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Le terrain d'aviation de
Tours-Parçay-Meslay

Un champ de manoeuvres :

Le terrain était initialement le champ de manoeuvres du 66ème régiment d'infanterie qui était logé à la caserne Baraguey d'Hilliers à Tours. Le régiment a quitté ses quartiers pour la région de Nancy, le 5 août 1914.

Installation de la 2ème réserve du SFA :

Le terrain de Marçay-Meslay est alors utilisé par la 2ème réserve du service de fabrication de l'aéronautique (SFA) suite à son repli de la région parisienne.

Création d'une école d'aviation militaire :

La création d'une école d'aviation militaire est décidée en octobre 1915, avec un début de fonctionnement, le 5 novembre de la même année. Ce terrain est situé à à 5 km de la ville de Tours. Le Cne Münch en sera le premier commandant.

Ecole d'aviation militaire américaine :

En avril 1917, suite à l'entrée de guerre des Etat-Unis, l'école est cédée aux américains. Les premiers élèves américains sont accueillis le 15 août 1917 et le transfert officiel entre les deux pays eut lieu le 1er novembre 1917. A partir de cette période, l'école va beaucoup se développer avec la construction de nombreux hangars, bâtiments, routes. C'est d'abord une école de formation élémentaire qui laisse place à une école d'observateurs, le 1er janvier 1918. Trente-trois hectares seront expropriés au profit de l'aéronautique militaire américaine. Le terrain d'aviation principal (field n° 1), construit par les Français, mesurait 1.000 x 800 m. On trouvait également sept terrains annexes dénommés Farman, des Spirales, de Monnaies et 4 du groupe de Saint-Avertin. Ces derniers, érigés dans une zone marécageuse, n'étaient accessibles qu'à la belle saison. Au 11 novembre 1918, les installations du terrain comptaient 10 hangars type cathédrale, 17 hangars métalliques d'origine américaine, 4 hangars Bessonneau et 18 hangars en toile. Sur le site, on dénombrait 9 Caudron G 3, 10 Nieuport, 12 Salmson 2A2, 43 Breguet 14A2, 47 De Havilland 4, 225 Sopwith 1A2 et Strutter et 4 SPAD VII ou XIII.

Les américains partent :

Sitôt la guerre terminée, les Américains rentrent chez eux en abandonnant sur place avions, moteurs et installations.

Arrivée des premières escadrilles françaises :

Le 17 avril 1919, l'escadrille SAL 277, équipées de Salmson 2A2 s'installe sur place. Le 9 mai de la même année, c'est au tour de l'escadrille BR 275 de rejoindre Tours. Cette unité sera dissoute, le 13 août 1919. La dernière à rejoindre Tours est la SAL 10 qui arrive sur place le 19 août 1919. Cette dernière bénéficient des Breguet 14 A2 américains abandonnés sur place.

Création du 1er régiment d'observation :

Le 1er janvier 1920, création du 1er régiment d'observation constitué de cinq groupes d'observation, dont un est détaché en permanence sur le terrain d'aviation de Pau-Long-Pont. En réalité, ce sont seulement trois escadrilles qui rejoignent Tours-Marçay-Meslay. Il s'agit des 3ème (traditions de la SAL 10), 5ème (traditions de la BR 226) et 7ème escadrilles (traditions de la SAL 277. Les autres sont déployées au Levant.

Le 31ème régiment d'aviation d'observation :

Le 1er août 1920, la désignation des régiments d'aviation est modifiée. Le 1er régiment d'observation devient le 31ème régiment d'aviation d'observation. L'escadrille détachée reste à Pau. A cette époque, le régiment compte un groupe d'observation qui comprend trois escadrilles numérotées de 11 à 13 et reprenant les traditions, en filiation directe des escadrilles SAL 277 (11ème), SAL 10 (12ème) et BR 226 (13ème).

Le régiment passe à deux groupes d'observation :

Le 1er janvier 1921, le régiment passe à deux groupes d'observation avec l'arrivée de trois nouvelles escadrilles, qui prennent la numérotation de 14 à 16, avec les traditions respectives des escadrilles SAL 56, SPAbi 42 et SAL 39.

Demande de changement de dénomination :

En mai 1930, la commune de Saint-Symphorien souhaite que le camp d'aviation de Parçay-Meslay prenne l'appellation de camp de Saint-Symphorien. Ce que la commune de Parçay-Meslay refusa.

Le régiment se compose de 4 groupes d'observation :

Le 1er juillet 1930, le 31ème régiment d'aviation d'observation passe à 4 groupes dont les 8 escadrilles sont numérotées 1, 2, 11 à 16.

Extensions du terrain d'aviation :

En octobre 1931, le terrain d'aviation est étendu et double sa superficie, permettant de créer une zone d'atterrissage circulaire de 600 m de rayon. A cette époque, le régiment compte huit escadrilles réparties en 4 groupes d'observation. En novembre 1931, le ministre de l'Air Jacques-Louis Dumesnil autorise l'Aéro-Club de Touraine a construire un hangar métallique sur le terrain occupé par le 31ème régiment d'aviation d'observation. Deux autres extensions eurent lieu dans immédiat avant guerre avec au Sud, la création d'un stand de tir et dans la zone des casernements, la construction de deux pavillons destinés au logement des sous-officiers.

Base aérienne n° 131 :

En 1932, l'aérodrome d'aviation devient la base aérienne n° 131.

Base aérienne n° 109 :

En 1936, la base aérienne prend l'appellation de base aérienne n° 109.

 

 

L'occupation allemande de 1940 à 1944 :

Prise intacte, la base aérienne accueille des bombardiers de la Luftwaffe engagés dans la bataille d'Angleterre. Entre l'été 1941 et l'été 1942, elle est peu utilisée. Elle devient ensuite une base réservée aux unités école et d'entraînement de réserve.

A cette époque, le terrain d'aviation fait 1.370 x 1.200 mètres. La surface gazonnée était drainée sur un sous-sol argileux. En plus, l'aérodrome disposait de deux pistes en béton qui se croisaient. La première de 1.465 mètres, orientée nord-est/sud-ouest, avec des aires de montage en dur, aux deux extrémités et la seconde de 1.325 mètres, orientée nord-ouest/sud-est, avec des aires de montage en dur aux deux extrémités. Une route en béton encerclait la zone d'atterrissage. Le terrain d'aviation était équipé d'un système d'approche par faisceau, d'un éclairage permanent de piste et de systèmes Lorenz visuels pour les deux pistes.

Les points de ravitaillement en carburant se trouvaient devant les hangars, à la limite sud, et immédiatement à l'est des hangars, à la limite nord. Les citernes de carburant se trouvait à l'angle nord-ouest. Le principal dépôt de munitions se trouvait à environ 1 km de l'angle sud-ouest, tandis que les dépôts de munitions et les zones de stockage se trouvaient dans la zone de dispersion nord, à l'extrémité nord de la limite est, et derrière les hangars, à la limite sud.

Le terrain d'aviation comptait 10 hangars.
1) à la limite nord, on trouvait trois grands hangars doubles avec des baraquements d'ateliers adjacents.
2) à la limite sud, on trouvait trois grands hangars doubles, dont un pour les réparations, et des baraquements d'atelier adjacents.
3) à la limite ouest, on trouvait un grand hangar double, un long hangar rectangulaire et deux hangars moyens avec cinq groupes de bâtiments, de type hangars, servant probablement d'ateliers. On trouvait les anciens bâtiments français de l'autre côté de la route principale, de la limite ouest. Des baraquements et des baraquements de stockage se trouvaient également dans la zone de dispersion nord. Le personnel navigant était cantonné au château des Belles Ruries, à 7,25 km au nord-est de l'aérodrome, tandis que les officiers étaient hébergés dans un hôtel à Tours. Le QG de l'aérodrome était implanté sur le boulevard Béranger à Tours tandis qu'un autre QG (probablement celui de la Flak) était au château de Rosnay, à 2 km au sud-est de l'aérodrome. La liaison ferroviaire la plus proche était à Tours.

