de bombardement

Les insignes métalliques des escadrilles du 3ème régiment de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf de la période allant du 1er février au 1er août 1920 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes issus de plusieurs collections.

Le 3ème régiment de bombardement
de Neustadt - Lachen-Speyerdorf

1ère organisation

Ce sont les escadrilles de l'escadre de bombardement 13 qui vont former le 3ème régiment de bombardement.

Le 10 mars 1919, l'escadre de bombardement 13 est envoyée dans la Palatinat, mise à la disposition du groupe d'armée Fayolle. Son état-major est implanté à Neustadt, les deux groupes occupent les terrains de Lachen-Speyerdorf et de Germersheim. Au mois de juin 1919, l'ensemble est réuni sur le terrain de Lachen-Speyerdorf. C'est sur ce terrain que le 3ème régiment de bombardement va stationner de 1920 à 1928.

Valable pour la période allant du 1er janvier au 1er février 1920.

Neuf escadrilles, numérotées de 201 à 212, réparties en 3 groupes de bombardement. Toutes ces unités sont équipées de Breguet 14B2, à l'exception des escadrilles 204 (traditions de la C 46) et 212 (traditions de la BR 246) qui sont dotées de Caudron R 11. Les numéros manquants sont réservés à des escadrilles en attente qui vont venir renforcer le régiment.

1er groupe de bombardement (issu des GB 3 / GB 4)
201ème escadrille ---> trad de la BR 107
202ème escadrille ---> trad de la BR 126
204ème escadrille ---> trad de la C 46
- - - - -
2ème groupe de bombardement (issu du GB 4)
205ème escadrille ---> trad de la BR 131
206ème escadrille ---> trad de la BR 132
207ème escadrille ---> trad de la BR 134
208ème escadrille ---> trad de la BR 9
- - - - -
3ème groupe de bombardement (issu des GB 3 / GB 4)
209ème escadrille ---> trad de la BR 128
212ème escadrille ---> trad de la BR 246

Composition de l'aéronautique de l'armée du Rhin :

L'armée française du Rhin a été placée sous les ordres du général de division Degoutte, membre du conseil supérieur de la guerre. Son aéronautique est composée des élèments suivants : le quartier général à Mayence, le groupe de reconnaissance 104, le groupe d'observation 103, les groupes d'observation 125, 127, 128, 129, 131, le parc aéronautique d'armée, le 3ème régiment de bombardement stationné sur le terrain d'aviation de Neustadt / Lachen-Speyerdorf, le parc de bombardement n° 3, une section d'ouvriers d'aviation et la station météorologique n° 7.

Organisation des unités d'aviation militaire :

* Circulaire relative à l'application aux troupes de l'aéronautique du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, concernant l'organisation provisoire des unités administratives dans les corps de troupe, à partir du 1er janvier 1920.

1. A partir du 1er janvier 1920, dans les formations de l'aéronautique appelées à être constituées en régiments et stationnées sur le territoire de la métropole, les unités administratives seront formées provisoirement, de la façon suivante:

Dans l'aviation : une seule unité administrative par groupe d'escadrilles (groupe d'observation ou de reconnaissance, groupe de chasse, groupe de bombardement); Dans 1'aérostation, une seule unité administrative par bataillon d'aérostation. Dans la D.C.A, une seule unité administrative par groupe de 75 automobiles ; dans les groupes mixtes, unité administrative réunissant les deux compagnies de projecteurs, et une unité administrative mixte.

2. Toutes les dispositions du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, en ce qui concerne la désignation des commandants des unités administratives provisoires, leur rôle et leur responsabilité, ainsi que les dates et conditions du passage de l'organisation actuelle à l'organisation nouvelle sont applicables aux troupes de l'aéronautique.

Le 1er janvier 1920, une organisation provisoire entre en vigueur en attendant le vote par le parlement de la loi d'organisation de l'aéronautique militaire. Les unités de chasse sont réparties au sein de trois régiments d'aviation, avec chacun trois groupes à trois escadrilles.

Création du 3ème régiment de bombardement :

Le 1er janvier 1920, le 3ème régiment de bombardement est officiellement créé, comme tous les régiments d'aviation. Il a été formé avec les groupes de bombardement issus des GB 3 et GB 4. Ces escadrilles perdent leurs dénominations issues de la Grande Guerre et deviennent les 201ème à 212ème escadrilles du dit-régiment. Toutes ces escadrilles volent sur Breguet 14 B2, à l'exception des escadrilles issues des C 46 et BR 246 qui volent sur Caudron R 11.

Numérotation des escadrilles :

Rappel : les escadrilles identifiées dans la série des 100 sont des escadrilles de chasse, celles dans la série des 200 sont des escadrilles de bombardement.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1920 :

La désignation officielle des unités est alors régiment de chasse, de bombardement ou d'observation.

Métropole :

- 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty,
- 2ème régiment de bombardement de Malzéville,
- 3ème régiment de bombardement de Neustadt / Lachen-Speyerdorf.

- 1er régiment d'observation de Tours-Parcay-Meslay
- 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
- 3ème régiment d'observation de Beauvais-Tillé
- 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny,
- 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron,
- 6ème régiment d'observation de Toul.

Afrique du Nord et Pologne :

- régiment d'Algérie-Tunisie
- régiment du Maroc
- Armée Haller

Ecoles :

- Ecole de perfectionnement des spécialistes de l'aviation de Bordeaux,
- Ecole de tir aérien et de bombardement de Cazaux,
- Ecole d'aviation d'Istres.

2ème organisation

Valable pour la période allant du 1er février au 1er août 1920.

Le régiment a été renforcé par l'arrivée de trois nouvelles escadrilles (203, 210 et 211). Douze escadrilles, numérotées de 201 à 212, sont réparties en 3 groupes de bombardement. Toutes ces unités sont équipées de Breguet 14B2, à l'exception des escadrilles 204 (traditions de la C 46) et 212 (traditions de la BR 246) qui sont dotées de Caudron R 11.

1er groupe de bombardement
201ème escadrille ---> trad de la BR 107
202ème escadrille ---> trad de la BR 126
203ème escadrille ---> trad de la BR 205
204ème escadrille ---> trad de la C 46
- - - - -
2ème groupe de bombardement
205ème escadrille ---> trad de la BR 131
206ème escadrille ---> trad de la BR 132
207ème escadrille ---> trad de la BR 134
208ème escadrille ---> trad de la BR 9
- - - - -
3ème groupe de bombardement
209ème escadrille ---> trad de la BR 128
210ème escadrille ---> trad de la BR 66
211ème escadrille ---> trad de la LET 465
212ème escadrille ---> trad de la BR 246

Dénominations semblables et complexes :

Comme on peut le constater, trois régiments portant le même numéro, comme par exemple, le 3ème de chasse de Châteauroux, le 3ème de bombardement de Neustadt / Lachen-Speyerdorf et le 3ème d'observation de Beauvais. Pour ajouter à la confusion, la numérotation des escadrilles au sein des régiments est complexe, les escadrilles de chasse étant numérotées dans la série des 100 et celles de bombardement dans la série des 200. Très vite, plus personne ne s'y retrouve.

Le commandement de l'aéronautique militaire va réagir et modifier la dénomination des régiments et de leurs escadrilles, le 1er août 1920. Nous le verrons dans le chapitre suivant.

 

Le 12ème régiment d'aviation
de bombardement de Neustadt / Lachen-Speyerdorf

> 1ère organisation du 12ème RAB :

Valable pour la période allant du 1er août 1920 au 1er novembre 1927. Douze escadrilles, numérotées de 1 à 12, réparties en 3 groupes de bombardement.

1er groupe de bombardement
1ère escadrille ---> traditions de la BR 107
2ème escadrille ---> traditions de la BR 126
3ème escadrille ---> traditions de la BR 205
4ème escadrille ---> traditions de la C 46
- - - - -
2ème groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 131
6ème escadrille ---> traditions de la BR 132
7ème escadrille ---> traditions de la BR 134
8ème escadrille ---> traditions de la BR 9
- - - - -
3ème groupe de bombardement
9ème escadrille ---> traditions de la BR 128
10ème escadrille ---> traditions de la BR 66
11ème escadrille ---> traditions de la F 465
12ème escadrille ---> traditions de la BR 246

Les escadrilles du 21ème RABN sont alors équipées de Breguet 14B2 et de Caudron R 11 (4ème et 12ème escadrilles)

Les insignes métalliques des escadrilles du 12ème régiment de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf de la période allant du 1er août 1920 au 1er novembre 1927 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Si vous possèdez les insignes métalliques des 11ème et 12ème escadrilles correspondant à la bonne époque, veuillez entrer en contact avec l'auteur du site - Insignes issus de plusieurs collections.

La 1ère division aérienne :

La 1ère division aérienne (état-major à Metz) est composée :

    • d'une brigade de chasse composée du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz et du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof.
    • d'une brigade de bombardement composée du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty et du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne).

Composition des régiments d'aviation de bombardement :

En général, les régiments d'aviation de bombardement sont composés d'un état-major (EM), d'une compagnie hors rang (CHR), 3 groupes de 3 escadrilles de biplaces, une escadrille de triplaces pour les bombardement de jour, une section photo-aérienne (bomb de jour), une section d'ouvriers d'aviation.

Le 12ème RAB est détaché à l'armée du Rhin :

Le 1er août 1920, la 12ème RAB est détachée de la 1ère division aérienne et rattachée à l'aéronautique de l'armée française du Rhin. L'aéronautique de l'armée du Rhin est maintenant composée du 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence (Allemagne) et du 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt (Allemagne).

Changements de désignations :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments et de leurs unités organiques, jugée trop complexe, évolue. Au 3ème régiment de bombardement, ses 12 escadrilles sont re-numérotées de 1 à 12. La dénomination des régiments passe de "Régiment de bombardement" à "Régiment d'aviation de bombardement". Ces changements sont définis par la circulaire ministérielle n° 56.927, en date du 17 juillet 1920.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er août 1920 :

Métropole :

- 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty,
- 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne),
- 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Malzéville,
- 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil.

- 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours et Pau,
- 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic et Avord,
- 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence (Allemagne),
- 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny,
- 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron.

Afrique du Nord et Levant :

- 36ème régiment d'aviation d'observation d'Algérie,
- 37ème régiment d'aviation d'obsertation du Maroc,
- Unités aériennes du Levant.

Répartition du contingent de la classe 1920 :

Les jeunes gens seront répartis entre les différentes unités de l’aéronautique. Dans les subdivisions, où le contingent à fournir est inférieur au nombre des affectations nominatives prononcées à l’administration centrale, toutes ces affectations seront néanmoins maintenues, la différence étant supportée par les autres armes proportionnellement au contingent attribué. Dans le cas où les affectations nominatives sont en nombre inférieur aux chiffres des tableaux de répartition, le contingent sera complété suivant les ressources, conformément aux indications ci-après :
* Unités d'aviation :
- 50 % d'ouvriers en métaux, mécaniciens de moteurs et d’avions, ajusteurs, chaudronniers, soudeurs autonomes, metteurs au point, ouvriers en fer, etc.;
- 20 % de conducteurs d'automobiles, électriciens, ouvriers en bois, voiliers, peintres, dessinateurs. photographes.

Les jeunes gens qui figureraient, à la fois, sur les listes nominatives d'affectation à l'arme du génie et à l'aéronautique seront maintenus à cette dernière arme. Le contingent du 12ème régiment d’aviation de bombardement sera incorporé à Metz par le 11ème régiment d'aviation de bombardement de Frescaty. Le contingent du 33ème régiment d’aviation sera incorporé à Avord par le 32ème régiment d'aviation.

Atterrissage en campagne qui se termine en brasier :

Le 31 août 1920, un Breguet 14B2 de la 1ère escadrille (traditions de la BR 107) du 12ème RAB, piloté par le MdL Roger Descubes (pilote), en équipage avec le Sol Charton (mécanicien) arrivait de Luxeuil (Haute-Saône). Tombé en panne moteur, le pilote tenta un atterrissage en campagne entre les village de Chavannes-sur-l'Etang et Montreux-le-Vieux (Haut-Rhin). Le pilote, qui ne sentait probablement pas cet atterrissage, a sauté de l'appareil, alors que son Breguet était encore à 5 mètres de hauteur. L'avion parcouru quelques mètres avant de s'écraser et à prendre feu. Sain et sauf, le pilote a ensuite tenté d'extraire son mécanicien des flammes, en vain. Charton a été carbonisé. Descubes a été brulé assez gravement sur différentes parties du corps en tentant de sauver son camarade. Le MdL Roger Descubes était titulaire du brevet de pilote militaire n° 8.250 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 27 août 1917.

Accident d'un Breguet 14 B2 :

Le 14 septembre 1920, le Breguet 14 B2 n° 12.117 codé "6" est détruit lors d'un accident aérien, sur le terrain de Lachen-Speyerdorf.

Embrasement après un capotage en campagne :

Le 5 décembre 1920, un Breguet 14B2 du 12ème RAB avait décollé de Luxeuil à destination de Neustadt. Il était occupé par le Sgt Michel (pilote) et le Sol Eugène Devillars (mitrailleur). En cours de route, le pilote fut contraint, suite à une panne moteur, d'atterrir en campagne. Il choisit un champ labouré sur le territoire de la commune de Bernwiller, près de Gallingen. Comme souvent dans une terre gorgée d'eau, l'avion, après avoir parcouru quelques dizaines de mètres, finit d'abord sur le nez, puis se retourna. Le pilote eut le réflexe de sauter avant mais pas son camarade qui fut coincé sous le fuselage retourné. Le feu prit et commenca à se propager. Le pilote tenta, d'abord seul, de retourner son appareil, en vain. Comme un enterrement passait sur la route de Bernwiller, le curé, aidé de plusieurs paroissiens, vinrent en renfort et parvinrent à soulever le fuselage. Hélas, le feu avait déjà fait son oeuvre, le malheureux mitrailleur avait les jambes brulées jusqu'à mi-cuisses. Il fut évacué sur l'hôpital de Mulhouse à 22 heures et mourut des suites de ses brûlures à minuit 10. Le Sol Devillars était originaire de Paris.

Détachement de deux escadrilles :

En mars 1921, le régiment participe à l'occupation de Düsseldorf, deux escadrilles sont détachées sur le terrain de Crefeld.

Un Breguet 14B2 s'écrase près de Luxeuil :

Le 9 avril 1921, un Breguet 14B2, monté par le Sgt (Jacques ou Robert) Millet (pilote) et le Sol Leaureau (mécanicien), avait décollé du terrain de Lachen-Speyerdorf. Arrivé au dessus de St-Sauveur, près de Luxeuil (Haute-Saône), le moteur de l'appareil est tombé en panne. La vitesse tombant rapidement, le Breguet tombe en perte de vitesse et s'écrase au sol, avant de s'enflammer. Les deux aviateurs ont été tués et leurs corps carbonisés.

Déplacement des escadrilles sur Gilbelzrath :

En mai 1921, les escadrilles s'installent près de Düren, sur le terrain de Gilbelzrath qu'elles occupent jusqu'en juillet, en prévision de l'occupation de la Rhur

Sorti en bout de piste :

Le 8 mai 1922, le Breguet 14 B2 n° 5918 de la 10ème escadrille (heaume de chevalier) du 12ème RAB a terminé sa course dans un fossé délimitant les limites du terrain de Lachen-Speyerdorf. L'accident a été causé par une trop longue prise de terrain, qui a provoqué une sortie de l'avion en bout de piste. Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés.

Inspection du régiment par le maréchal Fayolle :

Le 25 juillet 1922, le Maréchal Fayolle s'est fait présenté les moyens aériens et terrestres du 12ème régiment d'aviation de bombardement. Il a poursuivi sa tournée d'inspection par l'aviation de l'armée du Rhin, le 33ème régiment d'aviation et les unités de DCA.

Retournement d'un Breguet 14 B2 :

Le 10 août 1922, le Breguet 14 B2 n° 6882 baptisé "Jeannette" de l'équipage composé de l'Adj Mellinger (pilote) / Adj Chantreux (mitrailleur) appartenant à la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) est victime d'un capotage, suivi d'un retournement sur le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf. Les deux membres de l'équipage n'ont pas été blessés.

Nouvelle tenue de l'aviation militaire :

La nouvelle tenue de l'aviation militaire a été adoptée et entre en vigueur, le 1er mars 1923. Elle est de couleur kaki, comporte la tunique, la culotte .de cheval et les bottes d'aviateur, la casquette d'officier de marine de même couleur. Les insignes restent les mêmes pour les pjlotes, observateurs et. mécaniciens. Les grades seront portés, sur les pattes d'épaules.

Deux escadrilles détachées à Hengelar :

De la fin février 1923 au 10 novembre 1923, deux escadrilles sont détachées, sur roulement, sur le terrain de Hengelar, près de Bonn.

Atterrissage sur le toit d'une baraque :

Le 8 février 1923, le Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 8485 s'est posé sur le toit d'une baraque en bordure du terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf. Son pilote a fait une prise de terrain trop courte et n'a pas eu le temps de remettre plein moteur, la vitesse de son avion étant déjà trop basse. Heureusement pour les deux membres d'équipage, le bombardier s'est posé gentiment sur le toit de la baraque, y laissant dans l'affaire, son train d'atterrissage. Les deux aviateurs n'ont pas été blessés et sont descendus de leur perchoir à l'aide d'une échelle.

Perte de vitesse au décollage :

Le 5 mai 1923, le Breguet 14 B2 n° 6930 codé "2" de l'équipage composé du Cne Jean Pinsolle (pilote) / Sol Gabory (mitrailleur) de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) a été victime d'une perte de vitesse au décollage sur le terrain de Lachen-Speyerdorf. Le train d'atterrissage a été fauché. Les deux aviateurs n'ont pas été blessés. Le Cne Jean Pinsolle était titulaire du brevet de pilote militaire n°18.184 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 13 août 1919.

Vainqueur du challenge du journal "Le Matin" :

Le 11 juin 1923, le journal "Le Matin" a remis les prix du challenge réservé aux unités militaires. Ce prix est mis en jeu tous les deux ans. Cent-cinquante appareils y participaient. Les régiments d'aviation suivants y ont pris part : 11ème RAB de Metz-Frescaty, 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz, 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, 12ème RAB de Neustadt, 21ème RABN de Nancy, 22ème RABN de Chartres.

L'épreuve consiste en une course par handicap, courue par une formation de chaque régiment d'aviation, sur un parcours de 160 à 265 km. Chaque régiment fournit une formation de 5 à 10 avions. Le parcours de toutes les unités doit se faire le même jour. Les équipes seront classées :

  • 1er par le nombre d'avions arrivés,
  • 2ème, à égalité du nombre d'avions placés, par les différences de vitesse calculées, en fonction d'équipes d'avion.

Pour l'épreuve, il a été décidé que les équipes comprendront 6 avions de chacun des 1er RAC, 2ème RAC, 11ème RAB, 12ème RAB, 21ème RABN. NB, le 22ème RABN a participé mais n'a pas été classé car ce régiment n'est pas stationné dans la zone de service de la 1ère division aérienne.

Les vitesses arrêtées par le jury sont :

  • 215 km/h pour les chasseurs des 1er et 2ème RAC,
  • 155 km/h pour les bombardiers du 11ème RAB,
  • 165 km/h pour les bombardiers du 12ème RAB,
  • 145 km/h pour les bombardiers du 21ème RABN.

Les résultats sont les suivants :

  • Premier, le 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt qui a effectué les 265 km du parcours en 1h57.
  • Second, le 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz qui a effectué les 160 km du parcours prévu pour les avions de chasse en 55 mm 56s.
  • Troisième, le 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty qui a effectué les 265 km en 2h11.

Le 12ème RAB devient le nouveau détenteur du challenge du journal "Le Matin".

Accident d'atterrissage :

Le 23 juillet 1923, le Breguet 14B2 n° 6522 de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) du 12ème RAB, piloté par le Sgt Duchange, a terminé sa course sur le dos contre un des hangars du terrain de Lachen-Speyerdorf. Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés et l'avion détruit.

Compsition de l'aéronautique militaire en août 1923 :

> 1ère division aérienne : état-major à Metz.
* 2ème brigade d’aéronautique : état-major à Thionville.
  • 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
  • 38ème régiment d’aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz,
  • 1er bataillon du 1er régiment d'aérostation à Epinal.

* 11ème brigade de bombardement : état-major à Nancy.

  • 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty,
  • 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Essey.

> 2ème division aérienne :

* 1ère brigade aéronautique : état-major au Bourget.

  • 403ème régiment de défense contre aéronefs à Toul (etat-major et 2 groupes) et à Metz (2 groupes),
  • 22ème régiment d’aviation de bombardement de nuit de Chartres,
  • 34ème régiment d'aviation mixte à Dugny-le-Bourget,
  • 1er régiment d'aérostation à Versailles (état-major et 3ème bataillon), à Compiègne (2ème bataillon).

* 6ème brigade d'aéronautique : état-major à Tours.

  • 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux,
  • 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours,
  • 36ème groupe d'aviation à Pau,
  • 3ème bataillon du 2ème régiment d'aérostation d'Angers,
  • 401ème régiment de défense contre aéronefs au fort de Romainville.

* 3ème brigade mixte aérienne : état-major à Dijon-Longvic.

  • 32ème régiment d'aviation à Dijon-Longvic.
  • 1er bataillon du 2ème régiment d'aérostation à Nevers,
  • 404ème régiment de défense contre aéronefs à Dijon.

* 4ème brigade mixte aérienne : état-major à Lyon-Bron.

  • 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron,
  • 2ème régiment d'aérostation à Toulouse (état-major et 2ème bataillon),
  • 403ème régiment de défense contre aéronefs à Sathonay.

* 5ème brigade mixte aérienne (armée du Rhin) :

  • 12ème régiment d'aviation de bombardement à Lachen-Speyerdorf,
  • 33ème régiment d'aviation à Wackernheim (état-major et 3 groupes), Lachen-Speyerdorf (un groupe), Gonserheim (un groupe),
  • 3ème compagnie du 1er régiment d'aérostation (1er bataillon),
  • 402ème régiment de défense contre aéronefs à Gonsenheim (état-major et 3 groupes), à Trêves (un groupe).

Un vol en formation de 1.700 km :

Le 12 septembre 1923, une formation de huit Breguet 14B2 du 12ème RAB de Neustadt effectue un vol de 6.700 km, sous le commandement du Ltt Paul Mourier. Les avions, partis du terrain de Lachen-Speyerdorf, ont gagné successivement celui du Bourget, puis ceux de Tours, Dijon, Lyon, Nancy pour revenir à Neustadt.

Un pilote se paye du bon temps :

Le 22 septembre 1923, le Sgt René Jolly, pilote du 12ème RAB, titulaire du brevet de pilote militaire n° 6647 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 27 mai 1917, a décollé du terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf (Neustadt). Le temps pour réaliser sa mission étant écoulé, il a été porté disparu. Après des recherches, le pilote indiscipliné et son avion ont été retrouvés dans la région Nord, où il avait des attaches familiales. Il est passé directement par la case prison.

Un avion atterrit en Allemagne non occupée :

Le 14 avril 1924, un avion du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt / Lachen-Speyerdorf a été contraint d'atterrir, sur panne, près du village d'Osterbrûcken situé en Allemagne non occupée. Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés mais l'appareil a été endommagé. Après accord des autorités allemandes, une équipe de dépannage a été envoyé sur place, le 17 avril. L'équipage concerné, l'équipe de dépannage et l'avion sur une remorque sont rentrés au régiment, le lendemain. Les autorités allemandes, ainsi que la population locale, ont été très correctes.

Grave accident à Soultz-sous-Forêt :

Le 31 janvier 1924, l'équipage composé du Slt Hervé de Kerillis (pilote) et Slt Ponçot (observateur) appartenant au 12ème RAB, devait rejoindre le terrain d'aviation de Neustadt en Allemagne. En cours de route, les deux aviateurs ont été surpris par une épaisse brume qui couvrait la région au niveau de Soultz-sous-Forêts, dans les environs d'Haguenau. Ils ont été contraints d'atterrir dans une houblonnière. Mais ne voyant pas distinctement le sol, ils ne purent choisir le meilleur angle pour poser leur avion qui termina sa course en capotant. Comme souvent, le réservoir d'essence prit feu avant que les deux hommes ait évacué leur machine. Heureusement pour eux, les paysans, arrivés à leur secours, ont réussi à les extraire de leur avion en flammes. Ils ont été évacués sur l'hôpital de Strasbourg avec des brûlures au visage et des contusions.

En hommage à l'équipage du dirigeable Dixmude :

Le 26 juin 1924, une escadrille du 12ème RAB de Neustadt s'est posée sur le terrain de Cuers-Pierrefeu. Aussitôt posés, les aviateurs se sont dirigés, en délégation, dans le principal hangar du centre pour y déposer une couronne de fleurs à la mémoire de l'équipage du dirigeable Dixmude, disparu au large des côtes de la Sicile, le 21 décembre 1923. 42 membres d'équipage et 10 passagers ont perdu la vie au cours de cette catastrophe. Un mémorial a été érigé sur cette base navale en 1927.

Mort du Cne Winnaert :

Le 6 septembre 1924, l'avion occupé par l'équipage composé du Cne Frédéric François René Winnaert (pilote) et Sol (non cité) (mitrailleur) s'écrase sur un hangar. Le feu prend et se propage rapidement. Le drame aurait pu faire beaucoup plus de victimes, car le feu s'est arrêté à quelques mètres du baraquement qui servait de dortoir. Pendant la Grande Guerre, il a été commandant de l'escadrille 502 sur le front d'Orient. L'officier a été inhumé à Bordeaux (Gironde).

Tombé du train :

Dans la nuit du 22 au 23 mai 1925, le Ltt Lauzi, appartenant au 12ème RAB de Neustadt, est tombé du train express Mayence-Paris, près de la gare de Courcelle-sur-Niet. Dans l'obscurité, il a confondu la porte qui donnait vers l'extérieur avec la porte de WC. Il a été évacué avec une fracture du crâne sur l'hôpital militaire de Metz.

Convoyage des pilotes américains :

Le 31 juillet 1925, sept avions sont arrivés au Bourget dans le but de conduire au Maroc les pilotes de l'escadrille américaine. Ces aviateurs étaient le Cdt Happe du 12ème RAB, commandant de l'escadrille, du Cne Delaitre du 11ème RAB, Cne Robini du centre d'études aéronautiques, Cne Papin du 11ème RAB, Cne Escalier du 38ème RAM, Cne Clauzel du 32ème RAM et du Ltt Héraud du 12ème RAB.

Le logement des officiers du régiment :

En août 1925, ça grogne à Neustadt car des grands immeubles ont été construits il y deux ans. Ils sont destinés à loger les officiers du régiment et sont toujours vides malgré la demande. Il faut préciser que le Col de La Morlaix occupe une villa réquisionnée qui coûte 19.000 frs par mois, sans compter le mobilier. A Deux-Ponts, un batîment a été réquisionné pour 5.000 frs par mois pour abriter le cercle des officiers, qui sont seulement seize. Encore de l'argent public bien mal utilisé.

Accident dramatique d'atterrissage :

Le 29 août 1925, l'équipage composé du Sgt René Rivière (pilote) et de l'Adj Azael Robert (mitrailleur), à bord du Breguet 14 B2 n° 1.063 appartenant à la 2ème escadrille du 12ème RAB, lance un message à des travailleurs dans les champs alors qu'il survole la prairie de Dompierre, à 20 km de Saintes (Charente-Maritime). Il les prévenait de leur intension d'atterrir. Au dernier moment, sans doute gêné par la rivière et les arbres, le pilote a fait reprendre de la hauteur à son avion. Celui-ci, en finale d'atterrissage, avait déjà beaucoup perdu de vitesse, la montée rapide l'a mis en perte de vitesse et le Breguet s'est écrasé à 10 mètres de la rivière. L'appareil, qui a percuté la planète à la verticale, le moteur pénétrant profondement dans le sol, se retourne. L'Adj Robert a été éjecté à 50 mètres et a été tué sur le coup. Il était marié et père de trois fillettes. Le Sgt Rivière gisait dans les débris de son avion retourné. Les premiers témoins, arrivés sur les lieux, le trouvèrent encore en vie. Il décéda sur place des suites de ses blessures quelques instants plus tard.

