Le 32ème régiment d'aviation mixte
de Dijon-Longvic
Période du 1er mars 1924 au 1er mai 1930
1er groupe de reconnaissance
1ère escadrille ---> trad de la BR 220
2ème escadrille ---> trad de la BR 111
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2ème groupe de chasse
5ème escadrille ---> trad de la SPA 15
6ème escadrille ---> trad de la SPA 77
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3ème groupe d'observation
11ème escadrille ---> trad de la BR 35
12ème escadrille ---> trad de la BR 7
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4ème groupe d'observation
13ème escadrille ---> trad de la BR 201
14ème escadrille ---> trad de la BR 219
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5ème groupe d'observation
15ème escadrille ---> Création sans reprise de tradition, le 01/03/1924.
16ème escadrille ---> création sans reprise de tradition, affectée à Avord, le 26/09/1924.
Les insignes métalliques des escadrilles du 32ème régiment d'aviation d'observation de la période allant du 1er mars 1924 au 1er mai 1930 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Les insignes métalliques des 15ème et 16ème escadrille n'ont pas encore été retrouvés, les versions peintes sur les avions sont présentées - Planche Albin Denis.
Le 32ème régiment d'aviation mixte
de Dijon-Longvic
Période du 1er mars 1924 au 1er mai 1930
Un appelé tente de voler une vieille femme :
Le Sol Roger Mirabel profita d'une permission pour dévaliser une vieille femme, Mlle Bacigalupo. Il pénétra par effraction dans son appartement, situé au 98, rue Michel-Bizot, armé d'un revolver et d'une matraque. Surpris en pleine action, il tenta d'assommer sa victime, mais celle-ci heurla tellement fort, que notre apprenti cambrioleur prit la fuite sans rien emporter. Normalement, cette affaire aurait dû être jugée devant une cour d'assises. En raison des conclusions du rapport médical du docteur Claude qui admettait une atténuation de la responsabilité, il fut envoyé en correctionnelle. Le 16 avril 1924, le Sol Mirabel a été condamné à 5 ans de prison, 100 francs d'amende et dix ans d'interdiction de séjour.
Capotage au cours d'un atterrissage en campagne :
Le 31 mai 1924, une panne de moteur a obligé le Ltt Albert Balllet du 32ème RAO a atterrir dans un champ de seigle, près de Remiremont. Pendant le roulage, l'appareil a capoté et a été gravement endommagé. Le pilote, pour une fois, est indemne. Le Ltt Ballet était tituliare du brevet de pilote militaire n° 13.033 obtenu pendant la mission en Roumaine, le 10 février 1918.
Accident mortel au cours du meeting de Châlon-sur-Saône :
Le 8 juin 1924, au cours du meeting d’aviation de Châlon-sur-Saône, le Sgt Jean Guedin, pilote du 32ème RAM de Dijon-Longvic, participait à une course de vitesse, aux commandes de son avion de chasse. Malheureusement, l'aile gauche de son appareil a accroché le paratonnerre d’une usine. Son avion, déséquilibré, s'est écrasé au sol, à une centaine de mètres de là. Le pilote, âgé de 28 ans, a été tué sur le coup. Son appareil a été détruit. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.206 qu'il avait obtenu le 15 octobre 1921 et avait reçu l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.008.
Tentative de l'Adj Foiny :
Le 10 juin 1924, l'adjudant Jean Foiny, pilote du 32ème régiment d’aviation mixte, a décollé du terrain de Villacoublay, aux commandes d'un Bréguet 17 C 2, pour tenter de battre le record détenu par le Col Joseph Vuillemin, actuellement commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, dans la compétition de la coupe Zénith. Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 7940 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 16 août 1917.
Capotage en campagne :
Le 18 juin 1924, un Breguet 14 A2 (ou 17 A 2), appartenant au 32ème RAM, a capoté en atterrissant en campagne, suite à une panne moteur, sur le territoire de la commune de Saint-Honoré-les-Bains, près de Nevers (Nièvre). L'équipage, composé du Sgt Gaston Thaveau (pilote) / Sol Ouelles ou Cuelles (mécanicien), a été légèrement blessé mais a pu évacuer l'avion sans blessure supplémentaire. Le Sgt Thaveau était titulaire du brevet de pilote militaire n° 19.891 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 2 mai 1923. Il détenait l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 16.694.
Le coupe Lamblin :
Le 23 juillet 1924, le Ltt Marty, pilote du 32ème régiment d'aviation mixte, a décollé du terrain du Bourget pour tenter de battre la coupe Lamblin actuellement détenu par le Ltt Challes qui avait couverts les 1.260 km du parcours Le-Bourget-Istres-Le-Bourget en 8h27, à une moyenne de 149 km/h.
Accident mortel :
Le 29 juillet 1924, le Cal Georges Voisin, pilote du 32ème régiment d’aviation mixte, avait décollé dans l’après-midi, aux commandes d’un Nieuport 29, pour participer à un entrainement de voltige. En évolution à 1.000 mètres, l'avion partit en vrille et s'écrasa dans un champ entre les villages d'Ouges et de Neuilly-les-Dijon. Après l'impact, l'avion prit feu et le pilote, toujours prisonnier des débris, fut brûlé vif. Le Cal Voisin était originaire de Besançon et était libérable cette année. Son corps a été transporté à la morgue de l’hôpital de Dijon. Le Cal Voisin était titulaire du brevet de pilote militaire n° 20.263 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 19 avril 1924.
Un piqué qui se termine mal :
Le 2 septembre 1924, le Sgt Robert René Sement, pilote de la 5ème escadrille (traditions de la SPA 15) du 32ème régiment d'aviation mixte, s'entrainait, aux commandes d'un Nieuport-Delage NiD 29, à la voltige et à l'acrobatie. Au cours d'une descente en boucle, en partant de 1.000 mètres d'altitude, son chasseur est parti en perte de vitesse, puis a enchainé par une vrille qui n'a pu être rattrapé par son pilote. Le biplan s'est écrasé à seulement 200 mètres du terrain d'aviation, entre la caserne et le canal, sur le terrotire de la commune d'Ouges. Le Sgt Sement a été décapité au cours de l'impact. Lé le 8 juillet 1904, il était originaire de Châteaudun (Eure-et-Loir). Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 20.220 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 1er avril 1924 et possédait l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 17.052. Avec les accidents des 29 juillet et 2 septembre, on constate que les jeunes pilotes, sortant d'école, sont particulièrement vulnérables lors des accidents qui surviennent dans les premiers mois de leur affectation en unité opérationnelle. Il faudra attendre l'arrivée d'avions de type école, comme le Caudron C 59, pour parfaire l'entrainement de ces recrues et réduire leurs pertes.
Le Col Ludmann, commandant du 32ème RAM :
Le 28 octobre 1924, le Col Gaston Ludmann prend le commandement du 32ème RAM et le conservera jusqu'au 8 juillet 1931.