Il existait cinq zones de dispersion en juillet 1943, avec un total de 41 abris d'avions couverts. Le terrain d'aviation était protégé par une position de Flak lourde et huit positions de Flak légère, à moins de 1,6 km des aérodromes à la fin du mois de juillet 1943. Les défenses au sol comprenaient 4 positions de mitrailleuses et des barbelés tendus autour de toutes les zones de dispersion.

Construction de deux terrains de dispersion :

Il faut signaler que les Allemands ont établi deux autres terrains d'aviation dans les environs, d'abord une piste d'atterrissage satellite de 1.465 x 230 m et un terrain de dispersion situé sur le territoire de la commune d'Azay-sur-Cher, à 12 km au sud-est de l'aérodrome de Tours, puis un terrain de dispersion et d'atterrissage d'urgence de l'aérodrome de Tours, situé à 9,5 km au sud-ouest de celui-ci et à 2,5 km du village de Saint-Genouph.

Les unités allemandes stationnées :

* Unités opérationnelles : Stab / KG 27 de juillet 1940 à juin 1941, I./KG 27 de juillet 1940 à juin 1941, I./ZG 1 de février à mars 1942, I./KG 60 d'août à octobre-novembre 1942, I./SG 10 de juin à juillet 1944, 8./SG 4 en juin 1944, Wekusta 51 de juin à août 1944.

* Unités écoles : Verbandsführerschule (Kampffl.Ausb) de juillet à août 1942, Verbandsführerschule / KG 101 de janvier 1943 à mai 1944.

* Unités d'entrainement de réserve : 3. (Erg.) / KG 60 d'août 1942 à janvier 1943, E./(Erg.)SKG 10 Tours / West de novembre 1943 à mai-juin 1944.

Les bombardements américains :

* Le 31 décembre 1943, un bombardement détruit au sol 4 Junkers Ju 88 et un Junkers Ju 87 B1 du Verbandsführerschule der general der Kampfflieger.
* Le 5 janvier 1944, 78 Boeing B -17 Flying Fortress bombardent l'extrémité nord de la piste nord-ouest/sud-est et le côté nord-ouest de la zone d'atterrissage. Cinq hangars sont endommagés, deux petits ateliers sont détruits, un autre endommagé et plusieurs bâtiments de stockage endommagés.
* Le 5 février 1944, un bombardement détruit 3 Junkers Ju 88, un Heinkelm He 111 H6, un Messerschmitt Me 410 du Verbandsführerschule der general der Kampfflieger, un Junkers Ju 290 du 2./Versuchsverband d.Ob.d.L, un Junkers Ju 88 A4 du Luftdienstkdo 65 sont détruits ou fortement endommagés, un grand hangar double a été gravement endommagé. La zone d'atterrissage est devenue presque entièrement inutilisable, mais les deux pistes ont échappé aux dommages et restent utilisables.
* Le 8 juin 1944, deux ateliers ont été construits à environ 3 km du côté nord-est de l'aérodrome pour desservir les zones de dispersions nord et jusqu'à ce qu'une nouvelle dispersion nord-est soit achevée.
* Le 17 juin 1944, la zone est bombardée par 55 Consolidated B-24 Liberator. Soixante bombes touchent la piste et deux le taxiway. Les lignes électriques et d'eau sont détruites. L'aérodrome est mis hors de service.
* Le 1er août 1944, nouveau bombardement, cette fois par 76 Boeing B-17 Flying Fortress.

L'armée de l'Air reprend sa place :

L'aviation américaine utilsa le terrain jusqu'au 22 mars 1945. L'armée de l'Air s'y installa et construisit des baraquements destinées au logement de la troupe en bordure des voies de dispersion situées entre les camps ouest et sud. Dés juin 1946, le ministre des Travaux publics et des Transports Jules Moch préconisa la remise à leurs propriétaires des extensions allemandes situées en dehord du terrain militaire de 1940. Les installations furent affectées à l'école du personnel navigant et à titre secondaire aux transports aériens et à l'aviation civile. L'aérodrome est ouvert à la circulation aérienne publique par l'arrêté minitériel du 6 février 1947. Par la suite, l'importante activité militaire se trouva incompatible avec celle de l'Aéro-club qui fut déménagé sur l'aérodrome de Sorigny en 1956.

 

 

 

 

Le 1er régiment d'observation
de Tours-Parçay-Meslay

Attention, les escadrilles 1, 2, 4, 6 et 8 n'ont jamais rejoint le régiment. Ils ont seulement été gérés admistrativement par l'unité. L'escadrille, détachée en permanence à Pau, qui venait en 9ème position, n'est pas présentée car je ne sais pas si elle détenait les traditions directe ou indirecte d'une escadrille de la Grande Guerre. Si un lecteur peut m'apporter des informations, veuillez écrire à l'auteur du site.

Les insignes métalliques des escadrilles du 1er régiment d'observation de la période allant du 1er janvier 1920 au 1er août 1920 - Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Si vous possédez les insignes présentés en dessin, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Collections de Jean Pierre Mehl (3), de Christophe Téonet (4ème) - Planche Albin Denis.

Valable pour la période allant
du 1er janvier au 1er août 1920

Arrivée progressive des escadrilles :

Avant la création du régiment d'aviation, plusieurs escadrilles, issues du groupe aéronautique n° 1, sont rassemblées sur le terrain d'aviation de Paçay-Meslay. La première arrive sur place, le 17 avril 1919 et les dernières, le 1er juin 1920. Initialement, ce sont neuf escadrilles qui devaient former 5 groupes d'observation. En réalité, les 1ère, 2ème, 4ème, 6ème et 8ème sont envoyées au Levant et ne seront rattachées qu'administrativement au régiment. Certaines resteront sur place et d'autres rejoindront Tours que le 1er juin 1920.

C'est donc un total théorique de neuf escadrilles, numérotées de 1 à 8 à Tours, qui sont réparties en 4 groupes d'observation et une 9ème détachée en permanence à Pau. Ces unités sont dotées des avions hérités de la Grande Guerre, des Salmson 2A2 et des Breguet 14 A2. Les dates d'arrivée sur le terrain d'aviation de Marçay-Meslay sont précisées en 3ème colonne.

1er groupe d'observation
1ère escadrille ---> traditions de la BR 509 (rattachée administrativement au régiment)
2ème escadrille ---> traditions de la BR 234 (rattachée administrativement au régiment jusqu'en avril 1920)
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2ème groupe d'observation
3ème escadrille ---> traditions de la SAL 10 -> 19 août 1919
4ème escadrille ---> traditions de la SAL 203 -> (rattachée administrativement au régiment jusqu'en avril 1920).
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3ème groupe d'observation
5ème escadrille ---> traditions de la BR 226 -> 25 juillet 1919
6ème escadrille ---> traditions de la VR 559 -> (rattachée administrativement au régiment jusqu'en avril 1920).
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4ème groupe d'observation
7ème escadrille ---> traditions de la SAL 277 -> 17 avril 1919
8ème escadrille ---> traditions de la C 575 -> (rattachée administrativement au régiment jusqu'en avril 1920).
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5ème groupe d'observation
Une escadrille en détachement permanent à Pau-Pont-Long - Je n'ai pas trouvé si cette escadrille détenait des traditions d'une escadrille ayant pris part à la Grande Guerre.