Mort de l'Adc Abel Dupond :

Le 10 décembre 1925, l'Adc Abel Dupond, pilote du 12ème RAB qui est arrivé à l'unité, le 30 mai 1925, est décédé à Neustadt (Allemagne). Pendant la Grande Guerre, Abel Pupond a été pilote de la SPA 62, puis du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, avant de passer au 34ème régiment d'aviation pour une affectation en Afrique Occidentale Française. A été en opérations au Soudan. Il avait été nommé Adjudant-chef, le 1er novembre 1924. Je ne connais pas la cause de son décès.

Suicide des époux Pel :

Le 15 janvier 1926, le Sgt-Major Charles Pel, affecté au 12ème RAB de Neustadt, a mis fin à ses jours, pour des raisons qui sont restées inconnues. Malheureusement, sa mort allait faire une seconde victime, en la personne de sa femme qui fit de même, le 1er avril 1926. Elle laissa une lettre et se tira une balle de revolver. Elle succomba des suites de sa blessure après une demi-heure de souffrances.

Saut en parachute d'un viaduc :

Le 15 mars 1926, le Sol Maurice Housaux, originaire de Douai (Pas-de-Calais) a voulu démontrer qu'il pouvait sauter, avec un parachute militaire, du viaduc de l'Yvette, haut de 34 mètres. L'ouvrage d'art, érigé par la compagnie des chemins de fer, n'est pas encore en service. Il est situé à quelques kilomètres de Palaiseau (Essonne). Housaux faisait à l'époque son service militaire au 12ème RAB de Neustadt. Après un premier essai réussi avec un lest correspondant à son poids, il revient le lendemain pour tenter lui-même l'expérience. Devant tout le village venu assister à l'essai, notre courageux aviateur se jette dans le vide mais cette fois la voile met plus de temps à s'ouvrir et il touche très lourdement le sol. La jambe gauche est brisée, le visage tuméfié et le dos douloureux. Ne voulant rien paraitre, il a été évacué sur une civière et transporté à l'hôpital de Versailles (Yvelines) en déclarant qu'il recommencerai dès que possible. Pour lui, la tentative a échoué car la corde de déclenchement de son parachute était trop longue d'un mai mètre.

Des tentatives pour la coupe Michelin :

Le 22 juin 1926, dans le cadre de la coupe Michelin réservée aux bombardiers de jour, cinq équipages ont pris le départ de Neustadt pour essayer de boucler le circuit de 2946 km dans la journée avant minuit. Il s'agit du Cne Goslin, du Sgt Duthu, du Sgt Abgrall, de l'Adj Bonnecarrère et du Ltt Duchange. Le Cne Vercherin, parti la veille, a été contraint à l'abandon à Avord. Les Ltts Héraud et Garreau, n'ont pas réussi à couvrir la distance dans les délais imposés.

Le 27 juin 1926, trois pilotes du 12ème RAB de Neustadt ont pris le départ avec le but de battre le record de temps de la coupe Michelin. Il s'agit du Ltt Héraud, Adj Duphu et le Sgt Bonnecarrière. Le jour précédent, le Ltt Dussange décolla à 4h49 du matin pour revenir au même point à minuit et 19 mn après avoir parcouru 2.946,700 km à la moyenne de 151,514 km/h.

Deux morts lors d'une collision aérienne :

Le 19 août 1926, trois escadrilles participaient à des manoeuvres aériennes dans la région de Mourmelon-le-Grand. Le thème était un combat entre des avions de chasse du 33ème régiment de Mayence et des avions d'observation du 12ème régiment de Neustadt. Les chasseurs avaient pour mission d'interdire la voie aux observateurs dans la direction de St-Hilaire-le-Grand, près du camp de Tahure. Les avions évoluaient en tous sens. Soudain, un des appareils se retrouve en face à face avec un autre ayant à bord le Ltt Girard (pilote) et le Sgt-Maj Lagarde (mitrailleur). Voulant s'écarter, le Cal Guérin, pilote du monoplace, donna un coup de manche. L'avion vira trop tard et la collision ne peut être évitée. Le Cal Guérin, qui avait un parachute; s'élança dans le vide et atterrit sans mal au sol. Dans l'autre avion, le sergent-major Lagarde et le lieutenant Girard tombèrent avec leur appareil. Tous deux furent tués sur le coup.

Un sous-officier blessé dans un café :

Le 4 octobre 1926, le Sgt Audigou du 12ème RAB a été poignardé dans un café par un civil allemand nommé Hermann Krauter qui consommait à la même table que lui. Le 7 octobre, soigné à l'hôpital de Landau, la santé du militaire français s'est légèrement améliorée. Son agresseur, un patron tonnelier de Neustadt, officier de réserve allemand et décoré de la Croix de fer de 1ère classe, était toujours recherché par les polices française et allemande. Il a finalement été identifié en zone allemande non occupée et un mois après l'agression, il bénéficiait toujours de l'inertie des autorités adverses.

 

Résultats de la coupe Michelin :

Le 24 novembre 1926, les résultats de la coupe Michelin ont été promulgés par l'Aéro-Club de France. Les six premières places sont remportées par des équipages du 12ème RAB. Un vrai raz de marée !

- Cne Clément Théophile Coslin en équipage avec le Ltt Girard (observateur) : 1er prix, 15.000 francs, pilote du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, vitesse horaire commerciale de 163,61 km/h. Il a décollé de Neustadt à 2h23 et rentrait à 19h24 après avoir parcouru 2.946 km en 17h01.

- Les Adj Albert Lucien Duchange (pilote) et Slt Maurice Georges Duchange (observateur) : 2ème prix, 7.000 francs, du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, vitesse horaire commerciale de 154, 42 km/h.

- Les Adj Albert Lucien Duchange (pilote) et Slt Maurice Georges Duchange (observateur) : 3ème prix, 4.000 francs, pilote du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, vitesse horaire commerciale de 351, 11 km/h.h

- Les Adj Albert Lucien Duchange (pilote) et Slt Maurice Georges Duchange (observateur) : 4ème prix après avoir cvouvert x, 2.000 francs, pilote du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, vitesse horaire commerciale de 137, 95 km/h

- Ltt Bertrand Sylvain Duthu : 5ème prix, 1.000 francs, pilote du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, vitesse horaire commerciale de 137 km/h.

- Les Adj Albert Lucien Duchange (pilote) et Slt Maurice Georges Duchange (observateur) : 6ème prix, 500 francs, pilote du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, vitesse horaire commerciale de 129,75 km/h

Toutes les tentatives ont été effectuées aux commandes de leurs avions d'armes, des appareils Breguet 19 B2, équipés de moteurs Lorraine-Dietrich de 450 cv. Les bombes étaient remplacées par du lest.

Les frères Albert et Maurice Duchange, du 28 mai au 30 juin, ont fait sept tentatives. Ils ont bouclé, quatre fois le dur circuit à des moyennes variant entre 130 et 154 kilomètres de moyenne horaire, sur leur Bréguet-Lorraine à pleine charge militaire, c'est-à-dire équipé en avion de bombardement. Durant ce laps de temps, ils ont totalisé une centaine d'heures de vol, dont plus de quinze de nuit, avec dix-sept atterrissages nocturnes. Ils ont parcouru plus de 16.000 kilomètres, dont 11.787 en une semaine, passant sept nuits sans le moindre sommeil, prenant départ sur départ, à toutes les heures du jour ou de la nuit, voyageant dans la brume et au-dessus des nuages, sans apercevoir le sol pendant des heures, revenant une fois avec un plan cassé, une autre fois perdant en vol les capotages du moteur, arrachés par la vitesse.

Arrivée des Breguet 19 B 2 :

En 1927, les Breguet 14 B2 sont remplacés par les Breguet 19 B2 à moteur Lorraine de 450 cv.

Panne moteur au décollage :

Le 11 avril 1927, le Breguet 19 B2 n° 1520 de l'équipage composé de l'Adj Jean Teyssédou (pilote moniteur, titulaire du brevet de pilote militaire n° 17.989 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 31 mars 1919) et du Sgt Robert Mignot (pilote réserviste titulaire du brevet de pilote militaire n° 20033 obtenu à l'école civile Hanriot, le 17 octobre 1923), est victime d'une panne moteur au cours de la phase de décollage. Face à la forêt où il a peu de chance d'atterrir sans mal, le pilote vire et fait chuter sa vitesse qui n'était déjà pas bien grande. Cette manoeuvre ne pardonne pas sur ce type d'avion qui tombe immédiatement en perte de vitesse et s'écrase. Le pilote est retiré difficilement du fuselage par les secours. Il est gravement blessé et sortira de l'hôpital de Mayence après de longs mois de soins et de rééducation. Le Sgt Mignot n'a pas eu cette chance et a été tué à son poste.

Accident mortel :

Le 8 mai 1927, un avion militaire appartenant au centre d'aviation de Pau s'est écrasé entre les villages de Fleurance et Saint-Clar (Gers). La dernière fois qu'il fut observé par des témoins, il a été vu en train de tourner dans le brouillard, pour trouver une zone d'atterrissage, avec un moteur qui présentait des ratés d'allumage. Les secours, arrivés sur place, trouvèrent les deux membres de l'équipage tués dans les débris. Le pilote était le Sgt Yvon Villiard du 12ème RAB qui était titulaire du brevet de pilote militaire n° 20.572 obtenu à l'Aéroclub de Bourgogne, le 19 mars 1925. Le mécanicien qui l'accompagnait, n'a pas été identifié dans les journaux d'époque.

Atterrissage près d'un village :

Le 19 mai 1927, le Sgt-Major Emile Dumur, titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.200 obtenu le 5 octobre 1921, concurrent de la Military Zenith, a décollé du terrain de Villacoublay. Il est affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et pilote du 12ème RAB. En route pour rejoindre son régiment en Allemagne, il est victime de la rupture d'une tuyauterie de carburant, qui le contraint à poser son avion dans un champ entre les villages de Brouderdorff et Plaine-de-Walch, à 8 km de Sarrebourg. L'appareil a terminé sa course et s'est immobilisé à quelques mètres de la première maision de Brouderdorff. Le Sgt-Major et les trois membres de son équipage sont indemnes.

La coupe militaire Michelin pour 1926-1927 :

  • 1er prix de 15.000 francs au Cne Delaitre du 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty pour sa tentative du 21 juin 1927, sur Bréguet 19 (vitesse de 187,953 km/h).
  • 2e prix de 7.000 francs à l’Adj Braun du 12ème régiment d’aviation de bombardement de jour de Neustadt, pour sa tentative du 29 juin 1927, sur Bréguet 19 à moteur 450 cv Lorraine (vitesse : 184,219 km/h).
  • 3ème prix de 4.000 francs au Slt Duchange du 12ème régiment d’aviation de bombardement de jour de Neustadt pour sa tentative du 29 juin 1927, sur Breguct 19 B2. moteur 450 cv Lorraine (vitesse : 183,904 km/h).

Un Breguet 19B2 s'écrase en Belgique :

Le 8 août 1927, l'équipage d'un Breguet 19B2 de la 12ème escadrille (traditions de la BR 246) du 12ème RAB en service en Allemagne occupée, s'est égaré dans la région de Namur (Belgique), après une série ininterrompue d'orages. Alors qu'il se trouvait à une altitude d'environ 300 mètres, il est tombé en panne d'essence, ayant atteint la limite de son rayon d'action. Moteur stoppé, le pilote, malgré le temps détestable, a été contraint de descendre jusqu'à une centaine de mètres du sol pour trouver une zone propice à un atterrissage en campagne. Soudain, son lourd appareil, ayant trop ralenti, parti en perte de vitesse, se retourna et piqua vers le sol. Les deux hommes ont évacué alors que leur Breguet était déjà bas. Le pilote (non identifié) a atterri indemne dans un champ, tandis que son avion s'écrasait à une centaine de mètres de lui sur le territoire de la commune belge de Bierwart. Malheureusement, le Sgt Petit-Jean, originaire de La Chapelle (Meurthe-et-Moselle), a été grièvement blessé par un morceau de verre de ses lunettes de vol qui a pénétré dans l'oeil gauche. Il a été évacué sur l'hôpital de Namur. Petit-Jean est né le 25 février 1889.

> 2ème organisation du 12ème RAB :

Le 3ème groupe et la 8ème escadrille sont affecté au 11ème RAB de Mtez-Frescaty. Les 9ème et 12ème escadrilles rejoignent le 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron. Le 12ème RAB est maintenant réduit à sept escadrilles, numérotés de 1 à 23, réparties en 3 groupes de bombardement.

Valable pour la période allant du 1er novembre 1927 au 1er octobre 1932.

1er groupe de bombardement
1ère escadrille ---> traditions de la BR 107
2ème escadrille ---> traditions de la BR 126
- - - - -
2ème groupe de bombardement
3ème escadrille ---> traditions de la BR 205
4ème escadrille ---> traditions de la BR 134
- - - -
3ème groupe de bombardement
5ème escadrille ---> traditions de la BR 131
6ème escadrille ---> traditions de la BR 132
23ème escadrille ---> traditions de la C 46

Les escadrilles du 12ème RAB sont équipées de Breguet 19 B2.

Les insignes métalliques des escadrilles du 12ème régiment de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf de la période allant du 1er novembre 1927 au 1er octobre 1932 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Insignes issus de plusieurs collections.

Le régiment va partir sur Reims :

En novembre 1927, le commandant du 12ème RAB de Neustadt / Lachen-Speyerdorf est averti du prochain transfert du régiment sur Reims. Sur place, le terrain de Courcy est en train d'être aménagé pour recevoir plus d'une centaine de bombardiers. Pour l'instant, le terrain est encore impraticable et mal desservi. Il faudra attendre le 1er octobre de l'année suivante pour voir ce transfert effectif.

Les vainqueurs des épreuves militaires :

Le 12 janvier 1928, l'Aéro-club de France, sous la présidence du Comte de la Vaulx, a célébré les vainqueurs des épreuves sportives d'aviation suivantes :

* La Military Zenith des avions de bombardement de nuit :

  • Premier prix à l'équipage composé de l'Adj Fouché (pilote), du Ltt Lefort (chef de bord), du Sgt Etienne (radiotélégraphiste) et du Sol Chuezal (mitrailleur) de l'école militaire d'aviation d'Avord, avec une vitesse moyenne de 117, 104 km/h.
  • Deuxième prix pour le même équipage.

* La Coupe Michelin pour militaires :

  • Premier prix : Cne Delaître du 11ème régiment d’aviation de bombardement de Metz-Frescaty avec la vitesse moyenne de 187 km/h.
  • Deuxième prix : Adj Braun du 12ème régiment d’aviation de bombardement.

* La coupe Breguet :

  • Premier prix à l'équipage composé du Ltt Blanchard et de l'Adj Pignard du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic.
  • Deuxième prix à l'équipage du Sgt Bruyère du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron.

* La coupe Renaud :

  • à l'équipage composé par le Cne Challe et le Cne Weiser pour leur tentative Le Bourget-Bender-Abbas, soit 5.174 km.

Construction des six hangars pour avions :

Au début 1928, un groupe de six hangars Bessoneau, couverts de tôle, est en construction sur le terrain de Reims-Courcy. Pour compléter ces installations, un réseau de voies ferrées de 0,60 m est érigé pour relier les installations techniques.

Départ de l'échelon précurseur et premiers atterrissages :

En avril 1928, un échelon précurseur, comprenant une centaine de personnels non navigants, part de Lachen-Speyerdorf et sont logés provisoirement à la caserne Jeanne d'Arc à Reims. Le 29 mai 1928, les deux premiers Breguet 19 B2 à moteur Lorraine 450 cv se posent sur une bande dégagée et nivelée. Ce travail a été effectué par des équipes civiles, dirigées par un sous-officier, chef de détachement. De nombreux trous, des barbelés et matériels divers, restes de la Grande Guerre, subsistaient un peu partout sur zone. Les deux pilotes, aux commandes des avions précurseurs, étaient le Slt Bisch et l'Adc Braun.

Une sentinelle tuée par balle :

Dans la nuit du 10 au 11 août 1928, le Sol Lafette, déclaré comme service "Auxiliaire" et affecté au 12ème RAB, a été tué d'une balle alors qu'il était en poste comme sentinelle. En février 1934, sa famille a demandé une indemnité estimant que leur fils n'aurait jamais dû être posté comme sentinelle, alors qu'il avait été déclaré comme dépendant du service "Auxiliaire" et non du service "Armé". La famille a été déboutée.

Départ des premiers trains :

Le 28 septembre 1928, le premier des neuf trains mixtes (personnel et matériel) quitte Neustadt pour Reims. Les autres trains suivent jusqu'au 24 octobre 1928.

Organisation provisoire du commandement dans l'armée de l'Air, le 6 février 1929 :

A ) 1ère division aérienne - Quartier général à Metz :

* 2ème brigade d'aéronautique - Etat-major à Thionville :
- 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz,
- 1er régiment d'aérostiers (1er bataillon) à Epinal.
- 2ème régiment d'aérostiers (1er bataillon) à Metz.
(NB : Nevers jusqu'au 1er mai 1929)

* 11ème brigade de bombardement - Etat-major à Nancy :
- 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty,
- 12ème régiment d'aviation de bombardement de Reims-Courcy,
- 21ème régiment d'aviation de bombardement de Nancy-Essey.

B ) 2ème division aérienne - Quartier général à Paris :

- 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny,
- 22ème régiment d'aviation de Chartres,
- 1er régiment d'aérostation (état-major, 2ème et 3ème bataillon) à Compiègne. (NB : 3ème bataillon à Versailles jusqu'au 1er mai 1929).

C) 3ème division aérienne - Quartier général à Tours.

* 1ère brigade d'aéronautique - Etat-major à Toulouse.
- 2ème régiment d'aérostation (état-major, 2ème et 3ème bataillon) à Toulouse. (NB : 3ème bataillon à Angers jusqu'au 1er mai 1929).
- 36ème groupe d'aviation de Pau,
- 31ème régiment d'aviation de Tours,
- 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux.

* 4ème brigade d'aéronautique - Etat-major à Lyon.
- 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron.

* 5ème brigade d'aéronautique - Etat-major à l'armée du Rhin.
- 33ème régiment d'aviation de Mayence.

Départ du 12ème RAB de Neustadt :

Le 1er octobre 1928, l'échelon volant du 12ème régiment de bombardement de jour, équipé de quatre-vingt-onze Breguet 19 B2, quitte le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf / Neustadt an der Haart (Palatinat / Allemagne) pour survoler la ville de Reims, puis se poser sur le terrain de Reims-Courcy (Marne). Une seule bande de terrain est aménagée et utilisable.

Moyens mis en oeuvre pour le déménagement :

Le rapatriement du 12ème RAB a mis en oeuvre 91 Breguet 19 B2 avec leurs équipages, 9 trains emportant 17 officiers, 97 sous-officiers, 575 caporaux et soldats, 33 wagons chargés de matériels et de véhicules. A son arrivée à Reims, le 12ème RAB, sous les ordres du LcL Guillemeny, comprenait deux groupes de 3 escadrilles, un compagnie hors rang (CHR), une compagnie d'ouvriers d'aviation (COA), un parc d'aviation.

Logements de personnels sur Reims :

En attendant la fin des travaux, l'hébergement est constitué par mes casernes du boulevard Pommery (pour les personnels navigants), la caserne Mars, rue Neufchâtel (services administratifs et CHR)

Le pilote éjecté en vol, le mitrailleur tué :

Le 2 avril 1929, le Slt Simonin, pilote du 12ème RAB, récemment sorti de l'école d'application de Versailles, volait en équipage avec le Sgt Lucien Jacquemin, mitrailleur. Vers 15h45, alors qu'ils évoluaient au dessus du terrain d'aviation de Brimont, leur avion fut pris dans des turbulences. Le pilote non sangé, fut éjecté dans le vide mais réussit à atterrir sans mal, après avoir ouvert son parachute dorsal. Il s'en tira avec une commotion et des contusions dues à son dégagement non désiré. Malheureusement, son équipier n'a pu reprendre les commandes de l'appareil qui s'est écrasé à 600 mètres de là dans un champ où le moteur s'enfonca profondément dans le sol. Les secours, ayant à leur tête, le Col Chabert, commandant du 12ème RAB, ont retrouvé le sous-officier mort dans les débris. Il était originaire de Vaux-le-Petite (Meuse).

Deux tués au cours d'une collision aérienne :

Le 1er mai 1929, une escadrille du 12ème RAB de Reims-Courcy évoluait au-dessus du camp de Châlons à une altitude d'environ 300 mètres. Soudain, deux Breguet 19B2 entrèrent en collision, l'un occupé par les Ltt Moret et Escudier, et l'autre par le Sgt Absalon et le Sol Marchand. Les quatre aviateurs évacuèrent leurs avions en perdition en sautant en parachute. Le Ltt Escudier et le Sgt Absalon atterrirent indemnes au sol, mais il n'en fut pas de même pour leurs camarades. Le Ltt Louis Moret et le Sol Gilbert Marchand firent une chute de 300 mètres avant de s'écraser au sol. Ils ont été tués sur le coup. Leurs corps furent évacués sur l'hôpital du camp de Châlons.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Louis Morot, pilote au 12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du XX août 1929 : "Pilote ardent et brave, animé du plus pur sentiment du devoir. Officier appelé au plus bel avenir par ses dons intellectuels et sa valeur morale. A trouvé la mort au cours d'une collision d'avions le 30 avril 1929."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Sol Gilbert Marchand, mitrailleur au 12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du XX août 1929 : "Jeune soldai que son cœur ardent a poussé à faire son service dans le personnel navigant de l'aviation. Travaillant avec ardeur à la préparation de son brevet de mitrailleur, a trouvé la mort à la suite d'une collision d'avions, le 30 avril 1929."

Les journées nationales de l'aviation :

Le 19 mai 1929, à l'occasion des journées nationales de l'aviation sur le terrain d'aviation de Vincennes, une simulation de combat aérien massif a été jouée devant une foule très nombreuse. Un groupe de bombardiers est attaqué par une patrouille de chasse, avec rafales de balles à blanc et des tirs à blanc des 75 de DCA. Les bombardiers sont contraints de se disperser sans avoir atteint leur obsjectif. Trois d'entre eux, simulent des dégats graves et une vrille mortelle qui est opportunément stoppée avant le sol. Vient ensuite le défilé aérien, d'abord quatre patrouilles de cinq Breguet de bombardement et de reconnaissance, puis 30 secondes plus tard, quatre autres patrouilles de cinq Breguet. Trente secondes plus tard, le troisième paquet des avions de reconnaissance passe. A cent mètres derrière, à 200 km/h, le vrombissement des monoplans de combat, par groupe de trois, envahit le ciel. C'est un total de 180 appareils qui se succèdent dans le ciel.

Les épreuves de vitesse ascensionnelle ont été disputées en début de meeting par les régiments de chasse suivants : 2ème RAC, 3ème RAC, 33ème RAM, 34ème RAM, 35ème RAM et 38ème RAM (RAC pour régiment d'aviation de chasse et RAM pour régiment d'aviation mixte)

Résultats des épreuves militaires :
* Epreuve de passage à la verticale : 1er prix au 36ème groupe d’observation à Pau.
* Avions de chasse : 1er prix au 32ème régiment d’aviation mixte de Dijon-Longvic.
* Avions de bombardement de nuit : 1er prix au 21ème régiment d’aviation de bombardement de nuit, à Nancy-Essey.
* Avions de bombardement de jour : 1er prix au 12ème régiment d’aviation de bombardement de jour de Reims-Courcy.
* Aviation maritime : 1er prix pour l'Aviation d’Orly sur hydravion CAMS.
* Epreuve de réglage d’artillerie : 1er prix au 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny.

Un accident très grave :

Le 21 juin 1929, un équipage de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB avait décollé du terrain d'aviation de Mourmelon, vers 23 heures. Il devait effectuer un vol de nuit, en formation avec d'autres escadrilles, entre Reims et Le Bourget. Probablement désorienté par la brume très présente sur zone, l'équipage n'a pas vu arriver le danger. Ils ont d'abord envoyé une fusée éclairante pour reconnaitre une zone d'atterrissage, en vain. La douille de la fusée a transpercée la toiture d'une habitation légère. Le contact avec le sol a été très violent et l'avion s'est écrasé près du village de Morangles, près de Senlis (Oise). Le Sgt Félicien Hautmann (mitrailleur) a été évacué sur l'hôpital de Beauvais en se plainglant de douleurs internes et le Sgt Paul Beuchet (pilote) sur l'hôpital du Val-de-Grâce de Paris avec un enfoncement de deux côtes, deux foulures au pied droit et au poignet. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 18.564 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 17 novembre 1920.

Accident mortel en ravitaillement en vol :

Le 28 juin 1929, à 18 heures, un grave accident s'est produit au centre d'aviation de Courcy. Au cours d'un exercice de ravitaillement, un Breguet 19B2 monté par le Ltt Durandeau (pilote) et le Sgt Bex (mitrailleur) ravitaillait un second Breguet 19B2 qui était monté par l'Adj Vogt (pilote) et le Sgt Abadie (mitrailleur). Ce dernier manqua la prise du tuyau de ravitaillement, qui, en se prenant dans l'empennage, provoqua une perte de vitesse des deux appareils, qui descendirent en vrille. Le Ltt Durandeau parvint à redresser son appareil au ras du sol mais l'appareil de l'Adj Vogt s'écrasa au sol. Les deux aviateurs furent tués.

Victime d'une rupture d'aile :

Le 11 août 1929, un avion, monté par l'équipage composé du Sgt Barbier (pilote) et du Sol Bourillon (mécanicien) du 12ème RAB, s'est écrasé près de Lusseray (Deux-Sèvres), à neuf kilomètres de Melle. L'accident a été causé par la rupture d’une aile. Fort heureusement pour eux, les deux aviateurs ont réussi à quitter leur appareil en perdition et à sauter en parachute. Ils ont atterri au sol indemnes mais leur avion a été détruit.

Le mitrailleur saute en parachute avant l'atterrisage de nuit :

Le 14 avril 1930, un avion, monté par l'équipage composé du Ltt de Laherberie (pilote) et du Sgt Houzeaux (mitrailleur), avait décollé de Courcy en vol de nuit, en direction de Paris. A une heure du matin, perdu dans la brume, l'équipage décide d'atterrir dès que possible, alors qu'il est à un kilomètre, au Nord de Liancourt. L'atterrissage étant probablement très incertain, le mitrailleur sauta en parachute alors que l'avion était encore à 500 mètres d'altitude. Il descendit et se posa dans un bois, sans se blesser. Le Ltt de Laherberie, resté seul à bord, a réussi à atterrir sans dommage.

Les journées nationales de l'aviation à Vincennes :

Le 7 juin 1930, les épreuves militaires ont débuté à 9h00.
La coupe militaire des avions de bombardement de nuit consistait en un passage à la verticale en vol de peloton face au vent à une altitude de 500 mètres. Les prix offerts par l'Aéro-Club de France consistent en des objets d'art d'une valeur de 3.000 et 1.500 francs. Deux escadrilles de cinq avions des 21ème et 22ème régiments de bombardement de nuit participaient à cette épreuve.
La coupe militaire des avions de bombardement de jour consistait également en un passage à la verticale en vol de peloton à une altitude de 500 mètres. Les prix offerts par l'Aéro-Club de France consistent en des objets d'art d'une valeur de 7.000 et 4.000 francs. Deux escadrilles de cinq avions des 11ème et 12ème régiments de bombardement de jour participaient à cette épreuve.
La coupe militaire des avions de renseignements a été disputée par les équipages des 31ème, 32ème, 34ème, 35ème, 38ème régiments d'aviation mixtes et du 36ème groupe d'aviation. Le 1er prix a été remporté par la 1ère escadrille du 31ème RAM de Tours, le 2ème prix par la 2ème escadrille du 32ème RAM de Dijon-Longvic, le 3ème prix par 11ème escadrille du 36ème groupe de Pau, le 4ème prix par la 1ère escadrille du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz. Les 33ème, 34ème et 35ème RAM ne sont pas classés.

Capotage en campagne :

Le 8 juin 1930, un avion du 12ème RAB a capoté près du village de Moussy-le-Vieux, au lieu dit "Le Fief". L'équipage, composé du Cal Foucaud et d'un mécanicien non nommé, ont été blessés et transportés au château des Gueules cassées, à Moussy.