Un déserteur arrêté :
Le 17 janvier 1925, les gendarmes d'Epinay, à la suite d'une enquête rapide, ont arrêté le Sol Maurice Vuillemenot, affecté au 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic. Vuillemenot était recherché pour désertion, à la suite d’un important vol d’argent. Pour détourner la police, il portait une tenue de sergent-pilote. L’argent, les bons de la Défense et autres objets volés, ont été restitués à leur propriétaire et le soldat a dû répondre, aux inculpations de désertion, usurpation de fonctions et vol.
Séance d'instruction pour les officiers :
Le 28 mai 1925, une séance d'instruction a réuni un grand nombre d'officiers d'active et de réserve aux établissement du Creusot. Elle a été suivie d'une visite du 32ème régiment d'aviation mixte avec les visites commentées du parc, de la section photographique et de la présentation des divers appareils en service dans le régiment.
Un avion en flammes :
Le 8 mai 1925, le Cne Raymond Clauzel, pilote du 32ème RAM, tentait de battre son propre record réalisé le 17 avril de la même année. Alors qu'il évoluait à 8.000 mètres d'altitude et après une grosse série de ratés, un feu se déclara au niveau du moteur. L'officier réussit à éteindre le début d'incendie en utilisant son extincteur de bord. Il entretrit une descente rapide pour atterrir aux environs du bois de Saint-Foy. Juste au moment où l'appareil touchait le sol, le feu repartit de plus belle. L'officier put se dégager et quitter l'habitacle de son avion avant que les flammes détruisent complétement l'appareil. Le Cne Clauzel était titulaire du brevet de pilote militaire n° 12.892 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 24 avril 1918.
Tué sur le toit d'un wagon :
Le 20 mai 1925, le Sol Eugène Rougeot, 20 ans, affecté au 32ème régiment d'aviation mixte, rentrait de permission de Paris où habitaient ses parents. Ayant trop chaud dans son compartiment, il eu la mauvaise idée de monter sur le wagon. Malheureusement, au passage sous le pont, il fut projeté sur le soufflet et tué sur le coup. Entre les gares de Serrigny et de Beaune, un voyageur a actionné le signal d'alarme, car en passant d'un wagon à l'autre par le soufflet, il avait constaté qu'il pleuvait du sang en provenance de la partie supérieure. Le cadavre du jeune soldat fut découvert en gare de Beaune.
Un vol d'essai qui se termine dans un champ :
Le 10 juin 1925, un équipage du 32ème RAM, composé d'un lieutenant et un soldat mécanicien, effectuait un vol d'essai à bord d'un Breguet 14 A2. En approche, l'avion a capoté et est abimé dans un champ. Par chance, les deux aviateurs ont pu sauter de la carlingue avant que l'avion ne touche le sol où il a été détruit. L'officier s'est relevé indemne et le mécanicien n'a été que légèrement blessé à la face.
Un orage pendant le meeting de Dijon-Longvic :
Le 19 juillet 1925, au cours des évolutions pendant le meeting aérien de Dijon, un violent orage s'est déclaré sur le terrain. Pendant que la tempête sévisait, la visibilité étant tombée à zéro, les moyens techniques du 32ème RAM ont assuré l’éclairage de l’aérodrome, grâce à ses puissants projecteurs. Ils ont permis à tous les avions en l'air de rentrer sans incident.
Départ des aviateurs américains pour le Maroc :
Le 5 août 1925, sept Bréguet 14 A2 à moteur Renault ont été rassemblés sur le terrain d'aviation du Bourget - Dugny. Ces avions doivent rejoindre le Maroc. Des équipages franco-américains ont été constituées comme tels :
- Cdt Happe (F) du 12ème RAB de Neustadt / Col Sweeny (USA),
- Cne Robini (F) du centre de Versailles / Lcl Parker (USA),
- Cne Papin (F) du 11ème RAB de Frescaty / Lcl Kerwood (USA),
- Cne Delaitre (F) du 11ème RAB de Frescaty / Maj Pollock (USA),
- Cne Escalier (F) du 38ème RAM de Yutz / Cne Weller (USA),
- Cne de Plozel (F) du 32ème RAM de Longvic / Cne Holden (USA),
- Ltt Héraud (F) du 12ème RAB de Neustadt / Cne Dullen (USA).
Les avions ont commencé leur périple en décollant à 15h45 à destination du terrain de Dijon-Longvic.
Deux tués au Maroc :
Le 29 septembre 1925, l'équipage, composé du Sgt René Lavenu (pilote) et du Sol Louis Escalas (mécanicien), appartenant tous les deux à la 14ème escadrille (traditions de la BR 219) du 32ème RAM, a été tué au cours d'un accident d'avion, au cours d'un déplacement entre Sidi-Djellil et Taxa. Cette unité, rattachée au 32ème RAM, était alors détachée au Maroc. Les deux aviateurs ont été décorés de la Croix de Guerre de TOE, associée à une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume.
* Croix de guerre des TOE et citation n° 214 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, décernée par le Général Naulin, commandant supérieur des troupes du Maroc, au Sgt René Alexandre Lavenu, pilote de la 14ème escadrille du 32ème régiment d'avion, en date du 16 novembre 1925 : "Bon pilote, plein d’allant. Tué en service commandé (chute d’avion) au cours du déplacement Sidi-Djellil - Taxa, le 29 septembre 1925."
* Croix de guerre des TOE et citation n° 214 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, décernée par le Général Naulin, commandant supérieur des troupes du Maroc, au Sol Louis Jean Henri Escalas, mécanicien de la 14ème escadrille du 32ème régiment d'avion, en date du 16 novembre 1925 : "Bon mécanicien, tué en service commandé (chute d’avion) au cours du déplacement Sidi-Djellil - Taxa, le 29 septembre 1925."
Les deux aviateurs ont reçu la Médaille Militaire, à titre posthume, le 1er mai 1926.
Collision en vol au-dessus du terrain :
Le 19 octobre 1925, pendant la visite d'inspection du général Niessel, un avion de chasse, piloté par le Cne Perron ou Teyron, a accroché, au-dessus du terrain d'aviation de Longvic, l’aile d’un autre appareil qui atterrissait. L’avion, piloté par le Cne Perron s'est écrasé. L'officier a été blessé et évacué sur l'hôpital de Dijon. L’autre aviateur a pu atterrir normalement et n'a pas été blessé.
Panne moteur au cours d'un vol de convoyage :
Le 29 octobre 1925, dans la soirée, un Breguet 14 A2, piloté par un caporal affecté au 32ème RAM, a été contraint d'atterrir, suite à une panne de moteur, sur le territoire de la commune de Diénay. L'avion, qui venait de la Perthe, et se dirigeait sur Dijon, a été gardé pendant la nuit par la gendarmerie d’Is-sur-Tille. Il a repris son vol le lendemain matin, après que les réparations, qui étaient nécessaires, on été réalisées.