Circulaire provisoire :

* Circulaire relative à l'application aux troupes de l'aéronautique du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, concernant l'organisation provisoire des unités administratives dans les corps de troupe, à partir du 1er janvier 1920.

1. A partir du 1er janvier 1920, dans les formations de l'aéronautique appelées à être constituées en régiments et stationnées sur le territoire de la métropole, les unités administratives seront formées provisoirement, de la façon suivante:

  • Dans l'aviation : une seule unité administrative par groupe d'escadrilles (groupe d'observation ou de reconnaissance, groupe de chasse, groupe de bombardement);
  • Dans 1'aérostation, une seule unité administrative par bataillon d'aérostation.
  • Dans la D.C.A, une seule unité administrative par groupe de 75 automobiles ;
  • dans les groupes mixtes, unité administrative réunissant les deux compagnies de projecteurs, et une unité administrative mixte.

2. Toutes les dispositions du décret et de l'instruction du 23 décembre 1919, en ce qui concerne la désignation des commandants des unités administratives provisoires, leur rôle et leur responsabilité, ainsi que les dates et conditions du passage de l'organisation actuelle à l'organisation nouvelle sont applicables aux troupes de l'aéronautique.

Le 1er janvier 1920, une organisation provisoire entre en vigueur en attendant le vote par le parlement de la loi d'organisation de l'aéronautique militaire. Les unités de chasse sont réparties au sein de trois régiments d'aviation, avec chacun trois groupes à trois escadrilles.

Création du 1er régiment d'observation :

Le 1er janvier 1920, le 1er régiment d'observation est officiellement créé, comme tous les régiments d'aviation. Il est constitué en théorie de neuf escadrilles, équipées de Breguet 14 A2 et de Salmson 2A2. Mais comme nous l'avons vu plus tôt, seulement les 3ème, 5ème et 7ème escadrilles ont rejoint Marçay-Meslay. Les autres sont déployées au Levant. Les Salmson 2A2 sont rapidement remplacés par des Breguet 14 A2.

Composition d'un régiment d'observation :

Un régiment d'observation est composé d'un état-major, d'une compagnie hors rang (CHR), trois groupes chacun de 2 ou 3 escadrilles, une section photo-aérienne, un parc d'aviation, une section d'ouvriers d'aviation.

Le Col Emile Muiron, commandant du 1er régiment d'observation :

Le Col Emile Muiron (brevet de pilote militaire n° 476 obtenu, le 27juin 1914) est nommé commandant du 1er régiment d'observation, le 1er janvier 1920 et restera à ce poste jusqu'au 5 mai 1920.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1920 :

La désignation officielle des unités est alors régiment de chasse, de bombardement ou d'observation.

Métropole :

- 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty,
- 2ème régiment de bombardement de Nancy-Malzéville et Luxeuil,
- 3ème régiment de bombardement de Neustadt (Allemagne).

- 1er régiment d'observation de Tours-Parcay-Meslay et Pau-Long-Pont,
- 2ème régiment d'observation de Dijon-Longvic,
- 3ème régiment d'observation de Beauvais-Tillé (ne sera pas créé),
- 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny,
- 5ème régiment d'observation de Lyon-Bron,
- 6ème régiment d'observation de Toul (ne sera pas créé),
- 7ème régiment d'observation de Pau-Pont-Long (ne sera pas créé)

Afrique du Nord et Pologne :

- régiment d'Algérie-Tunisie
- régiment du Maroc
- Armée Haller

Ecoles :

- Ecole de perfectionnement des spécialistes de l'aviation de Bordeaux,
- Ecole de tir aérien et de bombardement de Cazaux,
- Ecole d'aviation d'Istres.

Nb : la création des 3ème, 6ème et 7ème régiments d'aviation sera d'abord ajournée, puis annulée.

Dénominations semblables et complexes :

Comme on peut le constater, trois régiments portent le même numéro, comme par exemple, le 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty et le 1er régiment d'observation de Tours-Marçay-Meslay, idem pour les 2ème et 3ème régiments d'aviation. Pour ajouter à la confusion, la numérotation des escadrilles n'est pas la même au sein des régiments, les escadrilles de chasse étant numérotées dans la série des 100 et celles de bombardement dans la série des 200 et celles d'observation sont numérotées de 1 à 10. Très vite, la confusion régne. Le commandement de l'aéronautique militaire réagit et modifie la dénomination des régiments et de leurs escadrilles, le 1er août 1920. Nous le verrons dans le chapitre suivant.

Le Lcl Maurice Précardin, commandant du régiment :

Le 10 avril 1920, le Lcl Maurice Précardin (brevet de pilote militaire n° 127 obtenu, le 12 juillet 1912) prend le commandement du 1er régiment d'observation. Il restera à ce poste jusqu'au 8 avril 1924. Il succède au Col Emile Muiron.

Le 31ème régiment d'aviation
d'observation de Tours-Parçay-Meslay

Les insignes métalliques des escadrilles du 31ème régiment d'aviation d'observation de la période allant du 1er août 1920 au 1er janvier 1921- Faute de datation précise, les insignes présentés couvrent plus ou moins la période concernée - La numérotation des escadrilles est celle de la période en question - Si vous possédez l'insigne présenté en dessin, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Collection de Jean Pierre Mehl (insigne n° 12) - Planche Albin Denis.

Valable pour la période du
1er août 1920 au 1er janvier 1921

Trois escadrilles, numérotées de 11 au 13, regroupées en un groupe d'observation. Ces unités sont dotées de Breguet 14 A2. Elles sont réparties entre les terrains de Marçay-Meslay et Pont-Long de Pau.

1er groupe d'observation
11ème escadrille ---> traditions de la SAL 277
12ème escadrille ---> traditions de la SAL 10
13ème escadrille ---> traditions de la BR 226

Une escadrille en détachement permanent à Pau-Pont-Long

Changements de désignations :

Le 1er août 1920, la numérotation des régiments et de leurs unités organiques, jugée trop complexe, évolue. La dénomination du régiment passe de "Régiment d'observation" à "Régiment d'aviation d'observation ". Ces changements sont définis par la circulaire ministérielle n° 56.927, en date du 17 juillet 1920.

Composition de l'aéronautique militaire, le 1er août 1920 :

Métropole :

- 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz,
- 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof,
- 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie.

- 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty,
- 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne),
- 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Malzéville,
- 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil.

- 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours et Pau,
- 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic et Avord,
- 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence (Allemagne),
- 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny,
- 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron.

Afrique du Nord et Levant :

- 36ème régiment d'aviation d'observation d'Algérie,
- 37ème régiment d'aviation d'obsertation du Maroc,
- Unités aériennes du Levant.

Inspection du Gal Dumesnil :

En août 1920, le Gal Henri Auguste Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire, a inspecté le 31ème régiment d'aviation d'observation. Ce polytechnicien, qui a fait toute sa carrière dans l'artillerie, était commandant de l'artillerie du 4ème corps d'armée. Il a été nommé à ce poste, le XX février 1920. Il succédait au général Duval.

Le 31ème régiment d'aviation
d'observation de Tours-Parçay-Meslay

2ème organisation

Du 1er janvier 1921 au 1er juillet 1930

1er groupe d'observation
11ème escadrille ---> trad de la SAL 277
12ème escadrille ---> trad de la SAL 10
13ème escadrille ---> trad de la BR 226
- - - - -
2ème groupe d'observation
14ème escadrille ---> trad de la SAL 56
15ème escadrille ---> trad de la SPAbi 42
16ème escadrille ---> trad de la SAL 39

Une escadrille en détachement permanent à Pau-Pont-Long

Stage à l'école de perfectionnement :

Des stages à l'école de perfectionnement des spécialistes de l'aviation à Bordeaux ont été réalisés à partir du 18 avril 1921. Le 31ème régiment d'aviation d'observation a détaché, parmi le personnel de carrière, 2 officiers et deux hommes de troupe pour le stage destiné aux personnels navigants et six mécaniciens pour le stage réservé aux personnels non navigants.