La visite d'une escadrille belge :

Le 24 juillet 1930, une escadrille militaire belge composée de sept appareils, commandée par le Maj Tapproge et qui effectue le tour de France, s'est posée sur le terrain de Reims-Courcy, siège du 12ème RAB. Les aviateurs belges arrivaient de Nancy après avoir survolé Bar-le-Buc et Châlons.

Un avion s'écrase à Mourmelon :

Le 29 août 1930, un avion du 33ème groupe autonome de Bouy évoluait à faible altitude au-dessus du camp de Mourmelon-le-Grand. Soudain, l'appareil s'est mis en vrille et s'écrasé sur le sol. Avant l'arrivée des témoins et des secours, le feu prit dans les débris et se propagea à l'avion qui s'enflamma. Les sauveteurs réussirent à dégager le Sgt Girardet, mitrailleur du 12ème RAB, originaire du Doubs. Affreusement brulé, il a été évacué dans un état désespéré vers l'hôpital de Châlons. Malheureusement, le pilote de l'avion, l'Adc Lacombe du 33ème régiment d'aviation, n'a pu être arraché aux flammes et est mort carbonisé. Il était né à Lyon et laisse une veuve et trois jeunes enfants. L'enquête a conclue que l'accident a été causé par une glissade sur l'aile consécutive à un virage trop brusque, et qu'il y avait une faute très nette de pilotage.

Mort du Lcl Maurice Happe :

Le 20 octobre 1930, le Lcl Maurice Happe, commandant du 12ème RAB, en équipage avec le Sgt Huet (mécanicien), a été victime d'un accident d'avion, aux commandes du Breguet 19 B2 n° 1717, dans les environs d'Aywaille, près de Liège (Belgique). Ils avaient décollé du terrain de Courcy vers 11 heures et se rendaient à Metz-Frescaty, où l'officier supérieur devait donner un cours. L'avion a été vu en train de tourner en cherchant probablement une zone d'atterrissage dans une région malheureusement non propice car hérisée de collines rocheuses. Soudain, les témoins ont nettement vu une aile se détacher. Aussitôt, l'avion piqua violement du nez et l'autre aile fut à son tour arrachée. Le fuselage continua seul sa course folle vers le sol avant de percuter sans que les deux membres d'équipage aient le temps de sauter en parachute. Le fuselage s'est écrasé dans un pré au lieu dit "Le Gibet" apaprtenant à Mme de Potter d'Indoye. Les premiers témoins, arrivés sur place, trouvèrent les aviateurs écrasés sous la masse de ferraille, tués nets. Les funérailles du Lcl Happe ont été célébrées en l'église de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 25 octobre. Le Sgt Huet était originaire de Rethel (Ardennes). Un monument à leur mémoire a été inauguré sur place, le 21 octobre 1931.

Accueil des aviateurs Coste et Bellonte :

Le 20 novembre 1930, une escadrille du 12ème RAB a escorté le "Point-d'Interrogation" des aviateurs Costes et Bellonte, auteurs de la première traversée de l'Atlantique dans le sens France-USA. Après avoir atterri sur le terrain de Reims-Courcy, les célèbres aviateurs ont été accueilli par le Général Lafont, commandant de la place de Reims et le Col Chabert, commandant de la 12ème escadre aérienne.

Les journées nationales de Vincennes :

Le dimanche 24 mai 1931 a commencé de bonne heure par une série d'épreuves militaires de liaison avec l’artillerie par les avions d'observation. Un peu plus tard, les appareils de chasse ont pris part à un concours de vitesse ascensionnelle. Lundi, les avions de bombardement de jour appartenant au 11ème et au 12ème régiments d’aviation de bombardement de jour passaient en vol d’escadrilles suivis par les avions de bombardement de nuit des 21ème et 22ème régiments d’aviation.

L’épreuve militaire de destruction de ballonnet a donné les résultats suivants :

  • 1er : le 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic ;
  • 2ème : 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugnyt ;
  • 3ème, le 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof ;
  • 4ème, le 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz ;
  • 5ème, l'escadrille 3 CI de l’aviation maritime ;
  • 6ème : le 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux ;
  • 7ème : le 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron.

Le» militaires du 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Reims-Courcy enlevèrent la palme de l’épreuve à la verticale des avions de bombardement de jour, tandis que la 3ème escarbille du 21ème régiment de Nancy se classait première des avions de bombardement de nuit devant la 3ème escarbille du 22ème régiment de Chartres.

Grandes manoeuvres d'automne :

Le 30 août 1931, dans la région de Reims, d’importants mouvements de troupes appartenant aux 2ème, 6ème et 9ème régions militaires, sont signalés, en vue de leur concentration dans le triangle formé par Laon, Rethel et Reims, où se dérouleront, du 7 au 17 septembre, les grandes manoeuvres d’automne dirigées par le général Claudel, membre du Conseil supérieur de la guerre. Quatre divisions d’infanterie, une division de cavalerie, des régiments d’artillerie et d’aviation, groupant plus de 50.000 hommes, évolueront pendant ces manoeuvres. Le général Lacapelle, commandant le 6ème corps d'armée, commandera l’armée bleue; le général Maître, commandant le 2ème corps d'armée, dirigera l’armée rouge. La première phase des manoeuvres se déroulera autour de Sissone, la deuxième autour de Reims. Le quartier général du général Claudel sera installé dans les bureaux du 12ème régiment d’aviation de bombardement sur le terrain d'aviation de Courcy.

De toute part, affluent vers la région les troupes devant y participer. Certains régiments ont traversé Reims pour gagner leurs cantonnements ; ce sont le 106ème régiment d'artillerie venant du Mans ; le 11ème régiment de chasseurs venant de Vesoul ; le 151ème régiment d'infanterie venant de Metz. Au terrain d'aviation de Courcy où siége le quartier général du général Chaudel, directeur des manoeuvres, des équipes de télégraphistes relient par un réseau serré de lignes téléphoniques les différentes localités de la région comprise entre Laon, Sissonne, Rethel et Reims, avec le grand quartier général. De nouveaux hangars sont montés pour l'aviation à Ville-sur-Retourne, près de Rethel. Cinquante hommes des 1er, 2ème et 12ème régiments d'aviation terminent le montage de onze hangars destinés à recevoir des avions, tandis que quarante hommes travaillent au nivellement du terrain d'atterrissage. Au camp de Sissonne, on procède à l'installation de nombreux fils téléphoniques.

Le 7 septembre 1931 commencèrent les premières opérations dans la région comprise entre Sissonne et le Rethelois. Le 10 septembre au petit jour,entre Fraillicourt et Aussonne, se sont faits les premiers engagements, tandis que les patrouilles de cavalerie commencentà battre la campagne, mais aucune action décisive n'a été engagée avant le 10 ou le 11. Jeudi dans la matinée, le colonel polonais Rayski, délégué par son gouvernement et accompagné de 4 officiers, arrive à Courcy où il est reçu par le général directeur des grandes manœuvres. Le 16, à partir de 14 heures, M. Maginot, ministre de la guerre, accompagné du général, Weygand passe en revue la 4ème division de cavalerie et la brigade de spahis entre La Haubette et Tinqueux et les trois divisions d'infanterie entre La Neuvilette et Berry-au-Bac, après avoir assisté aux dernières phases des manœuvres.

Mort du Sol Pierre Prévot :

Le 20 septembre 1931, le Sol Pierre Prévot, 21 ans, originaire d'Albert (Somme) et affecté au 12ème RAB de Reims-Courcy, est tombé par une fenêtre du 3ème étage dans la cour. Il a été évacué avec de multiples fractures et transporté à l'hôpital de Reims, où il est décédé des suites de ses blessures dans la nuit.

En novembre 1931, le Cne M. Ginestet est commandant de la 4ème escadrille (traditions de la BR 134) du 12ème RAB de Reims-Courcy.

Arrivée des premiers LéO 20 :

En février 1932, les premiers LéO 20 sont affectés au 2ème groupe de bombardement..

Mort du Cdt Coslin :

Le 12 juillet 1932, le Cdt Coslin en équipage avec le Col Guilleminey, réalisait un raid de longue distance en reliant les villes de Bucarest, Varsovie, Istanbul, Venise avant de regagner Le Bourget. Dans les environs de St-Etienne, leur avion fut pris dans le brouillard avant de s'écraser. Le Col Guilleminey a tenté d'évacuer l'avion lors de sa descente, mais trop tard. Le Cdt Coslin avait a son actif 2.500 heures de vol, avait remporté la coupe Michelin en 1926. Il a été commandant de la 7ème escadrille du 12ème RAB.

Inspection par le Ministre de l'Air :

Le 8 août 1932, le président Painlevé, ministre de l'Air, a poursuivi ses inspections. Il est arrivé à Reims, en avion, accompagné par le Gal Armengaud, chef de son cabinet militaire. Il a été reçu sur le terrain par le Gal de Goys, commandant le groupe de réserve et par le LcL Guyomar, commandant par intérim le 12ème RAB, suite à la mort du Lcl Happe. Le ministre est rentré au Bourget en fin de soirée.

Travaux sur la base aérienne :

Le 24 août 1932, la Chefferie du génie de Reims a proposé un chantier à réaliser sur l'aérodrome de Reims-Courcy. Il s'agissait de la construction des routes et l'aménagement des abords des magasins du corps et des pavillons des maîtres-ouvriers du 12ème RAB dans la caserne Roisin, sur l'aérodrome à Reims, pour une somme de 135.000 francs. Ces travaux devaient être réalisés sous 3 mois, à compter du 16 septembre.

Tragique accident de circulation :

Le 19 septembre 1932, trois sous-officiers aviateurs, l'Adj Decou, les Sgts Vial et Vion-Duruy désiraient prendre un taxi devant les casernes du 12ème RAB pour se rendre à Reims. Soudain, une voiture, conduite par M. Gaston Soile, mécanicien à Reims, a raté son virage et renversé les trois hommes. L'Adj Decou fut projeté contre le mur de la caserne. Les blessés furent évacués sur l'hôpital de Reims. Malheureusement, le Sgc Vion-Duruy, le crâne fracturé, a succombé des suites de ses blessures. Les autres blessés et les occupants de la voiture, le conducteur, sa femme et ses parents n'ont été que légèrement blessés. Le parquet de Reims a ouvert une enquête contre M. Soile, le conducteur du véhicule.

Accident au retour de manoeuvres :

Le 22 septembre 1932, un Breguet 19B2 appartenant au 12ème RAB revenait des manoeuvres de Champagne, qui s'étaient déroulé près de Mailly. L'avion a été vu en train de tomber en vrille d'une hauteur de 800 mètres et s'écraser près du bois Soulain, à seulement 200 mètres des hangars avion. L'équipage composé du Sgt Maurice Romay (pilote), originaire d'Asnières (Hauts-de-Seine) et du Cal Laurent Valentini (mitrailleur), originaire de Vienne (Isère) ont été évacués, blessés mais n'ayant pas perdu connaissance. Le Sgt Romay a été blessé au visage et souffre d'une fracture de la jambe droite. Le Cal Valentini porte une grave entaille à l'arcade souscillière. Les deux hommes ont été sonnés par l'impact avec le sol, mais leur état n'inspira pas d'inquiétudes.

> La partie suivante concerne l'armée de l'Air - Elle sera transférée dans les pages concernant l'armée de l'Air quand elles seront ouvertes.

La 12ème escadre de bombardement
de Reims-Courcy

Le 1er octobre 1932, la 12ème escadre de bombardement remplace le 12ème régiment d'aviation de bombardement.

> 1ère organisation du 12ème escadre de bombardement :

Valable pour la période allant du 1er octobre 1932 au 1er juillet 1933. Sept escadrilles, numérotées de 1 à 23, réparties en 3 groupes de bombardement.

GB I/12
1ère escadrille ---> traditions de la BR 107
2ème escadrille ---> traditions de la BR 126
- - - - -
GB II/12
3ème escadrille ---> traditions de la BR 205
4ème escadrille ---> traditions de la BR 134
- - - -
GB III/12
5ème escadrille ---> traditions de la BR 131
6ème escadrille ---> traditions de la BR 132
23ème escadrille ---> traditions de la C 46

Les escadrilles de la 12ème escadre de bombardement sont équipées de Lioré et Olivier LeO 20, à l'exception de la 23ème escadrille qui passe escadrille de chasse de nuit et est dotée de Breguet 19 CN2.

Les insignes métalliques des escadrilles de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy de la période allant du 1er octobre 1932 au 1er juillet 1933 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - NB : l'insigne de la 1ère escadrille est celui de la 2ème escadrille de l'ET 52 "La Tontouta" qui détient ses traditions - Je n'ai pas de photo de l'insigne de la période allant de 1933 à 1940 - Si vous possèdez cet insigne, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Insignes issus de plusieurs collections.

Atterrissage de nuit en campagne :

Le 21 décembre 1932, au cours un exercice d'escadrille de nuit, un Breguet 19 CN 2 du 12ème RAB, monté par l'équipage composé du Cne Vuarin (pilote) et du Sgt Chabert (mitrailleur), a été victime d'une panne moteur, alors qu'il survolait la forêt de Reims. L'équipage a lancé plusieurs fusées éclairantes pour trouver une zone propice à un atterrissage en campagne. Après avoir choisi la moins mauvaise, ils se sont présentés pour atterrir dans un champ aux environs de Champfleury, au Sud de Reims. Hélas, le bombardier a accroché un poteau télégraphique et a terminé sa course en morceaux. Les deux aviateurs, qui ont eu beaucoup de chance, n'ont pas été blessés mais leur avion gravement endommagé.

Nouvelle organisation de l'aviation militaire :

Le 1er avril 1933, nouvelle organisation des unités aériennes de l'aviation militaire.

  • 1ère région aérienne (EM à Metz) :
  • 8ème brigade aérienne :
    • 38ème régiment d'aviation mixte (renseignement) à Thionville-Basse-Yutz et Bouy.
    • 33ème escadre aérienne (observation) à Nancy-Essey.
    • 1er et 4ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Metz et Epinal.
  • 11ème brigade aérienne :
    • 11ème escadre aérienne (bombardement) de Metz-Frescaty.
    • 21ème escadre aérienne (bombardement) de Nancy-Essey.
  • 2ème brigade aérienne :
    • 7ème escadre aérienne (chasse) de Dijon-Longvic.
    • 32ème escadre aérienne (observation) de Dijon-Longvic.
    • 52ème escadre aérienne (Reconnaissance) de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 1 de Romilly.
  • Magasin général d'aviation n° 2 de Dijon-Longvic.
  • Magasin général d'aviation n° 3 de Romorantin.
  • Ecole d'aviation militaire d'Avord.
2ème région aérienne (EM à Paris) :
    • 4ème brigade aérienne :
      • 1ère escadre aérienne (chasse) au Bourget-Dugny.
      • 34ème escadre aérienne (observation) au Bourget-Dugny.
      • 54ème escadre aérienne (reconnaissance et observation) au Bourget-Dugny.
      • 2ème et 3ème bataillons du 1er régiment d'aérostation à Compiègne.
    • 12ème brigade aérienne :
      • 12ème escadre aérienne (bombardement) à Reims-Courcy.
      • 22ème escadre aérienne (bombardement) à Chartres-Champhol.
    • Entrepot d'aérostation de Chalais-Meudon.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 3 de Saint-Cyr.
    • Entrepôt spécial d'aviation n° 4 de Saint-Cyr.
    • Ecole d'application de Versailles.
    • Ecole de perfectionnement d'Etampes.
    • Division d'entrainement d'Orly.
    • Compagnie de météorologie de Saint-Cyr.
  • 3ème région aérienne (EM à Tours) :
    • 1ère brigade aérienne :
      • 31ème régiment d'aviation (renseignement) de Tours.
      • 6ème demi-brigade aérienne (renseignement) de Pau.
      • 3ème régiment d'aviation (chasse) de Châteauroux.
    • Camp d'expériences de Cazaux.
    • Ecole des mécaniciens de Rochefort.
    • Ecole des spécialistes de Bordeaux.
  • 4ème région aérienne (EM à Lyon) :
    • 5ème brigade aérienne :
      • 5ème escadre aérienne (chasse) de Lyon-Bron.
      • 35ème escadre aérienne (observation) de Lyon-Bron.
      • 55ème escadre aérienne (reconnaissance) de Lyon-Bron.
      • 3ème régiment d'aérostation de Toulouse.
    • Escadrilles de l'aéronautique maritime autonome (en formation).
    • Ecole pratique d'aviation d'Istres.

Dramatique accident de la route :

Le 24 avril 1933, trois réservistes du 12ème RAB, les Sol Georges Cheval de Fresnes (Nord), Cal Lucien Ledoux de Mont-St-Père (Aisne) et le Sol Maurice Mametz de Delettes (Pas-de-Calais) rentraient à pied au camp d'aviation de Courcy par une nuit noire. Soudain, une voiture venant de Reims, dont le conducteur, M. Dumont, a été ébloui par les pleins phares d'un taxi venant en face, faucha les deux aviateurs. Le Sol Cheval fut tué sur le coup, le Cal Ledoux gravement blessé. Seul le Sol Mametz se releva indemne. L'automobiliste, qui a mis ses pleins phares et a provoqué l'accident, a été recherché car il a quitté la zone de l'accident sans porter secours aux victimes.

Naissance du CEAM et de la 6ème escadre aérienne :

En juillet 1933 naît le centre d'expériences aériennes militaire n° 381, centre dont l'administation est rattaché à la 12ème escadre de bombardement.
Le 1er septembre 1933, naissent la 12ème demi-brigade aérienne et la 6ème escadre aérienne composée des escadrilles en provenance du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz et du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, équipées de Nieuport-Delage NiD 622 et Loire-Gourdou-Lesseure LGL 32. La 12ème demi-brigade aura autorité sur la 12ème escadre de bombardement, la 6ème escadre aérienne, la base aérienne n° 112 et le parc n° 12.

La base aérienne 112 de Reims-Courcy :

Le 1er octobre 1933 est créée la base aérienne n° 112 relevant territorialement de la 2ème région aérienne dont l’état-major est installé à Paris. Cette base supporte les 6ème et 12ème escadres, la 6ème devenant escadre d’aviation légère de défense et la 12ème, escadre d’aviation lourde de défense, conformément à la terminologie en usage à cette époque.

NB : La création de la base aérienne n° 112 a été régie par la note d'organisation DM 3.198 - IC - FAT du 8 juillet 1933.

La 12ème escadre d'aviation lourde
de défense de Reims-Courcy

Le 1er juillet 1933, la 12ème escadre d'aviation lourde de défense remplace la 12ème escadre de bombardement.

> 1ère organisation de la 12ème escadre d'aviation lourde de défense :

Valable pour la période allant du 1er juillet 1933 au 1er octobre 1935. Six escadrilles, numérotées de 1 à 6, réparties en 3 groupes de bombardement. Nouveau changement de dénomination, l'escadre devient la 12ème escadre d'aviation lourde de défense. Elle perd son escadrille de chasse de nuit (23ème escadrille avec les traditions de la C 46) qui passe à la 22ème escadre d'aviation lourde de défense de Chartres.

GB I/12
1ère escadrille ---> traditions de la BR 107
2ème escadrille ---> traditions de la BR 126
- - - - -
GB II/12
3ème escadrille ---> traditions de la BR 205
4ème escadrille ---> traditions de la BR 134
- - - -
GB III/12
5ème escadrille ---> traditions de la BR 131
6ème escadrille ---> traditions de la BR 132

Les six escadrilles de bombardement de la 12ème escadre de bombardement sont équipées de Lioré et Olivier LeO 20 BN 3.

Les insignes métalliques des escadrilles de la 12ème escadre d'aviation lourde de défense de Reims-Courcy de la période allant du 1er juillet 1933 au 1er octobre 1935 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - NB : l'insigne de la 1ère escadrille est celui de la 2ème escadrille de l'ET 52 "La Tontouta" qui détient ses traditions - Je n'ai pas de photo de l'insigne de la période allant de 1933 à 1940 - Si vous possèdez cet insigne, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - La numérotation des groupes et escadrilles de bombardement est celle de la période en question - Insignes issus de plusieurs collections.

 

En 1934, année de création de l’Armée de l’air, la 6ème escadre est renommée 42ème escadre mixte légère de défense. Le 1er groupe de la 12ème escadre commence à percevoir les Bloch MB 200.

Collision aérienne à Tours :

Le 12 mars 1935, cinq LéO 20 de la 3ème escadrille (traditions de la BR 205) du 12ème RAB ont décollé de Courcy pour effectuer un vol de nuit dans la région de Tours. Pendant une grande partie du trajet, les équipages furent gênés par un vent violent mais réussirent néanmoins à gagner la zone prescrite en 1h15. L'un des bombardiers, piloté par le Cne de Haergerie, s'est posé sur le terrain du camp de Parcay-Meslay, par des conditions météorologiques particulièrement dégradées. Un second LeO 20 suivait et ne pu éviter la collision qui fut violente. Des deux bombardiers ont dégagea sept blessés dont cinq durent être évacués sur l'hôpital militaire de Tours..

Le lendemain, le Gal de Marancourt, commandant de la division aérienne de Tours, accompagnés d'officiers supérieurs de la 12ème escadre aérienne de Reims, se sont rendus à l'hôpital militaire de Tours au chevet des blessés de la collision d'avions de la veille. Le Sgt Henri Gasse (pilote) a été trépané et son état est toujours préoccupant. Le Sgt Trémolière (mécanicien) porte une plaie profonde au cou. Le Sgt Edouard Dumont (mitrailleur), le Sgt Loison (radiotélégraphiste) et l'Adj Henri Bouvet souffrent de commotions et de contusions multiples mais leur état n'inspire pas d'inquiétude.

Collision avec un hangar en vol de nuit :

Le 4 mai 1935, vers 1h30 du matin, au retour d’un vol de nuit, un (quadrimoteur) de la 12ème escadre aérienne de Reims, se préparait à atterrir sur le camp d’aviation de Bouy, lorsqu’il heurta un hangar situé en bordure de la route de Mourmelon-le-Grand à Bouy et s’écrasa sur le sol. L’avion était piloté par le Sgt Bellet et avait à son bord le Ltt Perrin (chef de bord), les Sgts Michaux, Piquette, Augusse et le Cal Charton. Le Sgt Bellet a reçu de graves contusions internes; le Sgt Michaux a un bras fracturé, le Sgt Piquette est contusionné. Les autres occupants de l’appareil sont indemnes. Les Sgts Bellet et Michaux ont été transportés à l'hôpital militaire de Châlons. Le Sgt Piquette a été admis à l’hôpital du camp. Le pilote, trompé par l’obscurité, ne croyait pas se trouver aussi près des hangars, ce qui a causé la collision.

Accident lors d'un atterrissage de nuit :

Le 15 juin 1935, pendant un vol de nuit, un bombardier de la 12ème escadre de bombardement, qui avait terminé son vol d'entrainement, se préparait à atterrir sur le terrain de Reims-Courcy. Son équipage était composé du Sgt Raymond Barnault (pilote), du Cne René Gaston Moguet (chef de bord), un chef navigateur, un mécanicien et un radiatélégraphiste. Au cours de l'approche, l'avion a percuté les fils d'une ligne à haute tension et a terminé sa course contre un pylône. Le pilote a été tué sur le coup, le chef de bord a eu une jambe et un bras fracturés, plusieurs côtes enfoncées et les trois autres occupants des blessures plus légères. Le Sgt Raymond Barnault, titulaire du brevet de pilote militaire n° 23.320 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 11 juin 1931, a été décoré de la Médaille Militaire, à titre posthume, par le Col Davet.

> 2ème organisation de la 12ème escadre d'aviation lourde de défense :

Le 1er octobre 1935, la base aérienne 112 est rattachée territorialement à la 1ère région aérienne (état-major à Metz) et, le même jour, naît la 11ème brigade aérienne de Reims, brigade dont relève la 12ème escadre de bombardement. En conséquence, la 12ème demi-brigade mixte disparaît et la 42ème escadre équipée de Dewoitine 500 et Dewoitine 501 est désormais subordonnée à la 12ème brigade aérienne de Chartres.

Valable pour la période allant du 1er octobre 1935 au 1er avril 1937. Six escadrilles, numérotées de 1 à 6, réparties en 3 groupes de bombardement et d'observation.

GB I/12
1ère escadrille ---> traditions de la BR 107
2ème escadrille ---> traditions de la BR 126
- - - - -
GB II/12
3ème escadrille ---> traditions de la BR 205
4ème escadrille ---> traditions de la BR 134
- - - -
Groupe autonome de Bouy
5ème escadrille ---> traditions de la SAL 17
6ème escadrille ---> traditions de la SPAbi 53

Quatre escadrilles de bombardement (1 à 4) de la 12ème escadre de bombardement sont équipées de Bloch MB 200, de Lioré et Olivier Léo 206 et deux escadrilles de renseignement (5 et 6) sont dotées de Potez 25 et Mureaux 113.

Les insignes métalliques des escadrilles de la 12ème escadre d'aviation lourde de défense de Reims-Courcy de la période allant du 1er octobre 1935 au 1er avril 1937 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - NB : l'insigne de la 1ère escadrille est celui de la 2ème escadrille de l'ET 52 "La Tontouta" qui détient ses traditions - Je n'ai pas de photo de l'insigne de la période allant de 1933 à 1940 - Si vous possèdez cet insigne, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - La numérotation des groupes et escadrilles de bombardement est celle de la période en question - Insignes issus de plusieurs collections.

Mort du Cne Astier de Villatte :

Le 18 août 1936, au cours d'un vol de nuit, le Bloch MB 200 piloté par le Cne Astier de Villatte, venant d'Istres, s'écrase sur un hangar de l'entrepoôt de munitions de l'armée de Terre de Brienne-le-Château (Aube). Vers 3.000 mètres d'altitude, peu avant de passer au-dessus de Brienne, l'avion devient incontrôlable. Après un quart d'heure d'effort sans résultat du pilote, le Sgc Cochin, le Cne Astier de Villatte, chef de bord, ordonne à son équipage de quitter l'appareil. Le Sgt Télelin (radio), Sgt Lejeune (mitrailleur), Asp Carpentier (observateur) sautent et atterrissent sains et sauf près du village de Crespy. Le pilote reçu le même ordre mais refusa d'obéir dans une premier temps. Après un ordre répété et confirmé, le pilote sauta en parachute et atterrit lui aussi sain et sauf, près du village de Juzanvigny. L'officier, chef de bord, resta seul à bord du bombardier qui continuait à descendre. Quand il sauta en parachute, il est vraisemblable qu'il a heurté l'aile au moment du saut. L'avion s'écrasa sur un hangar du dépôt de munitions, heureusement rempli de caisses de munitions en bois vides. Le feu prit et embrasa l'ensemble du batiment. Le corps sans vie du Cne Astier de Villate fut retrouvé à quelques mètres de l'impact avec le sol, son parachute à ses côtés. La promotion 1936 de l'Ecole de L'air a été baptisée de son nom.

En septembre 1936 sera créée la 23ème brigade aérienne qui, installée sur la base, aura autorité sur les 42ème et 5ème escadres (cette dernière résidant sur le terrain de Lyon-Bron). En octobre 1936, la 42ème escadre deviendra 4ème escadre de défense. Le même mois, en provenance de Lyon, s’installera le groupe de chasse I/5, installation suivie en juin 1937 par celle de l’état-major de la 5ème escadre aérienne et du groupe de chasse II/5.

Nombreux incidents et accidents sur Bloch MB 200 :

En 1936, la 12ème escadre est victime de très nombreux incidents et accidents mettant en cause le Bloch MB 200. Ces apapreils sont suspendus de vol pour six mois. Il faudra attendre l'année 1937 pour voir la situation se débloquer avec l'arrivée des Bloch MB 210.

> 3ème organisation de la 12ème escadre d'aviation lourde de défense :

Valable pour la période allant du 1er avril 1937 au 15 avril 1940.
Quatre escadrilles, numérotées de 1 à 4, réparties en 2 groupes de bombardement.