Accident au décollage :
Le 1er décembre 1925, le Cal Henri Raphenne, pilote du groupe de chasse du 32ème RAM, qui se rendait en mission par la voie des airs, a été victime d'une panne moteur pendant la phase de décollage du terrain de Longvic. L'avion a capoté et a été complètement détruit. Le pilote, blessé à la tête, a été évacué sur l'hôpital de la ville. Le Cal Raphenne était tituliar du brevet de pilote militaire n° 20.670 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 13 août 1925.
Retourné dans un champ :
Le 28 février 1926, un avion, monté par un sergent (pilote) et un lieutenant (observateur), tous les deux du 32ème RAM, naviguait entre Genlis et Varanges quand un feu se déclara à bord. Les deux membres d'équipage réussirent à stopper la propagation du sinistre avec des extincteurs. Pour revenir sur le plancher des vaches le plus rapidement possible, le pilote piqua violemment et se prépara à atterrir sur un terrain labouré. Malheureusement, en février, les terres sont gorgées d'eau et l'avion après quelques mètres de roulage, s'embourba et partit en capotage, avant de finir sur le dos. Heureusment, les deux hommes ne furent que légèrement blessés.
Stages volontaires d'observation en avion :
Un stage d'observation aérienne pour les officiers de toutes armes volontaires pour recevoir l’instruction d’observateur en avion, a eu lieu au début de mai 1926.
Il a comporté deux périodes :
- 1ère période de 90 jours réservée à l'instruction, au cours de laquelle les officiers ont reçu l’instruction d'observateur en avion.
- 2ème période de 15 jours réservée à l'application pratique, pendant laquelle les officiers stagiaires ont été détachés dans un camp d’instruction ou en manoeuvres avec le régiment dans lequel ils ont reçu l’instruction d’observateur.
Les stages ont eu lieu dans les formations d’aviation suivantes :
- 31ème régiment d’aviation mixte à Tours-Parcay-Meslay,
- 32ème régiment d’aviation mixte à Dijon-Longvic
- 33ème régiment d’aviation mixte à l'armée française du Rhin,
- 34ème régiment d’aviation mixte au Le Bourget-Dugny,
- 35ème régiment d’aviation mixte à Lyon-Bron,
- 36ème groupe d’aviation à Pau-Pont-Long,
- 38ème régiment d'aviation mixte à Thionville-Basse-Yutz,
- 1er groupe d’aviation d’Afrique à Alger,
- 2ème groupe d’aviation d’Afrique à Oran,
- 4ème groupe d’aviation d’Afrique à Tunis.
Croix de Guerre des TOE :
* La Croix de Guerre des TOE avec étoile de bronze, associée à une citation n° 684/A à l'ordre du régiment, a été décernée par le Col Armangaud, commandant l'aéronautique du Maroc, au Sgt Camille Joseph, mitrailleur du 32ème régiment d'aviation mixte, en date du 3 mars 1926 : "Sous-officier mitrailleur de premier ordre, ayant déjà trois ans de Maroc, est parti comme volontaire avec une escadrille de renfort. N'a pas cessé, au cours des opérations du front nord, de montrer, en toutes circonstances, le plus grand mordant. Est tombé deux fois en panne en bordure de la dissidence. La seconde fois, le 1er décembre, au cours d’une mission photographique. a, par suite de panne de moteurs, son avion écrasé à proximité du poste de la ligne Ahelez Zaouia."
Un avion part en fumée :
Le 21 mars 1926, à 23 heures, au cours d'un vol de nuit, un avion piloté par le Sgt Voinéat, en équipage avec le Sgt Ory, du 32ème régiment d'aviation mixte, a capoté et a pris feu en atterrissant sur le terrain d'aviation du camp de Longvic. Les deux hommes ont réussi à quitter leur appareil avant l'embrasement final et n'ont pas été blessés.
Mort de l'Adc Joseph au Maroc :
Le 7 avril 1926, l'adjudant-chef Henri Joseph, pilote appartenant à une des deux escadrilles détachées au Maroc, a été tué par les rebelles au cours d'une mission photographique qu'on avait prévue extrêmement périlleuse dans la région, au nord de Taza. Il avait la réputation d'être audacieux et adroit, tout en étant un technicien de premier ordre. Il laisse une veuve et trois enfants, dont le plus jeune était gravement malade, suite d'un accident survenu récemment.
Deux aviateurs quittent à temps leur avion en feu :
Le 29 avril 1926, un Breguet 14A2 piloté par le Sgt Delâtre, pilote de la 15ème escadrille du 32ème régiment d'aviation, a capoté en atterrissant sur le terrain d'aviation de Saran, près d'Orléans. Il était en équipage avec le Sgt Goyot (mécanicien). La 15ème escadrille, unité détaché sur le terrain d'Avord, effectuait une période d'exercices à Saran, jusqu'au 5 mai. Au moment de l'impact, le réservoir d'essence se fractura et le feu pris immédiatement dans l'appareil. Les deux aviateurs ont réussi à s'extraire à temps de leurs postes et n'ont eu à souffrir que de légères contusions. L'avion a entièrement été détruit.
Capotage en campagne :
Le 7 juin 1926, un avion, piloté par le Cal Raymond Guillin du 32ème RAM, a capoté dans les champs à proximité du village de Brussey (Haute-Saône). Juste avant, des habitants du village avaient aperçu l'avion volant à une très faible altitude, passant au-dessus des maisons et rasant les toitures. Il était évident que son avion était en panne moteur et qu'il cherchait à atterrir de toute urgence. Comme souvent, atterrir au hasard dans un champ non préparé et nivelé, ne se déroulait pas sans incident.
Le Sgt-Major Thirion tué au cours d'un accident :
Le 8 juillet 1926, le Sgt-major Marcel Thirion, pilote du 32ème RAM, était détaché à la 14ème escadrille du Maroc. Lors du décollage du terrain d'aviation de Taza, pour une mission de bombardement, son avion s'est écrasé en bordure du terrain. Le Sgt-Major Thirion a été tué et le Sgt Boiteux (mécanicien / mitrailleur), qui faisait équipage avec lui, s'en est tiré indemne. Le Sgt-Major Marcel Désiré Raymond Thirion détenait le brevet de pilote militaire n° 20.439 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 5 octobre 1924.
* Croix de guerre des TOE et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt-Major Marcel Thirion, pilote de la 14ème escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte, en date du 23 juillet 1926 : "Pilote remarquable, sous-officier modèle, toujours volontaire pour toutes les missions périlleuses. Modeste autant que courageux, avait su forcer l’admiration de ses chefs et de ses camarades. Tué en service commandé le 8 juillet 1926. Déjà cité."
Deux aviateurs détachés au Maroc récompensés :
* Croix de guerre des TOE et citation à l'ordre de l'armée décernée par le commandant supérieur des troupes du Maroc au Ltt Pierre Marie Mazin, pilote de la 12ème escadrille du 32ème régiment d’aviation mixte, en date du 12 juillet 1926 : "Officier observateur remarquable, s’est distingué dans toutes les missions qui lui ont été confiées au cours des dernières opérations du front sud. Le 23 mai, s'est signalé de façon particulière en rapportant des renseignements d une grande précision sur la progression de la 1ère DM."