Recrutement au détachement permanent de Pau :

En février 1922, le commandant du détachement permanent du 31ème régiment d'aviation d'observation à Pau reçoit les demandes des jeunes appelés de la classe 1922 (né en 1902) désirant servir dans une unité d'aviation. Les appelés concernés doivent prouver leur niveau professionnel, soit en présentant un diplôme ou une attestation d'emploi et si necessaire subir un test profesionnel. Les spécialités recherchées sont : mécanicien d'avion, monteur en cellules, ajusteur, chaudronnier, tourneur sur métaux, soudeur autogène, forgerons, armurier, conducteur d'auto, ajusteur sur auto, plombier, quincailler, serrurier,électricien, horloger, radiotélégraphiste, téléphoniste, photographe, dessinateur, maçon, peintre, ouvrier de filature pour vernissage des toiles, épisseur, couvreur, zingueur, charpentier, menuisier, tourneur sur bois, ébéniste, tailleur, cordonnier, bourrelier, secrétaire, secrétaire-comptable, dactylographe. Si les candidats ont suivi une préparation militaire (CPSM), ils pourront choisir la formation dans laquelle ils désirent être incorporés, ce qui est un grand avantage.

Un accident stupide :

Le 16 juin 1922, un accident stupide a endeuillé le régiment. Un équipage, composé du Sgt Durand (pilote) et Sol Henri Bouer (Mitrailleur), après avoir décollé du terrain d'aviation de Parçay-Meslay, se dirigeait sur Villacoublay. En route, les deux aviateurs ont été contraints de se dérouter et d'atterrir à Hanches (Eure-et-Loir) car leur appareil présentait une avarie moteur. Après réparation, les deux hommes se préparaient à décoller. Malheureusement, le Sol Bouer, qui devait occuper la place arrière, descendit de son poste d'équipage pour aller chercher son casque de vol qu'il avait oublié. Le pilote, qui ne s'était rendu compte de rien, a commencé le roulage précédant le décollage, ne voyant pas que son passager s'était accroché à la cellule pour tenter de regagner sa place. Arrivé à 150 mètres d'altitude, à bout de force, il a lâché et s'est écrasé au sol, tué net. On imagine ce qu'à ressenti le pilote quand il s'est aperçu que le mitrailleur avait disparu. Le Sol Bouer était originaire d'Argentan-sur-Creuse.

Epreuve militaire du GP de l'aéro-club de l'Ouest :

Le 2 juillet 1922, à l'occasion du Grand Prix de l'Aéro-club de l'Ouest à Angers, une épreuve était réservée aux escadrilles militaires. Quatorze avions ont été engagés et onze ont terminé l'épreuve. Liste des 10 premiers classés.

  • Ltt Joseph Thoret de l'entrepôt spécial en 1 h 39 mn 30 s, soit à 181 km/h.
  • Ltt Jean Batelier du 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny en 1 h 40 mn 47 s,
  • Adj Laurent Ruamps du 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny en 1 h 41 mn 47 s,
  • Sgt Rousset du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Paçay-Meslay en 1 h 45 mn 06 s,
  • Ltt Auguste Gonnet du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Meslay en 1 h 46 mn 44 s,
  • Adj Jean Foiny du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Meslay en 1 h 49 mn 51 s,
  • Adj Fèbre du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Meslay en 1 h 53 mn 18 s,
  • Ltt Clément Laforce du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-la-Martinerie en 1 h 53 mn 45 s,
  • Ltt XXX Mirisseaudu du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Meslay en 2 h 16 mn 12 s,
  • Adj Bordes du 31ème régiment d'aviation d'obseration de Tours-Marçay-Meslay en 2 h 30 mn 54 s.

Des pilotes des 1ère, 2ème et 3ème escadrilles du 31ème régiment d'aviation d'observation ont participé à l'épreuve à bord de Breguet 14 A2. Elles ont été classés respectivement 2ème, 5ème et 4ème sur 6 escadrilles engagées.

Deux morts lors d'un test TSF :

Le 24 août 1922, l'équipage composé de l'Adj Colas (pilote) et du Sol Cony (électricien) testait en vol un nouveau modèle de poste de TSF. A un moment où l'avion volait à 300 mètres d'altitude, un feu important s'est soudain déclaré. Le pilote tenta une descente progressive pour ne pas attiser les flammes, mais arrivé à 50 mètres d'altitude, son avion tomba en torche avant de s'écraser. A l'impact, les flammes se sont transmises aux reservoirs d'essence qui ont explosé, rendant toute évacuation impossible. Alors que l'avion était encore à 100 mètres d'altitude, le Sol Cony a emjambé la carlingue et a sauté. Il a été tué sur le coup. L'Adj Colas, qui est resté aux commandes jusqu'au bout, est mort carbonisé. Le Sol Cony, appartenant à la classe 1920, était originaire de Poitiers. Les enquêteurs ont émis les deux hypothèses, la première, la plus courante, un retour de flamme au carburateur et la seconde par des étincelles parties de la bobine de Rhumkorff de l'appareil de TSF aurait été la cause du départ de feu.

Accident mortel à Sissonne :

Le 31 août 1922, au cours d'un vol réalisé à partir du camp de Sissonne, l'avion de l'équipage composé du Sgt Jean Touzot (pilote) / Ltt Meyer (observateur) est tombé en vrille, et s'est écrasé après une chute de 100 mètres. Les deux aviateurs ont été tués.

Grandes manoeuvres en Bretagne :

Du 11 au 18 septembre 1922, les grandes manoeuvres ont eu lieu au camp de Coëtquidan, sous la direction du général de Boissoudy, membre du Conseil supérieur de la guerre. Le thème général de ces manoeuvres est le suivant : une armée de l'est (les rouges), ayant débarqué dans la vallée de la Vilaine, au Sud de Rennes, de mettre hors d'état l'armée de l'Ouest (les bleus), en état d'infériorité numérique et en position défensive. L'armée bleue attend des renforts qui arrivent dans la région de Pontivy.
Les forces bleues, sous les ordres du Gal Bernard, commandant de la 21ème division d'infanterie, comprennent un régiment de manoeuvres, composé d'élèments des 64ème, 65ème et 137ème régiments d'infanterie, deux régiments cadres formés par les 64ème et 137ème régiment d'infanterie, le 51ème régiment d'artillerie de campagne, une escadrille et une section de photographie du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Meslay et une compagnie d'aérostiers. L'armée bleue a installé initialement son QG au camp de Coëtquidan et ses forces occupent le secteur allant du bois du Loup, passe par la cote 186 et va rejoindre le route Lorient-Rennes, aux environs de la Ville-aux-Vents.
Les forces rouges, sous le ordres du Gal Passagra, commandant du 10ème corps d'armée, comprennent une division de manoeuvres du Gal Barbier, commandant la 19ème division d'infanterie, une division cadre du Gal Mesple, commandant la 8ème division, un régiment d'artillerie lourde, un régiment d'artillerie portée, un régiment d'artillerie de campagne, un régiment de chars de combat, une régiment de cavlerie, une escadrille et une section de photographie du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Meslay. Les unités du 10ème corps d'armée sont rassemblées de part et d'autre de la Vilaine, entre Laille et Messac, dans la région de Bain de Bretagne, Saint-Senoux et Bourg-des-Comptes. Elles sont prêtes à franchir la rivière Aff, opération difficule dans une région où la végétation est intense, avec des prairies coupées de taillis, parsemés de boqueteaux.