GB I/21
1ère escadrille ---> traditions de la BR 107
2ème escadrille ---> traditions de la BR 126
- - - - -
GB II/21
3ème escadrille ---> traditions de la BR 205
4ème escadrille ---> traditions de la BR 134

Les quatre escadrilles de bombardement de la 21ème escadre de bombardement sont équipées de Bloch MB 200. Elles sont toutes rééquipées de Bloch MB 210 à partir de 1937, puis de Lioré et Olivier Leo 45 à partir de septembre 1939.

Les insignes métalliques des groupes I/12 et II/12 et leurs escadrilles appartenant à la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy de la période allant du 1er avril 1937 au 15 avril 1940 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - NB : l'insigne de la 1ère escadrille est celui de la 2ème escadrille de l'ET 52 "La Tontouta" qui détient ses traditions - Je n'ai pas de photo de l'insigne de la période allant de 1937 à 1940 - Si vous possèdez cet insigne, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - La numérotation des groupes et escadrilles de bombardement est celle de la période en question - Insignes issus de plusieurs collections.

Décès accident de l'Asp de Pitta e Castro :

Le XX février 1938, décès accidentel de l'Asp Jean Philippe de Pitta e Castro, affecté à la 2ème escadrille du 12ème escadre. Ses obséques ont été célébrées en l'église Saint-Léon située dans le 15ème arrondissement de Paris.

Accident en vol de nuit :

Le 30 août 1938, au cours d'un vol de nuit, un avion d'observation de la 12ème escadre de Reims-Courcy, monté par l'équipage composé de l'Adj Louis Desruelles, pilote du CEAM et Ltt Philippe de Bailliencourt du 18ème régiment de Dragons de Lunéville, en stage observateur d'un an sur la base de Reims, a percuté un sapin dans la forêt de Cernay-les-Reims et s'est écrasé au sol. A l'impact, l'appareil a rebondi et a pris feu, enflammant un bosquet de sapins. Le pilote a été tué sur le coup et le Ltt de Bailliencourt a été évacué très grièvement blessé sur l'hôpital où il a été amputé des deux jamabes. Il n'a pas survécu à ses blessures.

Sources :

Liste des brevets militaires - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Journal "Le Radical" - Journal "Le Phare de la Loire" - Revue "L'Aérophile" - Journal "La France militaire".

 

Les Hommes

Photo du Col Jean Mendigal

Col Jean Achille Henri Mendigal - Né le 15 avril 1890 à Caen (Calvados) - Fils de Léon Mendigal (capitaine au 19ème régiment de chasseurs à cheval) et de Marie Emilie Mathilde Bourgrier - Veuve, sa mère est domiciliée à La Flèche (Sarthe) en 1910 - Elève demi-boursier du Prytanée militaire, à compter du 15 avril 1906 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 - Classé 16ème sur 250 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Affecté au Classe 1910 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 308 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, caserné à Blida (Algérie) pour effectuer une année de service militaire, à compter du 13 octobre 1910 - En Algérie du 13 octobre 1910 au 6 mai 1911 - Nommé Brigadier, le 9 février 1911 - Participe aux opérations de guerre de Fès et Meknès du 7 mai au 26 août 1911 - En opération en Algérie du 27 août au 27 décembre 1911 - Nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 10ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Médaille des TOE agrafe "Maroc", en date du 27 février 1912 - A l'école d'application de Saumur, le 1er octobre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, sur convenance personnelle du 9 mai au 2 décembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 17 septembre 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Observateur à l'escadrille V 21 (future escadrille BR 219) - Observateur de l'escadrille N 38 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4551 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du GDE du 1er novembre au 26 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 26 décembre 1916 au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 mars 1917 au 1er octobre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 avril 1917 - Détaché au secteur du 31ème corps d'armée du 13 au 15 août 1917 - Blessé au combat, le 1er octobre 1917 - Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 61 du 30 décembre 1917 au 22 février 1918 - En stage sur Salmson 2A2 jusqu'au 4 janvier 1918 - En stage au GDE du 4 au 17 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille C 61 du 2 mars au 20 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 30 du (1er trimestre 1918) au 11 septembre 1918 - Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 207 du 13 septembre au 20 octobre 1918 - Envoyé à l'école d'état-major de Melun, le 20 octobre 1918 - Commandant d'un groupe de reconnaissance - Participe aux opérations de la 4ème armée en 1918 - Affecté à l'armée du Rhin - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 23 septembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation (commandement de l'aéronautique de l'armée du Rhin) - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation (escadrille de l'armée du Rhin), le 27 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 30 juin 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, en date du 22 janvier 1922 - A obtenu une prolongation d'un mois pour études linguistiques, le 25 août 1924 - Titularisé dans les fonctions d'observateur en avion, le 1er décembre 1924 - Admis à l'école supérieure de guerre, le 26 mars 1925 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, en date du 7 novembre 1925 - Affecté comme stagiaire à l'état-major du 19ème corps d'armée à Alger (Algérie), le 21 septembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Claire Peltier à Alger (Algérie), le 23 août 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1928 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, détaché à la direction générale des forces aériennes, le 21 septembre 1929 - Nommé professeur stagiaire au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 23 janvier 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy du 10 août 1935 au 15 septembre 1936 - Nommé Chef-d'état-major du 1er corps aérien, le 5 mars 1938 - Diplômé du centre des hautes études aériennes, devient le premier sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air - Nommé Général de Brigade, le 5 août 1938 - Nommé sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Pendant la campagne de 1939-1940, est nommé général major, général des armées aériennes - Nommé Général de division, le 14 mars 1940 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 24 juin 1940 - Après l'armistice, nommé commandant de la 1ère région aérienne et du secteur de défense aérienne du Sud à Aix-en-Provence - Commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord en août 1941 - Admis dans la 2ème section, date d'expiration du congé définitif du personnel navigant, le 1er avril 1949 - Décédé à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 12 septembre 1976 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 212 - CCC de l'escadrille SOP 61 - CCC de l'escadrille SAL 30 - CCC de l'escadrille BR 207 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 : "Observateur en avion depuis cinq mois. N'a cessé de donner le plus bel exemple de dévouement, d'entrain et d'allant. A eu plusieurs fois son avion atteint par des projectiles, a plusieurs fois donné la chasse à des avions ennemis et a toujours rapporté de ses nombreuses reconnaissances des renseignements exacts et précis. A pris part à un bombardement le 15 juin 1915."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Achille Henri Mendigal au 7ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille C 11, en date du 26 avril 1917 : "Officier d'élite. Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a fait preuve, comme observateur, d'un coup d'œil et d'une sureté d'appréciation remarquables, effectuant de nombreux bombardements et reconnaissances à longue portée. Devenu rapidement un excellent pilote, montre les plus belles qualités d'audace, d'énergie et do sang-froid, Blessé le 22 mars 1917, au cours d'un combat aérien, n'est rentré au terrain d'atterrissage qu'après avoir terminé sa mission. Déjà cité à l'ordre."

* Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote, a fait preuve de la plus grande tenacité dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées, a eu son avion atteint de plus de 10 balles ou éclats en 10 jours, a livré de nombreux combats, au cours de l'un d'entre eux, soutenu contre 3 avions de chasse ennemis, l'un de ceux-ci s'est brisé sur le sol.é (21 août)

* Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 : "J'ai l'honneur de vous prier de bien transmettre mes félicitations aux escadrilles 63 et 30 qui, sous les ordres du capitaine Mendigal ont par les réglages d'artillerie, vols à faible altitude, attaques à la mitrailleuse des troupes ennemies, largement contribuées au succès des opérations menées par la 77ème division d'infanterie pendant la période du 15 au 20 juillet 1918."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Général de division aérienne Jean Achille Henri Mendigal, en date du 24 juin 1940 : "Officier général de la plus haute valeur morale et professionnelle. Dans les fonctions délicates de major général, a donné, pendant toute la durée de la guerre, la preuve de connaissances miitaires et générales aussi sûres qu'étendues. Par son caractère, sa méthode, son dévouement et son labeur infatigable, a été pour le commandant en chef des armées aériennes un collaborateur hors de pair. Officier de la Légion d'honneur de 1931."

Cne Félix Louis Maurice Happe - Né le 17 avril 1882 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Arthur Henri Happe (marchand de bois) et de Juliette Thoron - Domiciliés au 73 bis rue de Pologne à St-Germain-En-Laye - Classe 1902 - Recrutement de Versailles sous le matricule n° 2359 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr en octobre 1903 - Nommé sous-lieutenant et affecté au 82ème régiment d'infanterie en octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie en novembre 1909 - Passé à l'aéronautique militaire, le 25 janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 224 en date du 19 février 1913 - Nommé Capitaine en novembre 1914 - Pilote de l'escadrille DO 14 du 8 janvier 1915 au XXX - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 20 février 1915 - Remise à Belfort, le 6 mars 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 28 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en avril 1915 - Croix de Sainte-Anne de Russie de 3ème classe, le 13 avril 1915 - Commandant de l'escadrille MF 29 du 4 juin au 4 décembre 1915 - Commandant le 4ème groupe de bombardement (GB 4) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 18 février 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire - Nommé inspecteur des écoles d'aviation en juin 1917 - Retourne dans l'infanterie - Commandant du 1er bataillon du 50ème régiment d’infanterie - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 août 1918 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie et détachés dans l'armée polonaise, le 13 octobre 1919 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 30 juin 1921 - Admis à accomplir un stage au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation militaire - Effectue son stage pratique au sein du 34ème régiment d'aviation, en mars 1923 - Stage au centre d'études de l'aéronautique de Versailles, à compter du 17 septembre 1923 - Détaché (pour plus de six mois) dans l'aéronautique militaire comme commandant de groupe du 12ème régiment d'aviation, à compter du 23 novembre 1923 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 31 juillet 1925 - Stage d'information des officiers supérieurs à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville du 1er au 14 avril 1926 - Désigné pour suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie de Metz (5, rue aux Ours), du 13 septembre au 16 octobre 1926 - En outre, il assistera aux tirs de démonstrations à Mailly en 1927 - Commandant du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt-Lachen-Speyerdorf - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1929 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1929 - Le 20 octobre 1930, le Lcl Maurice Happe, commandant du 12ème RAB, en équipage avec le Sgt Huet (mécanicien), a été victime d'un accident d'avion, aux commandes du Breguet 19 B2 n° 1717, dans les environs d'Aywaille, près de Liège (Belgique) - Ils avaient décollé du terrain de Courcy vers 11 heures et se rendaient à Metz-Frescaty, où l'officier supérieur devait donner un cours - L'avion a été vu en train de tourner en cherchant probablement une zone d'atterrissage dans une région malheureusement non propice car hérisée de collines rocheuses - Soudain, les témoins ont nettement vu une aile se détacher - Aussitôt, l'avion piqua violement du nez et l'autre aile fut à son tour arrachée - Le fuselage continua seul sa course folle vers le sol avant de percuter sans que les deux membres d'équipage aient le temps de sauter en parachute - Le fuselage s'est écrasé dans un pré au lieu dit "Le Gibet" apaprtenant à Mme de Potter d'Indoye - Les premiers témoins, arrivés sur place, trouvèrent les aviateurs écrasés sous la masse de ferraille, tués nets - Les funérailles du Lcl Happe ont été célébrées en l'église de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 25 octobre - Un monument à leur mémoire a été inauguré sur place, le 21 octobre 1931 - Photo extraite de la presse d'époque - Sources : Extrait de naissance - Pam - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour 23 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Happe, pilote à l'escadrille DO 14, en date du 7 mars 1915 : "A exécuté avec un plein succès une mission de bombardement sur un obkjectif situé à grande distance à l'intérieur du pays ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, du 43ème régiment d'artillerie, pilote, en date du 20 février 1915 : "Exécute chaque jour, souvent même à plusieurs reprises, les plus longues missions de reconnaissance et de bombardement à l'intérieur du territoire ennemi, faisant preuve des plus belles qualités d'audace et de mépris absolu du danger. Le 11 février, ayant été par deux fois violemment attaqué par un avion ennemi, armé d'une mitrailleuse, et son appareil ayant, au cours du combat dans lequel il eut l'avantage, subi de graves avaries qui en compromettaient très sérieusement la sécurité, n'a pas hésité néanmoins à accomplir jusqu'au bout la mission spéciale qui lui avait été confiée."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille MF 29, en date du 17 septembre 1915 : "A exécuté, sous la direction de son chef, le Capitaine Happe, de nombreux bombardements à longue distance au-dessus de l'ennemi, dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses, sans se laisser arrêter par les menaces de l'aviation ennemies, qu'elle a toujours contrebattue victorieusement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Louis Maurice Happe, commandant du 4ème groupe de bombardement, en date du 3 juillet 1916 : "Officier d'une énergie et d'une bravoure incomparables. A toujours réussi à exécuter les missions, malgré les efforts de l'aviation ennemie. Le 22 juin 1916, au cours d'une expédition sur la rive droite, a engagé un combat contre un Fokker que son mitrailleur a pu abattre."

* Citation à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 20 mars 1916 : "A exécuté dans la journée du 18 mars 1916, sous le commandement de son chef, le capitaine Happe, un bombardement auquel ont pris part vingt-trois appareils. Au cours de l'expédition, le groupe a livré une série de combats ininterrompus à une forte escadrille d'aviation ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Chef d'escadron Félix Louis Maurice Happe, commandant le 1er bataillon du 50ème régiment d'infanterie, en date du 19 août 1918 : "Chargé de l'exécution d'un coup de main dans la nuit du (censuré) au (censuré), a brillamment rempli sa mission. A la tête de sa troupe, a nettoyé d'ennemis la zone qui lui avait été assignée, tuant de nombreux ennemis, capturant 247 prisonniers, dont 5 officiers, détruisant un canon de campagne et ramenant dans nos lignes 2 canons de tranchée et 5 mitrailleuses."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du LCL Félix Paul Alexandre Happe du 12ème régiment d'aviation, en date du 2 juillet 1929 : "Officier du 26 mars 1917; 25 ans de services, 10 campagnes, 1 blessure, 6 citations."

 

Photo du Cdt Clément Coslin

Cdt Clément Théophile Coslin - Né le 8 avril 1892 au lieu dit Saint-Blaisine à Thézillieu (Ain) - Fils de Louis Alphonse Coslin (cultivateur) et de Marie Octavie Violet (cultivatrice) - Classe 1912 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1159 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 133ème régiment d'infanterie, le 20 avril 1910 - Nommé Caporal, le 11 mars 1911 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1912 - Nommé Sergent-Fourrier, le 3 février 1913 - Marié avec Mlle Marie Louise Maigre à la mairie de Thézillieu (Ain), le 30 octobre 1913 - Engagé pour deux ans, à compter du 20 avril 1914 - Blessé par balle dans la région scapulaire au combat de Lannois, le 14 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 12 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 41ème division, en date du 11 janvier 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 mai 1915 - Blessé par un éclat d'obus au bras gauche au combat de Metzeral, le 16 juin 1915 - Hospitalisé du 16 juin au 31 juillet 1915 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie, le 1er décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Blessé par de multiples éclats de grenade lors d'un exercice de lancement de grenade, le 5 juillet 1916 - Le projectile a explosé prématurément - Blessé par de multiples éclats à la face, aux bras par l'explosion prématurée d'une grenade à fusil, le 8 janvier 1917 - Affecté au 245ème régiment d'infanterie, le 25 mai 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 27 mai 1917 - Citation à l'ordre de la 52ème division d'infanterie, en date du 3 octobre 1917 - Blessé par de multiples éclats de grenade à la cuisse gauche au Bois-le-Chaume (Verdun), le 24 septembre 1917 - Hospitalisé du 25 septembre au 29 novembre 1917 - Affecté au 320ème régiment d'infanterie, le 13 octobre 1917 - Convalescence et soins du 30 novembre 1917 au 23 septembre 1918 - Affecté au 45ème régiment d'infanterie, le 1er janvier 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 février 1918 - Formation théorique à,l'école d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 14.383 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 2 juillet 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation du Crotoy, jusqu'au 2 octobre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 décembre 1918 - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté à la 1ère division aérienne, le 16 septembre 1919 - En occupation des pays Rhénans du 24 octobre 1919 au 21 juin 1922 - Affecté au 3ème régiment de bombardement de Neustadt-Lachen-Speyerdorf, le 1er janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 -Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement (réorganisation des unités), le 1er août 1920 - Commandant de la 7ème escadrille (traditions de la BR 134) du 12ème régiment d'aviation de bombardement, caserné à Neustadt - Lachen-Speyerdorf - Place en position "Hors Cadre aéronautique", le 5 juin 1920 - Mariage annulé par le tribunal civil de Belley (Ain), le 21 septembre 1921 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1924 - Classé deux fois second dans la coupe Michelin - Blessé en service aérienne commandé à Hangelar (Allemagne), le 25 septembre 1925 - Remporte la coupe Michelin sur Breguet 19B2 avec moteur Lorraine de 450 cv à la vitesse de 163,64 km/h, le 29 juin 1926 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, le 7 janvier 1926 - Mutation annulée, reste en poste au 12ème RAB de Neustadt, le 22 janvier 1926 - A obtenu le brevet militaire d'observateur en avion, le 9 janvier 1929 - Désigné pour effectuer un satge à l'école militaire et d'application aéronautique de Versailles, le 8 juillet 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930 - Affecté à l'inspection des matériels et des installations des forces aériennes et détaché au Ministère de l'Air, le 24 décembre 1930 - Affecté à l'école d'application de l'aéronautique de Paris - Nommé Chef de bataillon (commandant) en 1932 - Titulaire de 2.500 heures de vol et deux longs raids en Europe centrale - Le 13 juillet 1932, trouve la mort au retour d'un raid entre le Bourget et Istanbul - Il faisait équipage avec le Col Guilleminey qui a lui aussi perdu la vie - Les deux officiers supérieurs étaient affectés à l'école d'apllication de l'aéronautique de Paris - Partis de Paris à bord d'un Potez 25 TOE à moteur Lorraine de 450 cv, les deux officiers ont successivement survolé Bucarest, le 5, Varsovie, le 7, Istambul, le 9 et Venise, le 11. C'est à Venise, qu'ils ont fait leur dernière escale. Après avoir quitté la ville des Doges ils regagnaient le Bourget lorsque, trompés par un brouillard épais, ils s'égarèrent au-dessus de Saint-Etienne - Le Col Guilleminey a essayé de se servir de son parachute, mais il est probable que la rapidité de l'accident ne lui a pas permis d'évacuer à temps l'appareil - L'avion s'est écrasé à une centaine de mètre de l'église de Monthieu (Loire) - De nos jours, le village de Monthieu est un quartier de la ville de Saint-Etienne - Une commission d'enquête a été envoyée au camp d'aviation de Lyon-Bron pour rechercher les causes de l'accident - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4) de la commune de Thézillieu (Ain) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Journal "Le Journal" - Revue "L'Aéronautique" - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de la 41ème division, en date du 11 janvier 1915 : "A maintenu toute la nuit ses hommes au travail d'organisation d'une position conquise sous un feu d'artillerie très violent et a fait preuve du plus grand sang-froid."

* Citation à l'ordre de la 52ème division d'infanterie, en date du 3 octobre 1917 : "Offcier très énergique. A formé une section pleine d'entrai à laquelle le 24 septembre, il a repoussé une violent attaque, blessé assez grièvement, n'a quité son poste qu'après l'attaque repoussée et l'ordre rétabli."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Clément Théophile Coslin, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 26 juin 1930 : "20 ans de services, 11 campagnes, 4 blessures, 13 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."

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Photo du Col Auguste Lacolley

Col Auguste Paul Alexandre Lacolley - Né le 3 octobre 1879, chez sa grand-mère domiciliée place du marché aux chevaux à Sancerre (Cher) - Fils de Paul Alexandre Lacolley (employé de commerce) et d'Azélie Huchet - Domiciliés au 9, rue Guisarde à Paris en 1879 puis au 21, rue de Douai à Paris 9ème en 1899 - Classe 1899 - Recrutement du 6ème brureau de la Seine sous le matricule n° 1040 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, le 20 octobre 1898 - Nommé Caporal, le 10 mai 1899 - Nommé Sergent, le 12 décembre 1899 - Nommé Sergent-fourrier, le 22 mars 1900 - Envoyé comme sous-officier, élève officier à l'école militaire d'infanterie, le 14 avril 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 101ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1904 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1906 - Affecté au 1er régiment de tirailleurs algériens, sur convenances personnelles, le 5 avril 1907 - Affecté à la 2ème compagnie du 1er tirailleurs algériens, le 9 novembre 1907 - En Algérie du 15 mai au 19 novembre 1907 - En opérations dans la région de Casablanca du 20 novembre 1907 au 20 août 1908 - Affecté à la 25ème compagnie du 1er régiment de tirailleurs algériens, le 10 décembre 1907 - Prend part à l'affaire de Mediouna, le 1er janvier 1908 - Prend part à l'affaire d'Aïn Mikoum, le 24 janvier 1908 - En Algérie du 21 au 23 août 1908 - Affecté à la 4ème compagnie du 1er régiment de tirailleurs algériens, le 24 septembre 1908 - Marié avec Mlle Julie Léonie Pichot, le 25 février 1909 - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs algériens, le 25 janvier 1909 - En Tunisie du 1er mars 1909 au 9 janvier 1911 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs algériens, le 24 décembre 1910 - A participé à la colonne formée pour opérer dans l'Almak d'Oudja (Maroc) du 20 janvier du 22 avril 1911 - Prend part à la 1ère attaque du camp de Merada, le 6 mai 1911 - Prend part au combat de Beni-Riss, le 23 mai 1911 - A participé aux opérations militaires sur les confins nord algéro-marocain du 23 avril au 4 septembre 1911 - Affecté à la 4ème compagnie du 76ème régiment d'infanterie, le 10 août 1911 - En Algérie du 5 au 8 septembre 1911 - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs algériens, le 24 janvier 1913 - En Tunisie du 28 février au 2 juin 1913 - Affecté au régiment de marche du 4ème régiment de tirailleurs algériens, le 3 juin 1913 - Médaille du Maroc avec agrafes "Casablanca" et "Maroc" - Au Maroc occidental du 3 juin 1913 au 1er août 1914 - Médaille Coloniale "Maroc", le 28 avril 1914 - Prend part à l'affaire de Tanoualt, le 10 juin 1914 - Prend part aux combats de Kenifra, le 12 juin 1914 - Prend part aus combat d'El-Bordj, le 26 juin 1914 - Prend part aux combat d'Oulbris, le 30 juin 1914 - Prend part au combat de Foum-Taguette, le 4 juillet 1914 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de tirailleurs algériens, le 3 décembre 1914 - Prend part aux combat de l'Oued Bokrani, le 16 mai 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 septembre 1915 - Entré en France avec son régiment, le 27 septembre 1915 - Prend part aux combats de Djebel Tarat, le 3 mars 1916 - Divorcé avec Julie Léonie Pichot, le 17 juillet 1916 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire et affecté au 3ème bataillon du 3ème régiment de tirailleurs indigènes, le 21 septembre 1916 - Affecté au 2ème régiment mixte de zouaves et tirailleurs - Citation n° 37 à l'ordre de la 48ème division, en date du 8 octobre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 25 décembre 1916 - Marié avec Mlle Constance Baulier, le 2 janvier 1917 - Citation n° 70 à l'ordre de la 48ème division, en date du 13 juin 1917 - Affecté au 10ème régiment de marche de tirailleurs, le 13 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1918 - Citation n° 209 à l'ordre de la 52ème division d'infanterie pour le 3ème bataillon du 10ème régiment de tirailleurs, en date du 18 octobre 1918 - Affecté au 23ème régiment de marche de tirailleurs, le 1er janvier 1919 - Affecté au 21ème régiment de tirailleurs, le 22 septembre 1919 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 septembre 1919 - Affecté à l'armée française du Levant du 24 octobre 1919 au 6 janvier 1920 - Au Levant du 7 janvier au 29 octobre 1920 - Citation n° 36 à l'ordre du corps d'armée de l'armée du Levant, en date du 20 octobre 1920 - Affecté au 2ème régiment étranger en Algérie, le 8 décembre 1920 - Citation n° 46 à l'ordre du corps d'armée de l'armée française du Levant, en date du 15 décembre 1920 - Médaille commémorative Syrie-Cilicie avec agrafe "Levant" - En Algérie du 10 février 1921 au 17 septembre 1923 - Affecté au 1er régiment étranger, le 11 février 1921 - Affecté au 10ème régiment de tirailleurs algériens, le 10 juin 1921 - Stage au sein de l'aéronautique militaire, à Bordeaux du 12 avril au 15 août 1922 - Désigné pour accomplir un stage d'instruction des officiers supérieurs d'infanterie au sein de l'aéronautique militaire, à compter du 30 décembre 1922 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 30 mars 1923 - Embarqué à Marseille, le 14 avril 1923 - Débarqué à Oran (Algérie), le 16 avril 1923 - Stagiaire au centre d'études de l'aéronautique de Versailles, à partir du 17 septembre 1923 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Suite à la dissolution du 10ème régiment de tirailleurs, affecté au 9ème régiment de Zouaves, le 1er janvier 1924 - Dirigé pour suivre une formation d'élève pilote au centre d'instruction d'aviation d'Istres, le 7 janvier 1924 - Dépend administrativement du 2ème groupe d'ouvriers d'aviation - Brevet de pilote militaire n° 20.224 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 8 avril 1924 - Titulaire du brevet métallique (macaron) de pilote militaire n° 17.056 - Dirigé sur le centre d'entrainement aériens de Cazaux, le 3 juin 1924 - Commandant d'un groupe d'aviation du 37ème régiment d'aviation, puis commandant du 37ème régiment d'aviation du 8 juillet 1924 au 25 mai 1931 - Classé définitivement dans l'aéronautique militaire, avec son grade et son ancienneté, le 31 juillet 1925 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1926 - Citation n° 336 à l'ordre de l'armée, en date du 27 avril 1926 - Citation n° 40 à l'ordre de la division, en date du 29 juillet 1927 - Grade Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1929 - Nommé Colonel, le 25 mars 1931 - Embarqué à Casablanca, le 4 juillet 1931 - Débarqué à Marseille, le 6 juillet 1931 - Commandant en second du 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 25 juillet 1931 - Commandant de la 12ème escadre de Bombardement du 1er octobre 1932 au 18 février 1933 - Affecté à la Direction des forces aériennes de Terre de l'administration centrale du Ministère de l'Air, le 18 février 1933 - Nommé Directeur du personnel militaire de l'armée de l'Air à l'administration centrale du ministère de l'Air du 17 juin 1933 au 1er juillet 1934 - Nommé Commandant de l'Air en Algérie, le 1er juillet 1934 - Nommé Général de brigade aérienne, en date du 11 janvier 1935 - Atteint par la limite d'âge de son grade et mis en congé du personnel navigant, le 3 octobre 1936 - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 décembre 1936 - En retraite, le 3 octobre 1939 - Rappelé à l'activité, le 25 novembre 1939 - Commandant de la 2ème sous-division aérienne du 25 novembre 1939 au 1er juillet 1940 - Commandant de la base aérienne de Perpignan du 1er au 30 juillet 1940 - A appartenu au groupement "Les amis du Maréchal" - A été décoré de la Francisque par le gouvenement de Vichy - Lorsque ce mouvement a été rattaché à la Milice, le Général Lacolley a cessé tous rapports avec le groupement - A la libération, il fait l'objet d'un arrêt d'assignation à résidence surveillée - N'a pas fait l'objet de poursuite ensuite - Domicilié au 7, rue Alexandre Cabanel à Paris 15ème - Grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1956 - Décédé, le 10 avril 1959 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 56) de la commune de Sancerre (Cher) - Etat des services - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - LO - Dossier militaire d'officier cote AI 1 P 12422 1 - Dernière mise à jour : 4 octobre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Auguste Paul Alexandre Lacolley du 5ème régiment de tirailleurs indigènes, en date du 5 septembre 1915 : "Le 14 avril 1915, au combat de Djebel Bou-Tarar, chargé d'occuper avec sa compagnie les crêtes rocheuses dominant le defilé que devait suivre la colonne, a rempli sa mission avec plein succès, brisant toutes les tentatives de l'adversaire et a effectué dans des conditions parfaites de précision et d'aisance une périlleuse rupture de combat."