* Croix de guerre des TOE et citation à l'ordre de l'armée décernée par le commandant supérieur des troupes du Maroc au Sgt Edouard Poirey, de la 12ème escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte, en date du 12 juillet 1926 : "Beau pilote de guerre. Le 19 mai, a fait preuve d'un cran remarquable dans l’attaque à la bombe et à la mitrailleuse d’un groupe ennemi qui défendait l’accès du Bab Khemis (front de la 1ère DM)."
Les escadrilles détachées au Maroc citées à l'ordre de l'armée :
* Croix de Guerre des TOE avec palme et citation à l'ordre de l'armée de la 12ème escadrille du 32ème régiment d’aviation mixte, en date du 13 juillet 1926 : "Bonne unité de combat; venue en renfort au Maroc le 6 septembre 1925, sous l’impulsion intelligente et énergique de son chef, le capitaine Demarle, a fourni en fin d’opérations de 1925 et au cours de l’hiver 1925-1926, un travail important de reconnaissances, surveillances, bombardements, missions, photos. S’est particulièrement signalée pendant le travail d’hiver au cours de l’action de nos partisans qui ont porté notre ligne sur les rives de l’Ouergha, et le 28 décembre 1925, au cours de l’opération contre les Béni Bon Sellen. Au 12 juillet 1926, totalise plus de 1.400 heures de vol en montagne, dont 965 vols guerre. 433 missions; a lancé 26.000 kilos de projectiles."
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* Croix de Guerre des TOE avec palme et citation à l'ordre de l'armée de la 14ème escadrille du 32ème régiment d’aviation mixte, en date du 13 juillet 1926 : "Arrivée en renfort au Maroc, le 7 septembre 1925, a, sous le commandement énergique du capitaine Lesourd, puis du lieutenant Blanger, participé à l’action intense de l’aviation en fin d'opérations de 1925. Pendant l’hiver 1925-1926, a soutenu par de multiples bombardements l’avance de nos partisans, progressant sur les rives de l’Ouertrha, puis notre action sur les Béni Bon Selten, le 28 décembre 1925. A exécuté depuis son arrivée au Maroc plus de 1.100 heures de vol, dont 848 heures de vol de guerre et 535 missions, lançant 33.000 kilos de projectiles."
Dégradations sur un avion :
En avril 1926, le 32ème RAM avait confié, à titre de prêt, un avion Nieuport 29 à l'association amicale et aéronautique de Beaune. Cet appareil, qui servait exclusivement à l'instruction, était parqué dans le hangar de l'association. Le 2 août 1926, le gardien communal, en faisant sa ronde, a découvert que l'on avait pénétré par effraction dans le hangar. M. Mouget, président de l'association, arrivé sur place, a constaté que le pare-brise avait été enlevé, plusieurs nervures détruites pour un total de 1.000 francs. Une enquête de gendarmerie est orientée sur un vol de cuivre.
Accident au passage à niveau :
Le 18 octobre 1926, à minuit trente, un taxi, conduit par M Emile Paliud, 25 ans, avait chargé quatre militaires du 32ème RAM revenant de permission et rentrant au camp de Longvic-Ouges. Arrivé au passage à niveau de la rue d'Anxonne, le chauffeur, croyant la barrière ouverte, est arrivé à vive allure, a défoncé la barrière. Son véhicule s'est immobilisé sur les voies. A cet instant, l'express Dijon-Lille est arrivé, a poussé la voiture sur plusieurs dizaines de mètres, avant de la projeter sur le côté de la voie. Des cinq occupants, le Sol Colombot a été relevé dans un état très grave, le Sol Mograin et le conducteur ont été contusionnés, tandis que les deux autres n'ont pas été blessés et ont pu regagner leur régiment. Pendant l'enquête de gendarmerie qui a suivi, le chauffeur a prétendu avoir vu la barrière ouverte, alors qu’elle était bien baissée. D'ailleurs la voiture, qu'il conduisait et qui roulait vite, l'a brisé en passant.
Un officier détaché au Maroc cité à l'ordre de l'armée :
* Croix de Guerre des TOE et citation à l'ordre de l'armée du Slt Christian Delaplace, pilote au 32ème régiment d’aviation mixte, en date du : "Officier pilote de réserve venu comme volontaire au Maroc, a montré le plus bel allant en maintes circonstances. A pris part à quatre bombardement à longue distance, dans la baie Albucemar. Le 28 décembre 1925, lors de l'affaire de l’Adrar M’Terial, a exécuté dans la même journée, tant comme pilote que comme observateur, sept missions de bombardement et combat."
Un drame passionnel :
Le 30 mars 1927, un drame passionnel s’est déroulé dans une chambre de l’Hôtel Terminus, occupée par l'Adc François Colet, 39 ans, affecté au 32ème RAM à Dijon, et son amie, Mme Séguin, une veuve de 40 ans, infirmière. Comme le militaire voulait rompre ses relations avec son amie, cette dernière lui tira un coup de revolver dans le dos alors qu’il faisait sa toilette. Grièvement blessé, il a été évacué sur l’hôpital. La coupable a été aussitôt arrêtée. Elle a déclaré que si son amant n'avait pas réussi à la désarmer, elle se serait suicidée.
Un avion s'écrase à Nérondes :
Le 18 mai 1927, un groupe d’avions de la 14ème escadrille du 32ème régiment d’aviation mixte, décollait du camp d'aviation de Longvic, pour aller à destination du terrain de la Martinerie, près Chàteauroux, siège du 3ème régiment d'aviation de chasse. Le vol aller s'est fait sans incident, passa au-dessus de la ville de Bourges. C'est pendant le vol retour que se produisit l'accident. Il s’est produit à proximité des maisons du bourg de Tendron, dont les habitants virent tout à coup un avion descendre en vol plané, puis piquer du nez sur le sol, non loin de la ferme de la Jorde, à 2 kilomètres de Nérondes, pour finalement s'écraser dans un pré appartenant à M. de Gourcuff. Les témoins accoururent et, près de l’appareil en feu, trouvèrent l’un des aviateurs, blessé et cherchant à dégager le corps de son compagnon, emprisonné dans la carlingue. Malheureusement, l'avion fut rapidement détruit par le feu et il fut impossible aux témoins de dégager le Ltt Mazier. Les restes mortels de l'observateur ont été placés dans une automobile et transporté à l’hôpital militaire de Bourges, de même que, dans une autre voiture, on conduisait le pilote blessé, qui avait la jambe droite cassée en deux endroits. Les deux membres d'équipages était l'Adj Mulot, originaire de Montcaux-les-Mines, pilote militaire depuis 10 ans et le Ltt Mazier, élève de l'école de guerre, affecté récemment comme stagiaire au 32ème RAM. Le 20 mai 1927, les obséques du Ltt Mazier ont eu lieu à l'hôpital militaire de Dijon.