Le Military au Bourget :

Les 11 et 12 novembre 1922 eut lieu le Grand Prix de Paris sur l'aérodrome du Bourget. En plus des épreuves civiles, une épreuve dite du "Military" était réservée aux militaires. Cinq régiments d'aviation ont participé à cette compétition sur un circuit triangulaire de 40 kilomètres allant du Bourget à Compans et Villeuneuve-sous-Dammartin pour revenir au Bourget. Les pilotes ont été classés sur la vitesse, c'est à dire le temps pour réaliser le parcours et les escadrilles sur le nombre de pilotes qui ont terminé le circuit. Chaque escadrille engagée présentait huit pilotes, mais cinq seulement prennaient le départ. Il s'agit des :

  • 1er régiment d'aviation de Chasse de Thionville-Basse-Yutz sur Nieuport-Delage NiD 29 à moteur Hispano-Suiza de 300 Hp avec les pilotes Dupond, Thrassey, Bourgoin, Delepine, Berniard.
  • 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof sur SPAD 20 à moteur Hispano-Suiza de 300 Hp avec les pilotes Pezet, Perrotey, Grenet, Percille, Renaud.
  • 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Parçay-Meslay, sur Breguet 14 A2 à moteur Renault 300 Hp avec les pilotes de la Morlais, Carmagnat, Boilon, Gonnet, Foiny.
  • 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny sur SEA à moteur Lorraune-Diétrich de 375 Hp avec les pilotes Fieux, Batelier, Defournean, Lespes, Duval.
  • 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron sur Breguet 14A2 à moteur Renault de 300 Hp avec les pilotes Girier, Magne, Chambaz, Muzart, Richaud.

1 - Classement sur la vitesse :

  • 1er régiment d'aviation de chasse de Thionvile-Basse-Yutz sur Nieuport 29. Les pilotes de l'unité ont obtenu les résulats suivants :
    • 1 - Adj Delépine avec 26,18 mn,
    • 2 - Sgt Berniard avec 26,18 mn,
    • 3 - Ltt Dupond avec 27,51 mn,
    • 4 - Ltt Terrasson avec 27,52 mn,
    • 5 - Adj Bourgoin avec 27,53 mn.
  • 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof sur SPAD 20. Les pilotes de l'unité ont obtenu les résulats suivants :
    • 1 - Adj Perrotey avec 16,05 mn,
    • 2 - Adj Peroille avec 16,14 mn,
    • 3 - Sgt Renaud avec 16,25 mn;
    • 4 - Adj Grenet avec 16,28 mn,
    • 5 - Ltt Puget avec 17 mn.
  • 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Parçay-Meslay sur Bréguet 14 A2 à moteur Renault de 300 ch. Les pilotes de l'unité ont obtenu les résulats suivants :
    • 1 - Adj Foiny avec 14,31 mn,
    • 2 - Cne Bollon avec 14,59 mn,
    • 3 - Cne Gonnet avec 15,11 mn,
    • 4 - Cdt de la Morlaix avec 16,23 mn,
    • 5 - Cne Carmagnat avec 21,11 mn.
  • 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny sur avions SEA à moteur Lorraine-Dietrich de 370 ch. Les pilotes de l'unité ont obtenu les résulats suivants :
  • 1 - Ltt Batelier avec 21 mn,
  • 2 - Ltt Fieux avec 21,15 mn,
  • 3 - Ltt Defoumeau avec 21,15 mn,
  • 4 - Adj Lespès avec 21,15 mn,
  • 5 - Sgt Duval avec 21,15 mn,
  • 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron sur Bréguet 14 A2 à moteur Ranault de 300 ch. Les pilotes de l'unité ont obtenu les résulats suivants :
  • 1 - Ltt Magne avec 21,32 mn,
  • 2 - Adj Muzart avec 21,32 mn,
  • 3 - Cne Girier avec 21,32 mn,
  • 4 - Adj Chambaz avec 21,32 mn,
  • 5 - Sgt Richaud avec 21,34 mn.

2 - Classement des escadrilles :

Le prix de l'Aéro-club de France a été décernée à l'escadrille SEA du 34ème régiment d'aviation d'observation dont les avions sont tous arrivés et seulement séparés de 3 secondes.

Fourniture de bois de chauffage pour le détachement de Pau :

Le 5 mars 1923, le chef de bataillon, commandant le détachement permanent du 31ème régiment d'aviation d'observation émet un marché de fourniture du bois de chauffage nécessaire au détachement de Pau pour la période du 1er avril 1923 au 31 mars 1924. Le détachement est logé à la caserné Guynemer au Pont-Long.

Conseil de guerre pour un sous-officier :

Le 28 mars 1923, l'Adc Ortion, appartenant au 31ème régiment d'aviation d'observation, ayant 15 ans de services, a été inculpé de détrounements pour un montant de 16.000 francs. Affecté au service du casernement, l'Adj Ortion falsifiait les factures, les majoraient et s'appropriait la différence. Ses agissements furent découverts au mois d'octobre 1922 quand le sous-officier était en permission. L'inculpé a reconnu tous les faits qui lui étaient reprochés. Il était dans l'impossibilité de rembourser la somme détournée car il en avait perdu une très grande partie au jeu. Il a été comdamné à deux ans de prison ferme. Cette peine a été minorée en raison de ses bons antécédents.

Inspection du détachement d'aviation de Pau :

Le Gal Gouraud était en tournée d'inspection dans le Midi. Après avoir visité le 1er régiment de Zouaves et le 6ème régiment de tirailleurs marocains, le 4 juin, il poursuivait par une visite à l'école de tir aérien de Cazaux, le lendemain. Le 6 juin, il arrivait à Pau où il inspectait d'abord le 18ème régiment d'infanterie, puis le camp d'aviation de Pau-Pont-Long, où un important détachement du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours était stationné. (une escadrille)

Remise des drapeaux aux régiments d'aviation :

Le 14 juillet 1923, les 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinière, 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty, 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt, 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Essey, 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Chartres, 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Meslay, 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, 33ème régiment d'aviation d'observation de Mayence, 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron, 37ème régiment d'aviation d'observation du Maroc et les 1er et 2ème régiments d'aérostation ont reçu leurs drapeaux.

Record du monde de vitesse :

Le 26 juillet 1923, l'Adj Jean Foiny, pilote du 31ème régiment d'aviation, a battu le record français de vitesse sur 1.000 km. Il avait choisi, comme parcours, l'itinéraire de Tours à Chartres, représentant aller et retour, un circuit de 250 km. Après avoir décollé à 9 h 59 mn 57 s, il couvrait les 1.000 km à 16 h 5 mn 32 s, ayant parcouru la distance en 6 h 05 mn 45 s, à la moyenne de 163,930 km/h. Son avion était doté de réservoirs d'essence d'un capacité de 800 litres, lui permettant de voler, sans escale, 9 à 10 heures.

Réorganisation de l'aéronautique militaire :

En date du 1er janvier 1924,

1ère division aérienne

  • Etat-major à Metz.

2ème brigade d'aéronautique

  • Etat-major à Thionville,
  • 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof,
  • 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz,
  • 1er bataillon du 1er régiment d'aérostation à Epinal.

11ème brigade de bombardement

  • Etat-major à Nancy,
  • 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Metz-Frescaty,
  • 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Nancy-Essey.