* Citation n° 18 à l'ordre de la 48ème division d'infanterie : "Au combat du 6 octobre 1915 et pendant les bombardements violents des journées suivantes a, nuit et jour sur un terrain difficileet inconnu de lui, su manoeuvrer sa compagnie avec une précision et un ordre remarquable et qui font le plus honneur à ses qualités de chef."

* Citation n° 37 à l'ordre de la 48ème division d'infanterie, en date du 8 octobre 1916 : "Officier d'un sang-froid et d'une bravoure remarquables. A Verdun comme sur la Somme, s'est montré le collaborateur le plus précieux pour son chef de bataillon, par son activité inlassable, par des nombreuses reconnaissances qu'il a faites de jour et de nuit et pour le contrôle constant qu'il a assuré des ordres donnés."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 704 à l'ordre du régiment du chef de bataillon Auguste Paul Alexandre Lacolley, au 2ème régiment mixte de zouaves et tirailleurs, 3ème bataillon du 3ème tirailleurs, en date du 25 décembre 1916 : "Officier supérieur d'un sang-froid et d'une bravoure remarquables. Au cours des récentes opérations s'est signalé par son activité et par les nombreuses reconnaissances qu'il a faites de jour et de nuit sous les plus violents bombardements. (A déjà été cité)."

* Citation n° 70 à l'ordre de la 48ème division d'infanterie, en date du 13 juin 1917 : "A su obtenir de son bataillon au cours de la préparation et de l'exécution de trois attaques des efforts remarquables. S'est emparé d'une tranchée ayant résisté à plusieurs assauts infligeant à l'ennemi de lourdes pertes, lui prenant une mitrailleuse, lui faisant prisonniers un officier et 123 hommes. S'est accroché au terrain conquis repoussant une contre attaque et organisant solidement la position."

* Citation n° 633 à l'ordre de la 6ème armée du Chef de bataillon Auguste paul Alexandre Lacolley ayu 10ème régiment de tirailleurs algériens, en date du 14 septembre 1918 : "Officier supérieur à l'âme ardente, sans peur, véritable entraîneur d'hommes. A mené, depuis le début des opérations offensives de juillet 1918, l'action de son bataillon avec une énergie et une volonté inlassables. A, par ses dispositions judicieuses, réduit un fortin ennemi solidement tenu et organisé, dont la chute a permis la reprise de la marche en avant de deux régiments, à travers un terrain difficile."

* Citation n° 209 à l'ordre de la 52ème division d'infanterie pour le 3ème bataillon du 10ème régiment de tirailleurs, en date du 18 octobre 1918 : "Bataillon d'élite animé du plus complet esprit de sacrifice et de volonté de vaincre sous l'énergique impulsiond'un chef de tout premier ordre le commandant Lacolley vient de faire preuve à nouveau pendant les combats du (censuré) et du (censuré) les plus belles qualités militaires qui lui ont permis malgré des pertes cruelles de briser la résistance de l'ennemi et de le refouler au delà de l'Aisne empêchant par son action vigoureuses la destruction des passerelles."

* Citation n° 36 à l'ordre du corps d'armée de l'armée française du Levant, en date du 20 octobre 1920 : "Chef de bataillon de tout premier ordre , chargé du convoi pendant toute la colonne de (Mersuie), a su aussi bien pour l'organisation intérieure du convoi que pour sa defense immédiate prendre de judicieuses dispositions qui lui ont permis dans des circonstances difficiles en particulier au départ de Minidje le 28 juillet 1920 et au passage de Hadj Taleb le 30 d'amener en ordre parfait et sans perte le convoi à destination. A fait preuve de sang-froid et d'un coup d'oeil en toutes circonstances dans toutes les opérations de juillet-août 1920."

* Citation n° 46 à l'ordre du corps d'armée de l'armée française du Levant, en date du 15 décembre 1920 : "Officier supérieur de beaucoup d'allant et d'une tenue magnifique au feu. A dirigé personnellement l'action de la flanc-garde de gauche du bataillon d'avant-garde et a contribué puissamment, par un mouvement tournant à large envergure à permettre le débouché de ce bataillon pour l'enlévement des positions ennemies à l'Ouest du Kiridiji Odjak."

* Citation n° 336 à l'ordre de l'armée, en date du 27 avril 1926 : "Officier supérieur commandant un groupe d'escadrilles qui a sans arrêt participé activement aux opérations depuis mai 1925. A par son activité inlassable et son courage personnel donné le plus bel exemple à ses équipages. S'est particulièrement distingué en accomplissant de nombreux bombardements en zone dissidente lointaine et le 12 janvier 1926 en effectuant des reconnaissances fructueuses chez les M. Tioua malgré des tirs ennemis très efficcaces et très précis dirigés contre son avion."

* Citation n° 40 à l'ordre de la division, en date du 29 juillet 1927 : "A brillamment dirigé l'action des six escadrilles désignées pour opérer dans la région d'Ouezzan. Leurs reconnaissances, bombardements, l'appui direct qu'elles n'ont cessé de donner à nos troupes ont permis à celles-ci d'avancer dans une atmosphère de sécurité et ont découragé les tentatives de résistance des dissidents. Son action personnelle incessante a su faire face à toutes les difficultés de toutes situations nouvelles couronnant ainsi par un succès comlpet les efforts patients et prolongés de ses éléments sans cesse sur la brêche deuis la fin 1926 dans une pays excessivement difficile et dangeureux pour l'arme."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Auguste Paul Alexandre Lacolley du 37ème régiment d'aviation (Maroc), en date du 2 juillet 1929 : "Officier du 27 décembre 1923, 30 ans de services, 17 campagnes, 4 citations."

* Citation à l’ordre de l’armée du Col Auguste Lacolley, en date du XX novembre 1931 : "Comme commandant en second du 37ème régiment d’aviation, puis comme chef de corps a fait preuve de belles qualités de chef en payant vaillamment de sa personne pour garder un contact étroit avec les escarbilles poussées près de la dissidence pour contrôler l’exécution de leurs missions et y participer dans les circonstances difficiles. A totalisé au Maroc : 930 heures de vol, 484 heures dont 107 heures de vol de guerre depuis la dernière citation." NB : Le colonel Lacollez, objet du présent ordre, rapatrié du Maroc, commande actuellement le 12ème régiment d’aviation à Reims.

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Photo du Ltt Aimé Azéma de
Castet-Laboulbène

Ltt Aimé Albert Gratien Azéma de Castet-Laboulbène - Né le 20 novembre 1896 à Toulouse (Haute-Garonne) - Fils de Marie Jacques Suzanne Arthur Azéma de Castet-Laboulhène et de Marie Louise Gros - Domiciliés au 23, rue Violet à Paris 15ème - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule - n° 841 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 29ème régiment de Dragons, le 31 août 1914 - Nommé Brigadier, le 4 juillet 1915 - Nommé Maréchal des logis, le 22 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 janvier 1917 - Affecté au 158ème régiment d'infanterie, le 20 janvier 1917 - Blessé par éclat d'obus à la paroi thoracique gauche au Chemin des Dames, le 28 juin 1917 - Affecté au 227ème régiment d'infanterie, le 27 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 14.914 obtenu à l'école militaire d'aviation de l'armée d'Orient, le 31 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 septembre 1918 - Blessé à la main gauche cassée en Orient, le 16 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 septembre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 43 à l'ordre de l'armée, en date du 28 septembre 1918 - Nommé lieutenant, à titre définitif, le 4 février 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre 1919 au 22 juin 1922 - Classé "Hors rang aéronautique", le 1er juin 1920 - En stage de perfectionnement à l'école des spécialistes de Bordeaux - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt du 1er juin au 1er août 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, par changement d'organisation du 1er août 1920 au 12 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 22 mars 1922 - L'affectation au 34ème régiment d'aviation est annulée, le 22 avril 1922 - Maintenu au 12ème régiment d'aviation, en date du 8 mai 1923 - Envoyé au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, avant affectation à l'aéronautique de l'armée du Levant, à compter du 12 juin 1923 - Embarqué à Marseille, le 12 juin 1923 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 26 juin 1923 - Affecté à la 58ème escadrille (griffon assis) du Levant, le 28 juin 1923 - Affecté au parc aéronautique de l'armée du Levant, le 16 juillet 1923 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de la BR 117) du 39ème régiment d'aviation, le 25 septembre 1923 - Autorisé à prolonger son séjour au Levant de cinq mois, le 25 mai 1925 - Blessé par éclat de balle au poignet droit et à la jambe gauche à Musifi (armée du Levant), le 17 septembre 1925 - Parti en permission sur le vapeur Lamartine, le 18 décembre 1925 - Marié avec Mlle Andrée Marcelle Emmery en l'église Notre-Dame des Armées de Versailles (Yvelines), le 15 novembre 1926 - Rentre de permission, le 24 mars 1926 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1926 - Blessé par balle à la face interne du genou droit (armée du Levant), le 10 mai 1926 - Nouveau séjour de 18 mai mois, à compter du 20 octobre 1926 - Part en permission sur le Champollion, le 28 octobre 1926 - Rentre à Beyrouth, après une absence de 4 mois et 10 jours, le 8 mars 1927 - La date de rapatriement est réportée au 12 février 1929 - Nommé Adjoint au commandant du 4ème groupe d'aviation du Levant, le 9 mars 1927 - Le 4ème groupe était composé des 7ème escadrille (traditions de la VR 559) et 8ème escadrille (traditions de la BR 120) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 octobre 1927 - Autorisé à effectuer un nouveau séjour de 18 mois, à compter du 12 février 1929 - Date de rapatriement reportée au 12 août 1930 - Autorisé à prolonger son séjour au Levant de 18 mois, à compter du 12 février 1930 - Rapatriement reportée au 12 août 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Levant de trois mois - Rapatriement reporté au 12 novembre 1931 - Rapatrié en fin de séjour - Embarqué sur le vapeur Théophile Gautier, le 15 novembre 1931 - Croix de guerre des TOE - Médaille commémorative de Syrie-Silicie - Médaille d'Orient avec agrafe "Orient" - Médaille commémorative du Liban - Médaille d'Honneur du Mérite syrien de 2ème classe - Médaille d'Honneur du Mérite Libanais de 3ème classe - Affecté à l'état-major de la 2ème division aérienne - Affecté à l'état-major du général commandant les forces aériennes, le 5 février 1933 - Classé "Hors rang" et affecté à l'état-major du général inspecteur de l'aéronautique militaire de renseignement métropolitain, en date du 31 mai 1933 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 juin 1934 - Affecté comme commandant du 1er groupe de la 22ème escadre aérienne de Chartres, le 27 août 1934 - Détaché à l'école de perfectionnement de pilotage d'Etampes du 17 juin au 4 juillet 1935 - Détaché en manoeuvres à Istres du 25 août au 6 septembre 1935 - Parti à Villacoublay pour convoyer un avion en Espagne du 13 au 22 novembre 1935 - En mission en Espagne, par la voie des airs du 9 au 27 décembre 1935 - Affecté à l'état-major général de l'armée de l'Air, le 15 janvier 1936 - Affecté à l'état-major de l'inspection de l'aviation de défense métropolitaine et des écoles, le 1er novembre 1936 - Affecté à l'état-major de la 9ème brigade aérienne - Commandant par intérim de la 51ème escadre aérienne, le 31 décembre 1936 - La 51ème escadre aérienne est composée des GB I/51 (traditions des SPAbi 42 et SAL 39) et II/51 (traditions des SAL 4 et SAL 41) - L'escadre est équipée de Potez 540 et 542 - Proposé pour le maintien en service et pension d'invalidité temporaire de 20 % pour dysentrie contactée en Syrie, souffre toujours de coliques abdominales et des diarrhéées fréquentes par la commission de réforme de Tours, en date du 4 mai 1937 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Pension temporaire de 20 % accordée, le 23 avril 1938 - Affecté à la 25ème escadre aérienne (GB I/25 et GB II/25), le 26 octobre 1938 - Nommé Lieutenant-colonel, le 21 janvier 1939 - Pension de 20 % maintenue pour les même raisons par la commission de réforme de Tunis, le 30 octobre 1939 - Affecté au commandement des forces aériennes du Nord-Tunisien, le 2 septembre 1939 - Affecté à la 51ème escadre aérienne, le 7 décembre 1939 - Elle est équipée de Potez 63/11 puis de Breguet 691 et 693 - Nommé Colonel, le XXX - Le 26 juin 1940, interdiction de vol de la 51ème EA - Affecté en Indochine en août 1940 - Fait prisonnier par les Japonais en février 1945 - Il a été torturé - Affecté aux services administratifs de l'Air - Admis à la retraite, le 1er avril 1951 - Président de l'Association "Les Ailes brisées" - Décédé à Méras (Ariège), le 22 octobre 1979 - Sources : Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Revue "Les Ailes" - Revue "Pionniers" - Revue "Icare" - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 21 octobre 2023.

 

Photo du Cdt Robert Benoist

Ltt Robert Albert Benoist - Né le 16 février 1890 à Acy-Romance (Ardennes) - Fils d'Henri Edmond Benoist (sous-officier au 14ème régiment de chasseurs à cheval caserné à Dôle, 22 ans) et de Marie Lesieur (couturière 21 ans) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1910 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 12 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval caserné à Dôle (Jura), le 8 avril 1908 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 mai 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 6 janvier 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 8 avril 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 8 avril 1914 - Nommé Aspirant, le 7 août 1914 - Citation à l'ordre de la division, en date du 30 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 12 octobre 1914 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 12 octobre 1916 - Observateur au centre GDE du Plessis-Belleville, le 1er novembre 1916 - Formation à la fonction d'observateur du 1er novembre au 2 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 2 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 4 du 3 décembre 1916 au 7 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 40 du 7 février au 2 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 14 du 2 avril au 23 juin 1917 - Détaché au 63ème division d'infanterie du 17 au 23 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 23 juin 1917 au 19 août 1917 Blessé par une luxation à l'épaule gauche au Mort-Homme (Meuse) au cours d'une chute d'avion, le 19 août 1917 - Evacué et hospitalisé jusqu'au 21 mai 1918 - Brevet de pilote militaire n° 16.353 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux-Vineuil, le 5 octobre 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau du 20 octobre au 10 novembre 1918 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse du 10 au 14 novembre 1918 - Stage de Haute-Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau du 14 novembre 1918 au 15 janvier 1919 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 15 janvier 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation, le 27 mars 1920 - Marié avec Mlle Marcelle Germaine Laselle à Reims (Marne), le 7 avril 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 1er août 1920 - Rentré au bataillon de Joinville, le 23 juin 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 16 janvier 1923 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1923 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Citation n° 424 à l'ordre de la division, en date du 28 juin 1924 - Citation n° 570 à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1925 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de deux ans, le 5 août 1925 - Citation n° 317 à l'ordre de l'armée, en date du 20 mars 1926 - Citation n° 43 à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1928 - Citation n° 22 à l'ordre de la division, en date du 27 juillet 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 24 décembre 1929 - Embarqué au Maroc, le 19 juillet 1930 - Débarqué à Marseille, le 22 juillet 1930 - Médaille coloniale attaches "Maroc" et "Maroc 1925" - Officier du Ouissam Alaouite - Affecté au 12ème régiment d'aviation stationné sur le terrain d'aviation de Reims-Courcy, le 22 juillet 1930 - Passé à la 12ème escadre de bombardement à Reims-Courcy, le 1er octobre 1932 - Officier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1933 - Affecté à la 2ème compagnie administrative de la 12ème escadre aérienne, le 1er septembre 1933 - Affecté à l'état-major de la 12ème escadre aérienne comme adjoint technique, le 1er septembre 1933 - Commandant du 1er groupe de la 12ème escadre lourde de défense de Reims-Courcy, le 10 août 1936 - Affecté à la base aérienne de Reims-Courcy, le 1er décembre 1936 - Commandant du centre d'instruction de la 19ème escadre aérienne, le 1er avril 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 14 décembre 1937 - Nommé Colonel - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur n° 225 - Radié des cadres des officiers de réserve de l'armée de l'Air, pour avoir atteint la limite d'âge de son grade, le 16 février 1951 - Nommé à l'honoriat du personnel navigant, le 22 juin 1951 - Domicilié au 22, rue Papillon à St-Eugène / Alger (Algérie) - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1951 - Cumule 1094 heures de vol dont 50 heures de vol de guerre n° 1 et 500 heures de guerre n° 2 en TOE - Décédé à Châlons-sur-Marne (Marne), le 13 mai 1969 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de, le la commune d'Acy février (Ardennes) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Ardennes - Etat des services - CCC de l'escadrille C 4 - CCC de l'escadrille F 40 - CCC de l'escadrille F 14 - CCC de l'escadrille F 50 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 11 mars 2024.

* Citation n° 105 à l'ordre de la 8ème division de cavalerie, en date du 30 août 1914 : "S'est maintes fois offert pour des missions périlleuses. Le 24 août a réussi à assurer la liaison de la 8ème division de cavalerie avec le détachement du général Bataille à Turckeim. N'a pu rejoindre la division en marche sur Remiremont que le lendemain soir après avoir traversé les Vosges dans une zone infestée de patrouilles ennemies."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Robert Albert Benoist au 37ème régiment d'aviation (Maroc), en date du 12 juillet 1923 : "15 ans de services, 5 campagnes, une blessure."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Robert Albert Benoist du centre mobilisateur air n° 225, en date du 31 décembre 1951 : "42 ans de services, 13 ans de campagnes, 10 ans de bonifications pour services aériens commandés, 22 ans de majorations diverses. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 7 juillet 1933."

 

Photo de l'Adc Abel Dupond

Adc Abel Dupond - Né le 27 décembre 1892 au lieu-dit de "la Guillette" à Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Fils de Pierre Dupond (propriètaire cultivateur) et de Marie Clau (ménagère) - Domiciliés au lieu dit de "la Guillette" au Sud-Est de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1912 - Recrutement d'Agen (Tarn-et-Garonne) sous le matricule n° 1030 - Engagé volontaire pour quatre ans, comme mécanicien, au titre du 3ème groupe d'aviation à Bordeaux (Gironde), le 3 mai 1913 - Mécanicien du centre d'Oujda au Maroc du 6 août 1913 au 15 octobre 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 101 (GB 1) - En stage de tir à l'école de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 30 avril au 27 mai 1916 - Breveté mitrailleur, le 27 mai 1916 - Au camp d'Avord du 28 mai au 27 août 1916 - Mitrailleur de la RGA du 27 août au 17 septembre 1916 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 29 (GB 4), le 17 septembre 1916 au XXX - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 123 (GB 4) du XXX au 17 janvier 1917 - Mitrailleur du GDE du 17 janvier au 30 mai 1917 - Pilote du groupe Balsan 199 du 30 mai au 26 juin 1917 - Le Groupe 199 était une unité chargé de ravitaillement par avion - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour suivre sa formation théorique, comme élève pilote, le 14 juillet 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour suivre sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 8628 obtenu à l'école militaire d'Istres, le 16 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 23 septembre 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote du GDE - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 17 janvier 1918 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux, le 27 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 12 avril 1918 - Citation n° 582 à l'ordre de l'armée, en date du 11 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 15 février 1918 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1918 - Citation n° 680 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1918 - Croix de guerre belge - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Médaille de la Victoire - Rengagé pour deux ans au titre de l'escadrille SPA 62, le 24 mai 1919 - Affecté à la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er janvier 1920 - Nota : l'escadrille SPA 62 est devenue la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse - Marié avec Marie Thérése Louise Pans à Bekkevoort (Becquevoort) Belgique, le 24 février 1920 - Détaché au CRIT à Metz du 10 mai au 29 juillet 1920 - Rejoint le 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Démobilisé, le 24 mai 1921 - Domicilié au Becquevoort (Belgique), à compter du 24 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Rengagé pour six mois, le 16 juillet 1921 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1922 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1923 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 10 mai 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour affectation en l'AOF (Afrique occidentale française), le 14 mars 1923 - En poste au Sénégal du 10 mars au 28 mars 1923 - En poste au Soudan du 29 mai 1923 au 30 mai 1925 - A effectué 27 jours de services aériens commandés du 1er juillet 1923 au 16 avril 1924 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1924 - A effectué 9 mois et 8 jours de services aériens commandés du 17 avril 1924 au 30 juin 1925 - Nommé Adjudant-chef, 1er novembre 1924 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 24 décembre 1925 - Rapatrié, le 30 mai 1925 - Décédé à Neustadt (Allemagne), le 10 décembre 1925 - Abel Dupond repose dans le cimetière communal de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Sources : Registre des naissances (acte n° 7) de la commune de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn-et-Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 18 mai 2021.

* Citation n° 582 à l'ordre de l'armée du Sgt Abel Dupond du 3ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 11 juin 1918 : "Sous-officier d'un sang-froid et d'une audace admirables. S'est déjà fait remarquer comme mitrailleur-pilote, n'a cessé de se signaler par son mépris absolu du danger; a abattu un avion ennemi. Au cours d'une protection, a livré à plusieurs appareils un combat des plus durs, tombant l'un d'eux en flammes et ramenant un appareil atteint, dans sa partie vitale, de plusieurs projectiles."

Les Hommes

Col Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais - Né le 6 août 1878 à St-Léry (Morbihan) - Fils de Bertand Alexandre des Prez de la Morlais (conseiller général du Morbihan) et de Marie Juliette Leblanc de Boisricheux - Ils ont eu douze enfants : Raoul (1869), Jules (1870), Bertrand (1871), Germaine (1872), Yvonne (1873), Geneviève (1874), Juliette (1875), Maurice (1876), Armand (1878), Marguerite (1879), Marie (1881), Agnès (1885) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1898 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 2084 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 13ème régiment de Hussards, le 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1900 - Nommé Maréchal des logis, le 3 octobre 1900 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 26 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 novembre 1901 - Rengagé pour trois ans avec prime, à compter du 16 novembre 1903 - Elève officier du 1er avril 1905 au 28 février 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Passé à l'aéronautique militaire, le 8 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 90 obtenu, le 9 mars 1912 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° "B 24" - A fait une ascension d'initiation, à bord du Ballon "Zodiac" de 1550 m3, en compagnie de M. Dubois, pilote de l'Aéro-club de France et des Ltt Drouot, Sgt Picquet, Sgt Frobert à partir le parc d'aérostation, le 27 mars 1912 - Ils ont atterri après 2h30 de vol à Homeny, près de Charly-sur-Marne - A participé aux grandes manoeuvres du Poitou comme pilote de l'escadrille d'artillerie dotée d'avions Blériot qui était composée du Cne Babet (cdmt), Ltt des Prez de la Morlais, Ltt Chabert, Ltt Rolland, Ltt Gaubert, Ltt de Geyer d'Orth du 9 au 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 24 septembre 1912 - Les avions ayant participé aux grandes manoeuvres ont été présentés au ministre de la Guerre à l'occasion de la journée de l'aviation militaire à Vincennes, le 27 septembre 1912 - Marié avec Mlle Anne Marie Lucie Violas à la mairie de Paris 18ème, le 9 novembre 1912 - Pilote de l'aéronautique française au Maroc Occidental du 19 décembre 1912 au 6 août 1914 - Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 - Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, en date du 22 mai 1913 - Citation n° 41 décernée par le général Lyautey, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" décernée en 1914 - Officier de l'ordre du Ouissan Allaoui en 1914 - Commandant de l'escadrille BL 9 du 6 août 1914 au 20 février 1915 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 20 au 26 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 du 26 février au 27 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 102 du 27 mars 1915 au (2ème trimestre) 1916 - Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 - En mission spéciale à la RGAé, le 23 novembre 1915 - Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Au Maroc du 14 juin 1916 au 5 juin 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 - Pilote de la GDE du 5 juin au 20 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 128 du 20 août au 20 décembre 1917 - Commandant du groupe de bombardement n° 6 en décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 13 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 18 juillet 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 septembre 1918 - Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 - Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée du l'escadre 13, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 - Marié avec Mlle Anne Marie de Coynart à Dreux, le 26 juin 1919 - Ils ont eu huit enfants : Guy (1921), Françoise (1922), Solange (1922), Raoul (1924), Une fille (année ?), Gaël (1934), Alain (année ?) - En mission en Turquie du 1er août 1919 au 23 décembre 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny du 24 décembre 1919 au 23 décembre 1920 - Le 4ème RO est devenu le 34ème RAO, le 1er août 1920 - Maintenu comme commandant en second au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 7 mars 1921 - Affecté comme commandant par intérim au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne), le 20 avril 1923 - En occupation des pays rhénans du 15 mai 1923 au 14 mai 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles (Yvelines), le 6 avril 1928 - Rayé des contrôles du 12ème RAB, le 14 mai 1928 - Commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 9 novembre 1928 - A pris son poste, le 10 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er septembre 1933 - Arrêté pour audition de la radio de Londres et insultes à un délégué de la LVF, le 2 septembre 1942 - Condamné à 15 jours de prison, le 1er octobre 1942 - Pendant l'occupation, appartient au maquis du Morbihan - Commandant du 6ème bataillon FFI du Morbihan, le 17 juillet 1944 - Il rassemble les compagnies de Ploërmel, Loyat, Mauron, Le Trinité Porhoët - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 mai 1945 - Médaille de la résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Cette décoration lui a été remise par le général de Gaulle en personne - Son fils Gaël, pilote instructeur de la base école 707 de Marrakech a été tué au cours d'un accident d'avion à Casablanca, le 28 juin 1959 - Décédé à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris 6ème, le 26 août 1963 - Ses obséques eurent lieu en l'église de Saint-Léry (Morbihan), le 29 août 1963 - Le Général Armand des Prez de la Morlais repose dans le cimetière communal de Saint-Léry (Morbihan) - Photo extraite du site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille VB 102 - CCC de l'Escadrille SOP 128 - Liste des brevets militaires - LO - Site Internet Généanet - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 12 avril 2023.

* Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 : "Le général commandant par intérim des troupes d'occupation du Maroc félicite le Ltt aviateur de la Morlais pour le sang-froid, l'énergie, l'endurance et l'initiative dont il a fait preuve pendant sa mission en avion biplace dans la colonne Mangin du 27 au 29 mars. Le général félicite en même temps le soldat mécanicien Filiol qui accompagnait le Ltt de la Morlais."

* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, au titre de la 3ème colonne des Haha, du Ltt Des Prez de la Morlais, de la section d'aviation, en date du 22 mai 1913 : "Officier aviateur d'une valeur rare, à peine arrivé à Mogador, a exécuté trois superbes raides aériens en biplace accompagné d'un officier observateur le 24 janvier dans des conditions précaires au-dessus d'un pays en pleine révolte, furieuse, dont les habitant s les poursuivaient à coups de feu et où tout atterrissage eut êté une condamnation à mort."

* Citation n° 41 décernée par le général Lyautet, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 : "En avril et mai 1913, chargé du service de l'aviation à la colonne de Tajna, y a rendu des services signalés en apportant le 26 avril, sous le feu de l'ennemi, en plein combat, d'Ain-Zergra, un courrier important et en exécutant avec succès de Kasrah-Tadla, une reconnaissance aucacieuse vers les premières pentes de l'Atlas, pour reconnaitre des campements Marocains et rapportant des renseignements précieux pour le commandement."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Armand des Prez de la Morlais, en date du 10 juillet 1913 : "16 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire."

* Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 : "Appartenant au début de la guerre, à l'aviation du Maroc, a rejoint d'urgence le théatre de guerre où il n'a cessé de rendre, comme pilote, les plus signalés services. Commande actuellement une escadrille qu'il entraine avec une audace, une énergie, un sang-froid remarquable sur des objectifs de bombardement les plis périlleux; a eu maintes fois son avion traversé par la mitraille ennemie."

* Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 : "Depuis l'expédition de Ludwigshafen, sous l'énergique impulsion du lieutenant de vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlais, Fequant, ses chefs d'escadrilles, le 1er groupe de bombardement a exécuté des raids militaires à grande portée au-dessus de l'ennemi."

* Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 : "Après s'être signalé en France dans des bombardement de grande envergure, s'est dépensé sans compter à partir de 1916 dans la réorganisation de l'aéronautique du Maroc. Grâce à lui, l'aviation a rendu des services de guerre remarquables en 1917 dans les opérations contre Abd el Malez et Kiba et dans la lutte anti-soumarine. S'est distingué particulièrement en allant reconnaitre sous le feu des terrains d'atterrissage. Officier dont la valeur remarquable était déjà reconnue au Maroc par la réputation qu'il s'était acquise dans les opérations aériennes d'avant guerre."

* Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 : "Formé d'unités et d'équipage ayant le plus beau passé militaire, entrainé par l'allant de son chef, le capitaine Des Prez de la Morlais, a exécuté de nombreuses opérations de jour dans les lignes ennemies sur des objectifs éloignés. A donné récemment la mesure de son énergie en effectuant en groupe, un bombardement à grande distance, rapportant une carte géographique très complète. A opéré, malgré une aviation ennemie très mordante, une cannonnade très fournie et une température excessive."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais au 4ème régiment de chasseurs, commandant l'escadre de bombardement n° 13, en date du 9 septembre 1918 : "Officier supérieur dont les hautes qualités morales n'ont cessé de s'affirmer depuis le début de la campagne. A donné en toutes circonstances les plus belles preuves de courage, d'énergie exécutant plus de cent bombardements et sachant obteni des unités placées sous ses ordre un magnifique rendement. Quatre citations."

* Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 : "L'escadre de bombardement de jour entraine par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin et ses chefs de groupes, les Capitaine Petit, de la Morlais, de Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenu dans la bataille de Picardie lançant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de Savière. Depuis le 15 juillet, a contribué très puissamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes, a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations a abattu quarante trois avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs."

* Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée de l'escadre 13 composée du groupe de bombardement 3 (escadrille BR 107, 126 et 128) commandée par le chef d'escadron Rocard, tombe glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué, du groupe de bombardement 4 (escadrille BR 131, BR 132, BR 134) commandé par le capitaine Etournaud, de l'escadrille de protection C 46 commandée par le capitaine Bloch, en date du 28 septembre 1918 : "Sous l'ardente impulsion de son chef, le chef d'escadron De la Morlaix, n'a cessé depuis sa formation récente de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne en juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne en août, a semé journellement l'épouvante et le désorte parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur St-Mihiel, en septembre vient encore de manifester son ardeur combative en intervenant dans la bataill et sur les points de concentration ennemis, par ses bombardements et ses mitraillages."

* Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 : "Unité de premier ordre, sous le commandement du chef d'escadron De la Morlais, secondé par le Cne de Geffrier, commandant le GB 3, le Cne Estournaud, commandant le GB 4 et protégé par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Ltt Resal. Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur l'Aisne et dans la Wöevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif, observant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiance ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, nottament le 27 septembre 1918, a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne, le 28 septembre a bombardé et a mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à deux cent mètres d'altitude, le 6 octobre a recommandé le même exploit, le 10 octobre après voir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retourné continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire suater les trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 278 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu et désemparé 10 avions ennemis."

Sgc Jean Piéribattista en décembre 1926 - Né le 31 mars 1903 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Brevet de pilote militaire n° 21.545 décerné par l'école pratique l'aviation militaire d'Istres, le 13 août 1927 - Insigne métallique de pilote militaire n° 19.400 décerné par l'école militaire d'aviation d'Istres, le 17 septembre 1927 - Brevet de mitrailleur militaire n° 631 décerné par l'école de tir aérien de Cazaux, le 25 septembre 1928 - Insigne métallique de personnel d'équipage n° 4290 décerné par l'école de tir aérien de Cazaux - A obtenu le prix "Or" pendant le stage de Cazaux - Remarquez les pattes de col marquées "12" pour 12ème régiment d'aviation de bombardement - Photo droits réservés.

Les frères Duchange

Adj Albert Lucien Eugène Duchange - Né le 4 octobre 1895 à Mostaganem (Oran) - Fils de Arthur Hervé Léon Raphaël Duchange (expert phylloxérique) et de Justine Eugènie Bühr - Domiciliés au 17, rue Burdeau à Alger (Algérie) - A fait ses études à l'école Bouzaréa d'Alger - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1915 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 732 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment de Zouaves, le 7 septembre 1914 - En Algérie du 7 septembre 1914 au 2 mars 1915 - Parti aux armées à Sathonay, le 3 mars 1915 - Blessé à Ypres, le 29 avril 1915 - Affecté au 3ème régiment mixte de Zouaves et tirailleurs (9ème tirailleurs), le 30 avril 1916 - Hospitalisation et convalescence du 30 avril 1915 au 28 avril 1916 - Nommé Brigadier, le 21 octobre 1915 - Blessé à Maurepas, le 9 septembre 1916 - A eu les poumons et les intestins perforés, une fracture du bassin avec infection du péritoine par des éclats d'obus - Hospitalisation et convalescence du 10 septembre 1916 au 9 septembre 1917 - Maintenu "Service armé" et proposé au changement d'arme pour l'artillerie lourde à tracteurs pour cicatrices de la région iliaque gauche par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 12 septembre 1917 - Croix de Guerre et citation n° 1153 à l'ordre du régiment, en date du 16 octobre 1917 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde à tracteurs, le 26 octobre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 décembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 12.675 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 10 avril 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage chasse à l'école militaire de Biscarosse - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 18 septembre 1918 - Lâché sur SPAD, le 21 septembre 1918 - Stage au CIACB de Perthes, à compter du 30 septembre 1918 - Nommé Sergent, le 16 juin 1919 - Démobilisé, le 22 octobre 1919 - Domicilié chez M. Bouchet au village de Ferney-Voltaire (Ain), à compter du 12 novembre 1919 - Rengagé pour deux ans, au titre du 22ème régiment d'aviation de Luxeuil, à compter du 17 septembre 1921 - Citation n° 24.311 à l'ordre de la division, en date du 17 mars 1921 - En occupation des pays rhénans du 4 novembre 1922 au 5 novembre 1927 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1923 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement - Blessé par un coup d'hélice avec contusion violente de la face postérieure du bras droit, le 17 octobre 1923 - Médaille Militaire, en date du 29 décembre 1923 - Compte alors 1.100 heures de vol, dont 150 h de vol de nuit - Nommé Sergent-major, le 1er avril 1924 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1924 - Nommé Adjudant, le 9 janvier 1925 - Blessé d'une plaie superficielle de la face antérieure du genou gauche au cours d'un accident d'avion au cours d'un vol de nuit, le 13 mars 1925 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1925 - Rengagé pour six mois, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 septembre 1926 - Le 24 novembre 1926, l'Adj Albert Duchange, accompagné par son frère Maurice, se classe au 2ème, 3ème, 4ème et 6ème places de la coupe Michelin pour l'année 1926 - Toutes les tentatives ont été effectuées aux commandes de leurs avions d'armes, des appareils Breguet 19 B2, équipés de moteurs Lorraine-Dietrich de 450 cv - Les bombes étaient remplacées par du lest - Rengagé pour deux ans, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 17 mars 1927 - Au cours d'un vol de nuit, en équipage avec le Sgt Muller, un feu s'est décaré dans son avion alors qu'il était à une altitude supérieure à 600 mètres, le 20 juin 1927 - Aussitôt, le pilote atterrit le plus rapidement possible. Avant que son avion ne se soit arrêté, il a sauté en roulé-boulé et s'en est tiré sans une égratignure. Malheureusement, son passager est resté dans l'avion et gisait inanimé, un bras cassé - Duchange, n'écoutant que son courage, repartit vers l'avion qui brûlait pour secourir son camarade - Il réussit à le sortir du brasier en étant brulé aux membres inférieurs, à la main droite et de la région faciale droite - Le mitrailleur a été moins atteint par les flammes - Alors qu'il était à l'hôpital, l'Adj Duchange a appris qu'il était père d'un 4ème enfant, une fille prénommé Marcelle - Il était déjà le père de Camille (1921), André (1923) et Renée (1925) - Le Sgt Muller était lui aussi père de 4 enfants - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 20 septembre 1927 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en fin 1927 - Grande Médaille d'argent de l'Aéro-club de France décernée pour acte de dévouement exemplaire, le 1er avril 1928 - Témoignage de satisfaction n° 3728 du Ministre de la Guerre, en date du 26 septembre 1928 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 11 février 1929 - En mer vers Beyrouth (Liban) du 15 au 29 octobre 1929 - Au Levant du 29 octobre 1929 au 6 août 1930 - Affecté à l'escadrille du 39ème régiment d'aviation - Détaché pour suivre les cours de PSV à Toussus-le-Noble - Maintien "Service armé" avec pension temporaire de 20 % pour séquelles de fracture de l'os illiaque avec perte de substance osseuse avec gêne notable de la flexion du tronc par cicatrice adhérente par la commission de réforme de Metz, en date du 21 décembre 1928 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1929 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 26 juillet 1929 - En mer vers Marseille du 7 au 14 août 1930 - Retour vers Levant - En mer vers Beyrouth (Liban) du 28 octobre au 6 novembre 1930 - Au Levant du 6 novembre 1930 au 4 mai 1932 - En mer vers Marseille du 5 au 11 mai 1932 - En congé entre deux séjours du Levant du 12 mai au 26 septembre 1932 - Nouveau séjour au Levant - En mer vers Beyrouth (Liban) du 27 septembre au 11 octobre 1932 - Au Levant du 11 octobre 1932 au 17 mars 1933 - Maintenu en service avec pension permanente de 20 % pour séquelles de blessures de guerre par la commission de réforme de Beyrouth, le 2 décembre 1932 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, au départ d'une reconnaissance de nuit du terrain de Palmyre, le 17 mars 1933 - Au décollage, le Potez 25 à moteur Lorraine a capoté et a pris feu - Il a été très grièvement brûlé - L'observateur qui l'accompagnait, le Ltt Lotinaire a été blessé - Albert Duchange est décédé des suites des brulûres entendues sur les 4 membres, de la tête et du thorax à l'hôpital militaire de Damas (Syrie) deux jours plus tard - Il avait 2.700 heures de vol - Albert Duchange repose dans le cimetière du village de Ferney-Voltaire (Ain) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule mise en ligne sur le site ANOM - JORF - Journal "L'Echo d'Alger" - Journal "L'Homme Libre" - Revue "L'Aéronautique" - Journal "La Dépêche Algérienne" - Dernière mise à jour : 25 septembre 2023.

* Citation n° 1153 à l'ordre du régiment, en date du 16 octobre 1917 : "Caporal courageux et dévoué, blessé grièvement à son poste de combat."

* Citation n° 24.311 à l'ordre de la division, en date du 17 mars 1921 : "Zouave très courageux et d'un ardent patriotisme. A combattu très vaillamment comme volontaire. En septembre 1916, s'est porté sous un violent bombardement au secours d'un blessé puis a repris sa place au feu."

* Médaille Militaire du Sgt Albert Lucien Duchange, pilote au12ème régiment d'aviation de bombardement, en date du 29 décembre 1923 : "9 ans de services, 5 campagnes, 2 blessures."

* Grande Médaille d'Argent de l'Aéro-Club de France décernée à l'Adj Albert Duchange, pour acte de dévouement exemplaire, le 1er avril 1928 : "A dégagé son mécanicien blessé évanoui sous son avion en feu, après un vol de nuit, fut grièvement brûlé."

* Témoignage de satisfaction n° 3728 du Ministre de la Guerre, en date du 26 septembre 1928 : "A donné une nouvelle preuve de la remarquable qualité de pilote en réussissantnpar une manoeuvre habile et délicate à ramener sur l'aérodrome un avion trouvé en panne dansun terrain détrempé d'une longueur très réduite et parsemé d'obstacles. A évité le démontage et le transport de l'appareil, opération qui en raison des conditions défavorables auraient très vraisemblement entrainé sa détérioration."

Cdt Raymond Marie Ernest Yence - Né le 4 septembre 1874 au Mans (Sarthe) - Fils de René Frédéric Léopold Yence et de Marie Juliette Osite Poirier - Domiciliés à Flavin (Aveyron) en 1894 - Classe 1894 - Recrutement de Rodez (Aveyron) sous le matricule n° 1633 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 10 mars 1893 - Nommé Canonnier-conducteur, le même jour - Nommé Brigadier, le 9 octobre 1893 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 septembre 1894 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 10 mars 1896 - Interruption de services du 10 mars 1896 au 21 septembre 1897 - Rengagé pour trois ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 22 septembre 1897 - A été blessé par un entorse du genou gauche lors d'une chute pendant une reprise de manège, le 22 octobre 1897 - Rengagé pour deux ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 22 septembre 1900 - Rengagé pour cinq ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 15 février 1902 - Elève officier de l'école militaire d'artillerie du Génie, le 1er avril 1902 - Affecté à la 7ème batterie du 22ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1903 - Marié avec Mlle Clémentine Marie Augusta de Froger de l'Eguille à Ixelles (Belgique), le 27 octobre 1903 - Nommé Lieutenant en second, le 1er avril 1905 - Affecté au 1er bataillon d'artillerie à pied à Dunkerque, le 22 décembre 1906 - Affecté au 1er régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Affecté à l'établissement d'aviation militaire de Vincennes comme officier aviation, le 3 août 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 220 délivré par l'Aéro-Club de France, le 29 août 1910 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1911 - Commandant du centre d'aviation militaire de Maubeuge et de l'escadrille D 4 du 4 décembre 1912 au 27 mai 1914 - Nommé Capitaine, le 23 décembre 1912 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Affecté, par réorganisation, au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Affecté au camp d'aviation d'Avord, le 27 mai 1914 - Commandant de l'escadrille MS 31, le 20 septembre 1914 - Affecté à la direction aéronatique du DAB, le 15 octobre 1914 - Chargé de suivre les essais des avions breguet-Michelin, le 8 janvier 1915 - Commandant la 1ère division d'escadre Breguet Michelin, le 19 mai 1915 - Commandant du groupe Breguet-Michelin BM 5, le 17 avril 1916 - Citation n° 3092 à l'ordre de l'armée, en date du 18 juin 1916 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 21 février 1917 - Affecté provisoirement au 2ème groupe d'aviation, le 20 décembre 1917 - Affecté à l'inspection générale des écoles des dépôts d'aviation, le 25 février 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 28 juin 1918 - Affecté à la mission aéronautique d'Algérie, le 1er mars 1919 - Commandant de l'aéronautique de la division d'Oran, le 1er mars 1919 - En Algérie du 24 octobre 1919 au 25 mai 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", en date du 20 mai 1920 - Détaché à l'école des spécialistes de Bordeaux - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdof, le 25 mai 1920 - Nommé Commandant du parc d'aviation n° 12, le 1er juin 1920 - Médaille de l'Yser, en date du 9 mars 1921 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 octobre 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation comme commandant du parc d'aviation n° 37 - Nommé Commandant en second du 21ème régiment d'aviation, le 23 mars 1925 - N'a pas rejoint cette affectation - Nommé Commandant en second du 33ème régiment d'aviation, le 7 mai 1925 - Nommé Lieutenant-colonel en 1925 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4 - En congé définitif (retraite), le 1er avril 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12 - Nommé, dans la réserve, au grade de colonel, le 9 juin 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 2 mai 1935 - Nommé Colonel honoraire, le 28 octobre 1938 - Décédé à Rodez (Avetron), le 10 août 1953 - Photo carte postale d'époque - Sources : Registre d'état-civil (n° 804) de la mairie du Mans (Sarthe) - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aveyron - LO - JORF - Dernière mise à jour : 13 octobre 2023.

* Citation n° 3092 à l'ordre de l'armée du Cne Raymond Marie Ernest Yence, Commandant le groupe BM 5, en date du 18 juin 1916 : "Pilote expérimenté, qui depuis le début de la guerre s'est successivement signalé par ses reconnaissances et ses bombardements de nuit. Appelé au commandant d'un groupe de bombardement, a obtenu grâce à son exemple et malgré des moyens d'exécution précaires, des résultats heureux. A dirigé un bombardement de nuit à grande distance particulièrement réussi."

 

Photo du Slt Maurice Duchange

Slt Maurice Georges Duchange - Né le 6 juillet 1900 à Oran (Algérie) - Fils d'Arthur Henri Duchange et de Justine Eugènie Bühr - Profession avant guerre Dessinateur aux Chemins de Fer - Classe 1920 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1536 - Engagé volontaire, pour 5 ans, au titre du 85ème régiment d'artillerie lourde, le 26 août 1918 - Arrivé à l'unité, le 3 septembre 1918 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde, le 6 février 1919 - Affecté au 155ème régiment d'artillerie à pied, le 7 mai 1919 - Affecté au 156ème régiment d'artillerie à pied, le 1er août 1919 - Passé à l'aéronautique militaire, le 16 septembre 1919 - Affecté à la 92ème section photo, rattachée à l'escadrille BR 131, le 20 septembre 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre 1919 au 4 novembre 1927 - Envoyé à l'école militaire de pilotage d'Istres comme élève pilote, le 1er juillet 1920 - Brevet de pilote militaire n° 18.522 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 14 octobre 1920 - Affecté à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, le 13 novembre 1920 - Affecté comme pilote au 12ème régiment de bombardement de Neustadt - Nommé Caporal, le 15 décembre 1920 - Nommé Sergent, le 18 mai 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 26 août 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement, à compter du 26 août 1924 - Rengagé pour 6 mois, au titre du 12ème régiment d'aviation, à compter du 26 août 1925 - A fait l'école d'officier de Versailles où il a terminé 4ème - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, le 1er octobre 1925 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 12 novembre 1925 - Nommé Lieutenant de l'armée d'active, le 1er octobre 1927 - Il a totalisé 550 heures de vol - Affecté au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 20 septembre 1927 - Marié, il a eu 4 enfants avec son épouse - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1931 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 16 février 1932 - Affecté à la base aérienne du Levant, suite à la dissolution du 39ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1935 - Embarqué à Beyrouth, le 24 juin 1936 - Affecté à la base aérienne 101 - Proposé au maintien en activité et pension temporaire de 40 % pour amibiase intestinale par la commission de réforme de Toulouse, le 18 mai 1938 - Nommé Commandant du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Proposé pour le maintien en activité avec pension permanente de 40 % pour séquelles d'amibiase allégées avec crises diarhéiques par la commission de réforme de Toulouse, le 10 janvier 1940 - Affecté à la base centre d'instruction de Montpellier, le 3 mai 1940 - Affecté au bataillon de l'air 101 à Toulouse , le 11 août 1940 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1941 - A appartenu aux forces françaises de l'intérieur (FFI) pendant l'occupation allemande - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er juin 1944 - Maintenu en activité pour séquelles de dysentrie amibienne contracté au Levant en 1932 par la commission de réforme de Toulouse, le 14 septembre 1945 - Décision confirmée pour séquelles de dysentrie amibienne, fréquentes chutes s'accentuant depuis le dernier examen, affectation contactée au Levant, le 16 août 1946 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 17 février 1948 - Admis à la retraite, le 6 janvier 1952 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau d'Alger (Algérie) consultable sur le site Internet de l'ANOM - JORF - Dernière mise à jour : 26 septembre 2023.

> Faire Léonore.

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Maurice Georges Duchange, en date du 17 février 1948 : "29 ans 4 mois de services, 12 ans 11 mois de campagnes, 1 blessure en service aérien commandé, 1 citation, 27 ans 7 mois de bonifications pour services aériens, 2 ans 5 mois de majorations diverses. Officier de la Légion d’honneur du 30 décembre 1941."

 

Photo du Cne Frédéric Winnaert

Cne Frédéric François René Winnaert - Né le 21 janvier 1888 au 6, rue Brizard à Bordeaux (Gironde) - Fils de Frédéric Auguste Winnaert (commis de douanes) et de Jeanne Philippine Alice Lemercier - Domicilié au 15, rue Cotrel à Bordeaux (Gironde) - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2228 - Profession avant engagement Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 144ème régiment d'infanterie, en date du 28 septembre 1908 - Nommé Caporal, le 1er mai 1909 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1911 - Nommé Sergent-fourrier, le 1er octobre 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 28 septembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 144ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Blessé d'une écchymose légère du poignet gauche et une forte contusion par un éclat d'obus, le 17 septembre 1914 - Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 25 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 avril 1916 - Admis dans dans l'armée d'active avec le grade de sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 octobre 1916 - Désigné pour être mis à la disposition de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 décembre 1916 - Envoyé à l'école militaire de pilotage d'Etampes, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5622 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 13 mars 1917 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Istres-Miramas, le 17 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 7 avril 1917 - Pilote du GDE du 14 au 17 avril 1917 - Affecté à l'armée d'Orient, le 17 avril 1917 - Affecté au centre d'entrainement de Sédès (école de pilotage), le 3 juin 1917 - Pilote de l'escadrille 502 d'Orient, le 20 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 septembre 1917 - Médaille du Mérite Militaire grecque, le 31 octobre 1917 - Nommé commandant d'escadrille, le 10 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée greque, en date du 16 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 - Citation à l'odre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Affecté comme adjoint au commandant de l'aéronautique des armées alliées, le 19 octobre 1918 - Rapatrié en métropole, le 15 décembre 1918 - Citation n° 111 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 26 février 1919 - Médaille d'Or pour la bravoure de Serbie, le 1er juillet 1919 - Affecté au service des entrepots et du ravitaillement de l'aviation (SERA), le 13 octobre 1919 - Arrivé au SERA de Nanterre, le 16 octobre 1919 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 en 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 25 janvier 1920 - Marié avec Mlle Germaine Marie Seignour à Avignon (Vaucluse), le 31 mars 1920 - Désigné pour suivre un cours de perfectionnement d'infanterie de 4 mois, à compter du 15 avril 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 1er septembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 octobre 1920 - Arrivé au 12ème RAB, le 12 novembre 1920 - Commandant d'une escadrille du 12ème RAB de Neustadt - Le 6 septembre 1924, l'avion occupé par l'équipage composé du Cne Frédéric François René Winnaert (pilote) et Sol (non connu) (mitrailleur) s'écrase sur un hangar - Le feu prend et se propage rapidement - Le drame aurait pu faire beaucoup plus de victimes, car le feu s'est arrêté à quelques mètres du baraquement qui servait de dortoir - Frédéric Winnaert repose dans le cimetière municipal de la ville de Bordeaux (Gironde) - Sources : registre d'état-civil (acte n° 80) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - LO - Dernière mise à jour : 23 septembre 2023.

* Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 23 septembre 1914 : "Quoique blessé à la amin au début du combat du 17. A continué à commander sa section et l'a énergiquement maintenue sous une grêle de balles."

* Citation n° 31 à l'ordre du 1er groupement de division de l'armée d'Orient, en date du 12 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille, d'un allant admirable, a rendu depuis un an les meilleurs services se dépassant sans compter, pendant les dernières opérations. A particulièrement donné de sa personne, volant plusieurs fois par jour l'entrainant tous ses pilotes par son bel exemple."

* Citation n° 3 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 décembre 1918 : "commandant d'escadrille de 1er ordre, pilote habile et d'une parfaite bravoure. Prend toujours à son compte les missions les plus périlleuses et les plus lointaines confiées à son unité. 280 heures de vol de guerre, au cours desquelles il est rentré maintes fois avec un avion très gravement atteint par l'artillerie ennemie. Notamment les 22 avril, 18 mai, 1er août. Le 21 avril, au cours d'une mission photographique, a été attaqué par deux avions de chasse au-dessus du terrain d'aviation d'Hudova et les a mis hors de combat."

 

Photo du Slt Henry Crémieux

Slt Henry Raymond Crémieux - Né le 3 juin 1891 à Paris 8ème - Fils de Raphael Eugène Crémieux et de Julie Winter - Domiciliés au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 935 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 82ème régiment d'infanterie, caserné à Montargis (Loiret), le 9 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 9 octobre 1913 - Nommé Caporal, le 11 février 1913 - Nommé Sergent, le 8 octobre 1913 - Blessé par balle à la jambe gauche avec fracture du tibia à Evres (Meuse), le 6 septembre 1914 - Hospitalisation et convalescence du 7 septembre 1914 au 7 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 4 mai 1916 - Formation de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 mai au 3 août 1916 - Mitrailleur de la RGAé du 3 au 17 août 1916 - Affecté au Parc 10 du 17 au 20 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille N 68 au 20 août 1916 au 30 avril 1917 - En stage au GDE du 22 octobre au 23 novembre 1916 - Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 46 du 30 avril au 6 septembre 1917 - Blessures et brûlures à la face lors d'un accident d'atterrissage sur le terrain d'aviation de Roye (Somme), le 6 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Sgt Pierre de Cuyper (pilote), à bord d'un Letord - Le pilote a lui aussi été blessé - Hospitalisation d'abord sur l'hôpital de Noyon puis convalescence du 7 septembre 1917 au 1er mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er mai 1918 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie de campagne et détaché au service des fabrications de l'aviation, le 8 mai 1918 - Commotion et fracture du crâne avec plaies et contusions au cours d'un accident d'atterrissage, le 15 juillet 1918 - Hospitalisation et convalescence du 17 juillet 1918 au 27 août 1919 - Entré au centre spécial de réforme Faidherbe, le 27 août 1919 - Maitenu dans les cadres avec pension temporaire de 30 % pour parésie du sciatique poplite externe gauche par décision de la 4ème commission de vérification siégeant au centre spécial de réforme de Faidherbe, le 5 novembre 1919 - Démobilisé, le 7 novembre 1919 - Domicilié au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème, à compter du 7 novembre 1919 - Domicilié au 26, rue de Peignies à Maubeuge (Nord), à compter du 13 mars 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er juillet 1920 - Domicilié au 31, rue de Mons à Valenciennes, à compter du 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au service des fabrications aéronautiques, le 24 janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, en date du 23 mars 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, en date du 22 mars 1922 - A effectué une période de réserve obligatoire au 34ème régiment d'aviation d'observation du 14 au 28 mars 1930 - A effectué une période de réserve obligatoire à la base aérienne 4 du 6 au 26 novembre 1933 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 34 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Domicilié au 17, place des Etats-Unis à Paris 16ème, à compter du 4 janvier 1935 - Nommé Capitaine du cadre navigant, le 14 juillet 1937 - Domicilié au 52, rue de Moscou à Paris 8ème , à compter du 19 août 1937 - Le 27 août 1938, un Lioré et Olivier LeO 20 de la base de Villacoublay a été contraint d'atterrir en campagne, suite à une panne de l'arrivée d'essence qui provoquant l'arrêt simultané des deux moteurs - L'avion survolait alors les environs de Vaux-sur-Eure (Eure) - Au cours de l'approche, l'avion a heurté un acacia de 15 mètres, provoquant l'enfoncement dans le sol, le nez en avant - Les secours arrivés sur place dégagèrent le Sgt de Lussigny, le pilote qui avait les quatre membres brisés et le Cne Crémieux, chef de bord, qui souffrait de fractures de l'épaule, d'un pied, de blessures au bassin et de plaies à la tête - Tous les deux étaient grièvement blessés et furent évacués sur l'hôpital d'Evreux - Le Sgc Robert, mitrailleur, a été sonné mais n'a pas été blessé - Le Cne Crémieux est décédé des suites de ses blessures dans l'établissement de soins où il avait été hospitalisé, le 27 août 1938 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 68 - CCC de l'escadrille R 46 - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 24 septembre 2023.

* CItation à l'ordre de l'armée, en 15 juillet 1917 : "Sous-officier dévoué et très brave. A été un auxiliaire précieux pour ses officiers pendant les combats auquels le régiment a pris part en août et septembre 1914. Gravement blessé le 16 septembre à Eures (Meuse) en se portant à la tête de ses hommes en renfort d'une compagnie engagée aux avants postes."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date 1er octobre 1917 : "Blessé grièvement, le 6 septembre 1914, Observateur volontaire d'aviation. A été grièvement blessé dans un accident d'atterrissage après de nombreux vols et combats aériennes. Une citation, 2 blessures."

* Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 : "Officier d'un sang-froid et d'un courage remarquables, qui a, comme observateur, rempli de nombreuses missions au cours desquelles il a fait preuve des plus belles qualités d'entrain et d'intelligence. S'est particulièrement distingué le 13 juillet dans ses reconnaissances audacieuses. A été grièvement blessé le 15 juillet dans un accident d'atterrissage."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Henry Raymond Crémieux au 12e régiment d’aviation en date du 16 juin 1920 : "Bien que très grièvement blessé au début de la guerre, a tenu à continuer à servir au premier rang en entrant dans l’aviation comme observateur. Gravement blessé de nouveau, est revenu avec le même courage reprendre sa place en escadrille, a soutenu de nombreux combats et exécuté de nombreuses missions, donnant un bel exemple de patriotisme et de courage. A reçu une 3ème blessure grave. Médaille militaire, 3 blessures, 2 citations."