Le lendemain, le pilote a pu témoigner alors qu'il était sur son lit d'hôpital : "Nous revenions de Chàteauroux pour rentrer à Dijon, lorsque, après avoir dépassé Avord, je constatai que mon réservoir d’eau était vide et que le moteur commençait à gripper. Je fis faire demi-tour à mon Bréguet 19, dans le but et l’espoir de gagner le terrain d’atterrissage de l'école d'Avord ; mais, voyant que je n’en aurais pas le temps, je décidai d’atterrir au plus tôt. A quelques mètres du sol, le moteur prit feu et l’appareil, ayant rencontré une clôture de fil de fer, piqua du nez sur le sol. Je pus me dégager et me portai au secours de l’officier observateur qui m'accompagnait, mais je dus y renoncer. Les habitants sont venus à notre secours, mais leurs efforts furent vains."
Touche un peuplier en finale :
Le 3 juin 1927, un Breguet militaire du 32ème RAM, survolant en basse altitude la région d'Arnay-le-Duc, a été victime d'une panne de moteur. Rapidement, l'équipage a été contraint de chercher une zone d'atterrissage et s'est dirigé vers une prairie, à 500 mètres du village de Mineure. Malheureusement, en finale, l'aile droite de leur appareil a heurté un peuplier et l'avion s'est écrasé au sol. Son équipage était composé du Sgt Pierre Gérard, âgé de 22 ans, un pilote de réserve originaire de Dijon, mécanicien à Arnay, et par son frère. Les deux hommes ont été sérieusement blessés et l'avion détruit. Le Sgt Gérard était titulaire du brevet de pilote militaire n° 20.388 obtenu à l'école civile d'aviation Farman, le 11 septembre 1924.
Mort d'un pilote après un capotage :
Le 14 juin 1927, un biplace, monté par le Cal Robert Peugeot, 21 ans, pilote du 32ème RAM, et par un Slt observateur, stagiaire à l'Ecole de Guerre, est tombé en perte de vitesse sur le terrain de Longvic. Le pilote, originaire de Sochaux, a été évacué avec une plaie profonde au crâne. Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital quelques heures plus tard. L'observateur a eu la machoire fracturée. Le Cal Peugeot était titulaire du brevet de pilote militaire n° 21.103 obtenu à l'école civile d'aviation Caudron, le 18 septembre 1926.
La coupe Breguet :
Le 21 juin 1927, le Cne Alexandre Wizen, commandant d'escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte, a terminé son deuxième circuit de la Coupe Bréguet à la moyenne horaire de 190 km. 550. Le 13 août, à l'occasion de son 4ème circuit, il se classe 2ème de la coupe Breguet avec une moyenne de 202,400 km/h. Le Ltt Lassalle est alors premier. Le Cne Wizen était titulaire du brevet de pilote militaire n° 14.236 obtenu à l'école militaire d'aviation de Vineuil, le 26 juin 1918.
Vol d'outils dans un avion :
Le 9 août 1927, des manœuvres combinées avaient lieu entre Lure et Luxeull. Un avion de reconnaissance, monté par le Cal Beauregard (pilote), le Ltt Perny (observateur) et le Cal Halige (mécanicien) du 32ème RAM, y prenait part. A la fin de l'exercice, l'appareil atterrit au camp d'aviation pour y faire son plein d’essence. Le mécanicien abandonna momentanément ses outils pour se rendre au dépôt distant d’une centaine de mètres. A son retour il constata la disparition d’une trousse garnie et n'eut d’autre ressource que d’aller porter plainte à la gendarmerie qui a fait l'enquête nécessaire. Des automobilistes arrêtés à hauteur du camp, sur la route, à proximité du hangar, ont été soupçonnés.
Résultats de la coupe Breguet :
A la fin août 1927, le Ltt Lasalle du 31ème régiment d'aviation de Tours se classe premier et le Cne Wizen du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon second.
* Ltt Donne du 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, les 25. 26, 27 et 28 mai 1927, sur Bréguet 19 A2 à moteur Lorraine 400 cv. Parcours : Le Bourget. Metz, Dijon, Metz, Le Bourget, soit 973 km ; vitesse horaire calculée : 171 km/h.
* Cne Wizen du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic, les 20, 21. 22 et 23 juin, sur Bréguet 19 A2 à moteur Renault. 480 cv. Parcours : Dijon. Tours, Le Bourget, Tours, Dijon, soit 1.083 km; vitesse horaire calculée 189 km/h.
* Adj Muzart du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, les 21. 22. 23 et 24 juin, sur Bréguet 19 à moteur Lorraine 400 cv. Parcours : Bron, Istres. Bron, Châteauroux, Bron, soit 1.037 km : vitesse horaire calculée : 201 km/h. Classé 3ème.
* Adj A. Ratel du 3ème groupe d'ouvriers d'aviation de Villacoublay, les 22, 23. 24 et 25 juin, sur Bréguet 19 à moteur Renault de 480 cv. Parcours Le Bourget. Mourmelon. Lyon. Mourmelon, Le Bourget, soit 1.040 km. Vitesse horaire calculée 196 km/h.
* Adc Schmutz de l'Ecole d'application de l'aéronautique de Villacoublay, les 18, 19, 21 et 22 juillet, sur Bréguet 19 à moteur Benault de 480 cv. Parcours : Le Bourget. Metz. Dijon, Metz, Le Bourget, soit 973 km. Vitesse horaire calculée : 181 km/h.
* Ltt Lasalle du 31ème régiment d'aviation de Tours, les 21, 22, 23 et 24 juillet, sur Potez 25 à moteur Lorraine 450 cv. Parcours : Le Bourget, Metz. Dijon. Metz, Le Bourget, 973 km. Vitesse horaire calculée 207 km/h. Classé 1er.
* Cne Wizen du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon, les 9, 10, 11 et 12 août, sur Bréguet 19 à moteur Renault de 480 cv. Parcours : Dijon, Metz. Le Bourget, Metz. Dijon soit 973 km. Vitesse horaire calculée 204 km/h. Classé 2ème.
* Sgt Boucaut du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon : les 9, 11, 12 et 13 août, sur Bréguet 19 à moteur Renault de 480 cv. Parcours : Dijon. Metz, Le Bourget, Metz, Dijon, soit 973 km. Vitesse horaire calculée 198 km/h.
Raid vers Athènes :
Le 1er novembre 1927, le Cdt d'Harcourt et le Ltt Dumas du 32ème RAM, décollent à destination d'Athènes. Ils effectuent cette mission, à bord de leur avion d'armes, un Bréguet 19 à moteur Lorraine de 480 cv. Ils suivent l'itinéraire suivant : Vintimille, Pise, Naples, Brindisi, Laressa, Athènes et arrivent sur place, le 3 novembre.
Attribution des différents prix :
Le 12 janvier 1928, l'aéro-club de France a attribué les prix suivants :
- Military Zenith : 1er prix à l'équipage composé du Sgt Etienne, Ltt Lefort, Adj Fouché, Sol Chiezal de l'Ecole d'Avord avec une vitesse moyenne de 117 km/h,
- Coupe Michelin pour militaires : 1er prix au Cne Delaitre de Metz-Frescaty, avec la vitesse moyenne de 187 km/h.