2ème division aérienne

1ère brigade aéronautique

  • Etat-major au Bourget
  • 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Chartres-Champhol,
  • 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny,
  • 1er régiment d'aérostation : état-major et 3ème bataillon à Versailles et 2ème bataillon à Compiègne,
  • 403ème régiment de defense contre aéronefs à Toul (état-major et deux groupes), Metz (2 groupes).

6ème brigade d'aéronautique

  • Etat-major à Tours,
  • 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie,
  • 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Parçay-Mesplay,
  • 36ème groupe d'aviation de Pau-Pont-Long,
  • 3ème bataillon du 2ème régiment d'aérostation à Angers,
  • 401ème régiment de défense contre aéronefs au fort de Romainville.

3ème brigade mixte aérienne

  • Etat-major à Dijon,
  • 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic,
  • 1er bataillon du 2ème régiment d'aérostation à Nevers,
  • 404ème régiment de défense contre aéronefs à Dijon.

4ème brigade mixte aérienne

  • Etat-major à Lyon,
  • 35ème régiment d'aviation mixte de Lyon-Bron,
  • 2ème régiment d'érostation de Toulouse (état-major et 2 bataillonns),
  • 403ème régiment de défense contre aéronefs à Sathonay.

5ème brigade mixte aérienne
Armée du Rhin

  • 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdorf,
  • 33ème régiment d'aviation mixte de Wackernheim (état-major et 3 groupes), Lachen-Speyerdorf (1 groupe), Gonserheim (1 groupe),
  • 3ème compagnie du 1ere régiment d'érostation (1er bataillon),
  • 402ème régiment de défense contre aéronefs à Gonsenheim (état-major et 3 groupes), Trêves (1 groupe).

8ème escadrille du régiment :

De 1924 à 1932, la 2ème escadrille du camp de Cazaux, travaillant pour la commission d'études pratiques, est rattachée au 31ème régiment d'aviation d'observation, comme sa 8ème escadrille.

Arrivée des premiers Potez 15 :

Le 11 décembre 1923, les quatre premiers Potez 15 sont livrés au régiment.

Création de la 6ème brigade aéronautique :

En janvier 1924, création de la 6ème brigade aéronautique. Cette unité comprend le 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, le 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours-Marçay-Mesplay et le 36ème groupe d'observation de Pau-Champ-Long. Son QG est établi à Tours

Le Col Saint-Gal prend le commandement du 31ème RAO :

Le XX mai 1924, le Col Roger Saint-Gal (brevet de pilote militaire n° 1796 obtenu, le 19 octobre 1915) prend le commandement du 31ème régiment d'aviation d'observation. Il restera à ce poste jusqu'en octobre 1924. Il a succédé au Lcl Maurice Précardin.

Le Col Guillemeney, nouveau commandant du 31ème RAO :

Le 8 octobre 1924, le Col Edmond Guillemeney (brevet de pilote militaire n° 3986 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 21 juillet 1916) prend le commandement du régiment. Il restera à ce poste jusqu'au 31 août 1925. Il a succédé au Col Saint-Gal.

Le Col Joseph Tulasne, commandant du 31ème RAO :

Le 24 septembre 1925, le Lcl Joseph Tulasne (brevet de pilote militaire n° 252 obtenu, le 22 avril 1913) prend le commandement du régiment. Il restera à ce poste jusqu'au XX janvier 1927. IL a succédé au Col Guillemeney.

Mort de l'Adj Foiny et du Sol Foucher :

Le 19 mai 1925, l'Adj Jean Foiny (brevet de pilote militaire n° 7940 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 16 août 1917) et le Sol Jean Foucher décollent à bord d'un Potez 15 du terrain de Parçay-Meslay. Ils concourent pour s'abjuger le coupe du "Military Zenith". Aussitôt après le décollage, ils sont pris dans la brûme. Le pilote vole bas, en rasse-mottes et choisit de rentrer au terrain, préférant renouveler sa tentative un autre jour. Après avoir survolé le bourg de Monnaie, leur avion percute deux grands chênes du bois des Belles-Ruries. Le Potez 15 se disloque en s'écrasant, projetant ses occupants à 35 mètres de l'appareil. les deux aviateurs sont tués sur le coup.

Le Col André Voisin, commandant du 31ème RAO :

Le 1er février 1927, le Col André Voisin (brevet de pilote militaire n° 684 obtenu, le 8 février 1915) prend le commandement du 31ème régiment d'aviation d'observation. Il restera à ce poste jusqu'au 31 décembre 1929. Il succède au Lcl Joseph Tulasne.

Création de la 3ème division aérienne :

Le 10 février 1929, création de la 3ème division aérienne à Tours.

Arrivée des premiers Potez 25 :

En 1929, arrivée des premiers Potez 25. > A compléter.

Mort du Cdt François Tulasne :

Le 5 octobre 1929, au retour d'une mission en Serbie et en Roumanie et regagnant leur régiment, les avions se perdent dans le brouillard et la pluie qui commence à tomber, alors qu'ils ne volent qu'à 150 mètres d'altitude. L'un des deux avions de la patrouille s'éloigne et fait plusieurs tours au-dessus de l'agglomération de Bert et rejoint le dispositif. C'est à cet instant, qu'il percute l'autre avion. L'appareil du Cdt Tulasne et celui de son équipier s'écrasent au lieu dit "Les Frechets", sur le territoire de la commune de Sorbier (Allier), à une quarantaine de kilomètres de Moulins. Les quatre aviateurs sont tués sur le coup, il s'agit du Cdt François Tulasne (pilote et brevet de pilote militaire n° 20.562 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 20 février 1920) / Adc Frédéric Alexandre Favier (pilote, mitrailleur et brevet de pilote militaire n° 20.584 obtenu au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 25 mars 1925) et des Sgt Robert Josserand (pilote et brevet de pilote militaire n° 20.667 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 8 août 1925) / Sgc Georges Vergnaud (mécanicien). L'Adj Favier, ayant anticipé la collision, a sauté en parachute, mais bien trop bas pour avoir des chances de survie. Les corps des aviateurs ont été conduits à la ferme de Bréchets qui a été transformée en chapelle ardente. Les quatre victimes étaient mariés et laissent des orphelins. Leurs obséques ont eu lieu en la cathédrale de Tours, le 9 octobre. Le Cdt Tulasne et le Sgt Josserand reposent dans le cimetière de Tours, le Sgt Vergnaud dans celui de Poitiers et l'adj Favier à Vichy. François Tulasne, commandant d'un groupe d'observation, était père de quatre enfants de 13 à 17 ans. Son fils Jean sera bien plus tard pilote de Forces Françaises Libres et commandant du groupe de chasse n° 3 "Normandie" en URSS. Il a lui aussi connu un destion tragique en étant tué au combat dans le secteur de Znamenskaïa, à 20 km au nord-ouest d'Orel, lors de la bataille de Koursk, le 17 juillet 1943.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, de l'Adc Fradéric Alexandre Favier au 31ème régiment d'aviation, en date du 15 février 1930 : "A trouvé la mort en service aérien au retour d'une mission en Europe Centrale".

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgc Georges Vergnaud du 31ème régiment d'aviation, en date du 7 janvier 1930 : "Excellent sous-officier mécanicien, très compétent et très consciencieux. A trouvé la mrort en service aérien au retour d'une mission de 5.000 kilomètres en Europe centrale."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Robert Georges Lucien Josserand du 31ème régiment d'aviation, en date du 7 janvier 1930 : "Jeune sous-officier pilote de grande valeur. A trouvé la mort en service aérien au retour d'une mission de 5.000 kilomètres en Europe centrale. Une citation au Levant."