 

Photo du Ltt Bertrand Duthu

Ltt Bertrand Sylvain Duthu - Né le 1er mars 1891 à la maison Castéran Gay à Hèches (Hautes-Pyrénées) - Fils de Pierre Duthu (charbonnier) et de Jeanne Casteran (ménagère) - Domiciliés à Cadéac (Haute-Pyrénéres) en 1911 - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1911 - Recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sous le matricule n° 718 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 57ème régiment d'infanterie, le 1er février 1911 - Nommé Caporal, le 13 octobre 1911 - Nommé Sergent, le 8 juillet 1913 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 octobre 1915 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 15 octobre 1915 - Blessé par éclat d'obus à la face dorsale de la main gauche à Bouchavesnes (Somme), le 25 septembre 1916 - Affecté au 2ème régiment de Zouaves, le 3 janvier 1917 - En Orient du 3 janvier 1917 au 26 juillet 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 octobre 1917 - Affecté au 4ème régiment de Zouaves, le 26 juillet 1918 - Blessé par balle et éclat d'obus à la main gauche à la forêt d'Ourseamp, le 20 août 1918 - Citation n° 103 à l'ordre de la brigade, en date du 30 septembre 1918 - Au Levant du 1er octobre 1919 au 25 juin 1921 - A effectué 136 heures de vol pendant la guerre du Levant - Affecté au 412ème régiment d'infanterie, le 16 novembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt-Lachen-Speyerdorf (Allemagne) du 1er juillet 1921 au 1er octobre 1928 - Marié avec Mlle Alice Marie Lascaud à Marolles, le 7 juillet 1921 - Affecté au 126ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1921 - Citation n° 30 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée du Levant - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 12 janvier 1922 - Affecté à la 14ème section d'ouvriers d'aviation, et envoyé en stage au centre d'instruction de l'aviation d'Istres, le 7 janvier 1922 - Brevet de pilote militaire n° 19.533 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 12 mai 1922 - Titulaire de l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.362 - Affecté au 2ème groupe d'ouviers d'aviation, le 1er juillet 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Nommé Lieutenant dans l'aéronautique, à titre définitif, le 1er janvier 1925 - Commandant de la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) du 12ème RAB du 23 au 27 décembre 1927 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation - Nommé Capitaine, le 25 juin 1930 - Proposé au maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquats de paludisme et insuffisance hépatique par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 9 mars 1932 - Affecté à l'aéronautique de l'AOF, le 1er novembre 1933 - Embarqué à Bordeaux et affecté à la base aéronautique de l'AOF, le 5 janvier 1933 - Débarqué à Dakar, le 16 janvier 1934 - Affecté à la base aérienne n° 4 - Affecté à l'escadrille n° 1 - Proposé au maintien en activité avec pension temporaire de 20 % pour reliquats de paludisme et insuffisance hépatique par la commission de réforme de Dakar (Sénégal), le 25 octobre 1935 - Affecté dés son débarquement au 4ème bataillon de l'Air, le 15 novembre 1935 - N'a pas rejoint - Affecté à la base aérienne n° 121, le 15 décembre 1935 - Pension d'invalidité temporaire de 50 % valable du 21 août 1936 au 20 août 1938 - Obtient un congé définitif du personnel navigant de 5 ans, à compter du 31 décembre 1936 - Est administré pendant son congé par la base aérienne du Bourget-Dugny - Affecté au bataillon de l'air n° 136, le 1er septembre 1937 - Pension d'invalidité temporaire de 50 % par la commission de réforme de Pau du 21 août 1938 au 20 août 1940 - Proposé pour le maintien en activité et une pension permanente de 50 % pour séquelles de paludisme, fractures des maxilllaire supérieur et inférieur avec perte de dents, fracture des os du nez par la commission de réforme de Pau, le 15 mai 1940 - Affecté à la base aérienne de Blida, bataillon de l'air n° 209, le 21 mai 1940 - A été condamné à la confiscation des biens présents et à venir pour trahison par le jugement par contumace du tribunal militaire permanent de Bordeaux (Gironde), en date du 9 juillet 1952 - Décédé à Saint-Justin (Landes), le 6 novembre 1974 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de la commune de Hèches (Hautes-Pyrénées) - Liste des brevets militaires - JORF - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Hautes-Pyrénées - Dernière mise à jour : 14 septembre 2023.

* Citation n° 103 à l'ordre de la brigade, en date du 30 septembre 1918 : "Excellent officier le août 1918, malgré un terrain difficile et un violent bombardement à entrainer sa section à l'attaque de la position ennemie. A été grièvement blessé au moent où il atteignait son objectif."

* Citation n° 30 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée du Levant : "Observateur très brave, s'est fait remarquer par son entrain et son courage en juillet 1920 aux affaires de Damas et en août dans le Xanan. En 1921, a exécuté plusieurs reconnaissances très réussies dans la région du lac de Tibériade."

 

Photo du Sol Gilbert Marchand

Sol Gilbert Marchand - Affecté comme mitrailleur au 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf - Tué au cours d'une collision aérienne entre deux avions de la même escadrille, au dessus du camp de Châlons, à une hauteur de 300 mètres, le 30 avril 1929 - Il faisait équipage avec le Ltt Louis Morot (pilote) qui a également trouvé la mort dans cet accident - Les deux autres aviateurs, les Ltt Escudier et le Sgt Absalon, ont réussi à sauter en parachute et ont eu la vie sauve - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthme, en date du 7 août 1929 - Sources : JORF - Journal "L'Est Républicain" - Dernière mise à jour : 20 octobre 2023.

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthme, du Sol Gilbert Marchand, mitrailleur au 12e régiment d'aviation, en date du 7 août 1929 : "Jeune soldat que son cœur ardent a poussé à faire son service dans le personnel navigant de l'aviation. Travaillant avec ardeur à la préparation de son brevet de mitraileur, a trouvé la mort à la suite d'une collision d'avions, le 30 avril 1929".

 

Photo du MdL Jean Guilhem

MdL Jean Marie René Guilhem - Né le 22 avril 1904, avenue du Houga à Mont-de-Marsan (Landes) - Fils de Jean Guilhem (ébéniste) et de Léontine Baillet (couturière) - Classe 1924 - Appelé au 25ème régiment d’Arlillerie, caserné à Châlons-sur-Marne (Marne), le 10 mai 1924 - Nommé Brigadier, le 1er décembre 1924 - Nommé Maréchal-des-logis, le 25 juin 1925 - Du 17 mai 1924 au 6 novembre 1925, il participe à l'occupation des Pays Rhénans - Le 15 juin 1927, il rengage pour 3 ans au titre du 12ème régiment d’aviation de bombardement de Reims-Courcy - Fin d'engagement, le 15 juin 1930 - Le 4 septembre 1930, souscrit un engagement de 4 ans au titre de l'Artillerie pour le groupe de l'Indochine - Nommé Brigadier, le 25 juin 1931 - Nommé Brigadier-chef, le 1er janvier 1932 - A nouveau volontaire pour un engagement de 4 ans, le 22 septembre 1933, il est affecté au 12e RAC - Spécialité de Photoélectricien - Nommé Maréchal-des-logis, le 1er août 1934 - Affecté au 5ème RAC à Saigon, le 3 avril 1935 - Décédé au Cap-Saint-Jacques (Cochinchine) le 18 août 1937 - Sources : Registe d'état-civil (acte n° 84) de la ville de Mont-de-Marsan (Landes) - Sources : JORF - Journal "L'avenir du Tonkin" - Dernière mise à jour 16 septembre 2023.

 

Photo du Ltt Louis Morot

Ltt Louis Pierre Morot - A réussi le concours de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1922 - Reçu 85ème sur 339 au concours d'entrée - A l'école de St-Cyr, le 30 octobre 1922 - A signé un engagement volontaire de huit ans - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er octobre 1924 - Nommé Sous-lieutenant d'aéronautique, le 21 septembre 1924 - Brevet de pilote militaire n° 20.945 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 24 février 1926 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté comme pilote au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 14 mai 1926 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 14 septembre 1926 - Tué au cours d'une collision aérienne, le 30 avril 1929 - Il faisait équipage avec le Sol Gilbert Marchand (mitrailleur) qui a également trouvé la mort dans cet accident - Grade de Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 août 1929 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 20 octobre 2023.

* Grade de Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre porthume, du Ltt Louis Pierre Morot, pilote du 12e régiment d'aviation, en date du 7 août 1929 : "Pilote ardent et brave, animé du plus pur sentiment du devoir. Officier appelé au plus bel avenir par ses dons intellectuels et sa valeur morale. A trouvé la mort au cours d'une collision d'avions, le 30 avril 1929."

 

Photos individuelles

Portrait d'un aviateur du 12ème régiment d'aviation de bombardement époque Reims-Courcy - L'escadrille, où il a été affecté, a été décorée de la Médaille Militaire - Il porte la fourragère aux couleurs de cette décorations - Pour qu'une unité soit décorée de la Croix de Guerre 14-18, il fallait qu'elle ait été récompensée par deux citations à l'ordre de l'armée, trois pour la Médaille Militaire et quatre pour la Légion d'Honneur - L'insigne, en forme d'oiseau, n'est pas un insigne d'escadrille mais un rappel non réglementaire de sa fonction au sein de l'aéronautique militaire - Photo droits réservés.

Portrait de studio d'aviateur affecté à la 5ème escadrille du 12ème RAB - Remarquez l'insigne métallique de l'escadrille et la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre, marque de deux citations à l'ordre de l'armée pendant la Grande Guerre - La 5ème escadrille a reçu les traditions de la BR 131 en filiation directe, c'est à dire que le 1er janvier 1920, l'escadrille BR 131 de la Grande Guerre est devenue d'abord la 205ème escadrille du 3ème régiment d'aviation de bombardement, puis le 1er août 1920, la 5ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement, par changement dans l'organisation au sein des régiments d'aviation - Photo droits réservés.

Autre portrait de studio d'un autre aviateur affecté à la 5ème escadrille du 12ème RAB - Il porte vraisemblement la même veste que son camarade dont la photo est présentée juste au dessus - Photo droits réservés.

 

 

 

Si vous possèdez des portraits d'aviateurs en rapport avec le 3ème RB et 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf puis de Reims-Courcy, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Photos individuelles

Portrait d'un sergent de la 4ème escadrille (traditions de la BR 134) du 12ème régiment d'aviation de bombardement - Remarquez l'insigne de l'escadrille - Photo droits réservés.

Le Sgc Jean Piéribattista dans son uniforme "Armée de l'Air" aux couleurs de la 12ème escadre de bombardement après 1933 - A cette époque, il était pilote de la 4ème escadrille du GB II/12 (traditions de la BR 134 de la Grande Guerre) - Il est arrivé comme jeune pilote, sortant d'école, à la 7ème escadrille du 12ème RAB, puis affecté à la 4ème escadrille de la même unité, le 1er novembre 1927 - Photo droits réservés.

Le Sgc Jean Piéribattista, pilote de la 7ème escadrille du 12ème RAB, pose devant un Breguet 19 B2 déclassé pour l'entrainement, sur le terrain de Neustadt - Photo droits réservés.

Le Sgc Jean Piéribattista, pilote de la 4ème escadrille du 12ème RAB, revient de mission, en compagnie d'un mitrailleur, à bord d'un Breguet 19 B2, sur le terrain de Reims - Photo droits réservés.

 

Fête du régiment

Avec ces cinq cartes-photo, on retrouve les dix escadrilles du 12ème RAB, à la date du 26 juin 1922.

La fête du 12ème régiment d'aviation de bombardement a eu lieu le 26 juin 1922 - On dit de nos jours le meeting - Le thème était les Indiens - Sur cette carte photo, les mécaniciens de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) - Remarquez le soucis du détail sur les costumes et les boucliers qui comportent tous l'insigne de l'unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les indiens de la 10ème escadrille (heaume de chevalier / pas de reprise de traditions), le 26 juin 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Une autre fête du 12ème régiment d'aviation de bombardement, cette fois sur le thème des Gaulois - La date reste à préciser - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Fête du régiment

Les indiens de la 9ème escadrille (BR 128), le 26 juin 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Une autre carte photo détaillant les costumes et boucliers des escadrilles, le 26 juin 1922 - De gauche à droite, la 2ème escadrille (BR 126), 1ère escadrille (BR 107), 4ème escadrille (R 46) et 3ème escadrille (pélican / pas de reprise de traditions) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Une autre carte photo détaillant les costumes et boucliers des escadrilles, le 26 juin 1922 - De gauche à droite, la 5ème escadrille (BR 131), 6ème escadrille (BR 132), 7ème escadrille (BR 134) et 8ème escadrille (tête d'asiatique / pas de reprise de traditions) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Photos de groupes

Equipage d'un Breguet 14 B2 baptisé "Pierrette" de la 5ème escadrille (BR 131) sur le terrain de Lachen-Speyerdorf - Remarquez les supports vides de la mitrailleuse Vickers sur le coté gauche du fuselage - Lors des missions de guerre ou de tir, une mitrailleuse de ce type était fixée à cet emplacement - Son fonctionnement était synchronisé avec les mouvements de l'hélice - Dans ces cas, la tourelle arrière était armée de deux mitrailleuses Lewis dotées de chargeurs de 97 cartouches - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty codé "6" et baptisé "Blud" - Cet avion était affecté à l'état-major du 12ème régiment d'aviation de bombardement - Il était régulièrement piloté par le Cdt Raymond Yence, commandant du parc n° 12 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Equipage d'un Breguet 14 B2 baptisé "Jeannette" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB - Remarquez l'armement en place, à savoir la mitrailleuse Vickers synchronisée avec la fonctionnement de l'hélice fixée sur la coté gauche du fuselage et la tourelle arrière avec ses deux mitrailleuses Lexis - Les chargeurs des armes ne sont pas en place - Il s'agit probablement d'une photo prise lors d'une campagne de tir - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le personnel navigant de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf posent devant un Breguet 14 B2 de leur unité - Comme souvent, l'insigne d'escadrille présenté consisté à une découpe de fuselage prélévée sur un avion accidenté - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Deux appelés mécaniciens de la 5ème escadrille (BR 131) posent dans les postes de l'équipage d'un Breguet 14 B2 de leur unité au début février 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Soldats appelés appartenant à la 10ème escadrille (traditions de la BR 66) du 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf, le 25 novembre 1923 - Cette escadrille a appartenu au 12ème RAB du 1er août 1920 au 1er novembre 1927 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Quelques joyeux mécaniciens posent devant un Breguet 14 B2 de la 11ème escadrille (pas de reprise de tradition, insigne heaume de chevalier avec lances croisées) dans un des nombreux hangars du terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf, près de Neustadt - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 de la 10ème escadrille (heaume de chevalier) du 12ème régiment d'aviation de bombardement - Cette escadrille créée de toute pièce, n'a pas hérité des traditions d'une escadrille de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Un appelé du contingent qui a fait son service militaire comme mitrailleur de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) pose en compagnie de deux camarades originaires du même village - Photo droits réservés.

Le drapeau du 12ème régiment d'aviation et sa garde pose devant un des Breguet 19 B2 en juillet 1927 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Huit sergents pilotes et mitrailleurs de la 7ème escadrille du 12ème RAB de Neustadt posent devant le Breguet 19 B2 codé "5" de leur unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les personnels navigants de la 4ème escadrille du 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy en 1933-1935 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

L'Adj Jean Piéribattista pose, en compagnie d'autres navigants, devant un des Bloch 200 de la 4ème escadrille du GB II/12 sur le terrain de Reims-Courcy, probablement en 1935 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

Si vous possèdez des photos de groupes concernant le 3ème RB puis le 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf, puis de Reims, veuillez prendre contact avec l'auteur du site. cliquez sur l'image pour l'agrandir cliquez sur l'image pour l'agrandir

 
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Photos de groupes

Le brassage de l'hélice préalable au lancement du moteur - Une prodédure technique et risquée car de nombreux mécaniciens ont été blessés ou ont perdu la vie faute de n'avoir pu s'écarter à temps - Les Breguet 14 B 2 appartiennent à la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB en février 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Appelés mécaniciens de la 6ème escadrille (traditions de la BR 132) du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les appelés de la chambrée n° 35 d'une unité du 12ème RAB, le 5 décembre 1926 - Parmi eux, les soldats Girardin, Colombier, Barnique, Bourgeot, Vigouroux, Driot, Beaugrand, Chirracq, Labat, Fostier, Driot - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos droits réservés.

Les "Vieux" appelés mécaniciens de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf - Ils appartiennent à la classe 1921 et terminent leur service militaire en 1923 - L'avion est un Breguet 14 B 2 - Remarquez l'insigne d'escadrille, la chimère ailée chevauchant une bombe d'aviation anglaise, peint sur une dérive verticale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

L'ensemble des appelés mécaniciens de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf en 1923 - Ils posent devant un Breguet 14 B 2 - Remarquez la chimère ailée chevauchant une bombe d'aviation anglaise peinte sur la dérive verticale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants et mécaniciens de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf après 1923 - Voir le fanion de la 5ème escadrille qui est présenté - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Prise d'armes du 12ème RAB sur le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants et mécaniciens de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) du 12ème RAB posent devant un Breguet 14B2 de leur unité, le 18 juin 1922 - Une représentation succinte de leur insigne d'escadrille, le scarabée rouge, a été fixée sur la pale supérieure de l'hélice - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants et mécaniciens de la 11ème escadrille (traditions de la LET 465) du 12ème RAB posent devant un Breguet 14B2 de leur unité, le 18 juin 1922 - Cette photo a été prise le même jour que la photo immédiatement supérieure -Si un lecteur possède la série complète ou, à défaut, d'autres photos de cette série, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants et mécaniciens d'une escadrille non identifiée du 12ème RAB posent devant un Breguet 14B2, le 18 juin 1922 - Cette photo a été prise le même jour que les photos immédiatement supérieures -cSi un lecteur possède la série complète ou, à défaut, d'autres photos de cette série, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Sous-officiers pilotes et mitrailleurs de la 5ème escadrille posant avant un décollage pour le terrain de Metz-Frescaty, le 4 juin 1922 - Au centre, l'Adj Emerich, un expert du bombardement de nuit pendant la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Un beau groupe d'appelés du 12ème RAB pose dans le bar du foyer du soldat - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

La corvée d'épluchures de pommes de terre pour ces jeunes gens récemment appelés sous les drapeaux - Si vous possédez cette carte-photo légendée, veuillez contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Groupe de sous-officiers et appelés affecté à une escadrille du 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Groupe d'appelé posant en compagnie du curé du régiment - Celui-ci est un ancien combattant, porteur de cinq décorations - Si un lecteur posséde un exemplaire légendé de cette carte photo, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les installations

Photo actuelle des environs de la ville de Neustadt-an-der-Weinstabe en Allemagne - Elle montre le positionnement des villes de Lachen et de Lachen-Speyerdorf et de l'ancien terrain d'aviation occupé par le 12ème régiment d'aviation de bombardement jusqu'en octobre 1928 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Map.

Photo aérienne de la ville de Neustadt en 1922 - Au premier plan, à droite, une zone de desserrement de wagons et à gauche l'hôtel Loewen - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Entrée de la caserne du 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf prise de l'intérieur des casernements - A droite, l'entrée principale, le poste de police et à gauche, le château d'eau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Château d'eau de la caserne du 12ème RAB du terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique du terrain de Lachen-Speyerdorf, près de Neustadt (Allemagne) en 1922 - Altitude de prise de vue 500 mètres - Le 3ème régiment de bombardement, puis le 12ème régiment d'aviation de bombardement y ont stationné du 10 mars 1919 au 1er octobre 1928 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo aérienne des casernements de Lachen-Speyerdorf, près de Neustadt (Allemagne) en 1922 - A l'arrière, une partie des hangars d'aviation utilisés par les escadrilles - Ces hangars étaient répartis dans deux zones distinctes, l'autre zone étant implantée à l'opposé du terrain d'aviation - Altitude de prise de vue 300 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo générale des casernements du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf en plein hiver - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les différents bâtiments servant au logement des personnels du 12ème RAB sur le site de l'aérodrome de Lachen-Speyerdorf - Photo droits réservés.

Photo verticale du terrain d'aviation militaire de Reims-Courcy, le 23 mars 1933 - Altitude de prise de vue 3.500 mètres - Focale de prise de ve 0,26 m - Photographe Adj Ch. Ribaut - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Parterre de fleurs et mosaïque devant le bureau de piste de la 4ème escadrille du 12ème RAB sur le terrain de Reims - Photo droits réservés.

Les installations

Photo aérienne de la ville de Spire prise à l'altitude de 200 mètres en 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf occupé par le 12ème régiment d'aviation de bombardement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Entrée de la caserne du 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf prise de l'extérieur des casernements - A droite, le poste de police et au centre, le château d'eau, installation qui permettait d'identifier à coup sûr la caserne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Vue générale du camp d'aviation du 12ème régiment d'aviation de bombardement implanté sur le territoire de la commune de Lachen-Speyerdorf - Cette photo est orienté sur les batiments de casernements, les bureaux et une partie des hangars d'aviation occupés par les douze escadrilles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo aérienne des casernements occupés par le 12ème RAB sur le terrain de Lachen-Speyerdorf prise à l'altitude de 200 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Prolongation de la photo immédiatement supérieure montrant le camp d'aviation occupé par le 12ème régiment d'aviation de bombardement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Une partie des casernements utilisés par les appelés du contingent affectés au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo générale des casernements du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Entrée du camp "Du Peuty", stationnement du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf, près de Neustadt (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Vue des installations du terrain de Lachen-Speyerdorf (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

La caserne "Roisin" implantée sur le terrain d'aviation militaire de Reims-Courcy au milieu des années 30 - Une partie des hangars d'aviation sont situés dans le fond à gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

 

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Pendant les années de 1920 à 1933, les régiments d'aviation éditaient des albums souvenirs présentant leurs différentes unités. Si vous possèdez un album concernant le 3ème RB puis le 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf, puis de Reims-Courcy, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Les avions

Etat du terrain de Lachen-Speyerdorf en 1919-1920 - Au premier plan, un bombardier Friedrichshafen G III détruit au sol, probablement par sabotage pour qu'il ne soit pas récupéré en bon état par les Français - Cet bombardier était construit par la société Flugzeughau Friedrichsafen A.G. en 1917 - Equpage 3 hommes - 2 moteurs Mercédés D VIa propulsif de 6 cylindres en ligne refroidi par liquide de 260 ch - Longueur 23,75 m - Longueur 12,85 m - Hauteur 3,66 m - Masse à vide 3.940 kg - Vitesse maximale 140 km/h - Plafond 4500 mètres - Armement 2 à 4 mitrailleuses - 1 tonne de bombes - Les deux autres avions en arrière plan, ont l'air intacts - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Caudron R XI de la 12ème escadrille (traditions de la BR 246) du 12ème RAB entre 1920 et 1922 - Ce type d'avion était connu pour ne pas voler longtemps sur un seul moteur, ce qui provoqué nombre de drames - Les Caudron R XI ont été réformés au courant de l'année 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Intérieur d'un hangar du parc d'aviation du 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf - De gauche à droite, les Breguet 14 B2 de la 1ère escadrille (traditions de la BR 107), de la 11ème escadrille (rapace avec bombe) et 10ème escadrille (heaume de chevalier) - Les avions sont en grande réparation, nécessitant une intervention de plusieurs jours - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty de la 1ère escadrille (traditions de la BR 107) du 12ème régiment d'aviation de bombardement en vol au cours d'un vol de groupe à 1.000 mètres d'altitude en 1922 - Cet avion est particulièrement décoré avec un insigne escadrille et deux insignes personnels - A cette époque, les Breguet 14 B2 de l'unité portait tous un insigne personnel peint sur le dérive verticale - Parmi les insignes personnels, on recense une étoile blanche ou jaune, une trèfle à 4 feuille posé sur un rond blanc, un cafard blanc - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 de la 1ère escadrille (traditions de la BR 107) du 12ème RAB en vol au-dessus du terrain de Lachen-Speyerdorf - Si vous possédez cette carte photo, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Un très bel avion - Le Breguet 14 B2 n° 6941 à moteur Liberty baptisé "Auréale" piloté par le Cne Georges Amélineau - Cet avion a été accidenté et détruit, le 12 mai 1921 - Il n'a pas fait de victime - L'insigne personnel du pilote est la tête de méduse qui transforme en statue de sel tous les mortels qui la regardent dans les yeux - Le Cne Amélineau était titulaire du brevet de pilote militaire n° 17.875 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 17 février 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Exemple de tête de méduse, telle qu'elle était peinte sur le Breguet 14 B2 n° 6941 à moteur Liberty baptisé "Auréale" piloté par le Cne Georges Amélineau - Collection du musée Carnavalet.

Départ pour un vol de groupe pour les Breguet 14 B2 de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) depuis le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf en 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les Breguet 14 B2 du 12ème RAB sont alignés pour la prise d'armes à l'occasion de la fête du régiment, le 22 juin 1922 - Les avions, au premier plan, appartiennent à la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Rassemblement de cinq Breguet 19B2 de chaque escadrille composant le 12ème RAB sur le terrain de Lachen-Speyerdorf entre 1927 et 1932 (date à préciser) - Premier rang, de gauche à droite : deux Breguet 19 B2 de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128), un Breguet 19 B2 de la 6ème escadrille (traditions de la BR 132), trois Breguet 19 B2 de la 12ème escadrille (traditions de la BR 246) - Second rang devant vers l'arrière : trois Breguet 19 B2 de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128), deux Breguet 19 B2 de la 12ème escadrille (traditions de la BR 246) - Les insignes des autres avions ne sont pas visibles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Caudron C 59 n° 82 de la section d'entrainement du 12ème régiment d'aviation de bombardement - Cet avion biplace a été contruit à 1.800 exemplaires pour l'aéronautique militaire française - Il avait les caractéristiques techniques suivantes : envergure 10,24 m, longueur 7,80 m, hauteur 2,90 m, masse à vide 700 kg, masse totale 990 kg, un moteur Hispano-Suiza 8Ab de 180 ch, vitesse maximale 170 km/h, montée à 2000 mètres en 14 mn, plafond 5.500 m, Autonomie 500 km - A l'arrière plan, voir le château d'eau caractéristique de ce terrain d'aviation - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

 

 

Si vous possèdez des photos ou des cartes postales des avions du 3ème RB et 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf puis de Reims-Courcy, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Les avions

SPAD 34-2 de la section d'entrainement du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf - Cet avion était affecté au Ltt Aimé Albert Fabien Azéma de Castet Laboulhêne, commandant de la section d'entrainement - Ses deux mécaniciens posent devant l'avion à double commande - Cet avion a fait son premier vol en septembre 1920 - 150 exemplaires ont été construits dont 119 destinés à l'aéronautique militaire - Ces caractèristiques techniques étaient les suivantes : envergure 8,12 m, longueur 6,45 m, hauteur 2,36 m, masse à vide 482 kg, masse totale 720 kg, un moteur Le Rhone de 80 ch, Vitesse maximale 145 km/h, plafond 3200 mètres - Equipage composé d'un élève pilote et un moniteur assis côte à côte - L'officier était titulaire diu brevet de pilote militaire n° 14.914 obtenu à l'école d'aviation de l'armée d'Orient (Sénès), le 31 juillet 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Départ de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) pour se rendre au meeting de Strasbourg, le 13 juillet 1922 - Les avions vont se rassembler pour voler en groupe - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty de la 6ème escadrille (traditions de la BR 132) du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf effectuant un vol en formation d'escadrille en 1922 / 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty appartenant à une des douze escadrilles du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf effectuant un vol d'entrainement en radada en 1923 - Malheureusement, l'insigne d'escadrille n'est pas visible, il devait être peint sur la dérive verticale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Intéressante photo des hangars de la 9ème escadrille (BR 128) sur le terrain de Lachen-Speyerdorf entre 1920 et 1927 - Sept Breguet 14 B2 de cette unité sont visibles - Ils portent tous du système d'identification par bandes, une, deux, trois bandes blanches ou rouges / noires - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Alignement des Breguet 19 B2 de la 1ère escadrille (traditions de la BR 107) du 12ème RAB sur le terrain de Lachen-Speyerdorf - Les premiers Breguet 19 B2 ont été livrés en 1927 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Rassemblement des Breguet 19 B2 des différentes escadrilles du 12ème régiment d'aviation de bombardement sur le terrain de Lachen-Speyerdorf pendant des manoeuvres de grande envergure - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Alignement des Breguet 19 B2 de la 1ère escadrille (traditions de la BR 107) du 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf vers 1932 - Ces avions sont déployés sur un autre terrain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Intérieur d'un hangar du parc n° 12 du 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf entre 1927 et 1932 - Il s'agit de l'atelier de montage avion du Sgt-Major Pervenchon et du Sgt Blanc et du service réception de l'Adc Braun - Au premier plan, un Nieuport-Delage NiD 29 codé "III" de la 3ème escadrille (traditions de la SPA 103) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof en panne - Les mécaniciens du parc s'affairent sur le moteur Hispano-Suiza 8 Fb de 300 ch - A l'arrière plan, deux Breguet 19 B2, dont l'un est présenté en écorché, pour la formation pratique des mécaniciens - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 19 B2 à moteur Lorraine de 450 cv baptisé "Lucette" de la 11ème escadrille (vautour portant une bombe) du 12ème RAB sur le terrain de Lachen-Speyerdorf en 1927 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Breguet 19 B2 n° 1066 de la 23ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf photographié lors de sa réception par l'escadrille, le 17 mai 1927 - Cette unité sera ensuite équipée de Breguet 19 CN 2, la version de chasse de nuit - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

L'Adj Jean Piéribattista pose devant un des Bloch 200 de la 4ème escadrille du GB II/12 sur le terrain de Reims-Courcy - Ces avions ont été réceptionnés au GB II/12 à partir du début 1935 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Alignement des Marcel Bloch MB 200 de la 12ème escadre aérienne stationnés sur le terrain de Reims-Courcy - Les avions de première ligne appartiennent à la 3ème escadrille (traditions de la BR 205) du GB II/12 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Les accidents

Sopwith 1A2 du 3ème régiment de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf en pylone en 1920 - Cet avion servait aux vols d'entrainement au-dessus du terrain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Suite à une collision en vol avec un Caudron R XI, ce Breguet 14 B2 a fait un atterrissage dur dans la forêt de Hassloch, à seulement 5 km du terrain de Lachen-Speyerdorf - Il était piloté par l'Adc Léon Duboeuf - Malgré les impressionnants dégats au moteur dus à la collision frontale avec plusieurs arbres, les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - L'Adc Duboeuf était titulaire du brevet de pilote militaire n° 15.551 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 août 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Une autre photo de cet accident de Breguet 14 B2 qui a fait un atterrissage dur dans la forêt de Hassloch, à seulement 5 km du terrain de Lachen-Speyerdorf - Il était piloté par l'Adc Léon Duboeuf - Malgré les impressionnants dégats au moteur dus à la collision frontale avec plusieurs arbres, les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - Photo droits réservés.