- Coupe Bréguet : 1er prix à l'équipage du Ltt Blanchard et de l'Adj Pignard du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic.
- Coupe Renaud : 1er prix à l'équipage du Cne Challe et du Cne Weiser, pour leur tentative Le Bourget-Bender-Abbas soit 5.174 km.
Suicide d'un appelé :
Le jeune soldat Aimé Vola, affecté au 32ème RAM, était venu passer quelques jours de permission chez sa soeur. Le 12 avril 1928, sa soeur l'appela et n'ayant pas eu de réponse, elle se mit à le chercher. Après avoir ouvert la porte du grenier, elle le trouva pendu. Il était trop tard pour le sauver, la mort avait déjà fait son oeuvre. Il s'était pendu, complétement nu, attaché par le cou et les pides, et avait été retrouvé les jambes plus hautes que la tête. Il s'était peint le front et les joues avec des couleurs bleu et jaune.
Les avions du 21ème RABN pris dans la tempête :
Dans la nuit du 13 au 14 juin 1928, neuf avions du 21ème RABN de Nancy-Essey ont été pris dans une tempête très localisée alors qu'ils se rendaient au Bourget en effectuant un entrainement à la navigation de nuit. Cinq des avions ont pu se poser à destination, mais les quatre autres ont été contraints d'atterrir en campagne, l'un près du terrain du Bourget, le second près de Meaux, le 3ème près du Plessis-Belleville et le 4ème s'est écrasé près de Luzarches entrainant dans la mort le Ltt Sicard. Au cours de la même nuit, une formation de six avions du 32ème RAM a effectué le trajet Dijon-Metz et retour sans incident.
Accident du Cne Belanger :
Le 20 juin 1928, vers 21 heures, le Cne Samuel Belanger, commandant de la 15ème escadrille du 32ème RAM, se rendait à Nîmes, aux commandes d'un avion militaire. En cours de route, suite d’une baisse de régime du moteur, il a été contraint de faire un atterrissage en campagne, dans un champ de blé sur le territoire de la commune de Marsanne (Drôme). Comme souvent, l'avion a capoté. L'officier a été blessé à la tête et aux jambes. Il a été transporté à l’hospice de Montélimar mais son état n’inspirait pas d'inquiétudes. Le Cne Belanger a appartenu à l'escadrille du 32ème régiment d’aviation détachée à Avord, qu’il quitta il y a quelques mois auparavant pour Dijon. Il était titulaire du brevet de pilote mlilitaire n° 18.421 obtenu au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 6 juin 1920.
Encore un atterrissage en campagne :
Le 5 juillet 1928, un monoplace de chasse, piloté par un adjudant du 32ème RAM, a capoté en atterrissant dans un champ près de Tortzais. L’avion a été endommagé mais heureusement le pilote n’a pas été blessé.
Vol de groupe pour la Military Zenith :
Le 11 juillet 1928, dans le cadre des vols en formation de la Military Zenith, l’escadrille de six appareils du 32ème RAM, placée sous le commandement du Cne Maurice Péron, a décollé de l’aérodrome de Longvic à 5h02 et est rentrée le même jour, à 17h30. Les pilotes ont effectué le parcours de 1.338 kilomètres dans un remarquable vol de groupe. A cet instant, cette unité se classe première des tentatives exécutées en 10h28mn à la moyenne de 123 km/h. Le Cne Péron était titulaire du brevet de pilote militaire n° 15.557 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 août 1918.
Atterrissage en campagne suite à un départ de feu :
Le 25 juillet 1928, une formation de six avions du 32ème RAM, avait décollé de Longvic et se rendait à l'aérodrome de Lyon-Bron. Alors qu'elle survolait Mâcon, un départ de feu se déclara à bord de l'un des appareils, suite d'une fuite d'huile. Très rapidement, le pilote réussit à poser son chasseur monoplace dans un champ et put souffler les flammes avec son extincteur de bord. Il n'a pas été brûlé, ni blessé. Un piquet militaire a gardé l'appareil en attendant l'arrivée d'un mécanicien du centre de Dijon.
Sous-officiers de carrière :
Liste des sous-officiers du 32ème RAM admis dans le corps des sous-officiers de carrière au cours du 2ème trimestre 1928 :
- Personnel navigant :
- les Adc Viallard, Ducher, Prévost, Favre, Sistank, Villaume, Hautelin, Delpech, Gevrey;
- les Adj Malot, Montchanin, Manuel, Andriot ;
- le Sgc Gauthier.
- Personnel non navigant (spécialiste) :
- les Adc Derouet, Frélet, Delagarde. Bornier, Savin, Decuelnaer, Bayol ;
- les Adj Bardet, Poivre, Godefroy, Boisselot ;
- le Sgc Guyot
- Personnel non navigant (non spécialiste) :
- les Adc Rossignol, Casin, Galotte;
- les Adj Parizot, Labarre, Tissier, Coulombel. Laureau, Jeoffroy, Derrière, Grangier, Falconnet J., Quénot, Falconnet A.,
- le Sgc Deschamps ;
- le Sgt Debrie.
- Employés militaires :
- l’adj maître armurier Reygrobellet ;
- l’adj maître d'escrime Sanrey.
La coupe Military des avions de renseignements :
La 11ème escadrille du 32ème régiment d’aviation de Dijon s’est engagée pour disputer la Coupe Military des avions de renseignement. Les pilotes engagé dans la compétition sont les Cne Rouxel, Ltt de Tarie, Adc Vuillaume, Adj Thevenot, Sgt Capdaspe. Leurs appareils sont des Bréguet 19 B22 à moteur Renault. Le parcours de la coupe des avions de renseignements sera le suivant : 1.279 km et passe par les aérodromes suivants : Dijon-Longvic - Thionville-Basse-Yutz - Le Bourget-Dugny - Tours-Parcay-Meslay - Lyon-Bron - Dijon-Longvic. Au cours de ce parcours, les concurrents doivent monter à 2.000 et à 5.500 mètres d’altitude.
Résultats de la Coupe Military Zénith des avions de chasse :
Le 12 octobre 1928, la commission sportive de l’Aéro-Club de France a homologué les résultats de la Coupe Military Zenith des avions de chasse de l’année 1928. Ils sont les suivants :
- 1er - 5ème escadrille du 34ème régiment d’aviation mixte du Bourget-Dugny,
- 2ème - 6ème escadrille du 32ème régiment d’aviation mixte de Dijon-Longvic,
- 3ème - 2ème escadrille du 2ème régiment d’aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof.
Sous-officiers de carrière :
Liste des sous-officiers du 32ème RAM admis dans le corps des sous-officiers de carrière au cours du 3ème trimestre 1928 :
- Personnel non navigant (spécialiste) :
- Adj Forquet,
- Sgc Boisjardin, Forestier,
- Sgt Castex, Reig.