Le Lcl Jauneaud, commandant du régiment :

En avril 1930, le Lcl Marcel Jauneaud (brevet de pilote militaire n° 1524 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 9 septembre 1915) prend le commandement du 31ème régiment d'aviation d'observation. Il restera à ce poste jusqu'à juin 1931. Il succède au Col André Voisin.

Arrivée du groupe de reconnaissance de Mayence :

Le 4 juin 1930, le 1er groupe de reconnaissance de Mayence rejoint le 31ème régiment d'aviation d'observation.

Le 31ème régiment d'aviation
d'observation de Tours-Parçay-Meslay

 

3ème organisation

Du 1er juillet 1930 au 1er octobre 1932

1er groupe d'observation
1ère escadrille ---> trad de la SAL 19
2ème escadrille ---> trad de la BR 104
- - - - -
2ème groupe d'observation

11ème escadrille ---> trad de la SAL 277
12ème escadrille ---> trad de la SAL 10
- - - - -
3ème groupe d'observation
13ème escadrille ---> trad de la BR 226
14ème escadrille ---> trad de la SAL 56
- - - - -
4ème groupe de renseignement
15ème escadrille ---> trad de la SPAbi 42
16ème escadrille ---> trad de la SAL 39

Le Col Emile Muiron, commandant du régiment :

Le 24 juin 1931, le Col Emile Muiron (brevet de pilote militaire n° 476 obtenu, le 27 juin 1914) prend le commandement du 31ème régiment d'aviation d'observation. Il restera à ce poste jusqu'au 23 février 1933. Il succède au Lcl Marcel Jauneaud.

> Les parties suivantes concernent l'armée de l'Air - Elles seront transférées dans les pages concernant l'armée de l'Air quand elles seront ouvertes.

La 31ème escadre d'observation
de Tours-Parçay-Meslay


1ère organisation

Du 1er octobre 1932 au 1er septembre 1933

GO I/31
1ère escadrille ---> trad de la SAL 277
2ème escadrille ---> trad de la SAL 10
- - - - -
GO II/31
3ème escadrille ---> trad de la BR 226
4ème escadrille ---> trad de la SAL 56

Craétion de la base aérienne n° 131 :

Le XX XXX 1932, création de la base aérienne n° 131 de Tours. Elle reprend la zone vie du 31ème régiment d'aviation d'observation ainsi que la zone du terrain d'aviation.

Composition de la 1ère demi-brigade :

En décembre 1932, la 1ère demi-brigade à Tours regroupe la 3ème escadre d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, la 31ème escadre aérienne d'observation de Tours-Parçay-Maslay et la 51ème escadre aérienne de reconnaissance de Tours-parçay-Meslay.

Le Lcl François de Castel, commandant du régiment :

En février 1933, le Lcl François de Castel (brevet de pilote militaire n° 468 obtenu, le 3 juin 1914) prend le commandement de la 31ème escadre d'observation. Il restera à ce poste jusqu'en janvier 1934. Il succède au Col Emile Muiron.

D'importants travaux sont commencés :

En 1933, d'importants travaux sont commencé et ils vont durer plusieurs années. Il s'agit de la construction d'un casernement placé en bordure Nord de la route de Paris, de six hangars métalliques en bordure nord-est et de bâtiments de servitude dans la zone sud-Ouest.

 

La 31ème escadre d'observation
de Tours-Parçay-Meslay


2ème organisation

Du 1er septembre 1933 au 1er avril 1937

GO I/31
1ère escadrille ---> trad de la SAL 277
2ème escadrille ---> trad de la SAL 10
- - - - -
GO II/31
3ème escadrille ---> trad de la BR 226
4ème escadrille ---> trad de la SAL 56
- - - - -
GO III/31
5ème escadrille ---> trad de la SPAbi 42
6ème escadrille ---> trad de la SAL 39

Composition de la 31ème demi-brigade :

A la fin 1933, la 31ème demi-escadre de Tours regroupe la 2ème escadre aérienne de chasse et la 31ème escadre d'aviation d'Observation.

Réception de nouveaux avions :

En 1935, la 2ème escadre aérienne de chasse reçoit trois Potez 540 d'accompagnement. Les GO I/31 et le GO II/31 reçoivent des Breguet 27 et le GO III/31 perçoit d'autres Potez 25.

Le Cdt Mailloux, commandant du 2ème groupe :

Le 4 août 1936, le Cdt XXX Mailloux prend le commandement du 2ème groupe d'observation de la 31ème escadre aérienne.

 

Le 31ème escadre de bombardement
de Tours-Parçay-Meslay


3ème organisation

Du 1er avril 1937 au 15 avril 1940

GB I/31
1ère escadrille ---> trad de la SAL 277
2ème escadrille ---> trad de la SAL 10
- - - - -
GB II/31
3ème escadrille ---> trad de la BR 226
4ème escadrille ---> trad de la SAL 56

 

Le 51ème escadre de bombardement
de Tours-Parçay-Meslay


Du 1er avril 1937 au 1er avril 1940

GB I/51
1ère escadrille ---> trad de la SPAbi 42
2ème escadrille ---> trad de la SAL 39
- - - - -
GB II/51
3ème escadrille ---> trad de la SAL 4
4ème escadrille ---> trad de la SAL 41

 

Le 2ème escadre de chasse
de Tours-Parçay-Meslay


Du 1er septembre 1933 au 25 décembre 1936

GC I/2
1ère escadrille ---> trad de la SPA 3
2ème escadrille ---> trad de la SPA 103
- - - - -
GC II/2
3ème escadrille ---> trad de la SPA 65
4ème escadrille ---> trad de la SPA 57

Arrivée de la 2ème escadre aérienne de chasse :

Le 13 septembre 1933, le 2ème régiment d'aviation de chasse, stationné à Strasbourg-Neuhof, déménage sur le terrain d'aviation de Tours-Marçay-Meslay. Il devient la 2ème escadre aérienne de chasse. Elle est composée de deux groupes de chasse, les GC I/2 avec deux escadrilles héritières des traditions des escadrille SPA 3 (1ère) et SPA 103 (2ème) et GC II/2 avec deux escadrilles héritières des traditions des escadrilles SPA 65 (3ème) et SPA 57 (4ème). Les autres escadrilles du 2ème RAC sont affectée à d'autres escadres. Les GC I/2 et GC II/2 sont équipés de Nieuport-Delage NiD 62 et 622.

La 2ème escadre d'aviation légère de défense :

Le 3 septembre 1936, l'appelation 2ème escadre aérienne de chasse devient la 2ème escadre d'aviation légère de défense.

Départ de la 2ème escadre pour Chartres :

Le 25 décembre 1936, la 2ème escadre d'aviation légère de défense quitte Tours pour Chartres, où les pilotés sont commencer leur trnasformation sur Dewoitine D 500.

Photos des installations

Photo aérienne montrant l'ensemble des installations du "Second Aviation Instruction Centrer" de Tours à l'été 1918 - History of the American Expeditionary Forces Air Services 1917-1919 conservé aux National Archives de Washington.

Disposition des différentes installations américaines autour de Tours - Cette carte sera remplacée ultérieurement par un plan "fait main" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - History of the American Expeditionary Forces Air Services 1917-1919 conservé aux National Archives de Washington.

Cliquez sur l'image

Photos des installations

Entrée de l'école d'aviation militaire de Tours, le 22 juillet 1916 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Photo verticale de l'école d'aviation militaire de Tours pendant l'été 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

 

Les installations en 1918


Dessin Albin Denis d'après un plan d'époque conservé aux National Archives de Washington.

Montage photographique réalisé par l'école de photographie aérienne - Elle a necessité l'assemblage de 32 photos.
History of the American Expeditionary Forces Air Services 1917-1919 conservé aux National Archives de Washington.