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Accident d'atterrissage pour ce Breguet 14 B2 L n° 6465 de la 6ème escadrille (traditions de la BR 132) sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, le 21 avril 1920 - Les deux membres d'équipages, les Ltts Louis et François n'ont pas été blessés - L'insigne de l'escadrille est peint sur la partie fixe de la dérive verticale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 14 septembre 1920, le Breguet 14 B2 n° 12.117 détruit lors d'un accident aérien sur le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf - Je n'ai pas trouvé de renseignements complémentaires dans la presse d'époque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14 B2 de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) du 12ème RAB écrasé au sol, suite à une perte de vitesse - Le feu a pris après l'impact - Les deux membres d'équipage ont été tués et leurs corps carbonisés - Il s'agit probablement du Breguet 14 B2 de l'équipage composé du Sgt Millet (pilote) / Sol Leaureau (mécanicien) accidenté, le 9 avril 1921 - Arrivé au dessus de St-Sauveur, près de Luxeuil (Haute-Saône), le moteur de l'appareil est tombé en panne - La vitesse tombant rapidement, le Breguet tombe en perte de vitesse et s'écrase au sol, avant de s'enflammer - Les deux aviateurs ont été tués et leurs corps carbonisés - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14 B2 de la 11ème escadrille du 12ème RAB sur le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf - Cette unité a été créée et n'a pas repris les traditions d'une escadrille de la Grande Guerre - Son insigne était un heaume de chevalier - Je n'ai pas trouvé trace de cet accident dans la presse locale et je cherche des informations sur le sort final des deux membres d'équipage - Photo droits réservés.

Capotage d'un Breguet 14 B2 à moteur Liberty, équipé double commande, appartenant à la section d'entrainement du 12ème RAB, accidenté sur le terrain de Lachen-Speyerdorf en 1922/1923 - Le pilote venait d'arriver au régiment et evait effectuer plusieurs heures de vol à la section avant d'être lâché sur avion d'armes - Le pilote et l'instructeur n'ont pas été blessés - Je ne suis pas capable de donner une date précise, si vous possèdez cette carte photo légendée, veillez envoyer un message à l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 694? codé "3" de la 11ème escadrille (rapace portant une bombe) du 12ème RAB - L'avion est parti en glissade sur l'aile, consécutive à une perte de vitesse et s'est écrasé dans les champs entre les communes de Neustadt et de Lachen - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident du Breguet 14 B2-L n° 6522 appartenant au 12ème RAB de Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

Accident grave d'un Breguet 14 B2 écrasé après la collision d'un hangar d'aviation du terrain de Lachen-Speyerdorf - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Breguet 14 B2 codé "7" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB en pylône sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, le 8 mai 1922 - Visiblement il a accroché une ligne téléphonique qui est visible sur cette photo - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2L à moteur Liberty n° 6503 codé "O" de la 11ème escadrille (heaume de chevalier) posé dur dans un champ après une panne séche en 1922-1923 - L'équipage n'a pas été blessé - Comme souvent, le train d'atterrissage a été fauché - Les chasseurs de souvenirs sont déjà passés et ont prélévé les insignes de fuselage - La tradition était de donner une des découpes au pilote et l'autre au mécanicien - Si vous avez une telle découpe de fuselage, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14 B2 de la 11ème escadrille (heaume de chevalier) du 12ème RAB posé sur le nez - En toute vraisemblance, l'équipage s'est est tiré avec des bleus et des égratignures - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Un des nombreux capotages qui s'est terminé par un retournement complet sur le terrain de Lachen-Speyerdorf entre 1922 et 1923 - Même avec un terrain complétement aplani, ce type d'incident était courant - L'équipage de ce Breguet 14 B2 du 12ème RAB en a fait l'amère expérience - Heureuqsement, les deux aviateurs n'ont pas été blessés et sont rentrés à pied vers le hangar de leur escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

L'équipage de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) composé du Sgt Daridan (pilote) à droite, Cal Desjardin (mitrailleur / mécanicien) au centre, vient de casser du bois, en l'occurence le train d'atterrissage de leur Breguet 14 B2 à moteur Liberty baptisé "Ou Kon Vah" en 1922 - A gauche, le Sgt Varniez appartenant du piquet de garde ce jour là - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Breguet 14 B2 n° 5918 de la 10ème escadrille (traditions de la BR 66) du 12ème RAB victime d'une trop longue prise de terrain, le 8 mai 1922 - Qui dit commencement de l'atterrissage à la moitié de la piste, dit fin d'atterrissage en dehors du terrain, or celui-ci était bordé de fossés pour délimiter ses limites - Remarquez l'insigne de la 10ème escadrille de l'époque - Il s'agit d'un heaume de chevalier du Moyen-Âge posé sur un écu - Il s'agit d'une escadrille créée de toutes pièces,sans reprise de traditions d'une unité issue de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 5918 de la 10ème escadrille (traditions de la BR 66) du 12ème RAB victime d'une trop longue prise de terrain, le 8 mai 1922 - Qui dit commencement de l'atterrissage à la moitié de la piste, dit fin d'atterrissage en dehors du terrain, or celui-ci était bordé de fossés pour délimiter ses limites - Remarquez l'insigne de la 10ème escadrille de l'époque - Il s'agit d'un heaume de chevalier du Moyen-Âge posé sur un écu - Il s'agit d'une escadrille créée de toutes piècesn sans reprise de traditions d'une unité issue de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 L codé "6" de l'équipage composé du Cal Charles Orliaguet (pilote) / Cal Blancourt (mécanicien) appartenant à la 11ème escadrille (heaume de chevalier) accidenté sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, le 14 juillet 1922 - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés - Le Cal Orliaguet était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.314 obtenu à l'école d'aviation Farman, le 7 novembre 1921 - Il était détenteur de l'insigne métallique (macaron) n° B 16.115 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 6882 baptisé "Jeannette" de l'équipage composé de l'Adj Albert Mellinger (pilote) / Adj Chantreux (mitrailleur) appartenant à la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB suite à un capotage, suivi d'un retournement sur le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf, le 10 août 1922 - L'Adj Albert Mellinger était titulaire du brevet de pilote militaire n° 18.887 obtenu à la section école du 34ème régiment d'aviation, le 17 mars 1921 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Collision au sol entre un Breguet 14 B2 à moteur Renault (à droite) et un Caudron C 59 n° 14 (à gauche) sur le terrain de Lachen-Speyerdorf à la toute fin février 1923 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Collision au sol entre un Breguet 14 B2 et le Caudron C 59 n° 14 de la section d'entrainement du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf survenue dans les derniers jours de février 1923 - Cet accident n'a pas fait de blessé, ni de victime - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Autre photo de la collision au sol entre un Breguet 14 B2 et le Caudron C 59 n° 14 appartenant à la section d'entrainement du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt - Lachen-Speyerdorf survenue dans les derniers jours de février 1923 - Cet accident n'a pas fait de blessé, ni de victime - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2, piloté du Ltt Jacques de Sommyèvre, appartenant à la 10ème escadrille (heaume de chevalier) en pylône sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, le 10 avril 1923 - Ce pilote possédait le brevet de pilote militaire n° 5516 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 28 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) après un atterrissage qui s'est mal terminé sur le terrain de Lachen-Speyerdorf - Remarquez l'éolienne fixée sur le côté droit du fuselage, au niveau de la place pilote, la caméra fixée sur l'aile inférieure gauche et l'insigne d'escadrille associé à des bandes d'identification vraisemblablement blanches et noires - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 6307 codé "10" accidenté sur le terrain de Lachen-Speyerdorf en mars 1924 - Les chasseurs de souvenirs ont déjà prélevés les insignes de fuselage - A cette époque, les 3ème (BR 205) et 8ème (BR 9) avaient un insigne rond du même format - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Capotage après un atterrissage en campagne d'un Breguet 14 B2 de la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) dans la région de Neustadt après une panne moteur en février 1930 - L'équipage de cet avion était composé de l'Adj Dallon (pilote) / Sgt Chabot (mécanicien) qui n'ont pas été blessés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'atterrissage du Breguet 14 B2 codé "1" du commandant de la 12ème escadrille (traditions de la BR 246) du 12ème RAB - L'hélice, lors de l'impact avec le sol, tournait toujours et a été brisée - Si un lecteur possède cette carte photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Breguet 19 B2 de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB - Je n'ai pas trouvé les circonstances de cet accident, mais il ne s'agit pas d'un pylone car les dégats sont beaucoup trop importants, le moteur Lorraine a été arraché - Si un lecteur possède cette carte photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Lioré et Olivier LeO 20 Bn 3 n° 347 codé VIII (8) de la 1ère escadrille (traditions de la BR 107) du GB I/12 accidenté dans un champ en limite d'un bois - Les accidents des LeO 20 de la 12ème escadre d'aviation lourde de défense ont été nombreux en 1936 - Il s'agit probablement de l'un d'eux - Ces atterrissages en campagne étaient souvent dûs au manque de fiabilité des moteurs - Si un lecteur possède cette photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

 

Si vous possèdez des photos ou des cartes postales montrant des accidents d'avions du 3ème RB et 12 ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf puis de Reims, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

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Les accidents

Morane-Saulnier P type MoS-26 appartenant à la section entrainement du 12ème RAB détruit lors d'un atterrissage très dur, probablement après une perte de vitesse au décollage au début des années 20 - Cet avion était mû par un moteur Le Rhône 9J rotatif de 110 ch - Vitesse maximale de 160 km/h à 2.000 mètres - Masse totale 730 kg - Plafond 5.000 mètres - 565 exemplaires ont été construits pour l'aéronautique militaire française - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Débris d'un Breguet 14 B2 à moteur Renault à 12 cylindres appartenant au 12ème RAB - Je ne suis pas arrivé à dater et identifier cet accident - L'avion a entiérement brûlé, soit en s'écrasant au sol et entrainant dans la mort son équipage, soit en atterrissant en campagne avec un début d'incendie et l'évacuation des deux membres de l'équipage - Si un lecteur peut préciser les circonstances - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14 B2 à moteur Renault sur le terrain de Lachen-Speyerdorf - Il s'agit probablement d'un accident d'atterrissage ou de décollage qui s'est terminé par la destruction par le feu de l'avion - Je n'ai pas trouvé les circonstances et le bilan - Vu le nombre de témoins et de curieux, il est probable que l'équipage est sauf - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 6856 piloté par le Slt (Derce)(*) - Le feu s'est déclaré à bord alors qu'il évoluait à 100 mètres d'altitude - Le pilote a immédiatement atterri, sauvant sa vie et celle de son mitrailleur - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés et ont réussi à quitter leur avion en feu avant l'embrasement complet - (*) Le nom du pilote est incorrect car probablement mal orthographié - Si vous possédez cette carte photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Mise en pylône du Breguet 14 B2 n° 650? codé "7" baptisé "Trognette" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, le 8 mai 1922 - L'éuipage, qui était composé du Cal Fabre (pilote) et du Cal Pouey (mitrailleur), a été légèrement blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 9081 ayant pris feu au démarrage, le (3) mai 1923 - Le mécanicien, très grièvement brûlé, est mort des suites de ses blessures - La date n'est pas certaine car je n'ai pas trouvé trace d'un incendie avec mort d'homme à cette date - Si uner lecteur possède cette carte-photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Collision au sol entre deux Breguet 14 B2 du 12ème RAB sur le terrain de Lache-Speyerdorf - Celui de gauche, appartient à la 1ère escadrille (traditions de la BR 107), possède un moteur Liberty et celui de gauche un moteur Renault, caractérisque du long échappement visible sur la partie supérieure du moteur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 6930 codé "2" de l'équipage composé du Cne Jean Pinsolle (pilote) / Sol Gabory (mitrailleur) de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) accidenté suite à une perte de vitesse au décollage sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, le 2 mai 1923 - Le train d'atterrissage a été fauché - Le Cne Jean Pinsolle était titulaire du brevet de pilote militaire n°18.184 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 13 août 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Breguet 14 B2 à moteur Renault n° 1220?, piloté par le Cdt Raymond Yence, a été victime d'une rupture du train d'atterrissage au cours d'un atterrissage dur en 1923 - Remarquez l'insigne à la Croix de Lorraine - Le Cdt Yence était titulaire du brevet de pilote militaire n° 23 obtenu le 5 août 1911 - Il était alors commandant du Parc n° 12 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Breguet 14 B2 à moteur Renault n° 1220?, piloté par le Cdt Raymond Yence, a été victime d'une rupture du train d'atterrissage au cours d'un atterrissage dur en 1923 - Remarquez l'insigne à la Croix de Lorraine - Le Cdt Yence était alors commandant du Parc n° 12 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Non, ce n'est pas un essai d'appontage sur un porte-avions - Le Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 8485 a été victime d'une prise de terrain trop courte par son pilote, le 8 février 1923 - Notre aviateur, pendant l'approche, n'a pas pu remettre plein moteur assez rapidement - Son bombardier s'est posé gentiment sur le toit d'une baraque - L'équipage est sauf et le train d'atterrissage à changer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 8485 a été victime d'une prise de terrain trop courte par son pilote, le 8 février 1923 - Notre aviateur, pendant l'approche, n'a pas pu remettre plein moteur assez rapidement - Son bombardier s'est posé gentiment sur le toit d'une baraque - L'équipage est sauf et le train d'atterrissage à changer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

Breguet 14 B2 n° 6930 codé "2" de l'équipage composé du Cne Jean Pinsolle (pilote) / Sol Gabory (mitrailleur) de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) accidenté suite à une perte de vitesse au décollage sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, le 2 mai 1923 - Le train d'atterrissage a été fauché - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14 B2 de la 6ème escadrille (traditions de la BR 132)du 12ème RAB tombé en panne en forêt de Hassloch, à seulement 5 km du terrain de Lachen-Speyerdorf, le 18 mai 1923 - Le Ltt Joli (pilote) et le Sgt Dumoulin (mitrailleur), qui faisait équipage avec lui, n'ont pas été blessés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 14 B2 de la 6ème escadrille (traditions de la BR 132) du 12ème RAB tombé en panne en forêt de Hassloch, à seulement 5 km du terrain de Lachen-Speyerdorf, le 18 mai 1923 - Les deux membres d'équipage, le Ltt Joli (pilote) et le Sgt Dumoulin (mitrailleur), n'ont pas été blessés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty de la 7ème escadrille (traditions de la BR 134) détruit au sol, après un virage trop brusque en basse altitude et à une vitesse trop lente, qui ont provoqué une perte de vitesse et l'écrasement au sol - Le pilote et le mitrailleur ont été blessés et ont fait deux mois d'hôpital avant de revenir en escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Suite à une panne moteur, le pilote de ce Breguet 14 B2 a effectué un atterrissage en urgence - Malheureusement, il n'a pas pu éviter les lignes téléphoniques - Son avion a capoté, puis s'est retourné complétement sur le terrain de Lachen-Speyerdorf - Cette photo a été prise en hiver car le sol est couvert de givre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 6809 codé "2" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) brisé en deux après un atterrissage très dur, le 4 janvier 1922 - L'équipage a été sonné mais n'a pas été blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 6809 codé "2" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) brisé en deux après un atterrissage très dur, le 4 janvier 1922 - L'équipage a été sonné mais n'a pas été blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident du Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 6937 codé "7" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB de Neustadt-Lachen-Speyerdorf - Il était piloté par le Sol Grognet - Il a fait une prise de terrain trop courte - Le train d'atterrissage a été écrasé par le choc à l'impact - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Autre photo de l'accident du Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 6937 codé "7" de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) du 12ème RAB de Neustadt-Lachen-Speyerdorf - Il était piloté par le Sol Grognet - Il a fait une prise de terrain trop courte - Le train d'atterrissage a été écrasé par le choc à l'impact - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Breguet 14 B2 à moteur Liberty n° 683? codé "4' de la 11ème escadrille (Rapace tenant une bombe sur un ovale bleu / traditions de la F 465) victime d'une panne moteur pendant la phase d'apporche du terrain de Lachen-Speyerdorf en 1923 - Pour cet accident, le pilote a été sage - Il a posé son avion tout droit sans tenter une manoeuvre d'évitement en basse altitude et à vitesse trop basse, ce qui aurait provoqué à coup sûr, une perte de vitesse et un écrasement au sol - Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 BL 2 n° 6926 de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) victime d'un atterrissage trop violent sur le terrain de Lachen-Speyerdorf dans les années 1922-1923 - L'hélice, qui tournait au moment de l'impact, a été brisée - Le train d'atterrissage, auquel on pouvait demander beaucoup, n'a lui aussi pas résisté - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 BL 2 n° 6926 de la 9ème escadrille (traditions de la BR 128) victime d'un atterrissage trop violent sur le terrain de Lachen-Speyerdorf dans les années 1922-1923 - L'hélice, qui tournait au moment de l'impact, a été brisée - Le train d'atterrissage, auquel on pouvait demander beaucoup, n'a lui aussi pas résisté - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 652x codé "6" de l'équipage composé du Cal Camille Daridan (pilote) / Cal Desjardin (mitrailleur) de la 5ème escadrille (traditions de la BR 131) en facheuse posture après un atterrissage dur sur le terrain d'aviation de Lache-Speyerdorf - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés - Le Cal Daridan était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.321 obtenu à l'école Farman, le 24 novembre 1921 - Il a reçu l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 16.122 - Les mécaniciens de la section d'ouvriers d'aviation (SOA) ont amené une remorque d'aviation, tirée par un camion - Le Breguet va être démonté sur place, chargé sur la remorque et reparé dans les hangars du régiment - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2, piloté par le Sgt Platel, victime d'une perte de vitesse - Au décollage, elle a provoqué la chute de l'appareil et son immobilisation après avoir fait un tour complet au sol - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 n° 6943 de la 3ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement en facheuse posture après un atterrissage dans les vignes, suite à une panne moteur en 1922/1923 - L'insigne était un pélican blanc posé sur un ovale blanc marine - La 3ème escadrille reprendra les traditions de la BR 205 en 1933 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14 B2 de la 3ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement sur le dos après un capotage sur le terrain de Lachen-Speyerdorf en 1922/1923 - Son insigne consistait en un pélican blanc posé sur un ovale blanc marine - La 3ème escadrille reprendra les traditions de la BR 205 en 1933 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 19 B 2 du 12ème régiment d'aviation de bombardement détruit au sol par incendie - Comme souvent, cette carte photo n'est pas légendée, mis à part qu'il s'agisse du 12ème RAB - Cela peut être l'accident du 29 août 1930 - Si vous possèdez cette carte légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 20 octobre 1930, le Lcl Maurice Happe, commandant du 12ème RAB, en équipage avec le Sgt Huet (mécanicien), a été victime d'un accident d'avion, aux commandes du Breguet 19 B2 n° 1717, dans les environs d'Aywaille, près de Liège (Belgique) - Ils avaient décollé du terrain de Courcy vers 11 heures et se rendaient à Metz-Frescaty, où l'officier supérieur devait donner un cours - L'avion a été vu en train de tourner en cherchant probablement une zone d'atterrissage dans une région malheureusement non propice car hérisée de collines rocheuses - Soudain, les témoins ont nettement vu une aile se détacher - Aussitôt, l'avion piqua violement du nez et l'autre aile fut à son tour arrachée - Le fuselage continua seul sa course folle vers le sol avant de percuter sans que les deux membres d'équipage aient le temps de sauter en parachute - Le fuselage s'est écrasé dans un pré au lieu dit "Le Gibet" appartenant à Mme de Potter d'Indoye - Les premiers témoins, arrivés sur place, trouvèrent les aviateurs écrasés sous la masse de ferraille, tués nets - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident d'un Breguet 19 B2 de la 7ème escadrille du 12ème RAB survenu lors d'un vol de nuit - Il s'est retourné après avoir capoté - Remarquez à l'arrière plan le moulin de Verzenay (51) - Photo droits réservés.

Autre accident de Breguet 19 B2 de la 7ème escadrille du 12ème RAB survenu lors d'un vol de nuit - Les très importants dégats laissent présager le sort funeste de l'éuipage - Si un lecteur peut donner des précisions sur cet accident, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Le 11 avril 1927, le Breguet 19 B2 n° 1520 de l'équipage composé de l'Adj Jean Teyssédou (pilote moniteur) et du Sgt Robert Mignot (pilote réserviste), est victime d'une panne moteur au cours de la phase de décollage. Face à la forêt où il a peu de chance d'atterrir sans mal, le pilote vire et fait chuter sa vitesse qui n'était déjà pas bien grande. Cette manoeuvre ne pardonne pas sur ce type d'avion qui tombe immédiatement en perte de vitesse et s'écrase. Le pilote est retiré difficilement du fuselage par les secours. Il est gravement blessé et sortira de l'hôpital de Mayence après de longs mois de soins et de rééducation. Le Sgt Mignot n'a pas eu cette chance et a été tué à son poste - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

 

Documents et
souvenirs en rapport

Carte de présentation du 12ème régiment d'aviation de bombardement - La devise de cette unité était "Unguibus & Rostro" (des ongles et du bec) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Feuillets externes des cartes d'identité de pilote militaire d'avion décernées au sergent-major Jean Piéribattesti - Photo droits réservés.

Pages internes de la carte d'identité n° 3725 de pilote militaire d'avion du sergent-major Jean Piéribattesti décernée par l'école pratique d'aviation d'Istres (13) - Il s'agit du premier document de ce type en sa possession - Photo droits réservés.

Pages internes de la carte d'identité de pilote militaire d'avion du Sergent-major Jean Piéribattesti décernée par le 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour - Il s'agit du second document de ce type en sa possession - Photo droits réservés.

Documents et
souvenirs en rapport

Page des légendes du cahier d'itinéaires de l'Adj Jean Piéribattista, pilote de la 7ème escadrille du 12ème RAB - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Points particuliers du trajet Reims - Neustadt relevés par l'Adj Jean Pièribattista, pilote de la 7ème escadrille du 12ème RAB - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Points particuliers du trajet Reims - Mayence relevés par l'Adj Jean Pièribattista, pilote de la 7ème escadrille du 12ème RAB - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Je recherche tous documents et souvenirs en rapport avec le 3ème RB puis le 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf puis Reims-Courcy.

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Plaque en hommage aux équipages de la 12ème escadre de bombardement découverte sur la base de Reims en juin 1933 - Photo droits réservés.

Avis de décès du Cne Frédéric Winnaert - Le 6 septembre 1924, l'avion occupé par l'équipage composé du Cne Frédéric François René Winnaert (pilote) et Sol (non cité) (mitrailleur) s'écrase sur un hangar - Le feu prend et se propage rapidement - Le drame aurait pu faire beaucoup plus de victimes, car le feu s'est arrêté à quelques mètres du baraquement qui servait de dortoir - Pendant la Grande Guerre, il a été commandant de l'escadrille 502 sur le front d'Orient - L'officier a été inhumé à Bordeaux (Gironde) - Extrait de la presse d'époque.

Monument en hommage à l'équipage composé du Lcl Maurice Happe (commandant du 12ème régiment d'aviation de bombardement) / Sgt Huet (mécanicien) érigé près de l'endroit où s'est écrasé le Breguet 19 B2 n° 1717 dans les environs d'Aywaille, près de Liège (Belgique), le 20 octobre 1930 - Photo Google Map.

 

 

 

Si vous connaissez des monuments ou des tombes en rapport avec les aviateurs du 3ème RB et du 12ème RAB de Neustadt - Lachen-Speyerdorf puis de Reims-Courcy, veuillez prendre constact avec l'auteur du site.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Dupond dans le cimetière communal de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - L'Adc Abel Dupond, pilote du 12ème RAB de Neustadt, décédé à Neustadt (Allemagne), le 10 décembre 1925, y repose - Photo Robert de Cock que je remercie pour son aide.

Adc Abel Dupond - Né le 27 décembre 1892 à Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Fils de Pierre Dupond et de Marie Clau - Domiciliés à Bardigues-par-Auvillars (Tarn et Garonne) - Engagé au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux comme mécanicien, le 3 mai 1913 - Mécanicien du centre d'Oudjda (Maroc) - Mécanicien du RGA - Mécanicien du GB 1 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Qualifié mitrailleur à compter du 27 mai 1916 - Stage de bombardier à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 27 août 1916 - RGA - Bombardier / Mitrailleur de l'escadrille F 29 du 17 septembre 1916 au XXX - Bombardier / Mitrailleur de l'escadrille F 123 du XXX au 13 janvier 1917 - GDE du 13 janvier au 30 mai 1917 - Bombardier / Mitrailleur du groupe Balsan 199 (??) du 30 mai au 26 juin 1917 - Passé élève pilote au 1er groupe d'aviation de Dijon, à compter du 13 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8628 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 16 septembre 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de perfectionnement et Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 11 au 17 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 15 février 1918 au 24 mai 1921 - Marié avec Marie Thérése Louise Pans à Bekkevoort (Becquevoort / Belgique), le 24 février 1920 - Pilote du 12ème régiment d'aviation de bombardement (RAB) du 30 mai au 9 décembre 1925 - Décédé à Neustadt (Allemagne), le 9 décembre 1925 - Avis mortuaire collection Robert de Cock que je remercie pour son aide.

Remerciements à :

- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Robert de Cock pour l'envoi des photos de la tombe de l'Adc Abel Dupond.
- M. Eugène Gonthier pour l'envoi des archives du Col Robert Benoist.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- "Les insignes de l'aéronautique militaire 1912 à 1986" en 2 tomes par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

11ème RAB de Metz-Frescaty 21eme RAB

 

 

pas de fiche > 1918

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