- Personnel non navigant (non spécialiste) ;
La 2ème escadrille remporte la coupe Military :
Le 17 décembre 1928, la commission sportive de l’Aéro-Club de France a homologué l'attribution de la Coupe Military des avions de renseignements offerte par la société des avions Louis Breguet pour l’année 1928.
La compétition est remportée par la 11ème escadrille (traditions de la BR 35) du 32ème RAM sur avions Breguet 19 A2 à moteur Renault 480 cv. Les pilotes engagés étaient les suivants : Cne Rouxel, Ltt de Tarie, Adc Vuillaume, Adj Thevenot, Sgt Capdaspe.
Deux soldats s'évadent :
Le 24 mai 1928, deux appelés du 32ème RAM, les soldats René Hubert, 23 ans, et Roger Bazinetti, 19 ans, s'évadaient des locaux disciplinaires du camp de Valdahon, où se trouvait leur unité, et s'enfuyaient à travers la campagne. Le 28 mai, ils volent la voiture d'un pêcheur ce qui leur permet d'échapper aux gendarmes et aux douaniers. Ils réussirent à franchir la frontière suisse. Ils sont finalement arrêtés la police fédérale suisse, extradés et remis aux autorités françaises, le 4 juin. Un arrêt de la Cour de cassation, en date du 10 novembre 1928, déclara les deux prévenus en état de désertion au moment du délit. Finalement, ils sont condamnés chacun à 8 mois de prison avec sursis après avoir fait huit mois de prison préventive.
Accroche des arbres en atterrissant en campagne :
Le 7 février 1929, un avion du 32ème RAM, monté par le Cal Manuel Philbois (pilote) / Sol Paul Martin (mécanicien), tombé en panne moteur, a été contraint d'atterrir au plus vite. Malheureusement, en finale, le pilote a réussi à éviter une ligne à haute tension mais son avion a finalement heurté des arbres qui longeaient la route de Bèze, près du village de Lux, à 25 km au nord-est du terrain de Longvic. Les deux aviateurs s'en sont tirés avec quelques contusions. Leur appareil, un Breguet 19 à moteur Renault de 450 ch a été gravement endommagé. Le Cal Philbois était tituliare du brevet de pilote militaire n° 21.957 obtenu à l'école civile d'aviation Caudron, le 24 août 1928.
Arrivée des Wibault 7 :
En février 1929, les premiers chasseurs Wibault 72 entrent progressivement en service au sein des escadrilles de chasse du 32ème RAM. Il s'agit du premier appareil entièrement en métal. Les Wibault 7 étaient numérotés de 37 à 53 (codes S 535 à S 551), les Wibault 72 C 1 étaient numérotés de 54 à 104 (codes S 677 à S 727).
La 6ème escadrille passe sur LGL 32 :
Le 6 septembre 1929, la 6ème escadrille (traditions de la SPA 77) est la première à percevoir des Loire-Gourdou-Leseurre LGL 32.
Inspection par le Général Barès :
Le 26 février 1929, le général Barés, inspecteur général de l’aéronautique, a inspecté les services du 32ème régiment d’aviation mixte. A cette occasion, une prise d’armes a eut lieu. Précédemment, le général Barrés avait rendu visite au général Peting de Vaulgrenant, commandant le 8ème corps d’armée.
Convoquation des réservistes :
Les réservistes affectés aux centres de mobilisation, corps ou services de la 8ème région ont été convoqués en une ou plusieurs séries, soit dans des garnisons, soit directement dans les camps d’instruction aux époques fixées ci-après :
* 32ème régiment d'aviation (centre de mobilisation d'aviation 32) du 8 au 28 avril, du 21 mai au 10 juin, du 10 au 30 juin, du 1er au 21 juillet, du 16 septembre au 6 octobre, du 7 au 27 octobre 1929.
* 7ème et 8ème compagnies d'ouvriers d'aéronautique : du 8 au 28 avril 1929.
Manque de soins pour le Sol Louis Diet :
Les cahiers des droits de l'homme signalent au Ministre de la Guerre l'état sanitaire inquiétant de la garnison de Trêves, le 2 mars 1929. Entre le 15 janvier et le 15 février 1929, trente soldats de cette garnison sont décédés dans les hôpitaux militaires. Aucun cas n'est à observer chez les officiers et les sous-officiers. Cette mortalité excessive n'est pas due à une épidémie mais à de mauvaises conditions de vie, au manque de soins et de précaution. L'insuffisance du chauffage et de la nourriture expliquent ce nombre élevé des malades. Les fautes continuèrent. On peut citer le Sol Louis Diet est, quoique malade, incorporé au 32ème régiment d'aviation, à Dijon. Un examen médical lui est refusé, son état s'aggrave, et après quatre mois d'hôpital, il rentre chez ses parents, tuberculeux.
La fête aérienne d'Orly :
Le 5 mai 1929, la fête aérienne d'Orly, organisée par l'Union des pilotes civils de France a eu lieu au profit de sa caisse de secours. Quarante pilotes ont participé aux évolutions, parmi eu Doret, Costes. Bossoutrot. Le Brix, Paillard, Villechanoux, Brévier, Detroyat, Lalouelle, Lemoigne, Sadi-Lecointe, Vaysse, etc. Les principaux constructeurs aéronautiques ont participé comme Breguet, Blériot, Caudron, Farman. Dewoitinz, Gourdou, Henriot, Nieuport, Albert, Lioret. Le spectacle a commencé à 13h30 par des baptèmes de l'air donnés par des avions Goliath et Nieuport de la Compagnie aérienne française. Furent ensuite présentés les avions prototypes, un concours d'acrobatie, la destruction de ballonnets et concours d'atterrissage. Le meeting s'est terminé par des vols de groupe du centre militaire d'Orly et du 32ème régiment d'aviation.
Escorte de l'avion du Général Barès :
Le 9 mai 1929, la mission aéronautique du général Barès, revenant d’une tournée d’inspection en Afrique du Nord, a atterri au Bourget à 17 h. 50. La mission, qui comprenaît deux appareils, était accompagnée depuis Dijon d’une formation de dix avions appartenant au 32ème régiment d’aviation mixte.
Journée nationale de l'aviation à Vincennes :
Le 19 mai 1929, à l'occasion de la journée nationale de l'aviation à Vincennes, 180 avions militaires, ayant participé au meeting, ont défilé. Ont pris part à ce dispositif, quatre patrouilles de cinq Bréguet de bombardement et de reconnaissance, puis 30 secondes plus tard, quatre autres patrouilles de cinq Bréguet. Trente secondes plus tard, un 3ème groupe d'avions de reconnaissance se présente. A cent mètres derrière, à 200 à l’heure, le fourmillement des monoplans de combat, par groupe de trois, envahit le ciel. Après avoir effectué un regroupement, les appareils passent devant le public par groupe de 7.
* Résultats de l'épreuve de passage à la verticale :
1er prix - 36ème groupe d’observation de Pau.