Photo aérienne montrant l'ensemble des installations du "Second Aviation Instruction Centrer" de Tours à l'été 1918.
History of the American Expeditionary Forces Air Services 1917-1919 conservé aux National Archives de Washington.

Dessin représentant le Second Aviation Instruction Centrer de Tours en mai 1918.
History of the American Expeditionary Forces Air Services 1917-1919 conservé aux National Archives de Washington.

 

Les Hommes

 

 

 

Les Hommes

Photo du Slt Adolphe Poult

Adolphe Martin Charles Poult - Né le 15 juin 1895 - Fils de Jean Emile Poult (patissier) et de Fanny Berthe Meuly - Domiciliés Place Lefranc de Pompignan à Montauban (Tarn-et-Garonne) - Classe 1915 - Recrutement de Montauban (Tarn-et-Garonne), sous le matricule n° 503 - Mobilisé au titre du 14ème régiment d'infanterie, caserné à Toulouse (Haute-Garonne), le 19 décembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de cuirassiers, le 17 janvier 1915 - Affecté au 3ème régiment de cuirassiers, le 27 juillet 1915 - Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 77 à l'ordre de la division, en date du 23 septembre 1915 - Affecté au 5ème régiment de cuirassiers, le 4 juin 1916 - Nommé Brigadier, le 7 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 31 mars 1917 - Marié avec Mlle Jeanne Victorine Madeleine Syrieyx à Montpellier (Hérault) - Formation théorique au 1er groupe d'aviation militaire de Dijon-Longvic à compter du 31 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6532 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 23 mai 1917 - Son brevet de pilote militaire lui a été enlevé provisoirement (cause de santé probablement) et remis le 6 juin 1918 - Je n'ai pas trouvé son affectation entre le 6 juin 1918 au 16 septembre 1919 - Démobilisé par l'aéronautique de la 17ème région, le 16 septembre 1919 - Domicilié au n° 1 avenue Mayenne à Montauban (Tarn-et-Garonne), à compter du 16 septembre 1919 - Profession après guerre biscuitier de la "Biscuiterie montalbanaise Poult" - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation mixte de Tours-Parçay-Mesplay en 1924 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote militaire au 31ème régiment d'aviation militaire de Tours-Parçay-Meslay du 22 octobre au 5 novembre 1925 - Président de la société nautique de Montauban, à partir du 30 avril 1926 - Citation au bulletin officiel pour services rendus à l'éducation physique et à la préparation militaire pour l'année 1926, le 2 mars 1927 - A accompli une période d'entrainement de pilote militaire au 31ème régiment d'aviation militaire de Tours-Parçay-Meslay du 15 au 30 octobre 1927 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 31 janvier 1928 - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation de Pau-Long-Champs, le 31 janvier 1928 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire comme pilote d'avion au 36ème groupe d'aviation du 16 au 30 septembre 1928 - A accompli une période d'entrainement de pilote militaire au 36ème groupe d'aviation de Pau-Long-Champ du 15 au 29 septembre 1929 - Il est président du club nautique de Montauban - Un des dirigeants de l'Aviron français - Pendant les inondations qui ont submergé les villes de Montauban, Villemur, Bessières, Castres, il a sauvé, en compagnie du chef de cabinet du préfet du Tarn-et-Garonne, René Bousquet, 304 personnes au faubourg Sapiacou - Décédé par noyade quand l'embarcation sur laquelle il avait pris place s'est rompue lors de la crue dévastatrice à Montauban, le 4 mars 1930 - Son corps a été retrouvé à l'extrémité du quai de la gare de Villebourbon, sur la rive opposée du Tarn - A l'hôpital où son corps a été transporté, le ministre des Travaux Publics lui a décerné sur son lit de mort la Croix de la Légion d'Honneur - Citation à l'ordre de la Nation, en date du 14 juin 1930 - A été décoré, à titre posthume, de la Médaille d'Or de la Société parisienne de Sauvetage - Il était marié et père de trois enfants - Gustave Jay, tailleur à Montauban, décédé dans les mêmes conditions, a lui aussi été cité par son courage pendant les inondations de la ville - NB : René Bousquet, nommé secrétaire général de la Police, s'illustrera tristement pendant la 2ème guerre mondiale en collaborant avec l'occupant allemand - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn-et-Garonne - JORF - Divers journaux d'époque - Dernière mise à jour : 17 mars 2024.

Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 77 à l'ordre de la division, en date du 23 septembre 1915 : "A fait preuve d'un sang-froid et d'un énergie dignes d'éloges et a contribué à relever le moral de ses camarades."

Citation à l'ordre de la Nation de M. Adolphe Poult, industriel à Montauban, en date du 14 juin 1930 : "Modèle d'héroïsme et abnégation, a trouvé la mort en accomplissant de nombreux sauvetages, lors des inondations de Montauban, le 3 mars 1930."

 

Les photos de groupes

 

 

 

 

Si vous possèdez un album photo concernant le 1er régiment d'observation, le 31ème régiment d'aviation d'observation et le 31ème régiment d'aviation mixte, tous stationnés sur le terrain d'aviation de Tours-St-Symphorien, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Les photos de groupes

Section d'ouviers d'aviation du 31ème régiment d'aviation d'observation - Assis de gauche à droite : soldats Le Beulz, Lucas, Lechat, Delhommeau, Méchin, Moreau, Longeau, Traguier, X - 2ème rang, de gauche à droite : soldats Biez, Cambrai, Phelippeau, Laforêt, Debouts : Courson, X, Busset, X, Perroteau, Sauvaget, X, Leveillot, X, Larrigue, X, Lecocq, Le Coutallier, Augiron, Lhérété, Chichery, Schwartz, Hardi, Barbeau, Lièvre, André, Maillard, Davalo, Perriot, Dapeau, Audaire, Dreno, Thomas, X, X, Vogelin, Richard - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

 

Photos individuelles

 

 

Photos individuelles

 

 

 

Les avions

 

 
 

Les avions

Partie Sud du terrain d'aviation prise du toit du hangar n °6 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo National Archives USA transmise par Julien Bodard que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Les accidents

 

 

Les accidents

 

 

Documents et
souvenirs en rapport

Culotte modèle 1922 du 31ème régiment d'aviation d'observation présentée avec ses différents cachets d'unité et d'enregistrement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection W.L que je remercie pour son aide.

Documents et
souvenirs en rapport

Vareuse modèle 1920 du 31ème régiment d'aviation d'observation avec son cachet d'unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection W.L que je remercie pour son aide.

 

Pièces d'uniformes

 

Pièces d'uniformes

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Si vous connaissez des monuments ou des tombes en rapport avec les aviateurs du 31ème régiment d'aviation mixte de Tours-St-Symphorien, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Remerciements à :

- W. L pour l'envoi des pièces d'uniformes des régiments d'aviation de sa collection.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920" - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes" - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- "De l'Aéronautique militaire 1912 à l'Armée de l'Air 1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- "The WW1 French Aces Encyclopedia" en huit tomes par David Méchin publié par Aeronaut books en 2021.
- "Les As de l'aviation française 1914-1918" de David Méchin, Claude Thollon-Pommerol et Philippe Guillermin.
- "Les As français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site internet "Gallica" de la grande bibliothèque de France.
- Site Internet "Leonore" mis en ligne par les Archives Nationales - Voir le lien
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Grand Mémorial" mis en ligne par le Ministère de la Culture - Voir le lien
- Site Internet des registres matricules militaires mis en ligne par les archives nationales d'outre-mer - Voir le lien
- Site Internet du CICR présentant les prisonniers de la 1ère guerre mondiale - Voir le lien

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

22eme RABN 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof

 

 

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