* Avions de chasse :
1er prix - 32ème régiment d’aviation mixte de Dijon-Longvic.
* Avions gros porteurs (bombardement de nuit) :
1er prix : 21ème régiment d’aviation de bombardement de Nancy-Essey..
* Avions moyens porteurs (bombardement de jour) :
1er prix - 12ème régiment d’aviation de bombardement de Reims-Courcy.
* Aviation maritime :
1er prix - Aviation d’Orly sur hydravion C.A.M.S.
* Classement de l’épreuve de réglage d’artillerie :
1er prix - 34e régiment d'aviation du Bourget.
La coupe Military des avions de renseignement 1929 :
La Coupe Military des avions de renseignement est détenue, pour l’année 1928, par la 11ème escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte, à Dijon-Longvic. Pour l’année 1929, cette compétition a été ouverte à 6 escadrilles de 5 avions chacune, désignées par l'état-major de l'aéronautique militaire et une escadrille de l'aéronautique navale. Ces avions sont des Bréguet 19 et des Potez 25. Le Military comporte une épreuve de vitesse sur un circuit, avec montée à 2.000 mètres et 5.000 mètres et une mission photographique. Les épreuves ont eu lieu du 15 juillet au 15 octobre 1929. C'est la 12ème escadrille (traditions de la BR 7) du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic qui a été désignée. Elle a engagé les pilotes suivants : Cne Baratcabal, Ltt Robert Buchet, Adc Georges Escudier, Sgc Louis Billod-Morel, Sgt Paul Horiot,
L'épreuve de vitesse sera disputée par les 31ème, 32ème, 34ème, 35ème et 38ème régiments d'aviation mixte sur le circuit suivant : Le Bourget, Tours, Lyon, Dijon, Thionville. Ie Bourget. Pour le 36ème groupe d'aviation, le circuit est le suivant : Pau, Rochefort, Avord, Tours, Cazaux, Pau. Un arrêt de 45 minutes est autorisé pour chaque escale de ravitaillement. Si un des avions ne participe pas à toutes les épreuves, l'escadrille est éliminée. Les escadrilles engagées sont les suivantes : la 1ère escadrille (SPA 96) du 3ème d'aviation de chasse de Châteauroux, la 6ème escadrille (SPA 75) du 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron, la 6ème escadrille (SPA 48) du 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, la 6ème escadrille (SPA 153) du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, la 5ème escadrille (SPA 15) du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic, la 3ème escadrille (SPA 103) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof et l'escadrille 3C1 de Hyères-Palyvestre (LV Marinier).
Atterrissage en campagne en suisse :
Le 23 juillet 1929, vers 21h30, un avion militaire français cherchait à se poser entre les villages de Biel et de Benken en Suisse, mais, au moment de toucher les roues, l’appareil arracha les fils d’une ligne à haute tension et se retourna. l.es deux aviateurs furent éjectés hors de la carlingue. Le Sgt Joseph Alibert, 23 ans, a été évacué avec une grave fracture du bras et l’observateur, le Cal Jolivet, 20 ans, a une jambe brisée. Malgré des grandes flammes qui s’échappaient de la ligne à haute tension, l’appareil n’a pas pris feu. Le fait que les deux aviateurs n’étaient pas attachés leur a sauvé la vie. L’appareil est complètement détruit. Il faisait partie d’une escadrille de cinq appareils du 32ème RAM stationnée à Dijon-Longvic. Cette unité s’était rendue à Mayence et rentrait le soir à Dijon. A la suite d’une panne de moteur, le départ de Strasbourg fut retardé. Les aviateurs français furent ensuite surpris par un orage, ce qui les obligea à atterrir à Belfort. Cependant, comme l'escadrille ne pouvait pas stationner sur ce terrain d'aviation, l’ordre fut donné de gagner Mulhouse. C’est alors que les aviateurs Jolivet et Alibert s’égarèrent. Le pilote, qui n’avait pas vu les lumières de la ville de Bâle, descendit, se croyant en pleine campagne aux environs de Mulhouse. Les premiers soins ont été donnés aux aviateurs par un médecin d’Oberwill (Suisse). Les deux blessés ont été transportés à l’hôpital de Bâle.
Visite du ministre de l'Air, Laurent Eynac :
Le 24 septembre 1929, M. Laurent-Eynac, ministre de l’Air a commencé une tournée d’inspection au sein des régiments d’aviation de l’Est et du Centre-Est. Il a quitté Paris, accompagné des généraux Pujo et Michaud et du colonel Dusseigneur, et a visité les centres d’aviation militaire de Thionville-Basse-Yutz, Metz-Frescaty et Nancy-Essey. Le 25, le Ministre est arrivé, au terrain d’aviation de Longvic à 18 heures. Il avait quitté Nancy à 17 heures, à bord du Potez 25.47 à moteur Hispano-suiza 12 Lb de 600 cv, piloté par l’Adj Mouron, appartenant à l'escadrille de liaison du ministère de l'Air. Cinq appareils du 32ème RAM l'avaient attendu à Langres et revinrent en escortant l’avion ministériel. A sa descente d’avion, le ministre fut reçu par le colonel Ludmann, commandant le 32ème RAM, M. le Lcl Geibel, commandant en second et le LV Pecqueur, son officier d’ordonnance. Deux sections du 32ème RAM, sous le commandement du Cne Devaux, rendaient les Honneurs. M. Laurent-Eynac passa devant le front des troupes et salua le drapeau du régiment. Pendant ce temps, les cinq avions, qui avaient été l'attendre à Langres, exécutèrent un vol de groupe au-dessus du camp d’aviation. Le Ministre s'est ensuite fait présenter les officiers du régiment et s’est longuement entretenu avec eux. A 19 heures, le ministre et son état-major quittèrent le camp d’aviation. Le lendemain, il a visité les escadrilles, le parc, les installations techniques et les casernements de Longvic. Ensuite, il a poursuivi sa tournée d'inspection par l'aérodrome de Lyon-Bron.
Nouveau atterrissage en campagne :
Le 18 octobre 1929, un avion, piloté par le Ltt Pierre Bachoue du 32ème RAM, avait décollé de Longvlc à destination d'Avord. Victime d'un panne moteur, le pilote a été contraint d'atterrir dans un champ de Villefranche-d'Allier. L’appareil a été gravement endommagé et le pilote légèrement blessé au visage et aux jambes.
Occupation du terrain d'aviation du Valdahon en 1930 :
Les périodes d'occupation du camp du Valdahon ont été définies en début d'année. Ce camp a une capacité totale de 5.450 places d'hommes de troupe, soit 4.650 sous batîments en dur ou baraques en très bon état et 800 sous baraques moyennes ou sous la tente. Pour les unités du 32ème RAM, il s'agit :
- du 15 au 31 mars 1930 pour une escadrille,
- du 4 au 21 mai 1930 pour les tirs du 32ème RAM,
- du 1er juillet au 30 août 1930 pour une escadrille
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